Tourisme

Noël vert, mais achalandé à Québec

Des gens marchent dans une rue du Vieux-Québec.

La douce température n’a pas freiné les touristes de partout dans le monde de se rendre à Québec pour le temps des fêtes (Archives).

Photo : Radio-Canada

Publié hier à 18 h 33 HNE

Si les habituelles et féériques conditions météorologiques n’ont pas été au rendez-vous pour Noël à Québec, les touristes, eux, l’ont été. De quoi satisfaire commerçants et hôteliers de la région qui, à défaut de ressentir la magie du temps des fêtes, ont constaté un fort achalandage dans la dernière semaine.

Johanne Thomassin est satisfaite. La propriétaire de la galerie d’art Le Chien d’Or dans le Vieux-Québec ne compte plus les touristes qu’elle a vu passer dans son établissement, au cours des derniers jours.

C’est mieux que les années précédentes, on se stabilise, les affaires reprennent. […] On a une clientèle plus diversifiée , raconte-t-elle, espérant recevoir encore plus de clients lors du début de la prochaine année.

À quelques pas de la galerie d’art, à la boutique Le Privé qui vend des vêtements d’hiver, le propriétaire Luc Lepage dresse un constat similaire.

On voit un bel achalandage , dit-il.

Vue sur la ville et le fleuve.

Le Vieux-Québec est un lieu prisé des touristes, neige ou pas (Archives).

Photo : Radio-Canada / Victor Pare-Dechene

Certes, les affaires sont bonnes, mais l’absence de neige, qui confère chaque année à Québec ses allures mythiques, entraîne quelques accrocs.

Le monde nous dit qu’ils sont un peu déçus parce qu’il n’y a pas eu de neige , affirme M. Lepage.

C’est juste qu’on sent dans les rues qu’il y a moins d’animation, c’est comme si le monde se sentait moins dans l’esprit de Noël , poursuit-il.

Selon Environnement Canada, lors des 24 et 25 décembres, la température a oscillé entre -3,3 et 3,2 °C à Québec.

Les hôtels presque pleins

Le directeur général de l’Association hôtelière de la région de Québec, Alupa Clarke, est également ravi de l’engouement des touristes pour la ville et ses attraits.

La semaine dernière, on parlait d’un ralentissement au niveau des réservations pour cette semaine-ci, mais finalement ça ne s’est pas concrétisé , affirme l’ancien député à la Chambre des communes.

Un homme en entrevue face caméra dans la rue répond aux questions d'un journaliste.

Alupa Clarke, directeur général de l’Association hôtelière de la région de Québec, se réjouit de voir les hôtels remplis pendant le temps des fêtes (Archives).

Photo : Radio-Canada

Le taux d’occupation a atteint les 85% lors des deux derniers jours à Québec et 75% en périphérie, mentionne M. Clarke.

C’est un très bon temps des fêtes, résume simplement le directeur général. Dans les prochains jours, dans le Vieux-Québec, on parle de presque complet pour la majorité des hôtels alors qu’en périphérie, on parle de 80 %.

La clientèle continue de se diversifier également, précise Alupa Clarke. On a beaucoup, beaucoup de touristes américains

Avec les informations de Flavie Sauvageau

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Pas de feux d’artifice cette année, encore. Je comprends pas. On est la seule grande ville du continent dont l’administration semble royalement s’en foutre. Alors qu’énormément de gens se déplaçaient pour les voir. C’est 30 minutes de plaisir pour les gens certes mais ça reste super symbolique. Et je trouve ça cool de faire partie de ces villes montrées à la télé le jour de l’an. Montréal en fêtes se plaint de ne carrément pas être pris au sérieux. C’est vraiment décevant. Si j’étais maire il me semble que ce serait le genre de choses qui me tiendraient à cœur.

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Moi je trouve que ça démontre une mauvaise gestion du portefeuille qui devrait être réservé pour ce genre d’événement. Une occasion manqué pour faire rayonner Montréal, et une accoutumance a la médiocrité qui s’installe peu a peu dans la gestion de la ville. Dommage, très dommage!

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En tout cas l’ambition pour la ville semble de moins en moins grande. Même les décorations du temps des fêtes sont paresseuses. Je défie quiconque de me montrer une artère dignement décorée. Aucune magie. C’est vraiment dommage surtout quand on se comparent à des villes comme Paris qui mettent le paquet chaque année. Il y a un jemenfoutisme général qui semble s’installer.

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Il ne faut pas chercher si loin, même Québec se démarquera par des feu d’artifice cette année… Québec! Personellement je n’aime pas cette ville, mais je dois admettre que la gestion des festivités y est mieux organiser.

Bon ceci dit, bonne année 2024 tous le monde!

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Ne sombrons pas dans le pessimisme, il y a bien sûr des années meilleures que d’autres. D’ailleurs ce n’est pas parce que la météo n’a pas l’esprit des fêtes cette année qu’on est obligé de voir les choses négativement.

Après les dures années covid réjouissons-nous d’avoir retrouvé nos libertés en 2023, le tourisme est revenu, YUL revient à son trafic pré-pandémie et les prévisions économiques semblent vouloir s’améliorer pour 2024 avec des taux qui ont déjà plafonné.

Bien sûr tout n’est pas parfait, mais la vie continue et nous permet d’espérer que 2024 apportera son lot de bonnes nouvelles.

Bonne Année à Tous :clinking_glasses:

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anyways à Montréal on est choyer par les Feux Loto-Québec

Les décorations de Noël dans les rues commerciales sont en majorité installées par les SDC, et non la Ville.

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On s’entend que les budgets des grandes capitales européennes dont la population fait le double ou le triple de celle de Montréal sont tout simplement incomparables. En plus elles sont le lieu de rassemblement touristiques gigantesques du temps des Fêtes dont la tradition est déjà bien établi parfois depuis plus d’un siècle.

Beaucoup d’excuses. Alors que pleins de villes plus petites font également bien mieux, même au Canada. Mais bon si ça permet de nous consoler de nous dire que « there’s nothing wrong » let’s go.

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Je ne suis pas contre une meilleure décoration de rues et places publiques pour les Fêtes. Mais comme les budgets sont limités en cette période de déficits municipaux, surtout en rapport aux logements et aux transports collectifs. Je crois qu’il faut faire des choix, en priorisant l’essentiel. En plus comme affirmé plus haut par @ScarletCoral, ce sont généralement les SDC qui sont responsables de l’item déco et on sait que ces entités dépendent des contributions des marchands, eux-mêmes presurisés par les taxes. Alors…

Je suis d’accord. Mais tout ça ce ne sont que des explications/justifications. Si je signale à la ville que les ordures ne sont ramassées qu’une fois sur deux dans ma rue, je ne m’attends pas à ce qu’elle se contente de me dire « ouais mais c’est parce que c’est pas la même compagnie qui s’en occupe ». En quoi ça m’aide ?

On parle de budget serré… Pourquoi d’autres villes y arrivent et pas nous? Pourquoi elles ont du financement à la hauteur et pas nous ? On est moins compétents ? Québec qu’on aime bien railler fait mieux que nous à ce chapitre. Pourtant pour reprendre l’argument de la population, Montréal a une population quasiment 4 fois plus grande. C’est une question de volonté et de fierté pour sa ville. Certains décideurs en auraient franchement besoin.

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Entrevue radio avec une VP de Tourisme Montréal ce matin


Communiqué de presse

Montréal, destination hivernale urbaine de choix célébrée par les médias internationaux

NOUVELLES FOURNIES PAR
Tourisme Montréal
03 janv, 2024, 06:00 ET

MONTRÉAL, le 3 janv. 2024 /CNW/ - Montréal continue de briller sur la scène mondiale en étant saluée comme l’une des destinations hivernales urbaines les plus captivantes et incontournables. Cette reconnaissance se manifeste notamment à travers une série d’articles élogieux provenant de publications de renom à travers le monde.

Parmi ceux-ci, le prestigieux Wall Street Journal des États-Unis a consacré un article complet à Montréal, la positionnant comme une destination phare pour les voyages hivernaux. Mettant en lumière la scène gastronomique vibrante et chaleureuse, le Quartier des spectacles animé ainsi que le célèbre Festival Montréal en Lumière, l’article a souligné l’attrait irrésistible de la ville pendant la saison froide.

Le Boston Globe a également salué Montréal en tant que lieu de célébration hivernale mettant en avant ses festivals uniques. Le média avance que de s’amuser à l’extérieur malgré le froid est un défi que Montréal relève brillamment grâce, notamment, à Igloofest, ce festival de musique électronique.

Les éloges continuent dans le magazine américain AFAR qui a couronné Montréal comme la meilleure destination à visiter en janvier, mettant en lumière le caractère féérique du Vieux-Port de Montréal ainsi que les activités hivernales au parc Jean-Drapeau. « Are you ready to rave? Come with an open mind and a couple of puffer jackets to celebrate Igloofest » s’exclame AFAR.

Outre-Atlantique, deux magazines français présentent aussi des articles à l’avantage de notre métropole. Désirs de Voyage souligne que « Montréal ne manque ni d’atouts ni de découvertes de décembre à mars », tandis que Le Temps d’un Voyage consacre plus de 15 pages à décrire Montréal comme «la capitale festive de l’hiver ».

Ces témoignages d’appréciation internationaux reflètent la volonté et l’ambition de Tourisme Montréal pour développer une stratégie hivernale et mettre de l’avant, autant pour les visiteurs que les Montréalais, l’hiver et ses joies urbaines.

Tourisme Montréal vous souhaite un hiver lumineux, actif et plus magique que jamais !

Pour consulter les articles:

À propos de Tourisme Montréal

Tourisme Montréal est un organisme privé sans but lucratif qui œuvre depuis 100 ans à faire la promotion de la métropole parmi les destinations de calibre international auprès des différents marchés du tourisme d’agrément et d’affaires. À ce titre, l’organisme pilote le déploiement de stratégies d’accueil innovantes tournées vers un double objectif : assurer une expérience de qualité aux visiteurs et maximiser les retombées économiques du tourisme de façon harmonieuse et soucieuse des impacts à long terme pour la métropole. Fédérant près de 1 000 entreprises œuvrant directement ou indirectement dans l’industrie du tourisme, Tourisme Montréal joue un rôle prépondérant dans la gestion et le développement de l’offre touristique montréalaise, ce qui l’amène à se prononcer sur les enjeux du développement économique, urbain et culturel de la métropole. Pour plus d’information, visitez le site www.mtl.org.

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Moi je préfère que la ville, ou la SDC, mette davantage d’argent dans un gigantesque marché de Noel que dans les feux d’artifices. Le marché débute fin novembre jusqu’au 31 décembre alors que les feux ne durent que 20 minutes !

On a déjà beaucoup de feux d’artifices en été alors ce n’est pas un de plus le 31 décembre que ce la fera une différence, surtout que la plupart des villes le font alors on se trouve noyé dans l’ensemble. Alors qu’un marché de Noel plus vaste, plus lumineux et encore plus animé aurait un effet plus grand en terme d’attraction touristique selon moi.

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Ça se défend comme position. Mais en attendant on a ni l’un ni l’autre. Alors qu’on pourrait avoir les deux si on se prenait au sérieux. Concernant le marché de Noël je n’ai pas voulu ramener le sujet car j’ai chialé en long et en large l’an passé sur ce forum tellement ma visite du m’avait déçu. Mais j’y pensais très fort quand je parlais du manque d’ambition que j’observe.

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On manque tellement d’ambitions qu’on a 8 feux d’artifices qui durent 30 minutes chacun, avec un pont emblématique illuminé par moment factory sur lequel des milliers de personnes se rejoignent pour les regarder durant tout l’été. I guess qu’on manque d’ambition.

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C’est quoi cette obsession avec les feux d’artifices du Nouvel An?!? Il faut être réaliste: personne ne choisis Montréal sur New York ou Paris pour célébrer le Nouvel An.

S’il y a du tourisme pour cet événement, c’est très local, au mieux.

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Justement, car on a pas de célébration digne de ce nom qui font déplacer les foules. Pour le 375 avec les feux dans le Vieux-Port il y a eu une foule monstre.

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On en a plein (Festival de Jazz, Festival Juste Pour Rire, Grand Prix de Montréal, etc.), juste pas au Nouvel An. On ne battra jamais New York sur cet événement.

Le 375e est justement un événement ponctuel et éphémère. Il faut choisir ses batailles.

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Je pense quand même que des feux pour le Nouvel An n’est pas une activité compliquée à organiser. Juste un bon partenaire qui peut faire l’événement à un coût raisonnable, et ça va se faire. La ville manque peut-être de générosité dans ses subventions, mais peut-être aussi qu’on a besoin d’un autre organisateur…

Sinon, je ne pense pas qu’on manque d’ambition à cause de cela. Si on se définit plus par ce qu’on ne fait pas que nos réussites nombreuses, et bien on sera toujours en déficit d’ambition. Cependant ce regard nous permet de chercher à faire mieux, et sur cela pourquoi pas.

L’hiver pourrait être plus chargé en termes événementiel. On a de belles réussites l’été, mais pendant l’hiver on préfère parfois endormir la ville, rouvrir nos places publiques ou nos rues piétonnes plutôt que d’organiser de nouveaux événements. Je pense qu’on peut faire des gains là.

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