Tourisme

Comme l’article est court, je me permet de le publier en complément du lien ci-haut.


CNN nomme Montréal parmi les destinations touristiques de l’été

Montréal, destination touristique de choix. Photo: NicolasMcComber/iStock

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Constance Cazzaniga

30 mai 2022 à 13h04 - Mis à jour 30 mai 2022 à 16h14 2 minutes de lecture

Une ville de festivals et de bagels, c’est comme ça que CNN décrit Montréal en la suggérant comme destination touristique de choix. À côté de pays comme l’Australie, la Grèce ou le Panama et de villes comme New York ou Singapour, la métropole se retrouve donc dans le top 11 des meilleurs endroits à visiter du média américain.

Le Festival Go vélo, qu’on connaît surtout pour le Tour de l’Île; le Festival St-Ambroise Fringe, qui s’étend sur trois semaines; le festival MURAL, qui accueille des artistes de partout dans le monde; l’International des Feux Loto-Québec, qui met en vedette le travail de pyrotechnicien.ne.s de six différents pays; le Festival international de jazz, qui propose à nouveau toute une programmation; Montréal complètement cirque, qui sera de retour en juillet; les spectacles de Fierté Montréal; et le Festival Mode & Design, qui se tiendra à la fin août, sont notamment nommés par CNN parmi les bonnes raisons de visiter la ville durant la belle saison.

Et ce n’est pas le mont Royal, le Vieux-Port ou le Stade olympique qui sont les principaux attraits touristiques de Montréal, selon CNN. Ce sont plutôt les bagels… mais pas de chicane, puisque tant St-Viateur Bagel que Fairmount Bagel sont mentionnés. On a évité de près une crise diplomatique!

Montréal se prépare peu à peu à redevenir la destination touristique qu’elle était avant la pandémie. D’après Tourisme Montréal, 11 millions de personnes en provenance d’ailleurs que le Québec avaient visité la métropole en 2019, tandis que les projections pour cette année sont de 7 à 8 millions de touristes.

Grosse Nouvelle!

Québec injecte 35 millions de plus pour les festivals et les évènements touristiques:

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Gros taux d’occupation des hôtels à Montréal cet été:

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Bon ben après Art de Vivre - 35 étages et Place Gare Viger - 20, 7 étages

De Bleury / Sherbrooke - 24 étages s’en vient à Grand pas pour donner davantage d’espace Hôtelier !!!

Grande Nouvelle pour Montréal!!

Retour des touristes : « C’est au-delà de nos espérances », assure Tourisme Montréal

Retour des touristes et des festivals, y compris le Festival Juste pour rire, qui célébrait son 40e anniversaire cette année.

Photo : Facebook/Festival Juste pour rire - Vivien Gaumand

Radio-Canada

Publié hier à 18 h 44

Après un peu plus de deux ans de pandémie, festivals, concerts, congrès et fêtes de quartier regagnent leurs droits à Montréal tandis que les touristes reprennent d’assaut les rues de la métropole.

L’industrie touristique de la métropole ne prévoit certes pas retrouver un achalandage estival prépandémique, mais le portrait sera toutefois meilleur que celui de l’an dernier. La ville semble enfin retrouver un rythme de vie normal, se réjouit Tourisme Montréal. C’est au-delà de nos espérances.

« Nous savourons le moment, car nous avons travaillé fort depuis deux ans. Nous avons tout fait pour que Montréal connaisse une année 2022 et une saison estivale exceptionnelles, et c’est le cas aujourd’hui. »

— Une citation de Manuela Goya, vice-présidente chez Tourisme Montréal, en entrevue à ICI RDI

En mai dernier, Tourisme Montréal prévoyait accueillir jusqu’à huit millions de touristes cette année et enregistrer une hausse de l’achalandage de 75 % à 80 % par rapport à 2021. L’allégement des mesures sanitaires aux frontières et la reprise des vols internationaux a favorisé l’arrivée de milliers de visiteurs à Montréal.

Les tests aléatoires sont toujours là et le fait de ne pas pouvoir venir à Montréal si on n’est pas vacciné reste un frein, souligne Mme Goya, mais l’été 2022 s’annonce déjà nettement plus favorable que l’année dernière pour l’industrie touristique.

Le festival Osheaga célèbre son 15e anniversaire cette année.

Photo : Page Facebook d’Osheaga

Pour ce qui est du taux d’occupation des hôtels montréalais, Tourisme Montréal a enregistré une hausse de 75 % en juin, avec un prix moyen des chambres s’élevant à 272 $ la nuitée, soit une augmentation par rapport à 2019, où ce prix était de 230 $ la nuitée.

Les hôtels sont pratiquement pleins. Montréal n’a rien perdu de sa superbe. Et c’est aussi une ville très recherchée par les congressistes. […] La ville n’a pas perdu de son rayonnement, assure Manuela Goya, qui rappelle que la métropole est notamment l’hôte de la 24e Conférence internationale sur le sida, du 29 juillet au 2 août. Ce sommet accueille près de 7000 personnes au centre-ville montréalais.

Adeeba Kamarulzaman, présidente de la Société internationale sur le sida, lors de son discours d’ouverture pour la 24e Conférence internationale sur le sida.

Photo : (Paul Chiasson/The Canadian Press)

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Retour en force du tourisme à Montréal


Tourisme Montréal souligne le retour en force de 85 % des liaisons aériennes et de 50 % des navires au port de Montréal pour l’année 2022.
PHOTO : LA PRESSE CANADIENNE / GRAHAM HUGHES

Adama Diouf
Publié à 11 h 56

Après deux années plombées par la crise sanitaire, le tourisme repart à la hausse à Montréal, retrouvant ainsi son affluence prépandémique et même dépassant les prévisions pour 2022.

La métropole a accueilli 75 % des visiteurs ayant afflué durant la même période, en 2019, a estimé, jeudi, dans un communiqué, le président-directeur général de Tourisme Montréal, Yves Lalumière.

Après deux années difficiles pour notre industrie, c’est avec satisfaction que je constate le retour des touristes à Montréal. Nous sommes rassurés que l’écosystème ait non seulement survécu, mais qu’il se soit aussi modernisé pour s’adapter aux nouvelles réalités, s’est réjoui M. Lalumière.

Le point culminant de cette reprise a été l’affluence record enregistrée lors du Grand Prix de Formule 1 et de nombreux festivals de musique organisés cet été. Et également le retour en force de 85 % des liaisons aériennes et de 50 % des navires au port de Montréal.

Le secteur hôtelier, durement touché par la pandémie, a connu aussi une belle embellie. Le taux d’occupation des hôtels de la métropole s’approche des chiffres de 2019, avec une moyenne de près de 80 %, a indiqué Tourisme Montréal.

« Le mois de juillet 2022 s’est d’ailleurs taillé une place dans notre livre des records d’achalandage ; si les revenus totaux à la mi-saison surpassent d’environ 10 % les chiffres de 2019, juillet 2022 a enregistré un sommet inégalé de 23 %. »

— Une citation de Yves Lalumière, président-directeur général de Tourisme Montréal

En mars, nous avions envisagé une reprise modérée, mais assurée, du tourisme à Montréal. À la moitié de l’été, j’ai la grande satisfaction de constater que les chiffres sont à la hauteur des efforts que Tourisme Montréal a déployés, fait savoir M. Lalumière.

Les voyageurs sont attirés par notre offre gastronomique et culturelle étoffée, ainsi que l’esprit festif des Montréalais s’est vanté M. Lalumière, qui ajoute que la métropole est une destination de choix, toujours en tête des palmarès mondiaux.

Selon M. Lalumière, il ne suffit pas de tirer profit de cette relance touristique, mais de maximiser les retombées économiques et sociales qui en découlent, afin de se placer dans une perspective de tourisme durable.

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Je suis content de faire ma part cette année, puisque je passerai une semaine à Montréal à jouer au touriste et à découvrir toutes les nouveautés qui se sont accumulées depuis 3 ans. Ainsi je déposerai mes valises au centre-ville et abandonnerai ma voiture dans un garage souterrain pour pouvoir déambuler librement dans la grande ville. Je me gaverai aussi de cuisine exotique et ferai le plein d’activités urbaines comme je les aime. C’est ainsi que le citadin endormi en moi troquera momentanément ses grands espaces natures pour du pur macadam. Est-y pas belle la vie… ?

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Les hôtels de Montréal sur une bonne lancée


Marie-France Coallier Le Devoir
Après avoir été anémiques en été 2020 et 2021, les taux d’occupation des hôtels montréalais sont presque aussi élevés qu’en 2019, qui était une année record.

Roxane Léouzon
11 août 2022

L’été a été salutaire jusqu’à présent pour l’industrie touristique montréalaise, notamment les hôteliers, selon le bilan de mi-saison publié jeudi par Tourisme Montréal. Après avoir été anémiques en été 2020 et 2021, les taux d’occupation des hôtels de la métropole sont maintenant presque aussi élevés qu’en 2019, qui a été une année record. En juin, par exemple, ils sont passés de 84,2 % en 2019, à 12,3 % en 2020, à 24,3 % en 2021 et enfin à 74,8 % en 2022, selon l’Association des hôtels du Grand Montréal (AHGM).

« L’hôtellerie a souffert au Québec, mais à Montréal encore plus. On était dans le rouge foncé, car les Québécois sortaient des grandes villes l’été », se rappelle le président-directeur général de l’AHGM, Jean-Sébastien Boudreault. « On s’est endetté beaucoup, mais on commence à reprendre le dessus. » Ce dernier s’attendait à une relance, mais pas aussi rapide ; il croit que 2023 sera aussi une bonne année, car plusieurs événements prévus en 2020 et 2021 ont été repoussés à l’année prochaine.

Les revenus des hôteliers cette année ont d’ailleurs dépassé ceux de 2019 en raison de l’augmentation du prix des chambres. Le soulagement n’est toutefois pas encore total pour le milieu. « On entend parler de huitième vague et on voit l’automne s’en venir. Tant qu’on n’aura pas passé l’hiver prochain sans refermer, on va toujours avoir une petite crainte », souligne M. Boudreault.

Un hiver sans fermeture forcée pourrait aussi ramener au bercail les travailleurs ayant quitté ce secteur d’activité qu’ils jugeaient trop instable. Il manque de 10 % à 15 % des effectifs dans les établissements d’hébergement dans les hôtels de la métropole, note d’ailleurs le p.-d.g. de l’AHGM.

L’afflux de visiteurs pour les six premiers mois de 2022 a dépassé les prévisions de Tourisme Montréal ™, avec 75 % du nombre de touristes qui ont sillonné la métropole pendant la même période en 2019. « On a travaillé pratiquement comme à la guerre pour faire revenir les visiteurs », rapporte Manuela Goya, vice-présidente aux affaires publiques pour TM. « On avait perdu des congrès ; on est allé les rechercher. On a fait des campagnes de promotion en misant seulement sur nos marchés les plus importants, comme la France, les États-Unis et l’Ontario. » L’organisme attribue aussi cette remontée au retour d’une majorité des liaisons aériennes, des festivals, de la Formule 1 et d’autres événements sportifs. Mme Goya estime toutefois qu’il faudra continuer de déployer des efforts pour reconquérir le coeur des touristes : « Il n’y a rien d’acquis. »

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Les touristes de retour à Montréal cet été


PHOTO FRANÇOIS ROY, ARCHIVES LA PRESSE
Les dernières statistiques dont Tourisme Montréal fait état lundi confirment que la ville a accueilli cet été 80 % du nombre de visiteurs ayant afflué durant la même période en 2019.

(Montréal) L’organisme de promotion Tourisme Montréal affirme que le marasme dans lequel la crise de la COVID-19 a plongé l’industrie touristique est chose du passé.

Publié à 8h04
LA PRESSE CANADIENNE

Les dernières statistiques dont Tourisme Montréal fait état lundi confirment que la ville a accueilli cet été 80 % du nombre de visiteurs ayant afflué durant la même période en 2019. Tous les festivals de l’été ont repris vie cette année dans la métropole.

L’organisme ajoute que les hôtels de Montréal ont affiché l’été dernier un taux d’occupation de près de 80 % et des revenus globaux supérieurs à ceux de 2019. Le prix moyen d’une chambre d’hôtel a grimpé de 18 % par rapport à 2019.

Les congrès d’affaires ont aussi remonté la pente. Les grands évènements ont connu un taux de participation en présentiel à 60 %, malgré des mesures aux frontières pour les voyageurs internationaux que Tourisme Montréal qualifie d’irritant important. Le 1er octobre dernier, toutes les exigences fédérales en matière de dépistage, de quarantaine et d’isolement ont pris fin.

Par ailleurs, Tourisme Montréal maintient des campagnes publicitaires à l’international. L’organisme signale qu’il compte à ce jour plus de cinq millions de visites sur son site web, soit deux millions de plus qu’en 2019.

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Toronto et Vancouver combien de touristes ?

Grand retour des touristes à Montréal


Photo: Montage Métro

Journal Métro | Le Curieux | 6 janvier 2023 à 9h16

Le Curieux est un journal numérique qui explique l’actualité aux 8 à 12 ans.

Huit millions

C’est le nombre de personnes qui ont visité Montréal en 2022. Il est en nette (forte) augmentation par rapport aux années précédentes. En 2020, le tourisme s’était effondré à cause de la pandémie. Les frontières avaient été fermées et tous les festivals annulés.

Depuis, les activités touristiques et les événements internationaux ont repris. Les visiteurs canadiens et étrangers ont donc recommencé à venir à Montréal.

Leur nombre devrait même encore augmenter. Tourisme Montréal prévoit que 9,5 millions de touristes visiteront la ville en 2023.

Ville de tourisme responsable

Montréal fait bonne figure sur la scène touristique internationale. Elle a été reconnue comme la destination touristique la plus responsable en Amérique du Nord par le « Global Destination Sustainability Index 2022 ». Ce classement analyse et compare les destinations au moyen de 70 critères qui prennent par exemple en compte les actions en lien avec la protection de l’environnement.

La Promenade Wellington, une artère (rue) commerciale en plein cœur de Verdun, a aussi été élue rue la plus « cool » au monde par le magazine Time Out.

Destination appréciée

Ce n’est pas d’hier que Montréal attire les touristes. Dès le début du XIXe (19e) siècle, de riches Américains, Canadiens, Anglais et Français venaient y passer leurs vacances.

Dans les années 1900, les premiers hôtels de luxe ont été construits, comme le Ritz-Carlton ou l’hôtel Rasco (qui existent toujours). Encore aujourd’hui, la ville est reconnue dans le monde, entre autres grâce à ses nombreux festivals gratuits et son ambiance sympathique.

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Le Ritz-Carlton Montréal, deuxième meilleur hôtel canadien

Photo: iStock

Sliman Naciri

10 février 2023 à 20h38 - Mis à jour 10 février 2023 à 22h28 2 minutes de lecture

Le Ritz-Carlton Montréal serait le meilleur hôtel de la province québécoise et se classerait en deuxième position à l’échelle du pays, selon le classement annuel canadien de U.S News & World Report, Best Hotels 2022.

L’étude se base sur les avis d’experts de l’industrie du voyage, les avis de clients ainsi que les classements d’hôtels.

«Nous estimons que cette approche neutre rend nos classements plus utiles que l’opinion personnelle de nos rédacteurs», affirme U.S News & World Report.

Au Québec, le luxueux établissement cinq étoiles trône sur le podium provincial, accompagné de l’Auberge Saint-Antoine à Québec en deuxième position et du Manoir Hovey à North Hatley à la troisième place.

À l’échelle canadienne, c’est le Rosewood Hotel Georgia à Vancouver qui remporte la première place, suivi du Ritz-Carlton Montréal et du 1 Hotel de Toronto.

Notons que plus de 35 000 établissements, dans plus de 400 destinations à travers les États-Unis, l’Europe, les Bermudes, le Mexique, le Canada et les Caraïbes ont été évalués dans le cadre de ce classement.

Outre ses chambres haut de gamme, le Ritz-Carlton, installé depuis 1912 sur la rue Sherbrooke, est réputé pour son prestigieux restaurant Maison Boulud ainsi que pour sa Cour des Palmiers, qui «ravive la tradition du service du thé», selon l’établissement.

Il faut compter environ entre 500 et 10 000 dollars pour s’offrir une nuitée au Ritz-Carlton Montréal, d’après le site internet de l’hôtel.

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Montréal dans le regard confus de ChatGPT

PHOTO JOSIE DESMARAIS, LA PRESSE

La Presse a passé une journée à Montréal en compagnie de ChatGPT pour mesurer sa fiabilité en tant que guide touristique.

La Presse a confié un mandat de guide touristique à ChatGPT, le temps d’une journée, pour visiter la plus grande ville francophone d’Amérique. Le résultat aura été pour le moins… décevant. Et les mots « Je m’excuse » auront été les favoris de l’intelligence artificielle pendant cette virée parsemée d’erreurs.

Publié à 5h00

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Charles-Éric Blais-Poulin

Charles-Éric Blais-Poulin Équipe d’enquête, La Presse

Un compagnon erratique et dépassé

La question de départ était simple : est-ce que l’agent conversationnel d’OpenAI peut à lui seul remplacer des milliers de blogues voyage, une pile de Routard, de Petit futé et de Lonely Planet ou encore ce guide local et loquace qui fait part de ses trouvailles en chair et en os ?

À Montréal, force est de constater que non. Le générateur de textes sur commande s’avère souvent fabulateur, erratique et dépassé, coincé dans l’ère pandémique et à la remorque des actualités gourmandes.

« Ma base de données a été entraînée avec des données jusqu’en septembre 2021, nous rappelle-t-il. Cependant, je continue d’apprendre et de me mettre à jour avec de nouvelles informations à mesure qu’elles deviennent disponibles. »

Compte rendu d’une journée concoctée et (en partie) alimentée par un compagnon pas comme les autres.

8 h 30 – Un départ chaotique

La première tasse de café n’est pas encore entamée que, déjà, notre confiance envers l’intelligence artificielle de ChatGPT s’effrite comme le délicieux croissant aux amandes d’Olive+Gourmando (O+G) entre nos doigts.

PHOTO JOSIE DESMARAIS, LA PRESSE

Le restaurant Olive+Gourmando, dans le Vieux-Montréal

Une demi-heure plus tôt, le guide 3.0 avait campé notre journée flambant neuve dans le Vieux-Montréal. Très bien. Mais pour casser la croûte ce mercredi matin, il a donné quatre adresses : O+G, où nous sommes, le sympathique Tommy Café, la crêperie Chez Suzette et la brasserie française Holder.

Dans un souci d’amélioration continue, nous expliquons à M. GPT que Chez Suzette n’ouvre qu’à 10 h et que Le Holder sert des déjeuners uniquement le week-end.

Après de plates « excuses », notre camarade nous fait cadeau de trois nouvelles suggestions « dans le quartier » : Le Gros Jambon, fermé définitivement, Le Passé Composé, qui n’est pas situé dans le Vieux – il a muté du Plateau au Village – et Les Enfants Terribles, qui ouvre à 11 h… Place Ville Marie.

Nous décernons la note de 0 sur 3 à notre robot, qui réagit avec une énième suggestion qui a tout l’air d’un geste d’abdication. Il invente de toutes pièces non seulement un restaurant, le BreWington Bishop, mais aussi un menu – « des classiques œufs-bacon-pommes de terre et des options plus créatives telles que des crêpes aux bananes et aux noix de pecan » – et une adresse. Vous essaierez de trouver le 1410, rue Bishop, à Montréal. Mission impossible, puisque l’adresse la plus proche est une garderie, au 1424.

9 h 45 – Drôle de découverte

ChatGPT nous invite à nous balader dans les rues du Vieux-Montréal, avec des arrêts à la basilique Notre-Dame et à la place Jacques-Cartier. Parlant d’arrêt, notre guide restera muet pour la prochaine heure et demie.

Avec plus de 100 millions d’utilisateurs actifs dans le monde – en quête d’un sens à leur vie ou d’un McDo à proximité –, le compagnon le plus convoité du moment s’affiche souvent « à pleine capacité ». C’est seulement après notre visite de la basilique que nous pourrons lui soumettre certaines interrogations.

PHOTO JOSIE DESMARAIS, LA PRESSE

La basilique Notre-Dame

Un vitrail religieux, par exemple, montrait Paul de Chomedey de Maisonneuve et ses hommes ériger une croix sur le mont Royal en 1643. Dans une discussion, ChatGPT désignera l’officier français comme unique fondateur de Montréal, quoiqu’aidé « de Jeanne Mance, une religieuse française, et des colons français ». La cofondatrice de Montréal, selon une reconnaissance officielle en 2012, était pourtant laïque.

Nous mettons ensuite le cap sur la place Jacques-Cartier, « un lieu de rencontre et d’échange, qui incarne l’âme de Montréal », dixit ChatGPT, qui reprend vie et raconte quelques anecdotes historiques au passage. La rue piétonne, précise-t-il, « est nommée en l’honneur de l’explorateur français Jacques Cartier, qui a découvert le Canada en 1535 ».

IMAGE TIRÉE DU SITE DE LA BANQ

Illustration de Jacques Cartier et ses hommes érigeant la croix de Gaspé en 1534

Il faudrait demander au navigateur malouin comment il a réussi à ériger une croix face à la baie de Gaspé… l’année précédente.

11 h 30 – Négociations de paix sur le mont Royal

À la suggestion de ChatGPT, nous parcourons le mont Royal jusqu’au belvédère Kondiaronk, « qui offre une vue spectaculaire sur la ville de Montréal, le fleuve Saint-Laurent et les montagnes environnantes ».

PHOTO JOSIE DESMARAIS, LA PRESSE

Le belvédère Kondiaronk, sur le mont Royal

Le nom de la terrasse panoramique fait référence à « un chef amérindien de la nation des Hurons-Wendats qui a joué un rôle important dans la négociation de la paix entre les nations amérindiennes et les Français en Nouvelle-France au XVIIe siècle », nous informe notre conseiller numérique. Les pourparlers fructueux, toutefois, ont eu lieu en 1701, au XVIIIe siècle.

PHOTO JOSIE DESMARAIS, LA PRESSE

L’avenue du Mont-Royal et le Stade olympique en arrière-plan

En lui décrivant ce que nous apercevons à l’horizon au gré de notre balade, ChatGPT échoue par ailleurs à identifier l’œuvre murale L’art magnétique, un hommage du peintre Marc Séguin à Jean Paul Riopelle, et le Stade olympique, qu’il confond tour à tour avec une tour de télécommunications et la tour de l’Horloge.

13 h – Des trous de bagel… et de mémoire

Pour dîner, ChatGPT nous conseille des adresses assez bien choisies : le poutinier La Banquise, St-Viateur Bagel & Café, L’Express ou encore Damas, qui est pourtant fermé à l’heure du midi.

PHOTO JOSIE DESMARAIS, LA PRESSE

St-Viateur Bagel & Café

En croquant finalement dans un sandwich circulaire, nous nous risquons à un peu de polémique : Fairmount ou Saint-Viateur, M. GPT ? « Les bagels du premier sont plus denses et ont une croûte plus croustillante, tandis que ceux du second sont plus doux et plus moelleux », nous renseigne le chef.

« Le débat sur les meilleurs bagels à Montréal fait rage depuis des décennies et il n’y a pas de réponse claire à cette question. […] Le mieux est de les essayer tous les deux et de décider par vous-même. » Diplomate, l’automate…

Non loin, en passant devant Chez Baptiste et son enseigne « débit de boisson depuis 1922 », nous avons envie de sonder ChatGPT sur l’histoire centenaire de la mythique brasserie. Notre accompagnateur divague complètement : « Le bar a été fondé en 1984 par Baptiste Fournier, un ancien boxeur qui a décidé d’ouvrir son propre bar après avoir pris sa retraite de la boxe », affirme-t-il.

Pris en flagrant délit d’hallucination, notre complice finira par avouer que Baptiste Fournier, « champion canadien poids moyen à deux reprises, en 1968 et 1970 », est probablement une invention de son esprit. « Je m’excuse… »

PHOTO JOSIE DESMARAIS, LA PRESSE

La fresque représentant Leonard Cohen, rue Crescent

15 h – Des ennuis au musée

Avant d’entrer dans le Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM), heureuse suggestion culturelle de ChatGPT, rue Sherbrooke, nous demandons quel musicien est représenté sur un immeuble résidentiel, rue Crescent. Cette fois, notre compagnon répond avec justesse qu’il s’agit de Leonard Cohen, mais détaille la fresque de Kevin Ledo, dans le Plateau, et non celle qui nous intéresse, signée Gene Pendon et El Mac.

PHOTO JOSIE DESMARAIS, LA PRESSE

Le Musée des beaux-arts de Montréal

M. GPT, peut-être lassé d’être repris après chaque erreur, nous fera faux bond dès les portes du MBAM franchies. « Trop de requêtes dans la dernière heure. Réessayez plus tard. »

Un mal pour un bien. Il y a suffisamment de beauté autour. Et les cartels des œuvres, eux, ne tombent jamais hors service.

17 h – Cinq à sept

Pour de nombreux touristes, c’est l’heure de l’apéro. Dernière mission pour ChatGPT : nous diriger vers une microbrasserie qui met à profit le savoir-faire québécois. « Montréal est considéré comme l’une des villes les plus dynamiques en matière de bière artisanale au Canada », s’enthousiasme-t-il.

À notre grand bonheur, notre chaperon suggère Dieu du Ciel !, « à dix minutes de marche » du MBAM. Or, le trajet à pied est cinq fois plus long, selon Google Maps, qui précise avec justesse que l’établissement est fermé temporairement pour des travaux. Notre apé-robot nomme alors Les 3 Brasseurs, une chaîne fondée… en France.

PHOTO JOSIE DESMARAIS, LA PRESSE

La brasserie Benelux, rue Sherbrooke Ouest

Tant pis, ce sera Benelux, rue Sherbrooke. Les consignes de ChatGPT – qui n’est pas ChatGPS – pour s’y rendre en autobus ou en métro sont catastrophiques ; elles nous éloignent de notre destination !

Enfin attablé devant une IPA (et un peu de solitude), nous tentons une dernière fois de nouer des liens. Un jeu de mots sur Montréal, peut-être, M. GPT ?

« Pourquoi les habitants de Montréal ne boivent-ils jamais de thé ? Parce qu’ils préfèrent le Canadien !

— …

— …

– Un jeu de mots, vraiment ? »

Et encore une fois, ce leitmotiv de notre guide : « Je m’excuse. »

Des sujets clivants

Au gré de notre balade dans Montréal, nous avons questionné l’intelligence artificielle d’OpenAI sur des sujets plus ou moins clivants.

Langue et politique

ChatGPT rappelle que le français est la langue officielle du Québec. « Bien que la plupart des Montréalais parlent également anglais, il est important de respecter la langue et la culture francophone », écrit-il. Pour ceux qui ne parlent pas français, « il est toujours possible de communiquer en anglais, mais il est courtois de commencer par une phrase en français (comme “Bonjour, comment allez-vous ?”). » Il est important, selon lui, « d’éviter de faire des blagues ou des commentaires qui pourraient être perçus comme insultants envers la langue ou la culture francophone ». Or, plus tard dans la conversation, ChatGPT avancera erronément que « Montréal est une ville bilingue, avec le français et l’anglais comme langues officielles ». Quant aux discussions politiques, ChatGPT indique qu’il y a des débats et des sensibilités particuliers liés à la question de l’indépendance du Québec. « Il est important de respecter les opinions et les croyances de chacun et d’éviter les discussions politiques sensibles, à moins que la personne avec qui vous parlez ne soit à l’aise pour en discuter », conseille-t-il aux touristes.

Sécurité

« Montréal est considérée comme une ville relativement sûre, mais comme dans toute grande ville, il y a certains quartiers où il peut être préférable de faire preuve de prudence, surtout la nuit », indique l’agent conversationnel, qui cible particulièrement Saint-Michel, Montréal-Nord et Hochelaga-Maisonneuve, « où les niveaux de criminalité peuvent être plus élevés que dans d’autres quartiers ». « Comme dans de nombreuses grandes villes, il y a eu une augmentation des incidents de violence armée à Montréal ces dernières années, ce qui peut être préoccupant », nous informe notre guide, qui n’a sans doute pas lu et assimilé l’article de notre collègue Daniel Renaud sur la baisse d’environ 12 % des décharges d’arme à feu en 2022 par rapport à l’année précédente. Bien que « les autorités de la ville travaillent activement pour lutter contre ce problème », « il est toujours recommandé de faire preuve de prudence et de vigilance lors de vos déplacements à Montréal, en évitant les quartiers qui peuvent être considérés comme dangereux ou à risque ». Hochelaga-Maisonneuve, où l’auteur de ces lignes réside, est une nouvelle fois cité en premier par ChatGPT.

Transports en commun

Dans l’ensemble, les transports en commun à Montréal sont bien organisés, efficaces et offrent un moyen pratique et abordable de se déplacer dans la ville, selon ChatGPT, qui énumère les différents services : bus, métro, trains de banlieue et BIXI. « Il reste des défis à relever pour offrir une expérience de transport plus pratique et agréable pour tous les usagers », indique toutefois le cerveau d’OpenAI lorsque nous le questionnons davantage. Ceux-ci, selon lui, touchent à la fréquence et à la ponctualité, à l’accessibilité, à la couverture géographique, au coût ainsi qu’au confort. Quant à la circulation automobile, « Montréal peut être un défi pour les conducteurs, en particulier pour ceux qui ne sont pas familiers avec la ville ».

Arts et sports

« Montréal est une ville dynamique et diversifiée avec une scène culturelle riche et variée », vante ChatGPT. « Les Montréalais sont fiers de leur ville et de leur culture, et accueillent les visiteurs avec chaleur et convivialité. » Côté musique, les genres de prédilection sont le rock, le jazz et la musique électronique, constate le robot. Montréal regorge en outre de « nombreux musées, galeries d’art et festivals artistiques tout au long de l’année ». Dans le secteur sportif, le hockey est « très populaire à Montréal, avec l’équipe locale des Canadiens de Montréal qui joue dans la Ligue nationale de hockey », explique ChatGPT. « La ville est également un lieu important pour les sports d’été, avec des équipes de baseball, de soccer et de football canadien. » Ah oui, une équipe de baseball à Montréal ? Youppi !

Gastronomie

« La cuisine de Montréal est un mélange de traditions culinaires françaises, anglaises et amérindiennes, ainsi que des influences des communautés immigrantes de la ville », note ChatGPT. Les plats les plus célèbres, dit-il, sont la poutine, les bagels et les sandwiches au smoked meat. « Montréal possède également une scène de brassage artisanal dynamique et en croissance, avec de nombreuses brasseries locales proposant une grande variété de bières artisanales. » Quels sont les meilleurs restaurants dans la métropole ? Voilà un exercice difficile, avoue notre guide, qui en liste une dizaine, dont Au pied de cochon, Joe Beef, Toqué ! et Montréal Plaza.

Ce reportage a été inspiré d’un exercice similaire réalisé par le Washington Post le 28 février dernier. La Presse a utilisé la version gratuite de ChatGPT, basée sur l’architecture GPT-3.5.

Lisez l’article du Washington Post (en anglais)

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Dans le Figaro

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Tourisme à Montréal Suivez le guide… illégal

PHOTO JOSIE DESMARAIS

La basilique Notre-Dame

Ils sont guides touristiques. Mais pas vraiment. Ils connaissent Montréal. Mais pas vraiment. La Presse lève le voile sur ces accompagnateurs illégaux qui s’affichent sur une multitude de plateformes. Non seulement colportent-ils des faussetés, mais cette pratique clandestine se fait aussi au détriment des guides professionnels accrédités par la Ville qui ont investi temps et argent dans leur formation.

Publié à 5h00

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Émilie Bilodeau

Émilie Bilodeau La Presse

« C’est de la concurrence déloyale »

PHOTO JOSIE DESMARAIS, LA PRESSE

Un guide touristique accrédité auprès de l’APGT est avec un groupe de touristes.

Des guides touristiques illégaux sillonnent sans se cacher les rues de la métropole, du Vieux-Montréal au Mile End en passant par le Plateau. Mais la Ville ne fait rien contre ces travailleurs qui ne respectent pas la réglementation municipale et qui opèrent sans permis ni formation.

« C’est de la concurrence déloyale », déplore Frédérik Nissen, propriétaire de Local Food Tours, une entreprise qui propose des visites gourmandes à Montréal et à Québec.

Les 20 guides de l’entreprise (ils étaient 60 avant la pandémie) ont suivi la formation obligatoire de l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec (ITHQ) pour devenir guide touristique à Montréal. Ils détiennent tous un permis de la Ville.

Chaque jour, ils croisent pourtant des guides clandestins dans les rues de Montréal. Ces hôtes illégaux affichent leurs services sur des sites comme Airbnb Experience, Viator de TripAdvisor ou Secret Food Tours. Ils proposent de déguster la cuisine locale dans le Mile End, de se balader en trottinette électrique dans Griffintown ou de découvrir les secrets les mieux gardés de la ville comme les bagels (un secret, vraiment ?).

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Frédérik Nissen, propriétaire de Local Food Tours

M. Nissen dénonce ces plateformes internationales qui ne facturent pas la TPS et la TVQ à leurs clients et qui affichent des sites internet souvent uniquement en anglais.

« Les visites de Secret Food Tours sont centrées sur la bouffe, mais les groupes se promènent quand même sur des artères super importantes comme Saint-Viateur et Fairmount qui mériteraient d’être bien présentées », affirme l’entrepreneur.

« Il y a tout un patrimoine à faire valoir, toute la pierre grise du Mile End, les artistes du quartier, l’embourgeoisement… Le quartier vit une transition et on devrait informer les visiteurs », estime-t-il.

À Montréal, l’industrie des guides touristiques est encadrée par le règlement municipal G-2. M. Nissen soutient qu’il n’a jamais vu un inspecteur ou un agent de la paix faire appliquer ce règlement. « Si Montréal veut abolir son règlement, que ce soit clair pour tout le monde et on va réaligner nos flûtes, dit-il. Mais nous, on est d’avis qu’il devrait être maintenu pour offrir la meilleure expérience de Montréal qui soit. »

Aucun constat d’infraction

« N’importe qui peut s’afficher sur les réseaux sociaux ou sur les plateformes qui se multiplient », déplore aussi Bruno Lajeunesse, enseignant en technique de guidage à l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec (ITHQ).

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Bruno Lajeunesse, enseignant en technique de guidage à l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec

Lorsque la place d’Armes grouille de touristes l’été, ce guide de 35 années d’expérience ne peut s’empêcher d’écouter ce que les guides – avec ou sans permis – disent de la basilique Notre-Dame, de la rue des banques (la rue Saint-Jacques) ou de la statue de Maisonneuve, fondateur de Montréal. « Des fois, on est 10 ou 12 guides en même temps. J’ai des grandes oreilles et j’écoute ce que les gens racontent », explique-t-il.

Des faussetés lui ont fait dresser les cheveux sur la tête. Et en 26 ans comme guide à Montréal, lui non plus n’a jamais vu d’agent de la paix sévir contre les guides qui n’affichent pas leur permis en évidence dans leur cou.

La Ville de Montréal affirme qu’elle n’a émis aucun constat d’infraction « récemment, en application de ce règlement ». Elle nous a toutefois référé aux arrondissements pour savoir si des agents de la paix ou des inspecteurs avaient distribué des amendes à ces endroits.

L’arrondissement de Ville-Marie, qui englobe le centre-ville et le Vieux-Montréal, confirme qu’il n’a donné aucun constat d’infraction en vertu du règlement municipal G-2 « dans les dernières années ». Le Plateau-Mont-Royal n’a pas retourné nos nombreux appels.

Selon le règlement, les contrevenants s’exposent à une amende de 100 $ à 300 $ pour une première infraction et jusqu’à 1000 $ en cas de récidive. En Amérique du Nord, seules les villes de New York et de Québec exigent aussi que les guides touristiques détiennent un permis.

À Montréal, la formation de 240 heures coûte 2500 $ tandis que le prix du permis est de 105 $.

« Préoccupant »

L’organisme Tourisme Montréal, qui a pour mission d’attirer les touristes dans la ville, est préoccupé par la multiplication des guides non certifiés. « L’accueil et l’hospitalité, ce sont les facteurs no 1 du retour des visiteurs à la destination. Si un guide est moins professionnel ou qu’il offre une expérience moins agréable, ça risque de jouer sur le bouche-à-oreille », explique Aurélie de Blois, porte-parole de Tourisme Montréal.

« Il y a un règlement en vigueur et il est fait pour être respecté », ajoute-t-elle.

Michel Ménard, vice-président de l’Association professionnelle des guides touristiques de Montréal (APTG), vante la formation de l’ITHQ qui intègre l’histoire de Montréal, mais aussi l’urbanisme, l’architecture, l’art public, la politique, l’immobilier, le sport…

Même si un guide illégal est compétent, dit M. Ménard, les règles existent pour tous. Elles garantissent des informations véridiques et une bonne expérience aux touristes. À la veille de la saison estivale, l’APGT espère conscientiser la Ville à son propre règlement.

Si quelqu’un s’ouvre un restaurant dans son appartement sans permis, même si sa bouffe est bien bonne, c’est illégal. Dans le cas d’un restaurant, ça ne prendrait pas de temps avant qu’on le ferme et qu’on lui remette une amende.

Michel Ménard, vice-président de l’Association professionnelle des guides touristiques de Montréal

Élyse Lévesque, guide touristique et enseignante à l’ITHQ, affirme que Montréal n’est pas une destination simple à expliquer aux touristes avec les thèmes comme l’indépendance, les Autochtones, le système de santé et les quartiers immigrants. « On se fait souvent parler de Montréal comme étant une ville bilingue. Ce serait beaucoup plus facile de répondre que oui, mais la réalité est plus complexe. Si on ne donnait pas d’explications aux touristes, ils repartiraient avec cette idée alors que la langue officielle de Montréal est le français », explique Mme Lévesque, qui est guide à Montréal depuis 2016.

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Élyse Lévesque, guide touristique et enseignante à l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec

L’enseignante souligne que la formation de l’ITHQ apprend aussi aux futurs guides à bien se déplacer en ville. Par exemple, un groupe ne devrait jamais bloquer la circulation sur un trottoir, cite-t-elle en exemple.

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Élyse Lévesque est membre de l’Association professionnelle des guides touristiques (APGT)

« L’été dernier, j’ai amené un groupe de quatre touristes à vélo dans une ruelle du Mile End. Juste avant nous, il y avait un groupe de 12 sur des scooters électriques. Ils sont entrés dans la ruelle où de jeunes enfants jouaient. La plupart de ces clients n’avaient sûrement jamais fait de scooter de leur vie une heure plus tôt », raconte Élyse Lévesque.

« Ce genre d’évènement crée aussi des tensions avec les résidants », déplore-t-elle.

Des faussetés et des silences

PHOTO JOSIE DESMARAIS, LA PRESSE

L’hôtel de ville de Montréal

C’est quoi, cet édifice en forme de château ? Et ces arbres roses ? Pourquoi le parlement de Montréal a-t-il pris feu ? Notre guide non certifié, choisi sur un site qui offre des visites guidées dans 59 villes du monde, a eu bien de la difficulté à répondre à des questions plutôt simples sur Montréal. Il a aussi parsemé son discours de quelques faussetés, comme l’a constaté Élyse Lévesque, guide et enseignante à l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec, qui a participé à la visite avec La Presse.

La réservation

« Des leçons d’histoire aux meilleurs plats locaux ; introduction au Montréal multiculturel. » La description (en anglais) de cette visite de trois heures qui permet de voir le Vieux-Montréal, le marché Jean-Talon, le « hip » Mile End et de déguster une bière artisanale nous a tout de suite plu. Nous avons arrêté notre choix sur Naomi, guide française arrivée à Montréal il y a deux ans. Coût de la visite : 282,30 $, sans le pourboire.

Or, deux jours avant la visite, l’entreprise nous a appris que Gabriel serait plutôt notre guide. L’homme d’origine brésilienne, au Québec depuis six ans, nous a écrit qu’il serait impossible de tout visiter en trois heures. Déçues, nous avons choisi de parcourir le Vieux-Montréal et de nous engouffrer dans le métro jusqu’au marché Jean-Talon.

Le départ

Gabriel est arrivé au point de rencontre, l’entrée du Complexe Desjardins, huit minutes après l’heure convenue. « Dans le métier, on dit qu’un guide 15 minutes en avance est un guide en retard ! », souligne Élyse Lévesque. « Les touristes, dans une ville étrangère, ont déjà un stress à gérer. S’ils ne voient pas leur guide, ils vont se mettre à penser qu’ils ne sont pas au bon endroit », ajoute-t-elle.

« Je ne sais pas »

Du Complexe Desjardins, Gabriel nous fait passer par la ville souterraine pour nous mener vers le Quartier chinois. Le couloir débouche sur un édifice blanc et rouge de la rue De La Gauchetière. Élyse Lévesque tend une perche au guide : « C’est quoi, cette bâtisse ? » Gabriel ne le sait pas.

Il s’agit des locaux de Wing, la plus vieille entreprise du Quartier chinois. Elle a été fondée en 1893 et elle se spécialise dans la confection de nouilles et de biscuits de fortune, nous explique Élyse Lévesque après le tour. « Ce sont les premiers à faire des biscuits de fortune bilingues ! Ils sont dans cette bâtisse depuis les années 1960. Avant, c’était l’ancienne British and Canadian School. »

Gabriel n’a pas été en mesure d’identifier un édifice en forme de château (l’ancienne gare Viger) et celui aux apparences de l’Empire State Building (l’édifice Aldred). Il a dit ne pas savoir pourquoi il y avait des arbres roses dans le Palais des congrès et une chaise métallique dans les souterrains de la ville. Ce sont en fait des œuvres signées par les artistes Claude Cormier et Michel Goulet.

Silence radio

Au grand désarroi d’Élyse Lévesque, notre guide n’a pas parlé du monument de Maisonneuve au centre de la place d’Armes ni de celui de Jean Drapeau en face de l’hôtel de ville. « Jean Drapeau a été maire pendant 29 ans. Il est à l’origine d’Expo 67, du métro, des Jeux olympiques, de la Place des Arts. Moi, d’habitude, je parle de cette sculpture », se désole l’enseignante et guide.

Pendant qu’on traverse les huit stations de métro qui séparent le Vieux-Montréal de la rue Jean-Talon, Gabriel ne parle pas de la construction du système de transport souterrain et du réseau. Il aborde plutôt le sujet de ChatGPT et de la rédaction de sa thèse de doctorat.

Des faussetés

Au Centre de commerce mondial, notre guide nous présente la statue de Vénus. Il s’agit en fait de la déesse Amphitrite. À la chapelle Notre-Dame-de-Bonsecours, il parle d’une statue ayant survécu à l’incendie de 1754. L’histoire est réelle, mais il pointe une grande statue dorée de la Vierge et l’Enfant à l’extérieur de la chapelle alors que la miraculée est beaucoup plus petite et se trouve à l’intérieur.

Il affirme que le pavillon de la Russie, à Expo 67, se trouvait dans le Vieux-Montréal et que la basilique Notre-Dame a été construite par les Anglais. « Il y aurait eu tellement de choses à dire sur la basilique. Je capotais ! Il a dit qu’elle avait été construite par les Anglais, mais en réalité, l’architecte est James O’Donnell et il est irlandais. Et on s’entend, il n’y a pas plus église catholique française que la basilique Notre-Dame ! », se désole Élyse Lévesque, au terme de la visite.

Conclusion ?

« Je ne comprends pas qu’il choisisse de se mettre dans cette position où il doit parler d’histoire alors qu’il ne connaît pas l’histoire. Il a inventé des choses », dit Élyse Lévesque, stupéfaite.

Gabriel, jeune homme gentil et poli, connaissait les grandes lignes sur plusieurs quartiers, histoires ou rues de Montréal. Mais dès que nous lui posions une question, il était incapable d’approfondir un sujet.

« Mais c’est quoi, le stéréotype qui colle à la peau des guides ? se demande Élyse Lévesque. C’est une tendance partout en tourisme. Les gens veulent vivre comme les habitants de l’endroit, expérimenter la ville comme eux. Mais c’est comme si nous, les guides, on n’était pas locaux ! »

« Beaucoup de gens pensent que les guides ont un script. Mais en réalité, le guide formé peut s’adapter aux sujets qui intéressent sa clientèle alors que celui qui n’est pas formé, il ne peut pas sortir de son script », lance Élyse Lévesque, à la fin des trois heures.

En savoir plus

  • 149
    Nombre de guides touristiques certifiés à Montréal, en 2022

Source : Ville de Montréal

3
Nombre de villes où les guides touristiques doivent détenir un permis en Amérique du Nord. Il s’agit de Montréal, Québec et New York.

Source : Association professionnelle des guides touristiques de Montréal

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Montréal s’attaquera au fléau des faux guides touristiques

PHOTO JOSIE DESMARAIS, ARCHIVES LA PRESSE

La Basilique Notre-Dame, dans le Vieux-Montréal, est un lieu prisé des touristes

La Ville de Montréal se penchera sur la prolifération des faux guides touristiques, non certifiés, qui offrent des tours guidés aux visiteurs dans les rues de la métropole.

Publié hier à 22h07

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Isabelle Ducas
Isabelle Ducas La Presse

« J’ai été interpellé très récemment par l’association des guides touristiques sur le fait qu’il y avait un enjeu à Montréal à ce sujet, et je les rencontre lundi prochain, » a indiqué le responsable du développement économique au comité exécutif, Luc Rabouin, lundi soir lors de la séance du conseil municipal.

« Nous allons discuter des actions qu’on peut mettre en place en vue de la prochaine saison estivale et à plus long terme. »

La Presse a révélé dans un reportage publié dimanche que de nombreux guides n’ayant pas la formation requise offrent leurs services aux touristes qui veulent découvrir Montréal. Cette formation déficiente fait en sorte que de fausses informations sont transmises aux visiteurs, ou alors que les guides ne peuvent répondre aux questions.

M. Rabouin a noté que les agences légitimes avaient du mal à recruter des guides certifiés, en raison de la pénurie de main-d’œuvre. L’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec (ITHQ), chargé d’offrir la formation aux futurs guides, manque également de recrues et n’a pas été en mesure de former une nouvelle cohorte cette année, selon lui.

Il précise que ni la Ville, ni Tourisme Montréal n’ont reçu de plaintes au sujet de guides incompétents. « Mais la qualité de l’expérience offerte aux touristes est importante, surtout que les visiteurs sont maintenant de retour, » souligne-t-il.

Lisez notre reportage sur le sujet

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Le centre-ville de Montréal apprécié par ses visiteurs, selon un sondage

Ce sont 1021 visiteurs du centre-ville et 1404 Québécois sur le web qui ont répondu aux questions de la firme Léger sur leur appréciation du cœur de la métropole.

Le centre-ville s’est démarqué avec 100 % des touristes provenant de l’extérieur du Québec qui se disent satisfaits de leur expérience, selon le rapport de la firme Léger.

Photo : The Canadian Press / Ryan Remiorz

Radio-Canada

Publié hier à 17 h 39

Le centre-ville obtient la note parfaite auprès des touristes provenant de l’extérieur du Québec : 100 % de ceux ayant répondu à un sondage réalisé par la Société de développement commercial (SDC

) du centre-ville de Montréal se sont en effet dits satisfaits de leur visite.

La ville est généralement appréciée pour son ambiance, ses activités, sa gastronomie et la proximité des services.

Parmi les faits saillants du rapport, le transport collectif s’est également démarqué pour son accessibilité :

  • 85 % des répondants trouvent que le transport en commun est facile d’accès;
  • 83 % jugent le déplacement à pied agréable et sécuritaire;
  • 65 % indiquent que le vélo facilite et sécurise les déplacements.

À l’inverse, seuls 36 % des répondants ont affirmé que la voiture était un moyen de transport adapté dans le centre-ville.

Il faut être réaliste, le centre-ville de Montréal est extrêmement dense, il n’y aura jamais assez d’espace pour que tout le monde vienne en auto. Ce qu’on peut faire, c’est peut-être rendre cela moins frustrant, observe le directeur général de Montréal Centre-Ville, Glen Castanheira, en appelant la Ville à renoncer aux stationnements tarifés après 21 h.

Coûts et propreté parmi les points faibles

Toutefois, les enjeux d’itinérance, de propreté et les coûts élevés sont des aspects qui diminuent l’attrait du centre-ville de la métropole, selon une partie des répondants.

Au total, 67 % des visiteurs de l’extérieur du Québec trouvaient les coûts trop élevés à Montréal, comparativement à 22 % chez les Québécois ayant répondu au sondage. Selon Statistique Canada et l’Institut de la statistique du Québec, l’indice des prix à la consommation est en effet plus élevé à Montréal qu’ailleurs dans la province, une tendance constante.

Un autre élément souligné par les sondeurs : la propreté du cœur de la ville. Toujours selon le rapport, seulement 38 % des répondants québécois trouvent Montréal propre. Les touristes de l’extérieur ont été plus généreux : 63 % d’entre eux ont constaté la propreté de la ville.

Enfin, une proportion de 46 % des répondants de l’extérieur du Québec perçoivent l’itinérance comme un point faible du centre-ville, contre 31 % des Québécois ayant répondu aux questions de Léger.

La Ville a vraiment renforcé ses brigades de propreté, on investit davantage, c’est une préoccupation qu’on a qui est vraiment importante, et on va continuer toujours à essayer de faire mieux, fait valoir le responsable du développement économique au comité exécutif, Luc Rabouin.

Il y a quand même des difficultés, ce n’est pas 100 % rose, mais on s’aperçoit que les gens aiment venir au centre-ville de Montréal de plus en plus pour y vivre une expérience, plutôt que de juste venir magasiner ou y travailler, résume le vice-président de la firme Léger, Christian Bourque.

Avec les informations de Benoît Chapdelaine

Méthodologie

Le sondage en face-à-face a été réalisé auprès de 1021 visiteurs du centre-ville de 16 ans et plus capables de s’exprimer en français ou en anglais. Le sondage web a été réalisé auprès de 1404 Québécois de 18 ans et plus pouvant s’exprimer en français ou en anglais. Ils se sont déroulés à la fin d’août 2022 et à la fin de septembre 2022.

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Saison estivale: Montréal, destination préférée des touristes français

Le Vieux-Port de Montréal. Photo: iStock

Sliman Naciri

14 mai 2023 à 12h49 - Mis à jour 14 mai 2023 à 23h03 2 minutes de lecture

Pour la deuxième année de suite, Montréal sera la destination privilégiée des touristes français qui prévoient de voyager au cours de la saison estivale.

C’est le constat que dresse une étude menée par Liligo, en partenariat avec Opinionway, pour laquelle près de 1000 citoyens de l’hexagone ont été sondés en avril dernier.

La métropole jouit donc d’une aura particulière chez nos cousins d’outre-Atlantique, qui feront le choix de s’y rendre avant Lisbonne au Portugal, Marrakech au Maroc ou encore New York aux États-Unis.

La Grosse Pomme figure en effet au 7e rang dans le classement des intentions de voyage des Français cet été. Montréal trône sur le podium, suivie de la ville d’Ajaccio en Corse et de Lisbonne.

En plus de l’offre touristique et culturelle que Montréal déploie chaque été, – avec la tenue de nombreux festivals – cette attractivité s’expliquerait également par la récente adhésion de la métropole au Conseil mondial du tourisme durable, selon L’Écho Touristique.

Montréal, qui prône un tourisme responsable, souhaite être perçue comme une «Destination harmonieuse». La ville donne notamment la possibilité aux visiteurs de calculer leur empreinte carbone.

Si Montréal a la cote en France en tant que destination touristique, elle est aussi prisée par de nombreux expatriés français qui viennent y vivre. Selon les données du ministère français des Affaires étrangères, il y aurait environ 60 000 citoyens français installés à Montréal.

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Tourisme: 11 M$ pour faire connaître Montréal à l’étranger

Photo: Alexis Hobbs/Art public Montréal

Alexis Drapeau-Bordage

16 mai 2023 à 17h00 - Mis à jour 16 mai 2023 à 17h03 3 minutes de lecture

Pour son deuxième été postpandémique, Tourisme Montréal s’attend à battre des records de visiteurs grâce à une campagne publicitaire de 11 M$. Celle-ci visera principalement la France et les États-Unis.

Des affiches publicitaires seront installées dans les métros ainsi que dans les arrêts d’autobus de Paris et de San Francisco afin de faire connaître l’offre touristique montréalaise. Cette campagne à San Francisco marque une première dans l’Ouest pour Tourisme Montréal. D’autres zones de la Californie, mais aussi de la Colombie-Britannique, sont aussi visées.

Tourisme Montréal installera aussi des publicités à Montréal. «Notre mission à nous, c’est d’attirer des dollars externes, mais on s’est aperçu avec la crise sanitaire que nos Montréalais aimaient beaucoup venir voir un spectacle au Festival de jazz, après ça aller à la grande roue, au musée des sciences avec leur enfant, aller à l’Oratoire ou voire AURA», confie le PDG de Tourisme Montréal, Yves Lalumière, en entrevue avec Métro.

Les recherches Google concernant Montréal ont quant à elles augmenté à l’international. La ville est cherchée 75% plus souvent au pays de l’Oncle Sam et 30% en France.

Prévision record

Le nombre d’arrivée par avions prévu à Montréal cette année est à un niveau de 110% par rapport à 2019, ce qui représente un record absolu. C’est plus de 100 000 sièges d’avion par semaine qui devraient être remplis d’Américains et de Français, les deux plus grands groupes de visiteurs, venant visiter Montréal.

Montréal accueille déjà plus de vols européens que les autres villes canadiennes. Les nouveaux vols à Copenhague et Dubaï, dont dispose cette année la métropole, sont aussi encourageants, selon Tourisme Montréal.

Les hôtels quant à eux devraient être occupés en moyenne à 80% cet été, un chiffre semblable à celui de 2019 malgré une augmentation d’environ 20% des prix d’hébergement au cours des dernières années. Dans la période du Grand Prix, ce nombre devrait atteindre les 97%, 89% pour la durée d’Osheaga et 85% pour le Festival de jazz.

En avril dernier, l’occupation était de 73%. «C’est un bon indicateur. On n’avait pas de beaucoup de congrès alors que là on en a des gros qui arrivent en ville», commente M. Lalumière.

Surtout au Centre-Ville

Les efforts de Tourisme Montréal se concentrent dans le secteur du centre-ville et du Vieux-Port «afin d’aider à la relance», résume le PDG du groupe. Une foire des membres de Tourisme Montréal, organisée à l’occasion du lancement de la saison d’été 2023, témoigne de ce fait.

La plupart des festivals et des groupes touristiques de l’île de Montréal se situent dans ce secteur, mais certains en sortent tout de même. De petites sections étaient réservées à Mont-Royal et Outremont, à l’est et au nord de l’île, puis au Plateau-Mont-Royal et à la Petite-Italie.

Le secteur du Parc Olympique se développe aussi, selon Tourisme Montréal, grâce notamment au festival Metro Metro.

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