Toponymie - Transport en commun

On est loin d’être les seuls à avoir fait quelque chose dans ce genre là. Ce qui est intéressant, c’est que dans certains cas, ils sont revenu en arrière. Les noms trop long, ça ne colle pas, peu importe la langue. Les gens ont tendance à raccourcir. Dépassé un certain point, autant mieux renommer la station en fonction de l’usage usuel dans les conversations. Il y a d’autres moyens de marquer les lieux physiques sur une carte sans renommer les stations.

L’autre chose que je n’aime pas de cette manière de nommer les stations, c’est que c’est une pente glissante. Je considère ces changements de noms comme dangereux. Ça va être quoi après? Est-ce qu’on va se mettre à vendre le nom des stations au privé? Va-t-on renommer Lucien-L’Allier a Lucien-L’Allier-Centre-Bell? On est réalistiquement juste à un pas de là. D’ailleurs, avec les besoins de financements dans les transports en commun, je suis surpris que ça n’ai pas déjà été fait.

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Est-ce que quelqu’un s’est réellement habitué à ce nom? Même moi qui habite Longueuil je dis simplement que je vais au métro Longueuil. Qui dit le nom de la station au complet?

Bon je m’y suis habitué mais pas dans l’usage. Tout comme 95% des utilisateurs réguliers j’en suis certain.

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On l’a dis qu’on attendaient les noms avec IMPATIENCE !

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Dans cette microvidéo du Devoir, on demande justement ce serait quoi l’abréviation pour la station Mary-Two-Axe-Earley

:large_blue_circle: On fait le tour des futures stations de la ligne bleue

Quelles abréviations pourrait-on utiliser pour celle Mary-Two-Axe-Earley d’après vous? Lire l’article pour plus d’infos :point_right: Mary Two-Axe Earley, Madeleine Parent, Césira Parisotto : qui sont les femmes honorées par les nouvelles stations de métro à Montréal? | Le Devoir

Même vidéo sur les autres médias sociaux du Devoir


Chronique de Patrick Lagacé : Prolongement de la ligne bleue | Prochaine station, nulle part

Mais pourquoi cette station du métro de Paris s’appelle-t-elle Stalingrad ?

Monsieur le chroniqueur, vous venez de le dire : pour commémorer la bataille de Stalingrad !

Non, le mot important de ma question est cette, comme dans Pourquoi CETTE station du métro de Paris porte-t-elle le nom Stalingrad ?

Réponse : parce que cette station est à proximité de la place de la Bataille-de-Stalingrad, dans le 19e arrondissement.

Et parce que les stations de métro sont très généralement nommées en référence à un lieu situé tout près desdites stations. Le nom d’une station de métro est un repère géographique : une rue, un boulevard, un parc, une place publique, une institution (université, collège, hôpital), etc.

À Montréal, la station Lionel-Groulx est adjacente à la rue du même nom. La station Sherbrooke, sur la ligne orange, à un jet de pierre de la rue du même nom. La station Jean-Drapeau est située dans le parc qui porte le nom de l’ancien maire. Berri-UQAM : à côté de la rue Berri et de l’Université du Québec à Montréal. Etc., etc., etc.

Paris, Londres : même synchronisme entre le nom des stations et les lieux qui les bordent : rues, places, quartiers, etc. Les stations du métro de New York portent carrément le nom de rues et d’avenues adjacentes.

La toponymie des villes dicte celle des stations de métro, dont les noms sont en phase avec le lieu où on les érige. Les noms des stations de métro sont des marqueurs géographiques, d’abord et avant tout.

Donc, vous comprenez mon bogue : station Vertières, station Mary-Two-Axe-Earley, station Césira-Parisotto et station Madeleine-Parent : ça sort de nulle part, du point de vue de la logique toponymique. Ça ne s’ancre dans aucun lieu géographique des environs de ces stations.

Si on veut vraiment rompre avec la tradition toponymique en attribuant à ces quatre stations des noms de femmes et de batailles qui sortent de nulle part, la Ville de Montréal devrait être conséquente : qu’on change le nom de rues, de parcs, de boulevards adjacents aux quatre nouvelles stations pour honorer cette bataille et ces femmes.

le parc Madeleine-Parent à Pointe-Saint-Charles, nommé ainsi en 2013 après son réaménagement

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Lagacé a une opinion lui aussi :sweat_smile:

https://www.lapresse.ca/actualites/chroniques/2025-09-10/prolongement-de-la-ligne-bleue/prochaine-station-nulle-part.php#

La ligne bleue du métro de Montréal sera prolongée dans l’est de Montréal de cinq stations dont on a dévoilé les noms mardi. Quatre des noms sont illogiques d’un point de vue toponymique.

Publié à 21 h 35

Des stations qui portent les noms Vertières, Mary-Two-Axe-Earley, Césira-Parisotto et Madeleine-Parent, c’est une cassure du point de vue de la toponymie.

Vertières est le nom d’une bataille pour l’indépendance d’Haïti en 1803.

Mary Two-Axe Earley est une militante féministe mohawk.

Césira Parisotto est une religieuse montréalaise d’origine italienne qui a répandu le bien à Montréal, fondant l’hôpital Marie-Clarac.

Madeleine Parent est une militante féministe québécoise.

Tous ces noms ont une place dans la toponymie de Montréal, qu’on ne me fasse pas dire ce que je ne dis pas. Le bogue est ailleurs. J’y viens dans un instant.

Prenez Vertières : il n’y a rien d’illogique à nommer un lieu montréalais d’après ce jalon important de l’indépendance haïtienne de 1803, vu l’importance de nos concitoyens d’origine haïtienne dans la vie de Montréal.

Par exemple, il y a à Paris une station du métro qui s’appelle Stalingrad, référence à la bataille de Stalingrad, un tournant de la Seconde Guerre mondiale, quand les nazis se sont butés à la résistance de l’URSS pendant que les mêmes salauds de nazis occupaient la France et une bonne partie de l’Europe.

Mais pourquoi cette station du métro de Paris s’appelle-t-elle Stalingrad ?

Monsieur le chroniqueur, vous venez de le dire : pour commémorer la bataille de Stalingrad !

Non, le mot important de ma question est cette, comme dans Pourquoi CETTE station du métro de Paris porte-t-elle le nom Stalingrad ?

Réponse : parce que cette station est à proximité de la place de la Bataille-de-Stalingrad, dans le 19e arrondissement.

Et parce que les stations de métro sont très généralement nommées en référence à un lieu situé tout près desdites stations. Le nom d’une station de métro est un repère géographique : une rue, un boulevard, un parc, une place publique, une institution (université, collège, hôpital), etc.

À Montréal, la station Lionel-Groulx est adjacente à la rue du même nom. La station Sherbrooke, sur la ligne orange, à un jet de pierre de la rue du même nom. La station Jean-Drapeau est située dans le parc qui porte le nom de l’ancien maire. Berri-UQAM : à côté de la rue Berri et de l’Université du Québec à Montréal. Etc., etc., etc.

Paris, Londres : même synchronisme entre le nom des stations et les lieux qui les bordent : rues, places, quartiers, etc. Les stations du métro de New York portent carrément le nom de rues et d’avenues adjacentes.

La toponymie des villes dicte celle des stations de métro, dont les noms sont en phase avec le lieu où on les érige. Les noms des stations de métro sont des marqueurs géographiques, d’abord et avant tout.

Donc, vous comprenez mon bogue : station Vertières, station Mary-Two-Axe-Earley, station Césira-Parisotto et station Madeleine-Parent : ça sort de nulle part, du point de vue de la logique toponymique. Ça ne s’ancre dans aucun lieu géographique des environs de ces stations.

On peut trouver ça original, on peut trouver ça égalitaire, une victoire contre la domination masculine. Ou on peut trouver que ça réinvente stupidement la roue (du wagon de métro)…

Remarquez, il y a moyen d’honorer la mémoire d’un personnage important, sans lien avec le lieu de la station. À Paris, une station porte le nom de Simone Veil, géante du féminisme français, marraine de la loi qui légalisa l’avortement. La station s’appelle « Europe–Simone-Veil » : la place de l’Europe est tout près.

L’administration Plante a piloté la quête des noms de ces nouvelles stations de la ligne bleue à visière levée : on a dit qu’il fallait faire un effort pour féminiser les noms des nouvelles stations. L’effort a été fait… Mais le résultat est illogique.

La toponymie montréalaise est en effet masculine. D’où les noms de stations de métro à prédominance masculine, parce que la toponymie des lieux dicte celle des stations de métro.

Si on veut vraiment rompre avec la tradition toponymique en attribuant à ces quatre stations des noms de femmes et de batailles qui sortent de nulle part, la Ville de Montréal devrait être conséquente : qu’on change le nom de rues, de parcs, de boulevards adjacents aux quatre nouvelles stations pour honorer cette bataille et ces femmes.

On peut changer la toponymie des lieux. Des noms tombent en désuétude et disparaissent du paysage toponymique. On les remplace. Ce n’est pas une vilaine chose.

Exemple : Guy Carleton, premier baron Dorchester, fut un général britannique lors de la Conquête, en plus d’être deuxième gouverneur de la Province of Quebec : le boulevard qui portait son nom a été débaptisé en 1987, à la faveur de René-Lévesque (sauf à Westmount, où on a décidé de garder le nom Dorchester, pour ne pas faire plaisir aux grenouilles).

Exemple, bis : la rue Amherst, du nom d’un salaud de militaire britannique qui répandit volontairement la variole chez les autochtones. Sa rue a pris en 2019 le nom d’Atateken, fraternité, dans la langue mohawk.

Dans le même esprit, peut-on rêver d’en finir avec ce vieux pape du XIXe siècle, j’ai nommé Pie IX ? Il devait être important pour le Québec de la fin des années 1800, mais je préférerais rouler sur, tiens, le boulevard Monet-Chartrand, pour honorer Simonne.

La station de métro Pie-IX changerait donc elle aussi de nom, la toponymie de la ville dicterait ainsi le nom de la station de métro. Ce serait logique.

Ce que quatre des cinq noms des nouvelles stations de la ligne bleue ne sont pas.

Seul le nom Anjou l’est, logique, parce que la station sera à… Anjou.

@ScarletCoral Je viens de voir que tu as publié un extrait du même texte avant moi, mais comme il y avait plusieurs articles en lien dans ton post je ne l’ai pas vu. Je vais laisser l’intégrale ici

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Cependant, nous sommes également beaucoup plus de membres qu’auparavant. Je me rappelle de certaines annonces du REM de l’est qui ont enflammées la discussion alors que le forum était encore jeune, je serais curieux d’avoir une mesurw proportionnelle.

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Il y a des tas de stations dans le métro de Paris qui ont des noms ‘à rallonge’, pour beaucoup bien plus complexes (pour rien) que par exemple Square-Victoria-OACI. Par exemple pour la station Aubervilliers-Pantin-Quatre Chemins, les gens vont dire Aubervilliers, mais le nom demeure. Avant l’extension de la ligne 14 cette année, il y avait déjà 3 stations dont le nom commençait par Villejuif, et on en a ajouté une 4ème, ce qui est contre-intuitif au fait de vouloir faciliter la vie aux gens. On sait pas comment les gens vont appeler les stations aux noms plus longs, c’est un peu mettre la charrue avant les boeufs je trouve.

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Son article contient une douce ironie, il me semble, puisque pour son premier exemple, dans mon souvenir, la rue Lionel-Groulx, qui portait alors une autre nom, a été ainsi renommée justement à l’inauguration de la station (ou dans la même période) pour que cette dernière soit géographiquement liée.

Comme quoi…

Edit : l’avenue a été nommée en 1973 (Elle s’appelait la rue Albert), alors que le réseau allongé était en planification. La Station a été inaugurée en 1978.

Si on renomme aujourd’hui des rues, avenues, parcs ou places autour des futures stations, il s’écoulerait la même durée (et même davantage) que cet exemple montréalais qui date d’il y a plus de 50 ans.

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La station a ouvert en 1978 (Lionel-Groulx | Société de transport de Montréal) et l’avenue a été renommée en 1976 (Avenue Lionel-Groulx - Montréal (Ville)). Il y a un mouvement récurrent pour renommer cette station, le nom d’Oscar Peterson est souvent évoqué. Chose à laquelle je suis favorable, ce serait logique territorialement et serait un bon reflet de notre société.

Oui la toponymie ça se change, ça arrive plus souvent qu’on y pense. Comme la station Jean-Drapeau qui s’appelait Île-Sainte-Hélène, ou bien la rue de Montigny, alouette!

Mais dans le cas de ce qu’on vient d’annoncer, même si je souscrit à l’idée qu’il faille plus de toponymes féminins et que le tout soit le reflet de notre société, j’ai comme l’impression qu’on a jump the shark. On dirait qu’on a choisi ces noms non pour ce qu’ils peuvent représenter, mais plutôt par souci de cocher des cases au final.

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C’est une opinion valable. Pour ma part, j’essaie de ne pas être cynique, je pense vraiment que les gens qui ont pris ces décisions sont convaincus qu’ils ont fait des choix pour des fins de représentation réelle et légitime, non pas pour cocher des cases.

Je pense qu’ils savaient pertinemment que ça ferait des remous. Pourquoi choisir le chemin compliqué, quand des options en apparence facile s’offre à nous, qui nous éviteraient les tollés et les levées de boucliers et les Lagacés? En général, c’est parce qu’on y croit vraiment. On se dit que ça vaut la peine, de recevoir dla marde en pleine face après. Parce qu’on considère que contre vent et marées, on a justement fait quelque chose de plus grand que cocher des cases.

Je suis tout aussi convaincu que la vaste majorité va s’habituer, que la vie va continuer, et que quelques irréductibles continueront de dire “ça pas dbon sens” jusqu’à leur mort. C’est pas mal toujours de même que ça se passe. Donc ultimement, dans l’abstrait, Who do you want to be then? Quel combat mérite d’être choisi? Ça se résume à ça pour moi en ce moment. D’où mon choix de mot, “puéril”, quand j’ai réagi pour la première fois à la montée de lait générale.

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La toponymie, à mon sens, ça fait partie des choses qui ne devraient pas créer (trop) de remous. Si c’est le cas, c’est raté.

Après moi j’aurais pas utilisé ce mot-là (puéril). Quoi, les gens qui ne sont pas d’accord ce sont tous des enfants? C’est extrêmement arrogant comme choix de mots.

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Non, la réaction est puérile. Pas les gens. Il y a une grande différence.

La toponymie est une entreprise qui crée des remous mondiaux constants. Nommer les choses est un geste politique, c’est nécessairement en faux avec certains. Pensons simplement au Golfe de l’Amérique, à l’Eswatini, au Myanmar, aux noms d’équipes sportives, St-Faustin-Lac-Carré, Val-des-Sources, Atateken, la Tchéquie, Kyiv, etc. Les exemples récents de modifications, positives ou négatives, sont tellement nombreux dans le monde! C’est une chose que les sociétés humaines font depuis des lustres et des lustres. Le consensus? La norme? La tradition? À quelle fin? On savait qu’on avait un statut quo bien connu depuis longtemps qu’on voulait questionner, c’est-à-dire la domination masculine claire dans la toponymie montréalaise, et le manque de diversité, et on a rarement des occasions de poser des gestes sérieux en ce sens. Alors pourquoi ne pas la saisir quand elle se présente, et y réfléchir? En tout cas, pour ceux qui croient vraiment qu’il y avait un problème, eh bien le geste est le bon, et le geste est légitime, et le geste est fondé. Remous inclus.

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The names are great. Reactions are predictably strong. The day they release architectural renders I think this forum is gonna meltdown haha.

In time, these names will be integrated into the urban fabric as if they were always there.

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Ok, les gens réagissent comme des enfants, got it.

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I’m going to add that I think the names are a lot less controversial than Bernard Landry and nobody really questions that choice anymore. People got used to it when referring to the future station.

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La grande majorité des gens ne se plaignent pas du choix des noms, ce qui ne fait pas de sens c’est la raison pourquoi on utilise le nom a chaque endroit spécifique. Mary-Two-Axes-Earley & Madeleine Parent sont littéralement interchangeable dans la distribution des noms.

Vous dites que ça n’a pas été fait en cochant des cases, c’était littéralement leur mandat de trouver des noms qui sont majoritairement féminins, des communautés culturelles et autochtones. Si le comité l’aurait par souci de vouloir rééquilibrer les déséquilibre historique en matière de toponymie, il l’aurait fait de son plein gré.

Dire que la réaction générale est puérile car les gens questionnent le raisonnement et le liens des noms avec les lieux, ça fait un peu arrogant. Clairement que pour toi le nom d’un n’a aucune valeur et tu t’en fou de renommer quoique ce soit de n’importe quel nom, mais c’est pas tout le monde qui pense comme ça.

Oui la toponymie peu être sensible et controversée, mais est-ce qu’on dot absolument toujours pousser pour ça, quand on aurait littéralement pu nommer Madeleine-Parent : Lacordaire sans avoir eu a dépenser temps et argent en comité pour un nom qui aura pris 5ans a trouver…

On a tellement plus de chose qu’on devrait renommer et remplacer pour justement faire ce retour de balancier et corriger des erreurs historiques. On aurait eu ces stations dans le milieu de nul part ou un annonce qu’on allait renommer un secteur, une rue ou un parc des noms choisis, ça aurait fait beaucoup plus de sens. Qu’on ne me dise pas que la ville n’aurait pas pu planifier cela, depuis le temps qu’on tergiverse sur le noms des stations.

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Not really, it,s probably because that station is so hypothetical for the big majority of the population that no one really care that much. People are waiting for the blue line expansion for 40 years and people got used to station’s name for a while.

The addition of Bernard Landry still does not make sense to the Griffintown station and probably nobody will ever say the full name, that is if the station will ever be built

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Les stations ouvrent au plus tôt dans quoi? 6 ans? Il y a assez de temps pour ça.

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Rien n’oblige la ville de le faire, vue que les noms sont arbitrairement choisis. La ville les auraient déjà renommés, les gens s’y aurait déjà plus rattaché. La ville pourrait très bien renommé Lacordaire de n’importe quel nom, sans qu’il y a ait un lien avec Madeleine-Parent.

Si le boulevard aurait déjà eu se nom, la logique d’avoir une station éponyme aurait passée beaucoup plus facilement et naturellement.

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Pour moi, juste Mary-Two-Axe sonne très bien.

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