STM - Discussion générale

Je viens d’apprendre que ce rôle était tenu par le président du C.A. de la STM au cours des 12 dernières années (mentionné à la fin de cet article). :smirk:

La STM lance un appel public pour pourvoir deux postes


PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE | Deux postes sont vacants au sein du conseil d’administration de la STM.

La Société de transport de Montréal (STM) lance ce lundi un appel public de candidatures afin de pourvoir les deux postes laissés vacants au sein de son conseil d’administration pour représenter les usagers du transport adapté et les usagers généraux des réseaux d’autobus et de métro.

Publié le 13 décembre 2021 à 7h00 | BRUNO BISSON | LA PRESSE

Les candidats recherchés devront évidemment être des utilisateurs des réseaux de la STM et posséder une expertise particulière pertinente dans des domaines comme le transport, la finance ou l’urbanisme, par exemple, à un moment où le plus gros transporteur public du Québec tente de défendre l’intégralité de ses services dans un contexte budgétaire difficile et incertain. La tâche s’annonce ardue.

La STM est dirigée par un conseil d’administration formé de 10 personnes, en majorité des élus municipaux. Le conseil veille aux grandes décisions d’orientation, d’embauche et de financement d’une entreprise qui gère des actifs de 31 milliards. Avec plus de 10 000 employés et un budget annuel dépassant 1,5 milliard, la STM est la 13e entreprise en importance au Québec.

Avant la pandémie de COVID-19, ses réseaux d’autobus et de métro réalisaient quotidiennement plus de 1,4 million de déplacements à travers l’île de Montréal. Avec la pandémie, l’achalandage a toutefois fondu, les revenus tarifaires se sont évaporés, et l’ensemble des réseaux de transport collectif de la région métropolitaine fait face à un manque à gagner de 1 milliard sur trois ans. Des décisions difficiles pourraient devoir s’imposer dans les mois à venir.

Reprise

« Nous sommes en reprise de pandémie », reconnaît le nouveau président du conseil d’administration de la STM, le conseiller municipal Éric Alan Caldwell. « L’achalandage actuel équivaut à 60 % de ce qu’il était en 2019, avant la COVID-19. Ce sera notre principal défi : regagner l’achalandage d’avant la crise. Le point de vue des usagers sera d’autant plus pertinent qu’on doit gérer dans un contexte de chute drastique des revenus. On veut maintenir les services actuels, mais on sait que l’argent n’est pas au rendez-vous. »


PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE | Éric Alan Caldwell, nouveau président du conseil d’administration de la STM

La nouvelle vice-présidente de la STM, Laurence Parent, estime quant à elle que les candidats recherchés doivent posséder « un sens critique, une bonne capacité d’analyse, une facilité de travailler en équipe ». Jusqu’au mois dernier, c’est elle qui représentait les usagers du transport adapté au conseil. Son poste devient vacant avec sa nomination à la vice-présidence, confirmée le 2 décembre par le conseil d’agglomération de Montréal.

« C’est sûr qu’on porte un chapeau et qu’on a une expertise, dit-elle, mais autour de la table du conseil, on est tous d’abord et avant tout des clients et des clientes du transport collectif. Quand on siège en tant que représentante de la clientèle, on va s’attendre à ce que tu portes leur parole. Malgré ça, je n’ai jamais senti que les gens se cantonnaient à leur titre au sein du conseil. »

Une première en 12 ans

C’est la première fois depuis 2009 que le poste de représentant des usagers généraux de la STM ne sera pas occupé par… le président de la STM. En effet, cette année-là, Michel Labrecque, candidat du maire Gérald Tremblay, avait été battu aux élections municipales. L’administration l’avait alors nommé représentant des usagers pour qu’il puisse siéger au C.A. en tant que non-élu. Le scénario s’est répété quatre ans plus tard lors de l’élection du maire Denis Coderre, avec son candidat-vedette, l’ex-journaliste Philippe Schnobb. Nommé président de la STM en 2013, et non élu, il a siégé au C.A. jusqu’au mois dernier à titre de « représentant des clients du transport collectif ».

En nommant le conseiller municipal Éric Alan Caldwell à la présidence de la STM, l’administration de Valérie Plante renoue avec la tradition de désigner un élu à cette importante fonction. M. Caldwell était responsable des transports et de l’aménagement au sein du comité exécutif de la Ville de Montréal au cours des quatre dernières années.

Le formulaire de candidature, les modalités et « le profil des compétences recherchées » pour ces deux postes seront mis en ligne lundi sur le site internet de la STM. Les candidatures seront acceptées jusqu’au 27 décembre et analysées par le Secrétariat corporatif de la STM. Le C.A. de la STM fera ses recommandations au conseil d’agglomération de Montréal, qui aura la décision finale sur ces nominations. L’annonce est prévue à la fin de janvier 2022.

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https://twitter.com/B_Chapdelaine/status/1470769757427273738

Ce sont des chiffres encourageants,… mais ceux-ci seront fort possiblement à la baisse suite à la demande du gouvernement de revenir au télétravail :roll_eyes: (et à l’approche du congé des Fêtes).

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la semaine dernière en pointe du matin j’étais vraiment surpris de tomber sur un métro bondé à Beaudry. Ça faisait longtemps que je n’avais pas été entassé!

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À peine un mois et quelques jours plus tard, la STM ne semble malheureusement pas être aussi optimiste pour 2022, en raison de la situation sanitaire actuelle par l’émergence d’Omicron. :confused:

Maudit satané virus ! :face_vomiting:

Service en baisse à la STM en 2022


PHOTO ROBERT SKINNER, ARCHIVES LA PRESSE | Cet automne, la STM disait déplacer seulement la moitié des Montréalais qu’elle déplaçait avant la pandémie.

Confrontée à une chute de fréquentation coûteuse, la Société de transport de Montréal (STM) diminuera son offre de service sur ses réseaux de métro et d’autobus en 2022.

Publié le 22 décembre 2021 à 12h53 | PHILIPPE TEISCEIRA-LESSARD | LA PRESSE

L’organisation a dévoilé l’information sans tambour ni trompette, dans un budget annuel dévoilé en même temps que celui de la Ville de Montréal.

« La STM a revu à la baisse son offre de service pour les secteurs bus et métro pour 2022 », indique la STM dans le document. « L’ajustement de -3,5 % pour le secteur bus et de -5 % pour le secteur métro par rapport à l’offre budgétée en 2019 permettra à la STM de réduire ses dépenses de 21,3 millions en 2022 comparativement au budget 2021. »

Selon l’organisation, le niveau de service qui sera offert en 2022 est « comparable » à celui de 2021.

À la source de cette décision : la chute du nombre d’usagers depuis le début de la pandémie. Cet automne, la STM disait déplacer seulement la moitié des Montréalais qu’elle déplaçait avant la pandémie.

Malgré la baisse de service, il demeure un trou budgétaire de 43 millions creusé dans le budget. La STM l’identifie comme un « manque à gagner qui devra provenir de nouvelles sources de revenus à identifier au cours de l’année 2022 ».

La STM se plaint de ne pas recevoir assez d’argent de l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM), chargée de coordonner les acteurs du transport en commun dans le Grand Montréal. Sa contribution « ne permet pas de couvrir l’évolution normale des dépenses d’exploitation malgré l’ajustement du niveau de service ».

La STM a un budget de 1,6 milliard en 2022, en hausse de 3 %.

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Programme des immobilisations 2022-2031 : la STM prévoit des sommes de 15,9 G$

10 janvier 2022

Programme des immobilisations 2022-2031 : la STM prévoit des sommes de 15,9 G$. Crédit : STM

La Société de transport de Montréal (STM) a rendu public son Programme des immobilisations 2022-2031 (PI), qui prévoit des sommes de 15,9 G$.

À titre comparatif, le précédent PI affichait des investissements de 18 G$, soit 2 G$ de plus.

Dans le réseau des autobus, la STM souhaite procéder à l’électrification de ses centres de transport, accélérer la construction du centre de transport Bellechasse, agrandir trois centres de transport (Anjou, Legendre et Saint-Laurent) et construire un centre de transport dans l’Est de Montréal.

Quant au réseau de métro, la STM poursuit son Programme d’accessibilité des stations de métro – phases 1 et 2, qui vise à rendre universelle l’accessibilité aux stations de métro afin de faciliter les déplacements verticaux. Le projet de prolongement de la ligne bleue, avec l’ajout de 5,8 km de voie, impliquera l’ajout d’un nouveau centre d’attachement dans le secteur nord-ouest et, éventuellement, l’actualisation du système de contrôle de ses trains sur cette ligne.

Par ailleurs, plusieurs actions ont été entreprises depuis le dernier PI afin de s’ajuster à la baisse de l’achalandage à la suite de la pandémie et au contexte financier actuel. Ainsi, le projet d’installation de portes palières sur la ligne orange, qui était évalué à 568 M$, a été annulé. Les projets des Postes abaisseurs – 25 kV/12 kV - phases 1 et 2 ont également été retirés du PI pour le moment d’ici à ce qu’un financement à 100 % soit obtenu.

De plus, certains projets majeurs, qui verront le jour à l’aube de la prochaine décennie, ne sont pas encore présentés dans le PI actuel. Ces derniers seront intégrés progressivement au cours des prochaines années. Parmi ceux-ci, le projet du Complexe Beaugrand, la modification des arrière-gares et du garage Angrignon ainsi que la phase 2 du projet de contrôle des trains.

Source : Société de transport de Montréal

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Triste :frowning:

Je sais que dans un contexte d’une baisse de l’achalandage ils sont moins critiques mais dans un contexte de fiabilité au long terme ils devraient être standard, au mois a demi-hauteur dans chaque station de métro. Et évidemment ça serait moins chère et plus facile de fermer des stations en séries pour faire de la construction sur la bordure des quais dans un contexte d’une achalandage baissé. Quand les foules sont de retour et on dit que Rosemont doit être fermer pour 2 mois pour les portes palières…yikes

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Annuler toute la ligne orange, je crois que personnellement ça l’a été une erreur. La STM aurait pu au moins en installer à Berri côté sécurité…

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:expressionless: of course

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C’est tellement le bon temps en plus de faire des travaux majeurs de ce genre, avec la baisse de l’achalandage.

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Ça, j’imagine que c’était l’idée de mettre à jour le système de signalisation des lignes verte et orange après la ligne bleue? Si on laisse de côté l’automatisation des lignes, je comprends que l’avantage principal aurait été de permettre de rapprocher les trains, donc augmenter la fréquence et la capacité des lignes, et offrir un estime plus exact du positionnement de chaque train et de leur arrivé en station?

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While it’s true that you don’t need platform screen doors for full automation (Vancouver among others), and you don’t necessarily need segregated tunnels to use the moving-block signalling that full automation will need, the existence of both of those circumstances in our Métro tells me that we will never see full automation on it. But yes, a modern CBTC will allow tighter train spacing, as well as smoother acceleration (reaching higher speeds, quicker) and braking, along with more reliable service.

PS: good avatar, @paulwillyjean !

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Ça, il faudrait le dire au gouvernement du Québec. Je ne crois pas que ce soit par manque de volonté que la STM a enlevé ça de son PI.

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Ça c’est un peu du n’importe quoi. Tu n’as pas besoin de fermé une station pour l’installation de portes palières. Le métro de Taipei fait un retro-fit de ses installations avec l’installation de porte palière demi hauteur sans la fermeture d’une station. Ils font un quai à la fois. Installation électrique et contrôle, tout ça est transparent de la clientèle et quand vient le temps des portes comme tel, ben une nuit c’est fait. Ensuite plusieurs nuits de tests et durant le jour les portes sont laisser ouverte c’est un travail de 3-4 semaines par stations de nuit sans fermeture de jour. Voyons …

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À Paris non plus il n’y a pas eu de fermeture à cause des portes palières.

Ce projet va revenir, c’est certain. Il n’est plus au plan pour l’instant mais tout le monde est d’accord pour dire que l’achalandage reviendra un jour.

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Oui, je sais qu’ailleurs ils n’ont pas besoin de faire un gros fermature. De ce que je sais, ici à Montréal ils ont dit que les bordures des quais ne sont pas assez fort pour soutenir des portes palières. Donc, ils ont besoin de faire de la reconstruction au complet pour renforcer les quais. Lets be honest, la STM est fan de la fermeture au complet des stations, et je serais ben surpris de voir qu’ils fait cette construction un quai à la fois. J’essaie d’être le plus réaliste possible et de baser mes commentaires sur ce que je sais de la STM, mais bien sûr j’aimerais avoir tort! La fermeture d’une station est agaçante pour tout le monde. Beaubien, Outremont, Côte-vertu et Beaudry seulement dans les cinq dernières années. :confused:

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Merci! J’aime le côté nostalgique du tient aussi :wink:

Je voyais surtout les contraintes par rapport à l’automatisation du métro au niveau des resources humaines. Il faudrait opérer une réassignation des opérateurs à titre d’agents de trains ou de stations ou encourager leur retraite anticipée pour éviter des mises à pied massives. J’estimais que ça prendrait beaucoup de temps à mettre en place. Qu’est-ce que tu voulais dire par ségrégation des tunnels?

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Beaucoup pourrait devenir agent de station, AKA se promener dans la station, ramasser un détritus qui traîne… orienter la clientèle, faire un rapport d’entretien (ampoules brûlées, tuiles dangereuses, banc ou mobilier endommagé, etc)

Avoir un employé en tout temps du côté quai, ça aiderait a augmente le sentiment de sécurité, ça découragerait certains comportements (déchets, graffiti, harceleur, suicide, etc). C’est pas normal qu’à Berri-UQAM passé 8h le soir, on a l’impression qu’il n’y a plus d’employé hormis ceux en haut dans la loge des changeurs

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Ça me permet de sauter le métro facilement…

Ce que je fais depuis déjà 7 mois jusqu’à temps qu’il commence la Ligne Bleue, par protestation…

J’ai pas encore pogné un ticket parce que je suis peut-être habile en le faisant mais si je le pogne…

Je suis prête à le contester pour aller faire un malaise en cour et dire qu’il devrait faire le prolongement promis depuis René Lévesque qui est mort depuis 35 ans…

C’est Sordide…

Okay je suis passionné !

Okay. Bye :nerd_face:

La plupart des stations fermées le sont à cause qu’elles n’ont qu’un édicule. La STM n’est pas fan de fermetures, elle le fait parce que c’est la solution optimale pour un projet donné, en temps, en argent et en efficacité. À Paris non plus les bords de quai n’étaient pas assez forts pour supporter des portes, et ils ont réussi à le faire sans fermetures.

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J’en suis pleinement conscient.

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