STM - Discussion générale sur le service et le réseau d'autobus

Effectivement, le privé fait miroité des économies, une meilleure compétition pour un meilleur service mais il n’en est rien sur le long terme. Les sociétés de transports ont le devoir de rendre le service à la population même à perte, le privé l’objectif est de faire du profit. Petite différence qui fait toute la différence.

Dans les premières années probablement que oui c’est moins cher de faire affaire avec un sous-traitant pour le service, mais rapidement ils vont ajusté leur prix pour faire un profit. Mal payé les employés, couper le service offert, même de couper sur l’entretien des véhicules et s’ils le peuvent, augmenter les tarifs. Et ensuite après quelques années le secteur public perds l’expertise et de reprendre le contrôle sur l’exploitation des services devient de plus en plus compliqué, donc ont devient dépendant du secteur privé pour l’exploitation du service.

Plusieurs secteurs publics sont au prise avec ce cercle vicieux déjà. Les consultants informatique par exemple.

Le gouvernement devrait financé les services de transport public comme il le faut avec un financement suffisant. Mais il y a des limites et même que plusieurs service géré par l’état son aussi sous-financé. Le système de l’éducation, le système de la santé et plusieurs autres. Je crois qu’il faut simplement trouver une façon de bien géré publiquement les services à la population. Je ne crois pas que le recourt au privé soi la solution, peut importe le système. J’aime mieux un système public imparfait qu’un système imparfait privé.

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Tant que le niveau de service est conforme aux attentes, qui l’offre n’est pas important.

Le service public est rendu par des individus privés, cette opposition public - privé est non pertinente.

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There are good arguments for/against allowing private companies offering transit options. But historically, government/public ran services do tend to be more inefficient than private services. Granted, this is the side-effect of a Neoliberal system.

In the end I don’t see it happening here, it was just an idea I wanted to kick off. We’re too small of a market for multiple transit corporations and we will need to restructure everything all over. The only way I see it working is if, for instance, there’s a private company who offers a trolley or other service in downtown or any centralised neighbourhood for a free or low cost price. This (in theoretical terms) will/should lead the STM to (hopefully) redirect more buses elsewhere, especially in low-income areas far from downtown. This is unless some brand new REM phase 2 comes out which connects these areas downtown, then the STM can use buses more efficiently.

I want more investments by governments/PPP but I also heavily believe in user options and principles to that. If we get more efficient, competitive and reduce costs for users and other companies and services, I’m all for it.

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Some relevant commentary on the deleterious effects (and lack of such effect) of route competition on rider experience.

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The option “Local and 10-Min-Max” has been renamed to just “Local”
Screenshot 2023-01-09 at 11.16.43 PM
Screenshot 2023-01-09 at 11.16.34 PM

The link describing 10-Min-Max is also now locked:
https://www.stm.info/en/info/networks/bus/local/10-minutes-max

Bye-bye, bus


PHOTO OLIVIER JEAN, ARCHIVES LA PRESSE | Victime d’une crise dans le financement du transport collectif, la Société de transport de Montréal (STM) a mis fin lundi aux passages à haute fréquence sur les huit dernières lignes qui promettaient encore aux usagers un autobus toutes les 10 minutes.

10 janvier 2023 | Publié à 6h00 | Chroniques | MAXIME BERGERON | LA PRESSE

Le service d’autobus toutes les « 10 minutes max » est mort de sa belle mort, lundi, à Montréal.

Sans oraison funèbre, dans la plus grande discrétion, la Société de transport de Montréal (STM) a mis fin aux passages à haute fréquence sur les huit dernières lignes qui promettaient encore aux usagers de ne pas végéter trop longtemps aux arrêts de bus.

Cette décision peut sembler anodine à première vue.

Elle témoigne pourtant d’une crise profonde dans le financement du transport collectif. Et des risques qui planent si un sérieux coup de barre n’est pas donné – et vite – par Québec pour remettre de l’ordre dans ce bourbier.

Il devrait même s’agir d’une des priorités de la nouvelle ministre des Transports, Geneviève Guilbault, qui a entamé son mandat en gérant le chantier épouvantablement mal ficelé du tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine.


Quel est le problème, donc ?

Les sociétés de transport le répètent depuis des années : les fonds sont insuffisants pour maintenir leur offre de services.

L’une de leurs principales sources de financement, la taxe sur les carburants, continuera de s’amenuiser au fur et à mesure que les ventes de véhicules électriques grimperont.

Le constat est connu.

Les pistes de solution, aussi.

Québec s’est doté en 2018 d’une ambitieuse Politique de la mobilité durable, qui fixe des objectifs clairs jusqu’en 2030. Le gouvernement Legault a lancé l’année suivante un grand « chantier » en vue de réformer le financement du transport collectif.

L’exercice, approfondi, a pris en compte les recommandations de 240 experts du milieu.

Oui, la pandémie est depuis venue brouiller les cartes en faisant chuter l’achalandage dans les bus et les métros. Et oui, Québec a répondu « présent » en allongeant des aides d’urgence de 1,4 milliard.

Mais le problème de fond reste entier, comme le démontre la décision récente de la STM.

Le transporteur montréalais est encore à la recherche de 78 millions pour boucler son budget de 2023. Il risque de devoir réduire encore davantage ses services pour arriver à l’équilibre.

À l’échelle provinciale, le trou dépassera le demi-milliard cette année si rien n’est fait.

Nous sommes rendus à un moment charnière. Ces réductions de services pourraient entraîner un cercle vicieux pour les utilisateurs, rebutés par la lenteur du passage des bus et des métros.

Cela me rappelle ce qui s’était produit à la fin des années 1990 dans ma ville de naissance, Québec.

Du jour au lendemain, la Société de transport de la Communauté urbaine de Québec (STCUQ), l’ancêtre du Réseau de transport de la Capitale (RTC), avait aboli plusieurs lignes d’autobus « express » entre les banlieues et le centre-ville. Mon trajet vers le cégep, qui prenait une quinzaine de minutes, avait bondi à plus d’une heure.

J’ai acheté mon premier char.

Il faut à tout prix éviter une répétition de ce scénario. Surtout au moment où le Québec cherche à s’imposer comme un élève exemplaire en matière d’environnement à l’échelle mondiale.

Comment y parvenir ?

Les demandes des sociétés de transport sont simples : que le financement du transport collectif soit « pérenne » et « prévisible ».

Autrement dit, qu’elles sachent à quoi s’attendre année après année, plutôt que de devoir quémander sur la place publique des fonds suffisants pour maintenir leur niveau de services.

Québec a déjà en main les conclusions de sa grande consultation de 2019 sur la réforme du financement1.

Parmi l’arsenal de solutions proposées : une taxe sur la recharge des véhicules électriques et une autre destinée à tous les automobilistes, qui augmenterait selon le nombre de kilomètres parcourus. Plusieurs nouveaux modes de financement ont commencé à faire leurs preuves ailleurs dans le monde.

Québec peut – et doit – emboîter le pas sans tarder.


La ministre Guilbault devra démontrer qu’elle a la volonté politique de faire des gestes que ses prédécesseurs ont refusé de faire. Passage obligé : il lui faudra convaincre son patron François Legault que les transports en commun peuvent être vus comme un investissement pour la société québécoise, et non comme un simple poste de dépense.

C’est là où son influence auprès du premier ministre pourrait être déterminante. Car, rappelons-le, celui-ci écartait encore l’automne dernier toute taxe qui pourrait alourdir d’une quelconque manière le « fardeau fiscal » des automobilistes.

Au cabinet de Geneviève Guilbault, on m’assure qu’elle est très consciente de la nécessité de « faire les choses différemment » en matière de financement. Qu’elle croit à la nécessité de développer le réseau de transport collectif, même si elle s’est davantage illustrée ces dernières années pour sa défense du projet autoroutier de « troisième lien » à Québec.

C’est même elle qui aurait demandé que le nom de son ministère soit modifié pour redevenir celui des Transports et de la Mobilité durable, me dit-on.

Cela est rassurant.

Mais les rapports d’experts (et les bonnes intentions) ont la fâcheuse habitude d’accumuler la poussière sur les tablettes de la colline Parlementaire à Québec. Les prochains mois nous diront si l’ajout des mots « mobilité » et « durable » seront davantage qu’un exercice de relations publiques.

1- Consultez le rapport du « Chantier sur le financement de la mobilité durable »

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Des bornes de paiement en panne coûtent cher à la STM


PHOTO PATRICK SANFAÇON, ARCHIVES LA PRESSE | La STM connaît des problèmes de réparation des bornes de paiement à bord de ses autobus depuis quelques mois.

À l’heure où la Société de transport de Montréal (STM) connaît de graves problèmes financiers, beaucoup de ses autobus accueillent gratuitement les passagers en raison de pannes de leur borne de paiement, a appris La Presse.

13 janvier 2023 | Publié à 5h00 | PHILIPPE TEISCEIRA-LESSARD | LA PRESSE

Un problème majeur de réparation des nouveaux appareils de validation est à l’origine de cette situation coûteuse pour l’organisation.

Depuis le 22 septembre dernier, les chauffeurs d’autobus ont signalé à 13 483 reprises à la STM que le véhicule avec lequel ils quittaient le garage connaissait un problème de borne, selon leur syndicat.

« C’est vraiment pire que jamais. Personnellement, je n’ai jamais vu le niveau [de problèmes] à cette hauteur-là », a affirmé Pino Tagliaferri, le président du SCFP1983, en entrevue téléphonique. En cas de problème de borne, ses membres assurent le service d’autobus sans faire payer les usagers.

La STM confirme connaître de sérieux problèmes de réparation des bornes de paiement depuis quelques mois.

Les employés chargés de les réparer doivent utiliser des clés de chiffrement pour y accéder. Or, les clés dont disposaient deux des garages de la STM « n’étaient plus fonctionnelles », a indiqué jeudi le porte-parole Renaud Martel-Théorêt, par courriel.

« Comme il s’agit d’instruments complexes et faits sur mesure pour les besoins de la STM, le délai de remplacement est important, a-t-il ajouté. Cela dit, les nouvelles clés ont été reçues et seront acheminées aux centres de transport concernés dans les prochains jours. » La réception de ces outils « devrait donc permettre de résorber la situation au cours des prochains jours ».

Chiffres contestés

L’organisation conteste toutefois le nombre de signalements avancé par le syndicat. Jeudi, la STM n’a pas offert un décompte alternatif, mais donnait en exemple la journée du 20 décembre dernier : ce jour-là, « 272 bus de la STM faisaient l’objet » d’un signalement actif en lien avec le fonctionnement de leur borne de paiement.

Malgré les dénégations de la STM, M. Tagliaferri a maintenu que son décompte était valide, hier soir : du 22 septembre 2022 au 8 janvier 2023, ses membres ont signalé un problème de borne à 13 483 reprises pendant l’inspection visuelle qu’ils doivent effectuer chaque fois qu’un autobus quitte un garage.

Une borne avec un problème persistant peut être signalée chaque jour jusqu’à sa réparation.

En moyenne, selon les données du syndicat, 124 autobus feraient l’objet d’un signalement chaque jour depuis la fin septembre. La STM exploite environ 2000 autobus.

« La STM ne semble pas s’inquiéter du problème. Avec le manque d’argent et de financement, je m’arrangerais pour que ces bornes-là fonctionnent », a ajouté le syndicaliste. Mais « la STM, par les temps qui courent, néglige les réparations ».

« C’est frustrant »

Ces pannes de borne à répétition surviennent au pire moment : la pandémie et le télétravail ont grugé la popularité des titres mensuels au profit du paiement à la pièce, pour lequel une borne est essentielle.

Et cette situation n’aide en rien.

Pour « le gars qui achète une carte Opus mensuelle, bien, c’est frustrant de voir qu’il y a des gens qui entrent gratuitement », a expliqué Pino Tagliaferri, ajoutant que les chauffeurs vivaient aussi de la frustration.

Le syndicaliste a rappelé que la STM avait mis fin – cette semaine – à son engagement d’assurer un passage d’autobus aux 10 minutes en pointe sur 31 de ses lignes les plus populaires. En novembre dernier, elle affirmait que son budget pour 2023 était déficitaire de 78 millions.

Les nouvelles bornes de paiement auxquelles les équipes de la STM peinaient à accéder ont été installées entre mai 2019 et novembre 2020, avant d’être mises en service au printemps et à l’été 2021, selon le site web de l’organisation. Elles devraient permettre, à terme, d’utiliser l’autobus ou le métro avec une simple carte de crédit. L’achat et l’installation de ces appareils devaient coûter 17 millions.

« Grâce à leur temps de lecture plus rapide, les nouveaux équipements contribueront à une meilleure fluidité des déplacements à bord du bus et leur ajout aux portes arrière des bus articulés permettra d’optimiser l’embarquement toutes portes », indiquait la STM dans un communiqué de 2019.

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Pas du tout surpris. Tel que mentionné plusieurs fois, tout écart de financement va ultimement être repris par le gouvernement est la mentalité de la STM. C’est inné dans son modèle d’affaire, donc ce n’est pas nécessairement de sa faute.

Ce qui donne ceci:

Si l’ARTM avait un contrat avec le gouvernement similaire à celui avec CDPQi mais évidemment ajusté à son mandat étendu (ex: 3$-4$ par pass/km), alors elle serait plus motivé en tant qu’entité à gérer efficacement ses dépenses, et éviter des achats du genre:

À classer dans le département du No sh!t Sherlock.

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Je peux témoigner que depuis quelques mois, sur les lignes d’autobus que j’utilise plus fréquemment, la 66 et la 124, il est arrivé de plus en plus souvent que j’embarque dans l’autobus et que je découvre que la borne de paiement ne fonctionne pas…

« À la suite d’essais réalisés en décembre sur le terrain en présence de représentants de la Ville et de la STM, il a été convenu que la STM ne pouvait pas utiliser le nouveau rond-point sur l’avenue Pierre-De Coubertin dans son aménagement actuel en raison d’un risque trop important d’accrochages entre les bus et les usagers de la route », a indiqué par courriel Philippe Déry, porte-parole de la STM.

:man_facepalming:

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One of my biggest pet peeves has been this + the lack of enforcement to crackdown on line skippers. There’s so many in this city and the STM does nothing. At least in the U.S, if you’re caught, the bus driver will yell at you and kick you off the bus.

Line skippers is a bit of a moot point when the driver opens the door to the middle or even the back of the line sometimes, annoyingly even if there’s no traffic (it’s understandable if it happens when there is traffic)

The other day, I took the bus and people were getting on in the back, but because I got on first I went to the back quickly, the bus driver started shouting at those in the back including me who tapped in and paid. After about 5 minutes of not moving and the bus driver shouting during rush hour, people started exiting the bus to walk instead, and the bus driver got out and grabbed the people who didn’t pay and kicked them out. This seems pretty ineffective, 4 people entered the back and it took a long time to get rid of them, and in the end delayed bus service for everyone because the bus driver was enforcing it

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Je crois, si je ne me trompe pas, que le syndicat des chauffeurs de la stm leur décourage d’intervenir en cas de fraude (pour des raisons évidentes).

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C’est exact.

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Je ne vois vraiment pas l’avantage de mettre en péril la sécurité des chauffeurs (qui doivent déjà composer avec des situations souvent difficiles) pour une très petite minorité d’utilisateurs. En plus, ça nuit grandement à la qualité du service pour TOUS les autres utilisateurs.

Nouvelle Navette santé de la STM: lancement demain


Une personne portant un masque entre dans un autobus, dans l’arrondissement Montréal-Nord. / Josie Desmarais | Photo: Josie Desmarais, Métro

Journal Métro | Sliman Naciri | 15 janvier 2023 à 14h22

C’est demain, lundi 16 janvier, que la nouvelle Navette services santé fera ses premiers trajets sur le réseau de la Société de Transport de Montréal (STM). Appelée la 811, cette ligne a été créée afin de faciliter l’accès aux établissements de soins de santé situés dans l’est de Montréal.

Du lundi au vendredi, la Navette effectuera un parcours circulaire aux 20 minutes en heures de pointe et aux 30 minutes, hors pointe. Elle circulera entre la station Radisson et plusieurs centres de soins de santé du Nouveau-Rosemont.

«Afin de faciliter l’accès à certains centres de santé, la Société de transport de Montréal, en collaboration avec le Ministère des Transports et de la Mobilité durable et le Ministère de la Santé et des Services sociaux, mettra en place la 811 – Navette services santé», avait annoncé la STM.

L’autobus reliera les stations de métro Radisson, Langelier, Cadillac et Assomption aux nombreux hôpitaux qui se trouvent entre les boulevards Lacordaire et Viau.

La 811 passera directement en face de 9 établissements de soins de santé ciblés, soit de l’hôpital Maisonneuve-Rosemont, du CHSLD Marie-Rollet, de l’Institut de cardiologie de Montréal, du centre de réadaptation Marie Enfant, du CHSLD Dante, du CHSLD polonais Marie-Curie-Sklodowska, de l’hôpital Santa Cabrini, de la polyclinique Cabrini et du centre d’hébergement de La Maison-Saint-Joseph.

Le temps de parcours total de la Navette est estimé à 45-50 minutes, dépendamment des conditions de circulation.

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Une dernière nouvelle pour finir la semaine… sur un ton un peu plus “humoristique”.
:thinking:

Il y a aura des funérailles la semaine prochaine pour le réseau «10 minutes max» de la STM


Joël Lemay / Agence QMI

Agence QMI | 20 janvier 2023 07H39

Une cérémonie funéraire au ton légèrement humoristique se tiendra jeudi prochain pour dire au revoir au réseau «10 minutes max» de la Société de transport de Montréal (STM).

«[Cette] disparition […] fait craindre des coupures de services plus importantes, et ce, partout au Québec. Cela démontre l’urgence de trouver de nouvelles sources de financement pérennes et prévisibles pour le transport en commun. Les usagers et usagères méritent des services fréquents et fiables!» a affirmé Sarah V. Doyon, directrice générale de Trajectoire Québec, qui défend les droits des usagers des transports collectifs du Québec.

La diminution de fréquence des autobus annoncée par la STM touchera ainsi 31 lignes au total.

L’évènement de jeudi, qui se tiendra de 8h à 9h à l’angle de la rue De Bleury et du boulevard De Maisonneuve près de la station Place-des-Arts, vise à marquer l’importance d’augmenter le financement de la STM et l’offre de service, qui ont été lourdement impactés par la pandémie.

Le sous-financement aurait ainsi entraîné une diminution globale des services de 5% depuis 2018, indique pour sa part Emmanuel Rondia, directeur général du Conseil régional de l’environnement de Montréal, par voie de communiqué.

Parallèlement, l’utilisation de la voiture dans les ménages aurait augmenté, passant de 49,9% à 54,7% entre 2016 et 2021.

«C’est la direction complètement opposée à celle qu’on doit suivre», ajoute-t-il.

Les personnes «affectées par la perte de ce service tant apprécié» sont invitées «à se rassembler et se recueillir», conclut le communiqué.

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À l’émission radio Le 15-18

Comment planifier l’horaire et les fréquences des réseaux d’autobus

La fréquence et la cadence des autobus : Pierre-Léo Bourbonnais


Un autobus de la STM est en transit au centre-ville de Montréal, sous la neige.
PHOTO : Radio-Canada / Luc Lavigne

Le 15-18
Publié le 27 janvier 2023

La planification de l’horaire et des fréquences des autobus, pour un système de transport en commun, nécessite une bonne gestion. Il faut tenir compte du nombre de sièges dans les autobus, du nombre de personnes qui ont utilisé les différentes lignes au cours des dernières années et de certains critères de confort aussi, notamment. À certaines heures de pointe, on peut toutefois remettre en cause le choix de la « classe sardine » plutôt que d’ajouter des véhicules ou d’augmenter la fréquence de passage. « C’est rarement un choix au début de la conception, mais des fois, on se rend compte qu’il nous manque des véhicules, qu’il nous manque des chauffeurs, alors on n’a pas le choix », précise l’associé de recherche et chargé de cours à Polytechnique Pierre-Léo Bourbonnais.

« Évidemment, plus on veut une fréquence élevée, plus ça coûte cher. C’est pratiquement linéaire. »

— Une citation de Pierre-Léo Bourbonnais, associé de recherche et chargé de cours à Polytechnique

La décision de la Société de transport de Montréal (STM) d’abandonner sa promesse d’avoir une attende de 10 minutes maximum entre deux autobus sur certaines lignes a déçu beaucoup de gens, et M. Bourbonnais considère en effet cela comme un recul dans l’offre de transport.

C’est problématique, parce qu’on devrait faire exactement l’inverse. Sauf qu’il y a des contraintes, admet-il.

Pierre-Léo Bourbonnais soutient que même si le budget de la STM reste stable, les coûts continuent d’augmenter avec l’inflation et la hausse de la congestion automobile.

Le budget devrait, si l’on veut garder le même service, augmenter année après année, croit-il.

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