Pourquoi tarifer les VÉ au poids? Un poids supérieur équivaut normalement à une plus grande autonomie. Quel est l’objectif de tarifer au poids?
l’idée est de charger plus pour les véhicules qui occupent plus de place sur la chaussée
Même si la longueur n’est pas nécessairement proportionnelle à la masse, la masse est utilisée, car il n’y a pas d’autre donnée sur le certificat d’'immatriculation
On a juste la cylindrée et la masse
J’imagine qu’il n’y a pas de donnée sous « Cyclindrée » pour un véhicule électrique
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J’ai entendu un porte-parole à la radio mentionner que la tarification au poids permet de compenser pour les véhicules plus lourds qui endommagent plus la chaussée. C’est un peu tiré par les cheveux, et ça s’éloigne de l’objectif principal qui est de gérer les espaces de stationnement…
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A partir du modèle et de l’année, c’est possible d’en établir les dimensions facilement. Si c’était ça la volonté, je trouve que ça manque d’effort pour lié l’objectif et la mesure. Un petit fichier excel ou programme maison pour établir la correspondance entre le modele et la longueur, ça serait super simple.
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Trop compliqué à gérer pour le personnel des Bureaux d’accès Montréal. Le certificat d’immatriculation est un des documents qu’on doit présenter pour obtenir une vignette; avec les données officielles de la SAAQ
Les systèmes TI des villes et gouvernements changent lentement.
Aussi, un fichier Excel n’est pas une solution d’entreprise. Et pas besoin d’en créer; les données sur les véhicules au Canada sont disponibles en données ouvertes sur le site du Gouvernement fédéral; juste à remonter le fil de discussion pour le lien
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Pas souvent. Plusieurs modèle présente plus options de longueur. Example les pickup avec version benne longue ou courte
Les VUS dans la mire de Paris
Les résidents de la capitale française sont appelés à se prononcer dimanche sur une proposition de la Ville qui ferait augmenter du triple le prix du stationnement des véhicules utilitaires sport.
Si la ville va de l’avant, les frais de stationnement pour les VUS seront triplés.
Photo : Radio-Canada / Raphaël Bouvier-Auclair
Publié à 4 h 00 HNE
« Plus ou moins de VUS à Paris? » Sur les panneaux publicitaires, un peu partout à travers la capitale française, la question est posée simplement.
Dans les faits, dimanche, les Parisiens devront indiquer s’ils sont en faveur de la création d’un tarif spécifique pour les voitures individuelles lourdes, encombrantes et polluantes.
On fait ça d’abord pour la pollution et pour permettre à nos enfants d’être plus sûrs dans les rues, déclarait vendredi la mairesse de Paris, Anne Hidalgo, aux abords d’une école parisienne où elle s’était déplacée, en compagnie de collaborateurs et de bénévoles, pour une ultime campagne de sensibilisation en vue du vote.
Si elle était adoptée, cette mesure ferait augmenter par trois le prix du stationnement pour les véhicules thermiques ou hybrides dont le poids dépasse 1,6 tonne, ou dont le poids est au-delà de 2 tonnes pour les véhicules électriques.
Selon les zones de stationnement, le taux passerait de 4 à 12 euros l’heure, ou de 6 à 18 euros l’heure, pour les voitures ciblées.
Ils [les VUS] occupent l’espace public et finalement ils l’occupent au même prix qu’un tout petit véhicule. Ça, ça ne marche pas, ce n’est pas possible.
Une citation de Anne Hidalgo, mairesse de Paris
La mairesse Anne Hidalgo a défendu son projet, vendredi, aux abords dune école parisienne.
Photo : Radio-Canada / Raphaël Bouvier-Auclair
Selon la ville, le poids moyen d’un véhicule en France est passé de 975 kilos à 1233 kilos aujourd’hui.
Un symbole?
La mesure toucherait surtout les visiteurs et les travailleurs venant de la périphérie, puisque la politique ne serait pas appliquée aux résidents de Paris eux-mêmes lorsque leur véhicule se trouve dans leur zone de stationnement. Les commerçants, qui ont parfois besoin de véhicules plus gros pour exercer leur travail, seraient aussi exemptés.
Selon la ville, la politique toucherait environ 10 % des voitures que l’on retrouve stationnées aux abords des artères parisiennes.
Si le but est d’encourager la diminution d’émissions, la politique aurait aussi une portée symbolique, reconnaît Tony Renucci, directeur de l’association Respire, qui a milité en faveur de la mesure.
Les Parisiens sont appelés à se prononcer dimanche sur les frais de stationnement pour les VUS.
Photo : Radio-Canada / Raphaël Bouvier-Auclair
L’idée est d’envoyer un message aux constructeurs automobiles pour leur dire d’arrêter de privilégier les VUS dans la fabrication de véhicules neufs, explique Tony Rennuci. En ce sens, il croit qu’une décision prise dans une ville aussi importante que Paris peut avoir du poids.
Je pense aussi d’envoyer un message au pouvoir national et au gouvernement parce qu’aujourd’hui ils ne mettent pas en place les politiques qui permettraient de limiter l’usage des véhicules lourds et polluants.
Une citation de Tony Renucci, directeur de l’association Respire
La campagne ciblant les VUS s’inscrit par ailleurs dans une stratégie plus large de l’administration parisienne, constituée d’une alliance entre la mairesse socialiste Anne Hidalgo et des élus écologistes, pour réduire la circulation automobile dans la capitale.
Ainsi, au cours des dernières années, la Ville a par exemple multiplié la création de pistes cyclables et imposé une réduction de vitesse à 30 km/heure sur la plupart des artères de la capitale.
Selon un sondage mené pour le compte de l’organisme Respire, mené auprès de 1016 résidents, 61 % soutiendraient l’imposition d’une tarification de stationnement en fonction du poids.
Yves Carra, porte-parole du Club Mobilités France, s’oppose à l’imposition de tarifs supplémentaires de stationnement pour les propriétaires de VUS.
Photo : Radio-Canada / Raphaël Bouvier-Auclair
Mais l’idée rencontre aussi de l’opposition.
Encore une fois, on a un soi-disant problème, on crée une taxe. C’est typiquement français, déplore Yves Carra, porte-parole de l’association automobile Club Mobilités France.
Lui-même propriétaire d’un VUS hybride, il admet que ce type de véhicule connaît une grande popularité. Selon les données de la firme AAA Data, publiées dans le journal Le Parisien, le nombre de VUS aurait bondi de 60 % en quatre ans à Paris. Or, selon Yves Carra, si ces voitures se sont imposées sur les routes du pays, c’est parce qu’elles répondent aux besoins de certains Français.
On ne va pas acheter une voiture pour entrer dans Paris et une voiture pour circuler le week-end quand on en a besoin avec ses enfants ou quand on part en vacances.
Une citation de Yves Carra, porte-parole Mobilités Club Paris
Qu’il y ait moins de voitures sur la route, on est tous pour, parce que d’abord ça coûte cher et parce qu’on y passe du temps. Mais qu’est-ce qu’on propose comme autres solutions? demande Yves Carra, qui dit privilégier le recours au covoiturage ou la création de stationnements incitatifs, plutôt qu’une approche punitive.
Aux abords de l’école primaire où la mairesse est venue défendre son projet, plusieurs parents, résidents de ces quartiers urbains, tendent l’oreille.
Ça pollue, ça prend trop de place, lance Diane, qui croit toutefois qu’une alternative doit être offerte aux automobilistes que l’on souhaite décourager de venir dans la ville avec leurs VUS. Plus de transports en commun, et des transports moins chers, précise-t-elle. La Parisienne a bien l’intention de se déplacer dimanche si elle le peut.
Des militants se sont présentés devant une école avec un VUS en carton, à quelques jours du vote.
Photo : Radio-Canada / Raphaël Bouvier-Auclair
Le taux de participation pour ce genre de consultation est parfois très faible. Au printemps dernier, seuls 7,46 % des électeurs avaient voté sur une proposition visant à interdire les trottinettes électriques en libre-service à Paris.
Paris n’est pas la seule ville à imposer des frais plus élevés aux véhicules les plus lourds. En France, la Ville de Lyon s’apprête à introduire un système similaire cette année. À Montréal, depuis janvier, l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal détermine le prix des vignettes en fonction du poids des voitures.
À lire et à écouter :
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47% des voitures neuves vendues en France en 2023 étaient des SUVs (source : émission Parigo de France 3 du 3 février 2024)… Cela commence à être problématique. Je ne connais pas les chiffres au Québec mais je doute que l’on soit meilleur élève. J’espère qu’une telle initiative sera également adoptée à Montréal pour le stationnement de rue qu’il soit ponctuel ou résidentiel (avec des exceptions pour les professionnels/besoins de livraison, etc)
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Liberation.fr : SUV à Paris : 54,55 % des voix en faveur d’un triplement du tarif de stationnement des véhicules les plus lourds
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6% de taux de participation c’est pas un peu faible pour décider de l’implantation d’une mesure aussi onéreuse? Je trouve que les politiciens se cachent pour éviter d’avoir à assumer leur décision. 26$ par heure pour du stationnement sur rue c’est énorme.
Sans vote obligatoire en France, la démocratie repose sur le volontariat. Il s’agit d’un débat très médiatisé, la participation n’est donc pas due à un manque d’information. Si les gens ne participent pas, qui sommes-nous pour leur dire quoi faire ? Les résultats restent pertinents. Et cette même logique s’applique à tout vote facilement accessible.
Si Hidalgo mettait directement en œuvre cette décision, les gens crieraient que son mandat ne la justifie pas. s’il y a un vote direct, nous disons qu’il n’y a pas eu suffisamment de participation. Ça change peu dans la conversation fondamentalement
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La taux de participation pour référendum sur les trotinettes électriques était aussi extrêmement faible…
Les gens sont libres d’aller voter ou non. Après ça, ils n’ont qu’eux-mêmes à blâmer si le résultat n’est pas celui dont ils souhaitent.
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Je reste très peu convaincu par ce genre d’exercices pour des décisions aussi sérieuses. Mais tant mieux (ou tant pis) c’est selon. La plupart des gens qui seront impactés par la mesure n’ont pas le droit de se prononcer. C’est surtout cela. Paris n’est pas Paris sans sa banlieue de 8-10 millions d’habitants. C’est qui sont visés par la mesure.
Les Parisiens ont tout à fait le droit de décider de certaines questions en termes d’aménagement entre leurs murs. Cette décision doit-elle être transmise à une autorité supérieure ? Qu’en est-il des décisions de cette autorité supérieure qui affectent d’autres domaines ? Suivant cette logique, Montréal ne devrait pas être autorisé à construire des pistes cyclables sur st-denis parce que les citoyens de Saint-Jérôme devraient être consultés. C’est drôle, quand des citoyens prennent une décision (par vote direct même) qui ne nous plaît pas, immédiatement nous considérons que la décision devrait être prise par quelqu’un d’autre… Avec qui nous sommes plus en accord. Pas très démocratique dans le fond 
on prétend également que ceux qui ont voté en faveur de cette mesure ont pris en compte les impacts économiques. Si Paris n’est pas Paris sans sa banlieue, et que cette mesure nuit à leur économie, c’est pleinement leur décision de “s’automutiler”.
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En effet. Je suis fidèle à moi même et c’est vérifiable dans mes différentes prises de position sur le sujet. Ce n’est pas de dire qu’une ville ne doit pas prendre de décision pour elle même. Mais ma vision d’une métropole c’est que c’est un ensemble fort ville centre + banlieues. Je ne vois pas ces dernières comme une nuisance. Le reflexe des « banlieusards » vs nous les citadins est nuisible selon moi. C’est ma vision. Pourtant né et grandi en ville. Donc non c’est pas en fonction de si je suis d’accord ou pas. Quelle que soit la métropole dont on parle, elle n’en serait pas une sans les gens des alentours qui viennent y travailler et y consommer. Encore plus dans le cas de Paris car même le principal quartier des affaires de France est en banlieue tellement les limites géographiques de Paris intra muros ont refusé d’évoluer avec le temps.
Intéressant. Mais, les gens ont tendance à ne pas se soucier des choses qui ne les affectent pas. Une autoroute à 8 voies passant directement au milieu du Plateau obtiendrait probablement un soutien de plus de 50 % de la part des résidents de Sainte-Thérèse, car ils considèrent les quartiers centraux de Montréal comme un lieu de transit, et plus vite sera mieux. C’est un argument assez fort contre la prise de décision au niveau métropolitain pour les choses qui affectent la vie à un niveau très local. Il y a une partie non négligeable de la population francilienne qui préférerait que Paris soit transformé en un immense stationnement. Pourquoi les habitants de la zone touchée n’ont-ils pas leur mot à dire ? Le stationnement n’est pas un enjeu de sécurité nationale et cette taxe ne porte pas atteinte à l’un des droits fondamentaux de chaque français. C’est un enjeu assez “quartier/voisinage”
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Selon Raphaël Bouvier-Auclair, la nouvelle tarification n’affectera que 10% des véhicules qui circulent à Paris
De plus, les gens qui ont voté contre habitent dans les quartiers plus cossus de Paris où il y a plus de VUS.
Pour écouter : Paris : Tarifs de stationnement triplés pour les VUS, avec Raphaël Bouvier-Auclair https://ici.radio-canada.ca/ohdio/premiere/emissions/midi-info/episodes/786693/rattrapage-lundi-5-fevrier-2024/12
En effet. Le clivage classique est/ouest de Paris est toujours en bonne forme. il existe également des exemptions pour les voitures électriques, les véhicules non SUV, les véhicules résidents, les travailleurs hospitaliers, etc. Ce n’est vraiment pas une question extrême de trancher à l’échelle provinciale imo
Faux.
Un Tesla Model Y long range (deux moteurs) pèse 2003 kg et a une autonomie de 497 km selon Ressources Naturelles Canada.
Un de ses concurrents directs, le Mercedes-Benz EQE SUV 4Matic, pèse au moins 2404 kg et a une autonomie de 407 km selon RNC.
Et même si on regarde plus petit chez Mercedes-Benz, le EQB 4Matic pèse 2140 kg et propose une autonomie de 356 km.
Morale de l’histoire: il y a des véhicules électriques beaucoup plus efficients que d’autres.
Par ailleurs, une Bolt peut faire 400 km d’autonomie aussi, mais pèse 1628 kg.
Pourtant, c’est très logeable pour une famille de deux (et pour les voyages, une boîte de toit vient tout régler).
À un certain point, il faut enrayer la boulimie automobile.
Et ce n’est pas à moi de subventionner le choix d’un SUV de luxe par le biais de leurs externalités (dégradation de la chaussée, collisions avec piétons, etc.)
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Je parlais pour un même véhicule… Un Tesla model Y LR pèse plus lourd que le même modèle mais possédant une autonomie moindre.