Station YUL-Aéroport-Montréal-Trudeau

Je dis ça de même, et j’ai aucune information pour backer ça, mais je trouverais ça vraiment très surprenant que la Caisse soit en train de creuser un tunnel si elle n’avait pas confiance que la station de l’aéroport se fasse. Le tunnel est un des ouvrages les plus coûteux du projet et n’a absolument aucune utilité sans la station à l’aéroport (il commence après la station Marie-Curie). Le projet est aussi tout à fait viable sans la branche de l’aéroport. Donc, soit la Caisse a assez d’information pour savoir que la station va se faire (peut-être qu’elle est prêt à avancer l’argent), soit c’est une très mauvaise gestionnaire qui prend des risques démesurés avec notre argent. J’aurais plus tendance à croire que c’est la première option.

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Le tunneling se poursuit car à l’heure actuelle, le projet de la station est toujours officiellement en cours.

Justement, il y a quelques jours, je voulais voir à quoi ressemblait la terre qu’on sortait du tunnel sur le tapis roulant et ça faisait déjà plusieurs jours qu’on ne voyait pas de débris sur le tapis. Je trouvais ça intriguant, surtout qu’il continue d’y avoir des ouvriers.

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Généralement dans ce genre d’histoire les backroom talks sont bien plus avancés que ce qu’on voit dans les médias. L’opinion publique c’est bien important, mais ça a ses limites.

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Le gouvernement fédéral se fait rassurant dans le dossier de la station du Réseau express métropolitain (REM) à Montréal-Trudeau, dont la construction était menacée par les problèmes financiers de l’aéroport.

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Comme l’a si bien dit Yvon Deschamps:

“On n’veut pas le savoir; on veut le voir !:sunglasses:

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l’argent s’en vient.

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Station du REM à l’aéroport Le projet de retour sur les rails

PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE

La Banque de l’infrastructure du Canada, Ottawa et Québec contribueront finalement au financement de la station du REM à l’aéroport Pierre-Elliott-Trudeau, a appris La Presse.

(Ottawa) L’incertitude qui plane sur le financement de la construction de la station du Réseau express métropolitain (REM) à l’aéroport international Pierre-Elliott-Trudeau tire à sa fin. Québec change son fusil d’épaule et se dit maintenant prêt à contribuer au montage financier réclamé par Aéroports de Montréal (ADM) pour mener à bien ce projet évalué à 600 millions de dollars, a appris La Presse.

Publié le 11 février 2021 à 5h00

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Joël-Denis Bellavance Joël-Denis Bellavance
La Presse

Le montage financier qui se profile à l’horizon verrait la Banque de l’infrastructure du Canada (BIC) avancer 400 millions de dollars, tandis que le gouvernement Trudeau et le gouvernement du Québec mettraient chacun 100 millions de dollars sur la table, selon nos informations.

Les pourparlers entre les deux capitales progressent depuis quelques jours au point où on pourrait annoncer sous peu une entente sur le financement de ce projet jugé crucial par la région de Montréal, les gens d’affaires, ADM et les libéraux de Justin Trudeau.

D’autant plus que le REM doit relier le centre-ville de la métropole à l’aéroport, permettant à Montréal d’avoir un réseau de transport collectif intermodal digne d’une grande ville nord-américaine, au même titre que Toronto ou Vancouver, entre autres.

« Le dossier avance bien. Nous sommes en conversation. Nous planchons sur des solutions », a affirmé à La Presse une source du gouvernement fédéral bien au courant du dossier, à l’origine de frictions entre Québec et Ottawa au cours des derniers mois.

Loin de reporter ce dossier aux calendes grecques, la nomination du nouveau ministre Omar Alghabra aux Transports, qui a pris la relève de Marc Garneau, muté aux Affaires étrangères dans un remaniement ministériel au début de l’année, a permis de remettre ce projet en tête de la liste du ministère.

En parallèle, des ministres du Québec du cabinet de Justin Trudeau — la ministre du Développement économique, Mélanie Joly, le ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, François-Philippe Champagne, et le lieutenant politique du premier ministre, Pablo Rodriguez, entre autres — ont multiplié les appels et les pourparlers avec leurs homologues du gouvernement Legault dans l’espoir de les ramener à la table des négociations.

Selon nos informations, la ministre Joly s’est entretenue à plusieurs reprises avec le ministre de l’Économie et de l’Innovation du Québec, Pierre Fitzgibbon, très favorable au projet et à une participation financière de Québec, alors que son collègue des Transports, François Bonnardel, affirmait que le projet devait être financé par Ottawa uniquement parce que l’aéroport est une infrastructure qui appartient au fédéral.

PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, ARCHIVES LA PRESSE

Le ministre des Transports du Québec, François Bonnardel

Le bureau de M. Bonnardel a refusé mercredi de commenter. « Je n’ai rien à confirmer dans ce dossier pour le moment », a indiqué l’attachée de presse de M. Bonnardel, Florence Plourde.

« Montréal, c’est chez nous »

Selon nos informations, un autre morceau du casse-tête qui aurait permis de contribuer au déblocage dans les pourparlers dans ce dossier est la récente arrivée de Michael Sabia au poste de sous-ministre des Finances à Ottawa.

Avant de devenir le bras droit de la ministre des Finances et vice-première ministre Chrystia Freeland, au début de décembre, M. Sabia a dirigé pendant près de 10 mois la Banque de l’infrastructure du Canada.

Et auparavant, il avait été président et chef de la direction pendant 11 ans de la Caisse de dépôt et placement du Québec, qui est le chef d’orchestre du projet de construction du REM.

Dans une entrevue avec La Presse, en avril dernier, M. Sabia avait affirmé qu’il serait là pour l’inauguration du REM, non pas comme président de la Caisse de dépôt, mais comme Montréalais. « Montréal, c’est chez nous », avait-il dit, signe de son attachement à la réalisation complète de ce projet, y compris la station du REM à l’aéroport.

PHOTO SEAN KILPATRICK, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE

Michael Sabia, sous-ministre des Finances à Ottawa

Au départ, les coûts de construction de cette station devaient être assumés par ADM, mais l’organisme a vu ses revenus chuter de manière brutale à cause de l’effondrement du trafic aérien depuis le début de la pandémie.

ADM a plaidé auprès d’Ottawa et de Québec afin d’obtenir un prêt remboursable pour mener à bien les travaux. Le gouvernement Legault s’était dit prêt à participer au montage financier, mais il a mis fin aux pourparlers de manière inopinée l’automne dernier en soutenant que l’aéroport est une infrastructure fédérale et qu’il incombe à Ottawa de payer la facture.

Faute d’entente entre les deux ordres de gouvernement, ADM a fait savoir récemment qu’il pourrait devoir mettre sur la glace indéfiniment cette portion du projet, provoquant de vives inquiétudes à la mairie de Montréal, chez les gens d’affaires et les élus fédéraux.

ADM a indiqué vouloir attendre le résultat des discussions en cours avant de se prononcer. « Nous comprenons que des discussions ont cours entre Québec et Ottawa et que le gouvernement provincial aurait démontré une ouverture à revenir à la table de négociations. Or, comme les discussions reprennent à peine, nous demeurons prudents et réserverons nos commentaires pour le moment », a indiqué Anne-Sophie Hamel, directrice des affaires corporatives et des relations médias chez ADM.
https://www.lapresse.ca/actualites/politique/2021-02-11/station-du-rem-a-l-aeroport/le-projet-de-retour-sur-les-rails.php

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Non mais , quelle surprise!

…et Sabia convoiterait-il la mairie de Mourial? À suivre

Si ça peut enfin débloquer… C’est la seule issue possible de cette pièce de théâtre “magistrate” de nos politiciens.

Finalement de ce qu’on comprend c’est le ministre des Transports qui s’entêtait?!

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Mourial…

Coudon viens-tu de Québec?

JDM gang

La Mairie? Trop petit. Un gars de l’envergure de Sabia doit avoir une énorme machine, mais sans avoir de compte à rendre à la population directement. #2 du ministère des finances au fédéral, ou encore gouverneur de la banque du Canada.

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Honnêtement c’est seulement une “game” politique tout ça. Même ADM continue les travaux. Depuis noël c’est très actif au niveau du stationnement étagé. La démolition est bien commencer et une des 3 passerelles qui relie le terminal au niveau départ au stationnement à été enlever. D’après moi ce n’était qu’un écran de fumé tout ça.

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Le projet a jamais été annulé, ni officiellement reporté, donc il continue, le problème n’est que le financement, donc qui va signer le chèque au final.

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Article paru dans La Presse, mentionnant qu’il existe une “autre” option pour le financement de la station YUL du REM: c’est-à-dire, un prêt (… au lieu d’une subvention) !

C’était pourtant l’option envisagée et demandée par le PDG d’ADM, Philippe Rainville, le 18 juin 2020 ! On peut d’ailleurs l’entendre dire ici en entrevue à RDI Économie avec Gérald Fillion, et citer dans cet article du Journal de Montréal. :thinking:

Une autre option pour le financement | Station du REM à l’aéroport Trudeau


PHOTO OLIVIER JEAN, ARCHIVES LA PRESSE | Des voyageurs attendent un taxi à leur sortie de l’aéroport international Pierre-Elliott-Trudeau, le 3 janvier.

La Presse+ du 11 février 2021 nous apprend que l’incertitude qui plane sur le financement de la construction de la station du Réseau express métropolitain (REM) à l’aéroport international Pierre-Elliott-Trudeau tire à sa fin. Pour mener à bien ce projet évalué à 600 millions de dollars, on propose un montage financier dans lequel la Banque de l’infrastructure du Canada avancerait 400 millions de dollars, tandis que le gouvernement fédéral et le gouvernement du Québec mettraient chacun 100 millions de dollars sur la table.

LA PRESSE | Publié le 17 février 2021 à 14h00 | CLAUDE GARCIA, ADMINISTRATEUR DE SOCIÉTÉS ET ANCIEN PRÉSIDENT DU CONSEIL DES PARTENARIATS PUBLICS-PRIVÉS DU QUÉBEC

Cette proposition nous apparaît, à première vue, généreuse puisqu’elle ne semble pas tenir compte des capacités financières d’Aéroport de Montréal (ADM) lorsque la situation sanitaire est normale. Par exemple, ADM est une société très rentable qui a réalisé un bénéfice de 98 millions de dollars sur un chiffre d’affaires de 707 millions de dollars en 2019, ce qui lui procure une marge bénéficiaire de 14 % et un rendement de 33 % sur son actif net. De plus, elle a investi 352 millions de dollars au cours de la seule année 2019. Enfin, elle disposait d’une encaisse de 118 millions de dollars et d’une marge de crédit de 150 millions de dollars dont un peu moins de la moitié était disponible au 31 décembre 2019. Une telle situation financière ferait l’envie de nos meilleurs entrepreneurs. En temps normal, ADM pourrait donc financer un tel projet sans aide gouvernementale.

L’industrie aérienne est l’une des plus grandes victimes de la pandémie actuelle et on peut comprendre l’hésitation d’ADM à commencer la construction de la station du REM à ce moment-ci.

Plutôt que de financer le projet en entier, il serait préférable de faciliter l’obtention par ADM d’un prêt commercial pour financer la construction de cette infrastructure. Après l’inauguration dans trois ou quatre ans, la pandémie sera un lointain souvenir et ADM pourra obtenir un financement à très long terme à des conditions avantageuses pour rembourser le prêt de construction.

Cette façon de procéder s’inspire du modus operandi du secteur privé pour financer les projets d’infrastructure. On obtient tout d’abord un prêt pour la construction à un taux relativement élevé compte tenu des risques à encourir pendant cette phase délicate du projet. Une fois la construction terminée et le projet bien en selle, les risques sont moins élevés et on peut obtenir du financement à plus long terme à bien meilleur taux. Il n’y a aucune raison de ne pas agir de cette façon pour la station du REM. Elle contribuera à augmenter l’achalandage de l’aéroport et elle sera fort probablement encore utile dans 100 ans.

Station du REM à l’aéroport de Montréal

Ottawa et Québec concluent une entente

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(Québec et Ottawa) Après quelques semaines de négociations, les gouvernements fédéral et provincial confirmeront jeudi avoir conclu une entente sur un montage financier qui permettra de mener à bien le projet de construction de la station du Réseau express métropolitain (REM) à l’aéroport international Pierre-Elliott-Trudeau, un projet évalué à 600 millions de dollars.

Publié le 13 avril 2021 à 5h00

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Tommy ChouinardTOMMY CHOUINARD
LA PRESSE

Joël-Denis Bellavance

JOËL-DENIS BELLAVANCE
LA PRESSE

Tel que le rapportait La Presse en février, le montage financier verra la Banque de l’infrastructure du Canada avancer 400 million, tandis que le gouvernement fédéral et le gouvernement du Québec mettront chacun environ 100 millions sur la table.

« Il y a une détente évidente entre les deux gouvernements », s’est réjouie une source fédérale proche du dossier en évoquant cette nouvelle annonce d’Ottawa et de Québec depuis environ un mois.

L’incertitude qui planait sur le financement de la construction de cette portion du REM depuis des mois prendra donc finalement fin cette semaine.

Au départ, les coûts de construction de cette station devaient être assumés par Aéroports de Montréal (ADM), mais l’organisme a vu ses revenus chuter de manière brutale à cause de l’effondrement du trafic aérien depuis le début de la pandémie.

L’an dernier, ADM a plaidé auprès d’Ottawa et de Québec afin d’obtenir un prêt remboursable pour mener à bien les travaux. Le gouvernement Legault s’était dit prêt à participer au montage financier, mais il a mis fin aux pourparlers de manière inopinée l’automne dernier en soutenant que l’aéroport est une infrastructure fédérale et qu’il incombe à Ottawa de payer la facture.

Au début de l’année, ADM a fait savoir qu’il pourrait devoir mettre sur la glace indéfiniment cette portion du projet, faute d’entente entre les deux ordres de gouvernement, provoquant de vives inquiétudes à la mairie de Montréal, chez les gens d’affaires et les élus fédéraux, qui jugent ce projet crucial.

Rappelons que le REM doit relier le centre-ville de la métropole à l’aéroport, permettant à Montréal d’avoir un réseau de transport collectif intermodal digne d’une grande ville nord-américaine, au même titre que Toronto ou Vancouver, entre autres.

À Québec, on confirme la tenue d’une conférence de presse cette semaine pour dévoiler l’entente concernant la station de l’aéroport du REM.

Ce n’est pas la seule annonce Ottawa-Québec qui se profile à l’horizon, selon nos informations. Une aide fédérale pour le secteur de l’aéronautique se concrétiserait à court terme, au grand bénéfice de la région de Montréal. Le gouvernement Legault contribuerait lui aussi financièrement à la relance de ce secteur qui traverse une période de fortes turbulences à cause de la pandémie.

Au gouvernement Legault, on constate un empressement de la part d’Ottawa à vouloir procéder à des annonces sur le sol québécois, un enthousiasme auquel l’approche d’élections fédérales n’est certainement pas étrangère.

Après plus d’un an sans se présenter sur la même tribune, les premiers ministres Legault et Trudeau ont procédé à deux annonces ensemble le mois dernier : l’une concernant le projet d’usine de batteries du constructeur québécois d’autobus et de camions urbains électriques Lion, l’autre sur l’internet haute vitesse.

Pour l’heure, il n’est pas prévu qu’ils participent à l’annonce sur la station du REM à l’aéroport. Mais on constate bien qu’au-delà de leurs différends idéologiques, les deux hommes ont des intérêts convergents dans des dossiers de nature économique.

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L’annonce de la fin de la “saga” sur le financement de la station du REM à l’aéroport se fera demain, en fin d’avant-midi (via une conférence de presse virtuelle). :pray:

Les gouvernements du Canada et du Québec annonceront un investissement majeur dans le transport collectif à l’aéroport international Montréal-Trudeau

De : Transports Canada

Avis aux médias

OTTAWA (ONTARIO) — Le ministre des Transports, l’honorable Omar Alghabra, la ministre de l’Infrastructure et des Collectivités, l’honorable Catherine McKenna, le leader du gouvernement à la Chambre des communes et lieutenant du Québec, l’honorable Pablo Rodriguez, le ministre de l’Économie et de l’Innovation du Québec, M. Pierre Fitzgibbon, et la ministre déléguée aux Transports du Québec et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal, Mme Chantal Rouleau, tiendront demain une conférence de presse virtuelle conjointe, dans le cadre de laquelle ils annonceront un nouvel investissement en infrastructure afin de mieux relier l’aéroport international Montréal-Trudeau et la ville de Montréal.

Ils seront accompagnés pour l’occasion par le président-directeur général de la Banque de l’infrastructure du Canada, M. Ehren Cory, le président-directeur général d’Aéroports de Montréal, M. Philippe Rainville, ainsi que la mairesse de la Ville de Montréal, Mme Valérie Plante.

Date : Le jeudi 15 avril 2021

Heure : 11 h 30 (HAE) :+1:

Endroit : Par téléconférence

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