Station Mont-Royal

Communiqué de presse:

La STM dévoile son nouvel édicule à Mont-Royal qui devient la 20e station accessible

NOUVELLES FOURNIES PAR Société de transport de Montréal | Juil 19, 2022, 10:00 ET

MONTRÉAL, le 19 juill. 2022 /CNW Telbec/ - La Société de transport de Montréal inaugure son nouvel édicule universellement accessible de la station Mont-Royal.

Le concept de ce nouvel édicule mise sur la luminosité naturelle et la transparence. Il s’est inspiré d’une réflexion collective avec l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal sur la conception des aménagements futurs de la place Gérald-Godin sur laquelle se situe la station Mont-Royal. L’omniprésence de baies vitrées et l’harmonie des matériaux confèrent au nouvel édicule cette qualité d’extension dedans-dehors attendue et magnifiée par l’agrandissement du volume intérieur, une œuvre d’art, un toit vert et les nouveaux ascenseurs.

« Les travaux à la station Mont-Royal ont constitué un véritable tour de force puisque les équipes de la STM ont démoli complètement l’édicule sans jamais fermer la station. Il faut donc souligner leur créativité », a fait savoir M. Eric Alan Caldwell, président du conseil d’administration de la STM.

« Le nouvel édicule de la station Mont-Royal est l’illustration d’une collaboration exemplaire entre la Ville de Montréal et la Société de transport de Montréal (STM). Les deux organisations ont saisi l’occasion des travaux en accessibilité pour améliorer non seulement le parcours de la population, mais aussi la convivialité et le design de la place publique Gérald-Godin, aux abords de la station. Maintenant, tout le monde pourra accéder avec plus de facilité au quartier, à l’avenue du Mont-Royal et à l’offre commerciale et culturelle unique du secteur. Notre administration ainsi que la STM ont la ferme volonté d’éliminer les obstacles pour les personnes à mobilité réduite et d’offrir une ville et des espaces toujours plus inclusifs aux Montréalaises et aux Montréalais », a déclaré Laurence Parent, conseillère du district de De Lorimier et vice-présidente du conseil d’administration de la STM.

Entamés en octobre 2018, les travaux réalisés ont permis d’agrandir l’édicule pour ajouter deux escaliers fixes qui relient les quais au niveau de la rue, un tunnel piétonnier au-dessus de la voie qui permet de se rendre d’un quai à l’autre, ainsi que deux ascenseurs. Ces travaux permettent de rendre les déplacements plus fluides, à l’intérieur de la station. Mont-Royal devient le 20e station accessible du réseau du métro.

« Avec cette nouvelle station accessible en plein cœur de l’été, c’est maintenant un autre quartier, celui du Plateau-Mont-Royal, qui le devient pour notre clientèle ayant des limitations fonctionnelles », a ajouté M. Caldwell.

Bien que l’édicule soit maintenant accessible à la clientèle, des travaux resteront à compléter cet automne, notamment la réfection de la partie de la station qui a été maintenue ouverte pendant les travaux, la finalisation de l’installation d’une nouvelle œuvre d’art et l’aménagement extérieur.

Le coût du projet de transformation de la station Mont-Royal est de 50 M$.

Une nouvelle œuvre d’art prend forme

Par ailleurs, la station sera dotée d’une nouvelle œuvre d’art appelée « Je reviens chez nous » de l’artiste Simon Bilodeau. Elle est formée de trois parois de plus de 4 mètres de hauteur ornées d’une mosaïque de pièces coulées qui réfèrent à des aspects spécifiques de l’architecture et de l’aménagement de l’environnement de la station, de même qu’à ses fonctions et son histoire.

Accessibilité dans le métro

Présentement, 11 autres chantiers d’accessibilité universelle sont en cours dans les stations Place-des-Arts, Angrignon, Berri-UQAM (ligne jaune), Édouard-Montpetit, D’Iberville, Jolicoeur, McGill, Outremont, Pie-IX, Place-Saint-Henri et Villa-Maria. Tous ces travaux bénéficient non seulement à la clientèle ayant des limitations motrices, mais également aux familles avec de jeunes enfants, aux personnes âgées et aux voyageurs.

SOURCE Société de transport de Montréal

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Améliorer le design de la convivialité de la place Gérald-Godin?

Sérieusement?

On est passé d’un océan de pavé de béton à un plus grand océan de pavé de béton. Aucune convivialité. Aucun design. C’est laid laid laid, mort mort mort, plate plate plate.

C’est rire du monde, que de parler de design et de convivialité, quand on fait des choses horribles comme ça.

Heureusement, c’est temporaire. J’aurais aimé que Mme Parent et M. Caldwell le mentionne, et se garde une petite gêne lorsqu’on aborde la complétion des travaux, puisque la place sera fermée à nouveau, et de nouveau en chantier au complet, pour ces travaux, dans un horizon assez rapproché.

La place Gérald-Godin mérite mieux que d’être un simulacre de salle de montre de pavé de béton cheap.

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Ce n’est pas pour me plaindre, mais Broco a réussi à construire (ou presque) le 628, Victoria et BN pendant que la STM on réussit à installer un ascenseur à la station Mont-Royal… J’ai manqué qqch?

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L’édicule a été construit dans une station de métro active transportant des dizaines de milliers de personnes par jour, donc le délai m’a semblé approprié par rapport à des projets similaires. Pour la qualité du travail effectué je suis également satisfait. Parfois, on a l’impression qu’un immeuble c’est un immeuble, mais la qualité d’exécution des projets de la STM me semble toujours très solide - pas comme un projet de condos construit sur un stationnement rectangulaire sans grand-chose en dessous.

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Sans dire que ça n’aurait pas pu être efficace, intervenir en souterrain dans un quartier dense, sans jamais fermer la station et sans jamais interrompre le passage des trains, c’est complexe.

Faut toujours garder en tête la pyramide Qualité - Coût - Temps. Un projet n’a droit qu’à deux des trois.

Les tours de Broco vise le ratio coût - temps. Il y a un enjeu de rentabilité.

Les projets de la STM visent un ratio Qualité - coût. Quoi qu’on en dise, les projets de la STM sont d’une grande qualité matérielle (pas toujours conceptuelle). À titre d’exemple, très peu de projets à Montréal utilisent ce calibre d’acier inoxydable. Mais pour l’avoir à un coût qui reste raisonnable, il faut être prêt à mettre le temps.

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https://www.journaldemontreal.com/2022/07/19/station-mont-royal-inauguree-mais-toujours-en-chantier

Anouar a dit dans l’article qu’il y a trop d’escalier… Le journaliste a oublié de spécifier que les escaliers mécaniques de l’entrée originelle vont réouvrir sans les tourniquets en bas!

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Mon ami vient de commenter à quel point c’est un peu contre-intuitif d’ouvrir la station comme ‘universelle’ alors qu’il n’y a qu’ascenceurs et escaliers normaux - apparemment que les 5-6 volées d’escaliers sont pas mal raides! Dommage qu’on n’ait pas gardé l’accès aux escaliers roulants.

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Tu gardes ouvert l’accès comment s’ils doivent enlever les tourniquets et le cubicule qui sont dorénavant directement à l’entrée sur Rue!?

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Personnellement je trouve ça louche que ça prenne “quelques mois” arracher des tourniquets et démanteler une loge de perception… à moins que l’éclairage soit refait et qu’on remette tout à neuf , je comprends pas le délai .

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Ça inclut une réfection de toute cette partie de la station. C’est pas juste d’arracher des morceaux.

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Ils ont creusé et rajouté des ascenseurs

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The station is getting new machines put in, interestingly, these ones are slightly different from the ones at Berri UQAM, they have a tap logo instead of an OPUS logo.

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These are the same ones as those present at Vendôme.

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Le problème avec ces machines c’est que l’écran informatif sur le nombre de titre restant sur la carte est très mal positionné et incliné, c’est difficile de voir le chiffre sans devoir se reculer.

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Un article tiré du site de la STM à l’intention de ses employés :

Station Mont-Royal: le tour de l’architecte

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La lumière naturelle fait son entrée à la station Mont-Royal.

Le nouvel édicule universellement accessible de la station Mont-Royal a été inauguré le 18 juillet dernier. C’était un moment charnière de ce chantier débuté en 2018 et s’élevant à 50 millions $. Nous en avons profité pour faire le tour du propriétaire – ou plutôt de l’architecte – avec celui qui a dessiné le nouveau bâtiment, notre collègue Patrice Monfette, architecte principal aux Grands programmes de maintien des actifs.

Une nouvelle station à côté de l’ancienne

Au départ, il était prévu de s’attaquer à l’accès d’origine et de conserver l’édicule construit à la fin des années 1990, mais comme le fait remarquer Patrice, ces lieux étaient devenus trop exigus en termes d’exploitation et d’évacuation d’urgence. « Il valait la peine d’investir pour régler ces problèmes somme toute très importants, en ajoutant un second accès à côté du premier, les deux donnant sur un seul édicule trois fois plus grand que le précédent. La solution retenue nous a permis de construire seulement deux puits d’ascenseur au lieu de trois, et de réaliser tous les travaux sans fermer la station. »

Un édicule lumineux et transparent

Le nouvel édicule de la station Mont-Royal mise sur la luminosité naturelle et la transparence. L’omniprésence de baies vitrées et l’harmonie des matériaux lui confèrent cette qualité d’extension dedans-dehors attendue et magnifiée par l’agrandissement du volume intérieur, un toit vert et les nouveaux ascenseurs. « Les gens veulent des constructions où ils se sentent bien et en sécurité; c’est pourquoi nous avons choisi un verre ultra-clair qui réfléchit moins la lumière tant le jour que la nuit, et qui bloque davantage les rayons ultraviolets responsables de la chaleur provoquée par le soleil. Les puits de ventilation naturelle seront également recouverts de lames de verre, permettant une intégration complète à l’architecture des façades. »

L’architecte en profite pour préciser que le toit vert sur la station, une exigence de l’arrondissement, n’est pas une représentation du mont Royal, comme plusieurs le croient! « Le toit est en bois imputrescible, qui peut durer 50 ans sans traitement. C’est la même chose pour le toit vert : les herbes peuvent y pousser librement, avec un minimum d’entretien. Le toit, dans son ensemble, reproduit la topographie du Plateau… qui n’est pas du tout un plateau. Il y a des côtes au sud et à l’est, qui se répercutent sur le toit de l’édicule. La bosse du devant abrite un puits de lumière, comme sur l’ancien édicule. Alors non, ce n’était pas mon intention de reproduire le mont Royal, mais c’est correct si les gens le voient comme ça! »

Le choix des matériaux

Une fois à l’intérieur de la station, le client aperçoit d’abord des matériaux typiques du métro : verre, acier, béton brut. C’est seulement au niveau de la nouvelle passerelle qu’il renoue avec la fameuse brique brune de la station. « La station Mont-Royal est un bel exemple d’architecture moderne des années 1960. On retrouve notamment cette modernité dans le traitement de la brique, plus particulièrement dans son passage arrondi entre le plancher et les murs. On tenait à reproduire ce détail dans la portion de quai qui a été rétrécie, puisqu’il fallait renforcer la structure au-dessus de la voie. Pour cette brique, on a retrouvé la recette d’origine, alors elle s’agence bien à l’ancienne. »

Tout au bout de la nouvelle passerelle, une murale bleue retient l’attention. Patrice explique : « Cette murale sert de point focal au bout du long corridor. C’est un élément architectural ludique, qui nous rappelle à la fois la société d’aujourd’hui, qui vit de plus en plus dans un monde virtuel, et celle du passé, qui voyait dans le pixel une sorte de promesse, un esthétisme, bien avant qu’il apparaisse sur nos écrans. On peut y voir tout autant le Minecraft d’aujourd’hui que les blocs Lego d’hier… mais ce n’est pas une œuvre d’art à proprement parler. »

Dans son élément

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L’architecte Patrice Monfette.

Patrice Monfette ne tarit pas de détails sur le nouveau bâtiment : par exemple, les finis de béton coffrés avec de la planche de pruche, évoquant le bois utilisé pour la charpente de la plupart des maisons du Plateau-Mont-Royal. C’est que l’architecte connaît bien le quartier, pour y avoir passé beaucoup de temps dans sa jeunesse et plus tard au travail. « C’est un quartier avec sa vie bien à lui, qui se réinvente tout le temps, avec plusieurs groupes et générations qui s’y côtoient. C’est aussi un quartier bien différent le jour et la nuit. C’est pourquoi le nouvel édicule a une identité bien différente, qu’on l’aborde d’un côté ou de l’autre, ou selon l’heure du jour. C’est le soir qu’il devient transparent, qu’il révèle sa vraie nature, sa structure. C’est ce qui était important d’illustrer avec cette construction. »

C’est le sixième projet d’accessibilité auquel a contribué Patrice, après les stations Champ-de-Mars, Jean-Talon (ligne orange), Rosemont, Place-d’Armes et du Collège. Prochaines stations : Place-Saint-Henri et Édouard-Montpetit, en construction, et Parc. De belles réalisations pour ce collègue arrivé à la STM en 2008 et qui est devenu architecte pour construire des choses. « Déjà, quand j’étais jeune, je bricolais tout le temps. Lorsque mes parents ont construit un chalet, j’ai utilisé les matériaux en trop pour réaliser une niche pour mon chien. Je voulais toujours construire des cabanes, des choses comme ça. Plus récemment, j’ai rénové de mes propres mains deux vieilles maisons urbaines.

« Les gens me disent que c’est mon projet, mais ce n’est pas exact. D’abord, c’est toute l’entreprise qui a été mise à contribution dans le cadre de ce projet. C’est ce qu’il y a de bien à la STM : on a préservé cette capacité de construire des choses, d’A à Z. Et puis, même si je suis un client assidu du transport collectif, ce projet, il ne m’appartient pas, il appartient à la collectivité. La plus belle récompense pour un architecte, c’est de voir le résultat concret de ce qu’il a imaginé, mais aussi de voir les gens s’approprier leur nouvelle station, comme ici. »

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Le toit en bois de la station, avec sa partie verte.

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Un nouvel édicule sous le signe de la transparence.

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Au fond du corridor, la murale bleue.

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Le traitement de la brique sur les quais.

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Le pavé est terminé à 60% de ce côté-ci, il manque l’arrière de l’entrée du métro + finir la pose des bancs en bois et installation des lampadaires.

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Je trouve dommage qu’à cette intersection , on favorise encore le passage de la voiture . Je m’attendais à un passage plus étroit pour que les piétons aient plus d’espace au coin .

Edit : est-on vraiment sure que cette place publique est “temporaire” ? Pourquoi dépenser autant d’argent et gaspiller du pavé ?

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C’est en effet un énorme gaspillage. Et aux dernières nouvelles, l’arrondissement continue de dire que c’est temporaire. Difficile de dire si cette affirmation est vraie, difficile de savoir à quel point le terme “temporaire” a l’élastique flexible. Difficile de savoir si ils affirment que c’est temporaire pour faire taire les critiques qui savent bien que la vision initiale de cette place était bien plus qualitative. Difficile de dire si en fait, l’arrondissement et la ville ont abandonné cette vision et n’osent pas le dire publiquement.

Ce gaspillage témoigne de l’incapacité de la ville de préparer un projet d’ensemble cohérent en amont avec la STM ou autre partenaire. C’est toujours en mode rattrapage. Ils semblent incapables de comprendre qu’il faut un plan d’ensemble et un architecte qui chapeaute l’ensemble, pas une division d’ingénieurs en transport ou équivalent.

C’est extrêmement frustrant de voir un potentiel d’espace public remarquable gaspillé de cette façon et devenir plus beige que beige.

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2022-11-12



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D’un peu plus près.

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