Stade olympique et la Tour de Montréal (rénovations)

Imaginez, si jai bien lu…dans le 870 millions $…il y a pas $ de prévu pour le changement des sièges, l’acoustique etc… ce sera lors de phases subséquentes et donc de $ en plus.

Pour vous donner une idée de l’acoustique…j’étais au Stade au mois d’Août lors d’un des 2 spectacles de Metallica…et… lorsque James Hetfield parlait entre les chansons…( donc sans musique ) je comprenais pas une phrase sur 3…

Je savais a quoi m’attendre…j’y allait pour le visuel et l’évènement mais quand même…

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Entrevue radio avec la ministre du Tourisme et Michel Labrecque

Here is the current roof at about the same angle:

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Ce serait cool que les câbles aient des DEL à l’intérieur/sur les parois, afin de créer des jeux de lumières qui partent du “creux” (déjà illuminé) de la tour, vers le toit!

C’est l’option la moins cher à court terme, mais le stade nécessite beaucoup plus qu’un nouveau toit pour être un endroit viable et hospitalier pour des concerts et évènements sur une base régulière. Si on le démolit maintenant, on obtient plusieurs parcelles de terrain directement au dessus d’une station de métro et mûres pour un redéveloppement dense à proximité de beaucoup de services et d’attractions familiales.

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On a exactement la même situation avec l’ancien hippodrome et rien n’a progressé, aucune once d’un projet ou d’un échéancier de réalisation d’une rue ou d’un parc. Donc jamais on devrait faire la même chose avec le Stade.

Oui c’est des investissements et oui il faudra investir plus, mais là collectivement, on a un parfait exemple de : laisser traîner un problème jusqu’à temps qu’il faut dépenser et dépenser beaucoup.

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Reportage au Téléjournal

Stade olympique : un nouveau toit fixe pour 870 M$

Le nouveau toit du Stade olympique de Montréal coûtera 870 M$. Québec a confirmé aujourd’hui qu’il financera ces travaux majeurs qui vont s’étaler sur 4 ans. Le gouvernement espère en tirer des retombées économiques d’environ 150 M$ par année en attirant plus d’événements de grande envergure.

Le reportage de Mathieu Prost.

Caroline Proulx et Michel Labrecque continuent leur tournée médiatique

Entrevue avec Michel Labrecque, PDG du Parc olympique, et Caroline Proulx, ministre du Tourisme

Ce n’est pas nouveau, le Stade olympique a besoin de travaux d’envergure. Le toit et l’anneau seront remplacés prochainement au coût de 870 M $.

Julie Drolet en discute avec Caroline Proulx, ministre du Tourisme et Michel Labrecque, PDG du Parc olympique depuis 2014.

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Je suis le seul à être vraiment excité pour ce projet ça va vraiment aider l’économie de l’est de la ville qui vie beaucoup difficultés

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Nouveau toit : Québec promet des retombées importantes | Zone économie

Avec les travaux de 870 millions, Québec promet des retombées économiques importantes.

«Comment tu voulais qu’on vende ça sur le marché avec la toiture, une épée de Damoclès», déclare Michel Labrecque, PDG du Parc olympique accompagné de la ministre Caroline Proulx en entrevue à Zone économie.

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Le titre de l’article!

Le toit fixe proposé pour le Stade olympique déchire les experts


Photo: Christinne Muschi, La Presse canadienne
La ministre du Tourisme, Caroline Proulx, a dévoilé lundi certains détails du projet évalué à 870 millions de dollars visant à munir d’ici 2028 le Stade olympique d’un nouveau toit suspendu fixe et d’un anneau technique allégé.

Zacharie Goudreault
17 h 41
Économie

Le projet de remplacement du toit et de l’anneau technique du Stade olympique de Montréal reçoit un accueil mitigé d’experts en patrimoine, en ingénierie et en architecture joints par Le Devoir. Ceux-ci relèvent l’importance de tenir compte, dans cet exercice, du caractère patrimonial et des visées originales de ce bâtiment, qui devait initialement disposer d’un toit rétractable.

La ministre du Tourisme, Caroline Proulx, a dévoilé lundi certains détails du projet évalué à 870 millions de dollars visant à munir d’ici 2028 le Stade olympique d’un nouveau toit suspendu fixe et d’un anneau technique allégé. La durée de vie de ces nouvelles installations, une fois complétées, est évaluée à 50 ans. Ce projet vient ainsi assurer la « pérennité » du stade, du moins pour un demi-siècle, relève avec soulagement l’architecte et professeur à l’Université du Québec à Montréal Philippe Lupien. « Je pense que toutes proportions gardées, l’intervention qu’on fait va rassurer les gens pendant 50 ans », lance-t-il en entrevue.

Dans un communiqué émis lundi, le gouvernement du Québec rappelle que la toiture du bâtiment accumule actuellement plus de 20 000 déchirures, rendant son remplacement « à court terme » nécessaire. Les experts joints par Le Devoir relèvent cependant que le projet sélectionné, piloté par un consortium formé par les firmes Pomerleau et Canam, ne respecte pas l’idée initiale mise en avant par le défunt architecte du Stade olympique, Roger Taillibert, qui souhaitait que ce stade soit muni d’un toit rétractable.

« Je comprends très bien la position de la société actuelle de gestion du Parc olympique de ne pas exiger que le toit soit ouvrant parce qu’aucune des fonctions actuelles du stade ne requiert que le toit soit ouvert », note M. Lupien. Ce dernier espère cependant que lorsque le nouveau toit attendu aura atteint sa fin de vie, un intérêt se manifestera pour munir le stade d’un toit amovible respectant la « signature » des concepteurs initiaux du bâtiment, érigé en prévision des Jeux olympiques d’été de 1976. « Peut-être voudra-t-on dans 50 ans retourner vers le concept original », espère-t-il. « Il n’y a rien qui est irréversible. »

« C’est du jetable »

L’ingénieur François Delaney avait pour sa part dessiné il y a une dizaine d’années un toit rétractable pour le Stade olympique, mais son projet n’a pas reçu un accueil favorable de la part de Québec et des gestionnaires du site. « Mon toit est bon pour des siècles. Le leur, c’est 50 ans. C’est du jetable », lance M. Delaney, qui affirme par ailleurs que le projet qu’il chérit depuis des années aurait été moins coûteux à réaliser. La Société de développement et de mise en valeur du Parc olympique a pour sa part fait valoir lundi que l’installation d’un toit amovible sur le stade aurait impliqué l’ajout de structures trop importantes et coûteuses, d’autant plus qu’un toit fixe répond actuellement à l’essentiel des besoins de l’organisation.

« C’est un projet structurant pour une génération », relève quant à lui le directeur des politiques d’Héritage Montréal, Dinu Bumbaru, au sujet des investissements dévoilés lundi pour rénover le Stade olympique. « Mais on aimerait comprendre comment ce projet s’inscrit dans la mission d’assurer le respect du patrimoine architectural et historique du stade », comme le prévoit la Loi sur la Société de développement et de mise en valeur du Parc olympique, poursuit M. Bumbaru.

Le démantèlement de la toiture actuelle du stade commencera l’été prochain, a annoncé Québec lundi. Le bâtiment demeurera fermé pendant toute la durée de ce chantier.

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J’étais horrifié aujourd’hui de voir à la telé des gens se permettre,en toute impunité, d’évoquer de démolir le stade.Ça me glaçait le dos. C’est quoi après? Raser le mont Royal? Dynamiter le pont Jacques-Cartier?

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Non tu n’es pas le seul et je crois que nous sommes plusieurs même si cela ne s’entend pas beaucoup. Mais l’important c’est de finalement aller de l’avant.

Je suis tout à fait d’accord, le manque de leadership dans ce dossier, come dans plusieurs autres, font beaucoup de tort à la ville, éventuellement aux couts finals des projets mais aussi à la perte de confiance en tant que société incapable de réaliser de grands projets.

Lors de la réouverture après les travaux, j’imagine un méga spectacle de lumière réalisé par Moment Factory, un peu comme Aura à la basilique Notre-Dame, mais cette fois-ci à l’échelle du Stade Olympique, un spectacle supporté par la musique de Yannick-Nézet Séguin et l’OM. Mais quelque chose de Grandiose, d’Unique et de Surdimensionné, un peu à l’image du Stade, tout simplement !

Et en plus, en étant un spectacle permanent, cela pourrait aider à rentabiliser le stade, j’en suis persuadé.

On a le droit de rêver !

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Le beau risque du Stade

PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE

La Société de développement et de mise en valeur du Parc olympique, qui pilote le projet de reconstruction du Stade, et le consortium retenu pour les travaux, formé de Pomerleau et de Canam, travailleront main dans la main selon une « approche collaborative ».


Maxime Bergeron
Maxime Bergeron La Presse

Cela aurait pu être un fiasco monumental, voire un embarras international pour Montréal, mais la reconstruction annoncée du Stade olympique pourrait en fin de compte constituer un moment charnière dans la manière de réaliser de grands projets d’infrastructures au Québec.

Publié à 0h50 Mis à jour à 6h00

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Un moment porteur de renouveau, oserais-je même dire.

La ministre du Tourisme, Caroline Proulx, espère que ces travaux de 870 millions de dollars permettront d’attirer au Stade des mégaconcerts de vedettes internationales comme Taylor Swift. Elle a mentionné le nom de la chanteuse plusieurs fois pendant une conférence de presse foisonnante, lundi.

On verra pour Taylor Swift, d’autant que les travaux s’étaleront au moins jusqu’en 2028. On verra aussi pour la venue d’équipes sportives, loin d’être assurée.

Mais à très court terme, on peut déjà prédire que le projet du Stade sera un laboratoire extraordinaire en matière de gestion de projet.

Pourquoi ?

La Société de développement et de mise en valeur du Parc olympique, qui pilote le projet, et le consortium retenu pour les travaux, formé de Pomerleau et de Canam, travailleront main dans la main selon une « approche collaborative ».

Tout le monde sera assis autour de la même table à chaque étape, et tout le monde partagera les risques financiers en cas de dépassements de coûts – ou les économies si les travaux sont moins chers que prévu.

La chose a l’air d’un détail technique, mais c’est loin d’en être un.

Cette façon de faire est à des années-lumière de la méthode traditionnelle utilisée au Québec, très rigide et codifiée. Dans bien des projets publics, le donneur d’ouvrage prépare d’abord des plans et devis, puis fait un appel d’offres dans l’espoir d’attirer des entreprises intéressées à bâtir le projet « à forfait ».

Ce mode d’attribution des contrats a montré ses limites immenses ces dernières années.

Certains grands projets publics, qui se chiffrent en milliards, n’ont généré aucune soumission. D’autres, comme le prolongement de la ligne bleue du métro de Montréal, ont attiré un seul consortium – ce qui pose des problèmes évidents de concurrence.

D’autres encore ont été carrément annulés, comme le tramway de Québec, en raison de l’écart gigantesque entre la facture estimée au départ et le montant final des soumissions.


Dans le cas du Stade, c’est par nécessité, en quelque sorte, que l’approche « collaborative » a été préconisée.

Après l’analyse de plusieurs scénarios, tous mis au rancart, le Parc olympique a lancé un nouvel appel de qualification en 2019 dans l’espoir d’avoir au moins trois soumissionnaires pour concevoir une nouvelle toiture. Un seul groupe a levé la main.

La situation était déjà loin d’être idéale, mais les analyses menées depuis ont révélé que l’anneau technique, qui supporte la structure, devra lui aussi être remplacé. De toute urgence.

C’est dans ce contexte que le Parc olympique a décidé l’été dernier d’attribuer un contrat de gré à gré au consortium Pomerleau-Canam pour réaliser le chantier, plutôt que de tenter de trouver un autre groupe par les canaux traditionnels. On en a appris un peu plus lundi sur « l’approche collaborative » qui sera mise de l’avant entre ces deux parties.

J’ai parlé à deux experts qui saluent la méthode de partage des risques préconisée.

C’est la voie de l’avenir.

Maude Brunet, professeure agrégée en gestion de projet à HEC Montréal

Le projet a sans doute déjà été « bien ficelé », souligne-t-elle, puisque ce sont les acteurs déjà autour de la table qui ont eux-mêmes fait les estimations pour en arriver au prix cible de 870 millions. Ce chiffre n’est pas sorti d’un chapeau.

Les constructeurs ont tout avantage à limiter les dépassements de coûts, m’a pour sa part souligné Erik Poirier, professeur en génie de la construction à l’École de technologie supérieure (ETS). Car ils ne pourront pas facturer des extras à profusion, comme cela est souvent le cas dans les projets publics.

En contrepartie, les bonis à la performance encourageront les deux parties à être les plus efficaces possibles. « Si le bateau coule ou si le bateau flotte, tout le monde est ensemble. »


Il y a tout un spectre dans le mode d’attribution et de réalisation des projets publics. C’est un monde fascinant et très technique que je vous présenterai par fines tranches au cours des prochains mois.

À une extrémité, on trouve la méthode la plus traditionnelle, où chacun travaille en vase clos. À l’autre bout, les projets sont pleinement intégrés entre toutes les parties, des premières esquisses jusqu’à la livraison.

La réfection du Stade olympique se situe quelque part entre les deux. Ce qui rend le projet aussi significatif, comme je l’écrivais plus haut, est son ampleur et sa visibilité. Tout le monde scrutera ses moindres avancées – et revers – à la loupe.

Dans tous les cas, ce chantier s’inscrit dans un virage majeur amorcé par la Société québécoise des infrastructures (SQI) – le bras immobilier du gouvernement. La SQI, qui accompagne le Parc olympique dans le dossier du Stade, tendra de plus en plus vers des approches collaboratives pour les projets publics, m’a confié lundi sa PDG, Caroline Bourgeois.

« C’est un changement de paradigme entre la position d’un donneur d’ouvrage et celle d’un contractant, où souvent, on n’a pas les mêmes intérêts, m’a-t-elle expliqué. Il y en a un qui veut avoir le maximum pour son argent, et l’autre qui veut faire le plus d’argent possible. Souvent, on est en confrontation, et il y a un gagnant et un perdant. »

L’objectif de la SQI est qu’à terme, les seuls « gagnants » soient les projets publics eux-mêmes. On ne peut que l’espérer, puisqu’il y en a pour des dizaines de milliards sur la planche à dessin.


Maintenant : les 870 millions consacrés au toit représentent-ils de l’argent bien investi ou de la pure folie ?

Tout est relatif. Rappelons-nous, pour donner un ordre de grandeur, que la Société de transport de Montréal (STM) dépensera 600 millions pour un garage d’autobus, rue de Bellechasse. Deux fois plus cher que prévu et des années en retard.

Le gouvernement Legault estime que les retombées générées par la tenue d’évènements au Stade pourraient plus que doubler, après les rénovations, à 150 millions par année. Par contre, cet investissement retardera l’agrandissement du Palais des congrès, puisque les sommes imparties par Québec à la métropole ne sont pas infinies.

Pas évident.

Dans tous les cas, la décision est prise. Le tataouinage est fini.

La méthode de partage des risques choisie pour le Stade a un mérite non négligeable : celui de limiter les risques de gouffre financier pour les contribuables.

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Les gens se plaignent maintenant , mais quand le son sera mieux et plein de grande vedette vont venir.
Il ne chialeront plus

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Did they confirm the upgraded roof include renovations like a new sound system, as well as upgraded facilities? Because from what I can tell, the people that don’t care about this project mostly think it’s a “lost cause.”

Personally I think it will be worth it, but it should be noted that the money coming back to the stadium after this work is all hypothetical. Hypothetically, yes it will pay itself back after 12 years, but that’s if events are willing to go there.

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No but they were saying that new roof would improve the sonorisation of the place, not to its optimal performance but a good improvement.

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Caroline Proulx et Michel Labrecque ont continué leur tournée médiatique

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Dépenser près d’un milliard de dollars pour un toit me donne des frissons, le Mont-Royal et le Jacques Cartier n’ont aucune comparaison avec le stade.

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Lorsque Jacques-Cartier sera en fin de vie, tout comme Champlain, il sera remplacé. Pour le Mont-Royal, fait longtemps qu’au moins la moitié a été rasée pour en faire des cimetières !

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On parle du bâtiment le plus iconique et, à mon avis,le plus beau de Montréal. Je pense qu’il mérite bien son petit G;)

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