Stade olympique et la Tour de Montréal (rénovations)

Projets de rénovation et de transformation du stade et de la tour conçus par Roger Taillibert dans le cadre des Jeux olympiques de Montréal de 1976.

En 2018, la tour fut rénovée afin d’accueillir les employés des services en ligne du Mouvement Desjardins.

En 2020, des travaux sont entamés visant la rénovations de l’Observatoire et du Hall d’entrée, comprenant n accès au toit de la Tour. Le funiculaire d’origine sera quant à lui remplacé pour faire place à un équipement moderne avec un habitacle entièrement vitré.


EN CONSTRUCTION

L'Observatoire et le Hall d'acceuil

Emplacement: 3200 Rue Viau
Architecte:
Promoteur: Parc olympique (RIO)
Début et fin de la construction: 2020 / 2024
Autres informations:

  • Les rénovations de l’Observatoire comprennent d’ailleurs un accès au toit de la Tour. Le funiculaire d’origine sera quant à lui remplacé pour faire place à un équipement moderne avec un habitacle entièrement vitré.

Sources des informations:


EN PLANIFICATION

Remplacement du toit du Stade

Emplacement: 3200 Rue Viau
Architecte : Lemay + ACDF
Promoteur: Parc olympique (RIO)
Début et fin de la construction: 2020 / 2024
Autres informations :

  • Les rénovations de l’Observatoire comprennent d’ailleurs un accès au toit de la Tour. Le funiculaire d’origine sera quant à lui remplacé pour faire place à un équipement moderne avec un habitacle entièrement vitré.

Sources des informations:

Autres images :


COMPLÉTÉS

Conversion de la Tour (2018)

Emplacement: 4141 Av. Pierre-De Coubertin
Hauteur: 14 étages - 165 mètres
Architecte: Provencher_Roy
Promoteur: Parc Olympique (RIO)
Début et fin de la construction: 2016 / 2018
Autres informations:

  • Conception de 3 mur-rideau vitrés
  • Nouvelle entrée privée
  • Avec ses 165 mètres et avec son angle d’inclinaison de 45 degrés, elle est la plus haute tour inclinée au monde
  • L’installation de chacun de ces panneaux nécessite précision et dextérité, compte tenu de l’angle du mur rideau qui varie entre 61 et 71 degrés pour les façades latérales, tandis que l’angle de la façade sud varie de 108 à 120 degrés. Les façades est et ouest comptent 234 panneaux chacune alors que la façade sud compte 112 panneaux.

Sources des informations :

Autres images:

Centre sportif (2015)

Emplacement: 3200 Rue Viau
Architecte:

  • Héloïse Thibodeau Architecte (salles d’entraînement et aire d’accueil)
  • Consortium Riopel Poirier Fontaine (piscine)

Promoteur: Parc Olympique (RIO)
Début et fin de la construction: / 2015
Autres informations:

  • Réfection complète et l’agrandissement du Centre Sportif du Parc olympique; soit l’entrée principale, l’accueil, le hall d’entrée, le café-boutique, la salle d’entrainement, les vestiaires humides ainsi que tous les espaces de circulation (corridors, escaliers, ascenseurs)

Sources des informations:

Uh-oh… ça sent pas bon
(mods, si vous voulez pin un post plus général, allez-y! C’est juste la première nouvelle qu’on a sur le dossier depuis l’été passé)

Le stade olympique n’aura pas de toit démontable ou rétractable

Rédaction Métro
8:01 3 mars 2021

Le stade du Parc olympique, à Montréal.

La saga continue. Le PDG du Parc olympique (ex-Régie des installations olympiques), Michel Labrecque a confirmé ce matin au micro de Radio-Canada que le stade olympique n’aura pas de toit démontable et rétractable.

Plus de détails à venir.

Plus de détails sur Radio-Canada

Pas de toiture démontable pour le stade olympique de Montréal

Le gouvernement Legault, qui a des difficultés à convaincre des entreprises intéressées, renonce à l’idée de doter le prochain toit du stade olympique d’une partie démontable en raison de contraintes techniques, a appris Radio-Canada.

Le remplacement de l’actuelle toiture du stade olympique de Montréal est attendu depuis plusieurs années.

PHOTO : RADIO-CANADA / JEAN-CLAUDE TALIANA

Romain Schué

Publié à 4 h 02

Le stade olympique de Montréal aura-t-il, un jour, une nouvelle toiture? A priori, la réponse est toujours oui. Quand et à quoi ressemblera-t-elle? Les doutes restent nombreux.

Seule certitude : cette prochaine toile, attendue depuis des années, ne sera finalement pas démontable. Concrètement, le toit ne s’ouvrira pas, contrairement aux intentions initiales de Roger Taillibert, l’architecte du bâtiment, très critique, jusqu’à son décès, de la gestion de cette toiture.

La possibilité d’ouvrir le toit du stade olympiqueavait été évoquée par le Parc olympique et le gouvernement du Québec dans le but d’accueillir certaines manifestations d’envergure, comme la Coupe du monde de soccer de 2026.

Cette option d’une démontabilité était même inscrite dans l’appel de qualification lancé en 2019 afin d’offrir un stade à ciel ouvert pour la tenue d’événements exceptionnels de très grande envergure qui requièrent cette configuration.

Alors que Québec a finalement retiré fin janvier son soutien financier à la candidature de Montréal pour accueillir le grand rendez-vous du soccer mondial, l’équipe de François Legault a aussi revu ses plans pour le stade olympique.

À la suite d’une recommandation du Parc olympique et d’experts en la matière, l’option d’une portion démontable du toit a été retirée de la portée du projet, confirme la ministre du Tourisme, Caroline Proulx, par l’entremise de sa porte-parole.

La priorité demeure d’avoir une toiture fonctionnelle et de qualité, à coût juste, afin de maximiser l’utilisation et le plein potentiel du stade olympique.

Caroline Proulx, ministre du Tourisme

Les déchirures dans la toile du stade olympique sont nombreuses. Après détection, elles sont recouvertes d’une « patch » composée du même matériel que la toile.

PHOTO : RADIO-CANADA / MARTIN OUELLET-DIOTTE

Nombre record de déchirures

En 2019, selon les dernières données disponibles, 4728 nouvelles perforations de la toile ont été constatées et réparées, contre 3256 l’année précédente. Jamais le stade olympique de Montréal n’a dénombré autant de déchirures.

Au total, depuis 2007, près de 16 000 déchirures ont été répertoriées. Cet accroissement marqué ne fait que confirmer une fois de plus l’importance de procéder le plus tôt possible au remplacement de la toiture actuelle, écrivait d’ailleurs le Parc olympique dans son dernier rapport annuel, tout en précisant que la sécurité du toit demeure satisfaisante.

Un toit pour un demi-siècle avec une lumière naturelle

Le nombre d’opportunités est très faible sur la période de la toiture qu’on envisage, confirme Michel Labrecque, le président du Parc olympique, dans une entrevue accordée à Radio-Canada.

Le rapport coût, difficulté et bénéfice était donc trop risqué pour maintenir l’idée d’une opercule démontable, juge-t-il.

Ce dont on a surtout besoin, c’est d’une toiture fiable, qui résiste aux conditions climatiques de Montréal, hiver comme été.

Michel Labrecque, PDG du Parc olympique

Cette nouvelle toiture, explique Michel Labrecque, doit durer de 50 à 60 ans et devrait avoir un pourtour de l’anneau technique en verre translucide pour amener de la lumière.

Le budget n’a pas été dévoilé, mais le gouvernement prévoit, dans son dernier Plan québécois des infrastructures 2020-2030, une somme de 226 millions de dollars pour la reconstruction [de la] la toiture et la réfection [de la] tour du funiculaire. D’autres rénovations sont également prévues, notamment des équipements d’éclairage et de sonorisation dans le bâtiment.

Illustration du futur toit du stade olympique tirée de l’appel de qualification lancée par le Parc olympique en 2019.

PHOTO : CAPTURE D’ÉCRAN - APPEL DE QUALIFICATION DU PARC OLYMPIQUE

Un seul candidat pour remplacer la toiture

Les firmes intéressées par ce projet sont cependant rares.

L’an dernier, un seul groupe, Pomerleau-Canam, a rempli une candidature durant le processus d’appel de qualification mené par le Parc olympique, qui en espérait trois avant de lancer un appel de propositions.

C’est vrai que c’était décevant, reconnaît Michel Labrecque, qui admet qu’une réflexion se poursuit, notamment concernant l’option de recommencer ce processus. Une décision sera prise au cours des prochains mois.

Officiellement, le Parc olympique et le gouvernement du Québec répètent qu’aucun nouveau retard n’est, pour le moment, envisagé. En date d’aujourd’hui, la livraison de cette toiture est prévue pour 2024, soutient l’équipe de la ministre Proulx.

Ce calendrier paraît bien optimiste. Selon les plans initiaux, le dossier d’affaires aurait dû être remis au gouvernement, avec des précisions sur les coûts et travaux, au printemps 2020.

Ce rapport devait être la rampe de lancement du projet, avant le choix final du consortium et le début des travaux. Or, celui-ci n’a pas encore été réalisé.

La toile externe qui recouvre actuellement le stade olympique de Montréal a plus de 20 ans d’usage.

PHOTO : RADIO-CANADA / MARTIN OUELLET-DIOTTE

De l’aveu de Michel Labrecque, un éventuel délai supplémentaire ne serait pas catastrophique. On n’est pas à six mois près, dit-il, en faisant référence à l’histoire de ce toit.

On n’a pas les moyens de se tromper. On est extrêmement précautionneux, admet-il. On a appris de la toiture actuelle que mettre une date butoir n’est pas adéquat.

Ce n’est pas quelques mois qui vont faire la différence. Ça fait 20 ans qu’on gère celui-là puis les trous.

Michel Labrecque, PDG du Parc olympique

L’unique groupe ayant fait part de son intérêt pour remplacer cette toiture a également indiqué à Radio-Canada être toujours dans le flou, près d’un an après le dévoilement de l’appel de qualification.

Nous avons été la seule équipe à nous qualifier pour pouvoir soumissionner, ce que nous n’avons pas encore fait, n’ayant pas eu encore les informations pour travailler à soumettre un prix, précise Marie-Noëlle Goulet, directrice des communications de l’entreprise québécoise Canam, qui s’est associée à Pomerleau pour réaliser ce projet.

Nous n’avons pas encore reçu les documents pour commencer notre estimation et ne savons pas si le projet se concrétisera ou non.

Marie-Noëlle Goulet, directrice des communications du Groupe Canam

Pomerleau-Canam pourrait-il réaliser ce projet d’ici 2024? Le consortium n’a pas voulu répondre à cette question. Nous sommes dans une relation commerciale et tout commentaire, positif et négatif, peut avoir un impact sur cette relation d’affaires, reprend Mme Goulet.

Toujours en lice pour la Coupe du monde 2026

Malgré le retrait financier du gouvernement Legault pour soutenir la candidature de Montréal afin d’accueillir une partie de la Coupe du monde de soccer de 2026, le Parc olympique confirme son engagement. À ce jour, le Stade olympique fait toujours partie des enceintes préselectionnées pour la tenue de trois à quatre matchs, selon un porte-parole du Parc olympique.

Michel Labrecque avoue néanmoins être en accord avec la décision de Québec, en parlant d’un cahier des charges énorme, mais il juge que cette organisation serait jouable. Ça aurait eu de la gueule, lance-t-il. On a les esplanades pour gérer la foule. Et le stade a de la gueule.

La candidature de Montréal a cependant du plomb dans l’aile, puisqu’Ottawa a récemment indiqué à Radio-Canada son refus de compenser, financièrement, le retrait de Québec. Le cabinet de la mairesse Valérie Plante devrait annoncer, très prochainement, ses intentions.

Le 18 janvier 1999, un effondrement de neige laisse un trou béant dans la toile du stade olympique de Montréal.

PHOTO : RADIO-CANADA

Une longue saga

Ce n’est pas la première fois qu’un retard serait à signaler pour le remplacement de cette toile. Après avoir donné le feu vert à ce projet en 2017, le gouvernement du Québec évoquait une fin du chantier en 2022, avant de revoir ses plans.

Installé par l’entreprise américaine Birdair en 1998, ce toit – le deuxième depuis la création du bâtiment – cause tracas et cauchemars depuis des années. En janvier 1999, un panneau de cette toiture s’était déchiré, sous le poids de la glace et de la neige, en pleine préparation du Salon international de l’auto de Montréal.

C’est vrai que c’est une saga, souligne Michel Labrecque, tout en se disant extrêmement positif. C’est vrai qu’on va être apaisé lorsqu’on va avoir passé deux, trois hivers sans s’énerver.

En raison des risques de déchirures, le Stade olympique doit désormais restreindre ses accès et fermer ses portes une bonne partie de l’hiver.

Un règlement y interdit tout rassemblement en cas d’accumulation de neige de 3 cm à moins de 24 heures de l’événement.

Entrevue avec Michel Labrecque ce matin à l’émission Tout un matin

Pas de toiture démontable au Stade olympique : Entrevue avec Michel Labrecque

Toit pas toit, y’en aura pas de FIFA…

Avec retrait de cet événement, et un seul consortium intéressé par le défi, j’ai bien l’impression que ce projet sera shelved jusqu’a nouvel ordre… Ou, il va se faire, mais ce sera pas le plus beau, ni le plus pratique, mais il va couter hyper cher pour rien.

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La livraison du nouveau toit du stade olympique est encore retardée

Le remplacement de la toiture du stade n’aura pas lieu en 2024 en raison du « contexte actuel » de la pandémie.

Le stade olympique est un des bâtiments les plus emblématiques de Montréal et le remplacement de sa toiture est à l’origine d’une longue saga.

Photo : Radio-Canada

Romain Schué (accéder à la page de l’auteur)Romain Schué

Romain Schué

à 4 h 02

Il va encore falloir patienter avant de voir un nouveau toit sur le stade olympique de Montréal. Pour une énième fois, ce processus de remplacement évoqué depuis des années est retardé.

Le contexte actuel fait en sorte qu’il est plus difficile de faire progresser les différents projets au rythme prévu, indique Cédric Essiminy, porte-parole du Parc olympique.

« Le Parc olympique travaille très fort pour faire avancer le remplacement de la toiture. »

— Une citation de Cédric Essiminy, porte-parole du Parc olympique

Annoncé en 2017 par le gouvernement libéral de Philippe Couillard avant d’être confirmé par l’équipe de François Legault, ce projet de remplacement de la toiture actuelle devait d’abord être mené à bien en 2022. Une enveloppe budgétaire de 200 à 250 millions avait été évoquée.

Deux ans plus tard, le Parc olympique, responsable de la gestion du stade, avait revu l’échéancier en raison de la complexité du dossier. La livraison de ce nouveau toit avait été reportée à 2024.

Désormais, l’incertitude règne. Ni le gouvernement du Québec ni le Parc olympique ne souhaitent avancer une nouvelle date. Nos demandes d’entrevue avec Michel Labrecque, président du Parc olympique, ont été refusées.

« La révision de l’échéancier est présentement sur la planche à dessin. »

— Une citation de Le cabinet de la ministre du Tourisme, Caroline Proulx

Il est toujours prévu que le toit soit remplacé dans les meilleurs délais, a précisé une porte-parole de la ministre du Tourisme, Caroline Proulx, sans dévoiler plus de détails.

La toiture actuelle du stade olympique de Montréal a subi des milliers de déchirures au fil des ans.

Photo : Radio-Canada / Ivanoh Demers

Aucun projet déposé

Le remplacement de la toile actuelle du stade olympique, parvenue à la fin de sa vie utile, fait l’objet d’une véritable saga depuis plusieurs années.

Mise en place en 1998, cette toiture a été en partie déchirée quelques mois plus tard en raison d’une accumulation de neige. Par la suite, de nombreux projets ont été présentés, des appels à candidatures ont été lancés, mais rien n’a abouti.

En 2019, Québec et le Parc olympique avaient émis l’hypothèse d’un toit en partie démontable afin d’organiser la Coupe du monde de soccer en 2026, notamment. L’année dernière, cette option a finalement été écartée, puis le gouvernement Legault a retiré son soutien financier à l’organisation de ce Mondial. De plus, la candidature de Montréal a été abandonnée.

Au printemps 2021, Québec a décidé d’aller de l’avant avec le seul soumissionnaire de l’appel de qualifications : le Groupe Pomerleau-Canam (GPC), un consortium qui réunit notamment des firmes québécoises.

Depuis lors, toutefois, c’est le silence radio. Aucune proposition n’a été émise et aucun dossier d’affaires – une étape indispensable – n’a été déposé auprès du gouvernement. Ce dossier doit détailler le coût et l’estimation financière du projet.

Notre consortium est toujours en discussion avec la Société de développement et de mise en valeur du Parc olympique à la suite de l’appel de propositions, a mentionné à Radio-Canada une responsable de Pomerleau.

« Plusieurs de nos conseillers techniques et ingénieurs participent à la recherche de la meilleure solution, de pair avec nos homologues du stade. Nous ne pouvons pas dire quand celle-ci sera finalisée. »

— Une citation de Fabienne Barbe, conseillère chez Pomerleau

Des échanges entre GPC et le Parc olympique, encadrés par un vérificateur de processus indépendant, ont lieu pour permettre à GPC d’obtenir des réponses à certaines questions liées aux exigences de l’appel de propositions, assure Cédric Essiminy, du Parc olympique.

Lorsque la proposition de GPC sera déposée, une évaluation formelle du dossier sera réalisée afin de vérifier sa conformité aux exigences, reprend-il, avant d’ajouter que le Parc olympique ne souhaite pas commenter plus abondamment ce dossier.

Aux yeux de Pierre Lessard-Blais, maire de l’arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve, Québec est « condamné à réussir ».

Photo : Radio-Canada / Martin Ouellet-Diotte

On est condamnés à réussir

Âgée de 23 ans, la toile actuelle a subi plus de 16 300 déchirures, selon les dernières données du Parc olympique. Aucun événement ne peut d’ailleurs se tenir dans cette enceinte, pour des raisons de sécurité, si la météo prévoit plus de 3 centimètres de neige ou plus de 3 millimètres de grésil, selon les règles en vigueur.

L’état général de la toile ne fait que démontrer encore une fois l’importance de procéder le plus tôt possible au remplacement de la toiture actuelle, peut-on lire dans le rapport annuel 2020-2021 de l’organisme provincial.

Aujourd’hui, on est condamnés à réussir, affirme le maire de l’arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve, Pierre Lessard-Blais, en lançant un message au gouvernement Legault.

« On ne peut pas parler de la relance de l’est de Montréal tout en laissant tomber le stade olympique. »

— Une citation de Pierre Lessard-Blais, maire de l’arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve

On réalise maintenant toute la complexité de rattraper une infrastructure qui a été mal planifiée. Maintenant, on en paie le prix. Mais elle est essentielle pour Montréal, il faut la maintenir. Elle profite énormément à la population locale, à tout le Québec, et c’est le troisième pôle de visite pour les touristes, insiste-t-il.

La Ville de Montréal a mis l’argent nécessaire pour revitaliser ce secteur, reprend Pierre Lessard-Blais en citant la construction du SRB-Pie IX et les rénovations du Biodôme et de l’Insectarium, qui devrait rouvrir au printemps.

Je comprends l’énorme complexité du dossier, mais on est socialement tenus de réussir ce projet. On doit réussir ce défi-là.
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1863311/toit-stade-olympique-montreal-dechirures-quebec

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Nouvelle sportive par rapport au toit:

  • Le match du CF Montréal prévu demain est reporté à mercredi en raison de la température… :upside_down_face: Une chance que j’étais quand même libre.
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Je peut dire que la tour d’observation sera spectaculaire une fois completé

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Article intéressant concernant la rénovation du grand stade !!!

image

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Vraiment cool! Est-ce que c’est que t’as des contacts? L’affaire, c’est que je voudrais vraiment essayer ça moi cette visite virtuelle!

Et le toit? Ça m’intéresse le toit! Il me semble que la tendance est aux toits transparents! Vous imaginez un instant? Voir la tour de l’intérieur du stade ou voir l’intérieur du stade depuis l’observatoire de la tour?

Sans trop dire, ma compagnie fait des travaux dans la tour et j’ai eu la chance de voir le plans. Ca va etre pas mal cool. La visite virtuelle par contre je pense que c’est une affaire completement séparer ou je n’ai aucune information.

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Un gros ballon gonflé transparent soutenu par les cables de la tour, et c’est réglé!

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Progrès de la rénovation des locaux près du P1:



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Mise à jour pour le toit du stade

Annulation de l’appel de propositions pour le nouveau toit du Stade olympique


Photo: Archives Métro

Nicolas Monet

26 juillet 2023 à 15h27 - Mis à jour 26 juillet 2023 à 15h55

La Société de développement du Parc olympique annule l’appel de propositions pour le remplacement de l’anneau technique et de la toiture du Stade olympique de Montréal. Le Parc olympique a plutôt l’intention de conclure un contrat de gré à gré avec le consortium formé par les firmes Pomerleau et Canam.

«Le changement du mode d’approvisionnement permettra notamment d’intégrer, dans un seul contrat, le remplacement de la toiture du Stade et celui de l’anneau technique, simplifiant ainsi la réalisation du projet grâce à la conception et la réalisation concomitantes des deux ouvrages», a indiqué le Parc olympique par communiqué.

Le contexte «radicalement différent» de ce qu’il était lors de l’approbation initiale du projet, il y a six ans, a rendu ce changement de mode d’attribution nécessaire, explique l’organisation. Le contrat de gré à gré permettra notamment de «poursuivre la solution technique» et de «raffiner l’estimation budgétaire», selon la société de développement.

Le Parc olympique espère compléter le dossier d’affaires du projet d’ici la fin de l’automne, pour le soumettre à une nouvelle approbation du gouvernement du Québec. Rappelons que la toiture a atteint sa fin de vie utile.

«Tout ce processus s’est fait en conformité avec la Loi sur les contrats des organismes publics, sous la supervision d’un vérificateur indépendant et en consultation avec le ministère du Tourisme et la Société québécoise des infrastructures», assure le président-directeur général du Parc olympique, Michel Labrecque.

Le Parc olympique a refusé de répondre aux questions de Métro, ne voulant pas commenter davantage les conséquences du changement de mode d’approvisionnement et les raisons qui le motivent.

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À mon avis cette nouvelle confirme qu’avec les déboires sur le toit du stade et le REM qui ne sera pas en service avant 2027 (2028?), sans compter la quantité d’événements estivaux que Montréal accueil, je crois qu’on s’est sauvé de beaucoup d’embarras en décidant se ne pas présenter la Coupe du Monde 2026

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Stade olympique : en plus du toit, il faut maintenant remplacer l’anneau technique aussi

Le stade olympique vu des airs.
Le stade olympique est un des bâtiments les plus emblématiques de Montréal.
PHOTO : RADIO-CANADA

La Presse canadienne
Publié à 17 h 28

Le remplacement du toit du stade olympique de Montréal vient de se compliquer de façon majeure et on peut s’attendre à une explosion du coût de ce projet.

L’organisme responsable du Parc olympique a été forcé d’annuler l’appel de propositions qui était en cours et a plutôt choisi de conclure un contrat de gré à gré avec le Groupe Pomerleau-Canam pour réaliser un projet radicalement différent de ce qu’il était lors de l’approbation du dossier d’opportunité, il y a bientôt six ans, peut-on lire dans un communiqué publié mercredi.

Cette décision survient après une analyse technique effectuée par des experts externes et internes du Parc olympique, qui a révélé la nécessité de remplacer l’anneau technique du stade pour se conformer au nouveau Code du bâtiment.

L’anneau technique est cet immense ovale de béton sur lequel s’appuie le toit. Il a un périmètre de près d’un demi-kilomètre (468 mètres) et un diamètre qui varie de 104 à 175 mètres, selon l’endroit de la mesure dans l’ovale.

La Société de développement et de mise en valeur du Parc olympique, l’ancienne Régie des installations olympiques, ne voulait pas compliquer le dossier en y ajoutant un deuxième contrat séparé pour l’anneau technique qui aurait sans doute été tout aussi complexe que le premier.

Le contrat unique vise à poursuivre le développement de la solution technique et [à] raffiner l’estimation budgétaire pour le remplacement de l’anneau technique et de la toiture du stade olympique de Montréal.

La Société du Parc olympique espère ainsi pouvoir compléter d’ici la fin de l’automne le dossier d’affaires et le soumettre au gouvernement pour son approbation.

En conformité avec la loi

L’organisme estime, selon son communiqué, que compte tenu du contexte actuel et de la réalité du marché, il y a de plus un intérêt à mettre en place une approche collaborative conformément à ce qui a été récemment déployé par la Société québécoise des infrastructures.

Le président-directeur général du Parc olympique, Michel Labrecque, assure que tout ce processus s’est fait en conformité avec la Loi sur les contrats des organismes publics, sous la supervision d’un vérificateur indépendant et en consultation avec le ministère du Tourisme et la Société québécoise des infrastructures.

Michel Labrecque en entrevue à R D I Matin.
Michel Labrecque est président-directeur général du Parc olympique.
PHOTO : RADIO-CANADA

La toiture a atteint la fin de sa vie utile il y a plusieurs années. En 2017, le gouvernement libéral de Philippe Couillard avait annoncé son remplacement, un projet qui devait être mené à terme en 2022 et pour lequel on parlait à l’époque d’un déboursé de 200 à 250 millions de dollars.

En 2019, l’échéancier avait été reporté à 2024. On avait alors évoqué « la complexité du dossier ».

Longue histoire d’échecs

L’historique de cette toiture est une longue liste d’échecs, tous plus retentissants les uns que les autres.

Le stade olympique, conçu par l’architecte français Roger Taillibert, avait ouvert ses portes à temps pour les Jeux olympiques de 1976, mais le mât qui devait soutenir le toit amovible n’a été complété qu’en 1987, année où la première toile de kevlar a été installée.

Usée par un long entreposage, la toile a été déchirée à deux endroits en août 1988 lors d’une tempête avec des vents de 80 km/h. Le mois suivant, elle s’est à nouveau déchirée lors d’une manœuvre.

Trois autres déchirures sont survenues en avril 1991 à cause de vents violents et une autre, longue de 120 mètres, est apparue en juin de la même année.

En 1993, la Régie des installations olympiques a abandonné l’idée de rétractabilité et la toile est ainsi devenue fixe jusqu’à son remplacement, en mai 1998, par la toile de la firme Birdair, fixe elle aussi.

Le trou béant de la déchirure de la toile du stade olympique de Montréal, vue de l'intérieur.
Le 18 janvier 1999, un effondrement de neige a laissé un trou béant dans la toile du stade olympique de Montréal.
PHOTO : RADIO-CANADA

Cependant, dès le mois de janvier suivant, cette nouvelle toile s’est déchirée à la suite d’une tempête de neige suivie de pluies abondantes, faisant tomber quantité de neige, de glace et d’eau à l’intérieur du stade alors que l’on préparait le Salon de l’auto, qui a été annulé.

Entre août 2002 et juin 2020, le dossier a fait l’objet de plusieurs appels d’intention, d’appels d’offres et d’ententes qui n’ont mené nulle part, jusqu’à la qualification du Groupe Pomerleau-Canam en juin 2020, suivie d’un appel de propositions en mai 2021.

C’est ce dernier appel de propositions qui vient d’être annulé, puisqu’il n’est plus question uniquement d’un toit mais aussi de tout l’anneau technique à remplacer.

The Big O has become a notorious white elephant.

Toit du Stade olympique Le cauchemar continue

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE

Les ingénieurs qui étudient depuis deux ans le remplacement du toit du Stade olympique ont déterminé que l’anneau technique du Stade devra être démantelé et remplacé.

Le prochain toit du Stade olympique nécessitera des changements majeurs à la structure du bâtiment, a annoncé discrètement mercredi le Parc olympique, ce qui risque de faire exploser la facture et l’échéancier du projet. Encore une fois.

Publié à 1h03 Mis à jour à 5h00

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Philippe Teisceira-Lessard
Philippe Teisceira-Lessard La Presse

L’anneau technique du Stade – l’immense couronne de béton qui constitue sa pièce maîtresse – devra être démantelé et remplacé, ont déterminé les ingénieurs qui se penchent depuis deux ans sur le remplacement du toit. L’ampleur de la décision est telle que la Société de développement et de mise en valeur du Parc olympique renonce au financement déjà réservé par Québec et redémarre le processus d’approbation.

« C’est un élément-clé de l’ossature ingénieuse du stade. Le replacer sera peut-être nécessaire pour maintenir l’intégrité structurale du tout. Comment et avec quelle attention à sa dimension architecturale ? », se demande Dinu Bumbaru, d’Héritage Montréal. « Il faudra que les ingénieurs et les experts en patrimoine travaillent ensemble dès le début et pas juste pour faire semblant. »

Le projet de toit – fixe, en acier et en verre – est le plus récent chapitre d’un feuilleton en forme d’histoire d’horreur qui s’étire depuis plus de 30 ans et qui a coûté des dizaines de millions aux contribuables.

« L’analyse technique effectuée par des experts internes et externes du Parc olympique a révélé la nécessité de remplacer l’anneau technique du Stade pour se conformer au nouveau Code du bâtiment » dans le contexte de l’installation d’un nouveau toit, indique l’organisation publique.

INFOGRAPHIE LA PRESSE

Source : Étude patrimoniale du Parc olympique de Montréal, France Vanlaethem

Appel d’offres annulé

Le Parc olympique a publié ces changements sans tambour ni trompette, mercredi, en annonçant qu’elle continuait à travailler avec les ingénieurs du consortium formé par les firmes Pomerleau et Canam. L’organisation aurait normalement dû déclencher un appel d’offres pour le contrat, mais a préféré le leur confier directement.

Michel Labrecque, président du Parc olympique, a refusé la demande d’entrevue de La Presse. Sa conseillère Laurence Coll nous a dirigé vers Vincent Fournier, un relationniste de l’agence TACT Conseil, qui a indiqué qu’il n’était pas en mesure de parler au nom de l’organisation.

Le cabinet de la ministre du Tourisme, responsable du Parc olympique, a aussi refusé de commenter le dossier.

« Tout ce processus s’est fait en conformité avec la Loi sur les contrats des organismes publics, sous la supervision d’un vérificateur indépendant et en consultation avec le ministère du Tourisme et la Société québécoise des infrastructures, s’est borné à déclarer Michel Labrecque par voie de communiqué. Cette nouvelle étape permet de continuer de développer le projet dans le meilleur intérêt public. »

Un immense tube

L’anneau technique du Stade olympique est un gigantesque tube de béton de plus de 450 mètres de long, situé au sommet de la structure.

PHOTO BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE

L’anneau technique bien visible pendant un match préparatoire de la MLB au Stade olympique en avril 2017

« C’est tellement grand qu’on peut s’y promener sans problème », a expliqué France Vanlaethem, architecte et professeure émérite à l’École de design de l’UQAM, en entrevue téléphonique. Elle a récemment rédigé une longue analyse sur la valeur patrimoniale du legs bâti des Jeux de 1976.

Avec une toiture fixe faite en acier, « l’équilibre du bâtiment change », ce qui peut avoir forcé les ingénieurs à alléger la partie supérieure du bâtiment, a-t-elle dit. « C’est lié. [L’anneau technique], c’est la césure entre la structure et le toit. »

« C’est un élément non seulement structurellement important, mais aussi fonctionnellement important », notamment parce que les techniciens de scénographie l’utilisent pour installer du matériel, a-t-elle continué. « C’est un élément essentiel dans la conception du bâtiment. »

PHOTO TIRÉE DU SITE DU PARC OLYMPIQUE

Installation de l’anneau technique en 1975

« Un grand défi de design », a ajouté Philippe Lupien, architecte et professeur à l’École de design de l’UQAM, qui connaît bien la structure du Stade olympique et est resté en contact avec son concepteur, l’architecte Roger Taillibert, jusqu’à la fin de sa vie.

Claude Phaneuf, un des ingénieurs qui ont travaillé sur la structure du Stade olympique, décrivait l’anneau technique comme l’un des éléments faisant du bâtiment « une prouesse du XXe siècle ».

M. Phaneuf, mort en 2022, était un défenseur infatigable de l’œuvre de M. Taillibert, décédé en 2019.

Histoire d’horreur

Les problèmes du toit du Stade font la manchette depuis plus de 30 ans.

La première toile, rétractable et installée en 1987, s’est déchirée l’année ayant suivi son installation. Elle a dû être retirée 10 ans plus tard.

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La deuxième toile a été installée en 1998 et s’est elle aussi déchirée l’année suivant son installation, ce qui a entraîné une chute de neige dans le Stade.

C’est ce toit qui couvre le Stade depuis, mais plus de 12 000 réparations ont dû être effectuées au cours des années.

Depuis 2002, le propriétaire du Stade cherche plus ou moins activement à faire construire un troisième toit. En 2017, le gouvernement de Philippe Couillard avait annoncé un nouveau toit pour 2023, ce qui représentait une facture de 250 millions.

PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE

Les problèmes du toit du Stade font la manchette depuis plus de 30 ans.

En 2020, seul le consortium formé de Pomerleau et de Canam s’était montré intéressé par la conception du prochain toit du Stade, alors que le Parc olympique espérait attirer au moins trois équipes concurrentes. À l’époque, l’organisation évoquait une inauguration du toit en 2024. Aucune nouvelle date n’a été évoquée depuis.

En plus de Canam, Pomerleau s’est alliée aux bureaux d’architectes Lemay et ACDF Architecture, ainsi qu’à la firme de génie texane Walter P Moore.

Cette dernière a fait des stades sportifs une spécialité, ayant réalisé plus de 200 de ces projets, et se targue sur son site d’être « le plus important concepteur de toits rétractables et de structures de longue portée aux États-Unis ». Walter P Moore a notamment travaillé à l’AT&T Stadium, domicile des Cowboys de Dallas (NFL), au Toyota Center, domicile des Rockets de Houston (NBA), et au Mosaic Stadium, domicile des Roughriders de la Saskatchewan (LCF).

Le Stade olympique en quelques dates

1976 : Inauguration du Stade olympique de Montréal, juste à temps pour les Jeux olympiques d’été.

1987 : Installation d’un premier toit rétractable, qui dure à peine 10 ans. La toile se déchire rapidement.

1998 : Installation d’un deuxième toit. L’année suivante, la toile se déchire sous le poids de la neige et force l’annulation du Salon de l’auto prévu dans le Stade.

2007 : Après des années de travail, SNC-Lavalin dépose une proposition pour un troisième toit. Celle-ci n’aboutira pas.

2020 : Les tentatives du Parc olympique pour trouver des ingénieurs intéressés par la conception d’un nouveau toit ne sont pas couronnées de succès. Un seul consortium, formé de Pomerleau et de Canam, tente sa chance.

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C’est quoi le bénéfice d’avoir un toit? Est-ce que ce bénéfice vaut plus que les coûts qu’on enfonce sans-cesse dans le besoin? L’argent peut être dépensé ailleurs…

La démence c’est de faire la même chose (avoir un nouveau toit) encore et encore en attente des résultats différents.

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