Stade olympique et la Tour de Montréal (rénovations)

Combien couterait la démolition et la reconstruction du stade et combien de temps la ville serait-elle privée d’une telle infrastructure? Quant à l’idée même de démolir le stade, il ne faut pas oublier qu’il fait aussi partie d’un complexe plus vaste, soit la tour et les piscines qui lui sont mitoyens. D’abord le stade lui-même est fonctionnel, c’est son toit qui pose problème, pas l’édifice en tant que tel.

Alors proposer la solution extrême m’apparait très mal avisée, surtout quand on sait qu’il faudrait une somme colossale pour remplacer le stade si on se base sur d’autres projets publics équivalents dont les coûts ont explosé ces dernières années. En plus sur le plan environnemental l’exercise serait intenable, puisqu’il faudrait disposer des milliers de tonnes de gravats et dépenser des sommes astronomiques en carburant pour déplacer ces matières vers des sites de recyclage qu’il faudrait créé de toute pièce.

Ajoutons à cela les autres innombrables tonnes de CO2 pour couler de nouvelles formes en béton pour rebâtir ce qui existe déjà. Sur le plan logistique ce serait un véritable cauchemar pour le site, le quartier et la métropole, surtout que le nouveau stade ne serait pas bâti sur un terrain vierge mais déjà fortement occupé par d’autres immeubles immédiatement voisins de l’éventuel gigantesque chantier de démolition-reconstruction.

Vraiment, on ne parle pas ici d’un stade ordinaire mais d’un immeuble emblématique de Montréal connu dans le monde entier et qui fait partie de son patrimoine contemporain indissociable de l’histoire moderne de la métropole.

Je doute d’ailleurs qu’aucune firme ne veuille jamais prendre de tels risques dans des conditions tout à fait exceptionnelles, à cause notamment de la complexité des tâches et l’immense planification en matière d’ingénierie, autant pour démolir que pour reconstruire dans un espace aussi exigu compte tenu des obstacles incontournables dans son périmètre immédiat.

Non!

Plus on analyse le problème, plus on constate les innombrables défis et inconnus qui se poseraient. On parle d’une aventure hautement hasardeuse et assurément beaucoup plus couteuse que le statu quo ou même le simple remplacement du toit dont une solution crédible est déjà proposée depuis un bon moment.

5 « J'aime »

Il devrai aller consulter les firmes d’ingenierie qui travail sur d’autre stades en renovation ou construction que se soit en Espagne ou encore au Royaume-Uni.

Pour se donner une idée de ce que l’on peut faire avec le toit par exemple sans necessairement tout reconstruire.

Je regarde ce qu’il font au Santiago Bernabeu et je suis épaté de la construction de la structure d’acier pour supporter le toit retractable. On parle d’un stade en pleine ville sur le paseo de la Castellana on marche sur le trottoir et le stade est juste la a coté. Ca ne laisse pas trop de marge de manoeuvre pour les travaux et pourtant on y arrive.

Parlant de la disposition des sieges au stade olympique le stade arsenal a Londres se rapproche de ce que l’on a comme configuration a Montreal. Il y a une possibilité d’amelioration de ce coté ci.

2 « J'aime »

Stade olympique Le terrain tout neuf au rancart

PHOTO DOMINICK GRAVEL, ARCHIVES LA PRESSE

La nouvelle surface synthétique « FIFA Quality Pro » du Stade olympique n’a été utilisée que pour un seul et unique match du CF Montréal, le 18 mars 2023.

Les gestionnaires du Stade olympique mettent au rancart leur terrain de gazon synthétique haut de gamme, moins d’un an (et seulement un match) après son inauguration. Ils envisagent même de s’en départir.

Publié à 0h00

Partager


Philippe Teisceira-Lessard
Philippe Teisceira-Lessard La Presse

En plus de forcer la fermeture du cœur du Stade jusqu’à nouvel ordre, les travaux exploratoires annoncés la semaine dernière en vue d’un éventuel remplacement du toit obligent aussi la surface verte toute neuve à céder sa place. Le carottage, les inspections et l’entretien préventif du système de drainage sont incompatibles avec le maintien en place du terrain certifié « FIFA Quality Pro », le seul de cette gamme au Québec.

« La nouvelle surface synthétique a été installée en décembre 2022 et inaugurée en janvier 2023 », a confirmé Cédric Essiminy, porte-parole du Parc olympique. « À ce moment, nous n’étions pas aussi avancés dans l’élaboration du dossier d’affaires pour être en mesure de savoir que nous devrions la démanteler en vue des travaux exploratoires à venir. »

Son acquisition, son installation et sa certification ont coûté 907 000 $, selon le Parc olympique. L’organisation avait aussi acheté pour 200 000 $ de contreplaqué afin de protéger le terrain lorsqu’il n’était pas utilisé.

« Le budget pour les travaux exploratoires sur l’aire de jeu se chiffre à 1 million et comprend le démantèlement des gradins, le retrait de la pelouse, le carottage, ainsi que les différentes mesures qui seront prises », a continué M. Essiminy.

Attirer la NFL

En janvier dernier, l’organisation assurait que ce terrain contribuerait à attirer les ligues majeures.

« Avec cette nouvelle surface de jeu, le Parc olympique augmente son pouvoir d’attractivité auprès des promoteurs d’ici et d’ailleurs qui souhaitent organiser un évènement sportif au Stade », avait déclaré Alain Larochelle, vice-président au Parc olympique, par communiqué.

« On peut désormais le dire : nous sommes présentement en pourparlers avec la NFL dans le but d’accueillir des matchs au Stade olympique de Montréal ! », avait ainsi affirmé M. Essiminy sur Twitter, quelques jours après l’inauguration.

Depuis ce moment, le CF Montréal a joué un match sur la surface, en mars 2023. L’équipe s’y est aussi entraînée à 51 reprises, selon le Parc olympique. Aucun évènement n’y a eu lieu depuis avril dernier.

L’organisation a souligné le mauvais état du terrain précédent, jugé trop dur par de nombreux sportifs. « La précédente surface de jeu du Stade olympique était en fin de vie utile et posait de plus en plus de risques de blessures pour les joueurs », a souligné M. Essiminy.

Au-delà de son retrait, le sort réservé au terrain de gazon synthétique du Stade n’est pas encore arrêté.

« La surface actuelle sera entreposée avec soin. Plusieurs options sont présentement étudiées, dont la réinstallation de celle-ci au Parc (à l’intérieur ou à l’extérieur) ou ailleurs, un don ou une vente », a indiqué le porte-parole du Parc olympique. « D’ici à ce que la décision finale soit prise, le terrain sera entreposé par le Parc olympique. »

1 « J'aime »

Montréal possède 2 joyaux architecturaux modernes. Le stade olympique, et le dome géodésique. Ils sont sous exploités, pourtant, leur rayonnement pourrait se comparer avec les autres monuments reconnus à travers le monde. Il est temps d’investir de façon importante pour en faire des centres d’attraction et d’évènement de calibre mondial (sport, divertissement, éducation) afin qu’ils génèrent de grandes retombées pour Montréal et le Canada at large. Ils en valent la peine.

13 « J'aime »

Mon ami Argentin qui est venu me visiter capotais carrément sur le stade Olympique.

On ne se rends pas compte de ce que l’on a.

8 « J'aime »

Bien plus que le remplacement d’un toit !

PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE

Pour la Chambre de commerce de l’Est de Montréal, le choix est clair : il faut doter le Stade d’un nouveau toit fonctionnel pour les 50 prochaines années.

À l’approche du 50e anniversaire du Parc olympique, le gouvernement du Québec devra finalement prendre une décision quant au remplacement de la toiture du Stade. Cette décision aura un impact direct sur le développement du Quartier olympique, de la métropole ainsi que sur l’ensemble de l’industrie récréotouristique pour les 50 prochaines années.

Publié à 11h00

Partager

Jean-Denis Charest

Jean-Denis Charest Président-directeur général Chambre de commerce de l’Est de Montréal

Le Parc olympique attire actuellement plus de 1 million de visiteurs annuellement, se positionnant de facto parmi les attractions les plus visitées au pays et générant plus de 80 millions de dollars annuellement en retombées économiques et revenus fiscaux⁠1. Cette capacité d’attraction est cependant fortement limitée par le toit qui crée une incertitude pour tout promoteur envisageant de tenir au Stade un évènement l’hiver, qui risque de devoir annuler à la dernière minute en cas de neige abondante.

Cette situation nuit depuis des années à la réputation de Montréal et réduit grandement les retombées économiques.

La Chambre de commerce de l’Est de Montréal (CCEM) est d’avis que la déconstruction (une démolition étant techniquement impossible selon une étude d’ingénierie) du Stade n’est simplement pas envisageable. Les coûts estimés précédemment généreraient une facture de 1 à 1,5 milliard de dollars et plus de 35 000 voyages de camion, selon une étude réalisée par la Régie des installations olympiques (RIO) en 2009 ajustée à l’inflation2.

Surtout, une telle opération laisserait un immense trou en plein cœur de l’île de Montréal qu’il faudrait ensuite remblayer et redévelopper à coups de plusieurs centaines de millions, voire de milliards. Tout cela sans compter les pertes de retombées économiques, de réputation ainsi que les risques techniques extrêmement élevés qui pourraient faire gonfler la facture et allonger la durée de l’opération. Finalement, il est difficile d’imaginer le Québec et sa métropole sans stade capable d’accueillir des évènements de plus de 22 000 personnes !

Le réel choix

Le réel choix doit donc se faire entre hiverner le Stade (enlever la toiture actuelle et l’exploiter seulement trois saisons par année) ou finalement doter le Stade d’un nouveau toit fonctionnel pour les 50 prochaines années.

L’hivernation du Stade n’est pas optimale, puisque cette option demeure très coûteuse (frais pour le retrait du toit actuel, investissements importants pour adapter le Stade qui n’est pas conçu pour fonctionner sans toit et qui implique d’importants frais d’exploitation annuels pour assurer la transition entre les saisons). De plus, cette solution contribuerait à accélérer la dégradation des installations. Finalement, le Stade serait amputé de quelque 120 jours d’activité par année, un non-sens pour une infrastructure d’une valeur de plus de 4 milliards de dollars.

C’est pourquoi la CCEM juge qu’il faut aller de l’avant avec un toit durable, et ce, bien entendu, à un prix juste.

Cela dit, on ne peut répéter les erreurs passées en tentant de minimiser l’investissement pour que finalement, cela coûte encore plus cher en réparations et en pertes de retombées économiques.

La CCEM appelle également le gouvernement à mettre en place une stratégie de développement énergique pour maximiser les retombées potentielles de l’ensemble du Quartier olympique, qui mise sur une importante concentration d’attractions récréotouristiques telles que le Stade, l’Esplanade, Espace pour la vie (Jardin botanique, Biodôme, Insectarium, Planétarium), le stade Saputo, etc.

La prévisibilité offerte par un nouveau toit ainsi que l’investissement privé attendu de près de 70 millions de dollars pour la construction d’un hôtel à proximité du Stade comme annoncé au Sommet de l’Est seront des leviers incroyables afin d’attirer un grand nombre de salons, congrès et grands évènements dans la métropole, permettant de faire du Quartier olympique l’une des zones récréotouristiques les plus performantes au pays.

L’importante croissance des retombées économiques et des revenus fiscaux attendus à la suite du projet (une somme potentielle estimée, une fois ajustée à l’inflation, à près de 300 millions annuellement⁠3 selon une étude réalisée dans le passé par SECOR) et le développement économique, commercial et culturel important généré localement par le Quartier olympique contribueront à la revitalisation de l’est de Montréal et au rayonnement de l’ensemble de notre métropole et du Québec.

Bref, il ne s’agit pas de nostalgie, mais de faire preuve de vision et de faire du Quartier olympique un grand succès collectif !

  1. Rapports annuels du Parc olympique 2020-2021 et 2022-2023

2. Lisez « Au moins 700 millions pour démolir le Stade olympique »

3. Lisez Étude des retombées économiques d’une année d’activité au Parc olympique suite à l’installation d’une nouvelle toiture

Je l’aime, moi, mon Stade !

PHOTO JOSIE DESMARAIS, ARCHIVES LA PRESSE

« Le Stade se trouverait ailleurs en Amérique du Nord et on tenterait de le protéger, d’en faire une curiosité », écrit l’auteur.

D’aussi loin que je me rappelle, c’est une litanie qui revient de manière sporadique dans le discours public : il faudrait démolir le Stade.

Publié à 11h00

Partager

Marc Donati

Marc Donati Résidant de Montréal et ancien étudiant en urbanisme

Il faut dire qu’il n’a pas été construit pour le Québec, le Stade. Le Québec qui, malgré un court épisode d’ambition, a toujours voulu faire ça petit, faire ça simple, pas compliqué. Le Stade, il est trop ambitieux… Même si on l’utilise, on ne sait pas quoi faire avec.

Le mélodrame du Stade est surtout l’histoire du Québec qui se regarde le nombril, convaincu de sa médiocrité, persuadé qu’on ne peut pas faire pire ailleurs.

La vérité, c’est que Montréal s’en tire bien avec ses installations olympiques, même après 47 ans.

Une semaine après la fin des Jeux, Rio de Janeiro (2016) a laissé à l’abandon la totalité de son site. La piscine olympique n’a pas été réutilisée une seule fois, alors que celle de Montréal est ouverte depuis 47 ans.

La seule solution que la Chine a trouvée pour rentabiliser les Jeux de Pékin (44 milliards de dollars) a été de récupérer une partie de ses installations pour… organiser les Jeux d’hiver. On leur souhaite bonne chance dans 30 ans…

Les 30 000 chambres d’hôtel qui ont été construites à Sotchi (2014) n’ont plus jamais servi. On pourrait continuer comme ça longtemps. Allez voir ce que deviennent les villages olympiques de Sarajevo et d’Athènes…

Le démolir, et ensuite ?

Combien coûterait la démolition du Stade ? Sans doute le double de son entretien. En 2015, le coût de démolition du Stade était évalué à 750 millions de dollars, ce qui équivaut bien à 2 ou 3 milliards de dollars actuels avec les dépassements de coûts.

Et que ferait-on avec le site une fois le Stade démoli, question, justement, de ne pas répéter l’erreur de faire quelque chose qu’on regrettera dans quelques années ? À cause du prix au pied carré, on gage un petit 20 sur des immeubles d’habitation, qu’on confiera au privé, bien entendu. Autrement dit, des tours de condos « style de vie » gris noir dont d’édifiants exemples ont fleuri le long de l’autoroute 10. Est-ce qu’il s’est construit autre chose au Québec ces 25 dernières années ?

PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE

« Comme toutes les installations olympiques, le Stade n’a pas été pensé pour durer. Il l’a fait un demi-siècle et c’est déjà un miracle », écrit l’auteur.

Il est vrai que le Stade souffre de problèmes de conception. Comme toutes les installations olympiques, le Stade n’a pas été pensé pour durer. Il l’a fait un demi-siècle et c’est déjà un miracle. Il a aussi été construit à la fin d’une époque où, Jeux olympiques ou pas, on aimait mettre du béton partout sans trop se soucier du lendemain. Or, dans le domaine de l’aversion, le Stade a droit à un traitement privilégié.

Quel avenir entrevoyait-on pour le pont Champlain, un ouvrage pas cher, pas compliqué, sachant que, devenu dangereux, on l’a déclassé en catastrophe il y a quelques années ? Nos autoroutes urbaines, cicatrices sociales atteintes de vieillissement prématuré, nous coûtent beaucoup plus cher annuellement que le Stade. Il est moins bien vu de remettre en question leur utilité. Et à quelle vision obéissait-on quand on a rasé le Faubourg à m’lasse pour en faire un immense stationnement planté d’une tour tombée en désuétude ?

Je l’aime bien, moi, le Stade. Le fait qu’il suscite autant de colère et de rejet, le fait qu’il soit immense et en complet décalage avec le reste en fait un monument spécial et précieux. Je le trouve même beau.

RBO le comparait injustement à un bol de toilette. Je le trouve plus poétique. Je trouve qu’il ressemble à un escargot géant ou à un ovni échoué. Je ne sais pas de quoi on parle quand on dit qu’il ne sert à rien : j’y ai assisté à plus d’évènements que n’importe où ailleurs à Montréal.

C’est la seule œuvre architecturale emblématique de Montréal : il faudra un jour se l’avouer, mais c’est notre tour Eiffel. Des gens viennent à Montréal entre autres POUR ça. Nommez-moi un autre symbole architectural d’envergure à Montréal, sachant que le château Frontenac est à Québec et le mont Royal est un site naturel. C’est ça qu’on détruirait.

Le Stade se trouverait ailleurs en Amérique du Nord et on tenterait de le protéger, d’en faire une curiosité. Au Québec, on préfèrerait en faire des tours dans le style du Quartier DIX30.

C’est ça qui coûte cher, en fait.

5 « J'aime »

Annonce lundi par le gouvernement.
Les travaux devraient coûter moins de 1 milliard et durer 4 ans
le gouvernement s’attend à des revenus de 150 M$/année, au lieu des 70 M$/année présentement

9 « J'aime »

I might’ve known this info early… I believe it’ll cost around $500 million, and include a complete replacement of the roof. My boss wishes they’d just keep the roof off and make it an open stadium, but Legault and a few others involved were wanting it to be closed for events in the winter too.

1 « J'aime »

Pour moi il ne fait aucun doute que c’est le meilleur choix à faire, soit couvrir définitivement le stade avec un toit permanent, pour en assurer la pérennité. Au moins cette infrastructure ne restera pas vide la moitié de l’année et pourra accueillir toutes sortes d’événements de grande ampleur 12 mois par année. Montréal a besoin d’une grande enceinte couverte à l’instar des autres grandes villes du monde et encore plus avec le climat extrêmement variables que nous avons.

9 « J'aime »

Moi et les 68 317 autres personnes présentes sommes poliment en désaccord… :blush:

2 « J'aime »

Nouvelle reprise par Le Devoir

Vers un remplacement du toit du Stade olympique?


Photo: Jacques Nadeau, archives Le Devoir
Plus tôt cet automne, le premier ministre François Legault avait affiché clairement ses intentions d’installer un nouveau toit, disant vouloir redonner au Stade olympique ses lettres de noblesse, même s’il savait que l’opération serait coûteuse.

Marc-Antoine Franco Rey
4 février 2024
Économie

Le toit du Stade olympique de Montréal sera-t-il finalement remplacé ? La ministre du Tourisme, Caroline Proulx, devrait dévoiler lundi une estimation des coûts associés au chantier du toit et de l’anneau technique du Stade, selon des informations recueillies par Radio-Canada.

La ministre fera lundi matin une « annonce importante pour le développement économique de l’Est de Montréal et du Québec », en compagnie notamment du p.-d.g. du Parc olympique, Michel Labrecque.

Contacté par Le Devoir, le cabinet de Mme Proulx n’a pas souhaité commenter les faits avancés par Radio-Canada. Le Parc olympique n’a également pas voulu se prononcer sur ces informations.

D’après la société d’État, le toit actuel serait démantelé afin de remplacer l’anneau technique qui soutient la structure du Stade, permettant ainsi de construire un nouveau toit. Ce projet devrait durer quatre ans.

L’évaluation du « coût de l’inaction » par rapport au coût d’entreprendre les travaux aurait par ailleurs démontré qu’il est plus lucratif de rénover le Stade que de le démolir, bien que Québec n’ait jamais envisagé un tel scénario, indique Radio-Canada.

Le quotidien La Presse avait avancé il y a quelques semaines que le chantier de rénovation du toit du Stade coûterait au moins 750 millions de dollars aux contribuables, des informations que Mme Proulx avait alors refusé de confirmer.

Une opération à quel coût ?

Le ministère du Tourisme avait déclaré en décembre dernier que Québec étudierait en janvier le dossier d’affaire du Parc olympique. Une fois cela fait, il pourrait par la suite révéler le coût de l’éventuel projet de remplacement de la toiture du stade.

Depuis le début du mois de décembre, l’aire du jeu du stade est fermée en raison de travaux exploratoires entrepris dans le cadre de l’élaboration du dossier d’affaires. Ces travaux ont notamment empêché le CF Montréal de tenir ses séances d’entraînement en janvier. La formation montréalaise ne pourra pas non plus présenter y son premier match de la saison au printemps.

Plus tôt cet automne, le premier ministre François Legault avait affiché clairement ses intentions d’installer un nouveau toit, disant vouloir redonner au Stade olympique ses lettres de noblesse, même s’il savait que l’opération serait coûteuse.

La conférence de presse de lundi se fera aussi en présence de Chantal Rouleau, ministre responsable de la Solidarité sociale et de l’Action communautaire.

1 « J'aime »

Preparez.cous a un mouvement anti Montréal et anti Montrealais jamais vu ds le reste du Québec.

Ca va chauffer…

1 « J'aime »

Inquiète-toi pas, même des Montréalais vont trouver à redire, avec un toit fixe. Où sur le budget alloué.

Bof c’est assez éternel comme mouvement.

Ca va pire que jamais, tu verras.

et pis? à ce stade, le clivage est à tous les degrés. Politiquement, la ville et les régions ne votent pas pour les mêmes partis. La ville est favorable à la densification et aux pistes cyclables, ce qui fait que la ville et les régions se différencient en termes d’environnement bâti. Démographiquement, la ville et les régions sont opposées. Comment ça peut aller pire lol. Le soleil se lèvera demain de toute façon

2 « J'aime »

Je pense que les différences entre les régions et la région de Montréal sont vraiment exagérées. Le désir de densification et d’un bon aménagement du territoire ne sont pas exclusifs à Montréal, tout comme les mauvaises pratiques d’aménagement et les mentalités tout à l’auto peuvent être très très fortes dans certains secteurs de Montréal.

Les enjeux sont parfois différents et c’est normal. Le sujet de la piétonnisation des rues et des pistes cyclables unidirectionnelles ne sont pas aussi importantes dans des endroits où la population et sa densité ne sont pas aussi grandes, tout comme l’aménagement de cours d’eau, de lacs, de montagne, la conservation de grandes superficies vierges, la cohabitation entre industries premières et environnement, les pratiques agricoles ne sont pas des enjeux aussi importants à Montréal. Ce ne sont pas des clivages ou des différences, seulement deux réalités qui peuvent coexister.

C’est anecdotique, mais les personnes les plus soucieuses de l’environnement et de son bon aménagement dans mon entourage (pourtant principalement composé de banlieusards et d’urbains) sont tous des ruraux.

Même idéologiquement et démographiquement, les différences ne sont pas si contrastées. Il y a un très grand mouvement de personnes entre Montréal et les régions. Des montréalais de naissance qui partent vivrent en région, des personnes de régions qui viennent s’installer à Montréal, des personnes de régions qui vivent plusieurs années à Montréal puis retournent en région avec leur baggage de vie urbaine, etc.

À mon avis, les différences entre les quartiers à Montréal sont vraiment plus marquées que celles entre Montréal et les régions. Mais bref, on digresse, il faudrait continuer cette discution sur un autre fil.

3 « J'aime »

Reportage au Téléjournal avec un petit vox pop

Le toit et l’anneau du Stade olympique seront finalement remplacés

Après des mois d’analyse, Québec a tranché : le Stade olympique aura un nouveau toit et un nouvel anneau technique.

Radio-Canada a appris que les travaux coûteront des centaines de millions de dollars, mais ne « devraient pas » atteindre le milliard.

L’annonce sera faite lundi (5 février 2024) et, selon nos informations, le gouvernement entend faire valoir la rentabilité de son investissement.

Le reportage de Gabrielle Proulx

2 « J'aime »

En esperant qu’ils iront observé certains stades en europe qui ont subi des transformations. Ca peut donner idée de comment procéder.

1 « J'aime »

We don’t seem to learn from other countries about airports or busways or rail transit… let’s just say I have my doubts.

2 « J'aime »