Stade olympique et la Tour de Montréal (rénovations)

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Est-ce qu’il existe une solution facile pour le Stade?

Le projet actuel est à un prix difficile à avaler (surtout quand on coupe ailleurs…). On ne peut pas le détruire réalistement. L’adapter à l’hiver à ses coûts et ses défauts évidents. Les solutions alternatives ont leur lot de critiques: pas assez belles, pas prouvés, etc…

Je suis curieux de savoir ce qu’on souhaite en bout de ligne.

La solution à 750 millions d’un toit fixe?
La démolition pratiquement aussi chère, probablement risquée, mais ce serait le fin de l’aventure pour de bon?
On adapte le stade à un usage sans toit, malgré le coût et les contraintes de ce virage?
Ou on se lance dans une solution alternative comme celle présentée récemment à Infoman, même si c’est probablement une solution moins éprouvée?

  • On y va avec le toit fixe tel que présenté.
  • On détruit le Stade.
  • On adapte le Stade pour un usage sans toit.
  • On tente une solution alternative moins coûteuse.
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Le mécanisme de cette maquette a été présenté à Infoman
à 10m45s

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Il y a un besoin a Montréal pour une salle plus grande que le centre-Bell. Si on est capable d’en faire une pour un prix similaire au nouveau toit du stade je serais près a abandonner notre monument historique olympique. Autrement, j’estime le stade toujours nécessaire quitte à l’avoir seulement en été sans toit (et adapté pour ça)

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Si on peut garantir que le nouveau toit du stade aura une durée de vie de 50 ans, ce qui devrait être réaliste avec les bonnes techniques et les bons matériaux, sans oublier l’entretien indispensable et soutenu. Je crois que l’investissement en vaudra le coût, parce que le stade pourrait alors servir toute l’année et accueillir toutes sortes d’événements majeurs qui pourraient en rentabiliser l’opération.

Encore une fois le gouvernement a manqué à ses responsabilités en attendant trop longtemps pour prendre une décision éclairée. Il aura fallu être une fois de plus de se retrouver en situation d’urgence pour réagir. Ce qui est contraire à la bonne gestion de l’État, qui demande toujours de prévoir longtemps d’avance avec des études solides et appropriées, surtout dans le cas du stade, un monument public identitaire d’importance nationale qui fait partie intrinsèque de l’histoire contemporaine de Montréal.

Au lieu de cela, sans réel leadership et une vision avisée dans un dossier aussi controversé. Nous risquons de tomber littéralement dans un débat hautement polarisant, grandement contre-productif et irrationnel, parce que trop surchargé d’émotions. Comme on l’a vu avec le troisième lien notamment et les autres dernières décisions de Legault en matière de transport.

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En même temps, toutes les solutions «éprouvées» n’ont pas fonctionné jusqu’à maintenant ! Mais j’imagine que si les plans de l’architecte avait été respecté, avec une toile qui n’aura pas trainé dans un entrepôt pendant une décennie, peut-être que le toit d’origine serait encore une solution valable pour un cout raisonnable !

Mais bon, faudrait valider l’intégrité structurelle complète du stade et de la tour en premier lieu, parce qu’on sait déjà que des coins ont été arrondis. Ça serait bête de mettre 1G$ sur un toit et un anneau technique pour finalement se rendre compte que le stade entier est une ruine.

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Il me semble que le stade est somme toute très bien entretenu. À part le toit qui présente des défauts évidents, le reste de l’ensemble semble bien se porter. Je pense au complexe sportif et à la tour qui ont tout deux subi une cure de rajeunissement récente.

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En tant que “fiduciaire d’un bien public qui appartient à tous les Québécois” (ses mots) ça serait bien que monsieur Labrecque puisse nous expliquer une fois pour toute pourquoi un toit rétractable est-il écarté des solutions potentielles?

Sans prendre le ton d’un sultan qu’on a dérangé pendant sa sieste aussi, ça serait bien.

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Entrevue intéressante avec Charles Tisseres sur Roger Taillebert. Comme l’avait aussi dit Richard Bergeron dernièrement, qu’on essaye donc, le plan original!

Réparation du Stade olympique Plante et Québec refusent de condamner le Stade

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE

(Québec) Valérie Plante et le gouvernement Legault ont livré un plaidoyer pour la sauvegarde du Stade olympique, mercredi, au lendemain des révélations de La Presse sur les importants coûts de réfection. Ces travaux permettraient d’attirer des mégavedettes comme Taylor Swift, jure la ministre du Tourisme.

Mis à jour le 13 décembre

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Tommy Chouinard
Tommy Chouinard La Presse


Philippe Teisceira-Lessard
Philippe Teisceira-Lessard La Presse

La mairesse de Montréal a demandé à Québec de trouver une solution pour mettre fin au « jour de la marmotte » qu’est le dossier du toit du Stade, malgré la facture d’au moins 750 millions associée aux travaux. « Chaque fois qu’on refait des études et qu’on repousse la décision, ça coûte plus cher. »

« Il faut trouver une solution, a-t-elle dit mercredi, en point de presse. Vivement [qu’on trouve] une solution pérenne le plus rapidement possible pour qu’on continue à investir afin de faire en sorte que ce pôle-là soit très vivant. […] J’encourage le gouvernement à agir promptement et efficacement. »

La démolition pure et simple du monument de béton est-elle envisagée ? « On ne démolit pas le Stade. Non, non, non, non », a-t-elle ajouté. « Pas seulement parce que beaucoup d’argent a été investi dans le Stade olympique. C’est aussi un symbole de Montréal, les Jeux olympiques se sont produits là-bas. […] C’est vraiment un pôle important pour Montréal, auquel les Montréalais sont attachés. »

Le Parc olympique a annoncé mardi qu’il devait complètement fermer le cœur du Stade jusqu’à nouvel ordre afin de laisser place à des travaux exploratoires dans le sol et la structure de l’amphithéâtre. Valérie Plante a indiqué qu’elle n’avait pas été informée au préalable de cette décision.

« Plus on le sait d’avance, mieux on peut accompagner différents groupes, différents évènements », a-t-elle souligné. Mais « au-delà de la surprise ou de le savoir un peu à la dernière minute, je me réjouis du fait qu’on veut trouver une solution ».

Taylor Swift et NFL

Les jours du Stade olympique sont comptés si son toit n’est pas remplacé bientôt, selon le gouvernement Legault. « Si on attend encore, d’ici un an ou deux, ça va être la fermeture carrément du Stade olympique », a soutenu mercredi la ministre du Tourisme et responsable du dossier, Caroline Proulx.

Elle n’a ni confirmé ni infirmé les informations de La Presse selon lesquelles le remplacement du toit et de l’anneau technique coûterait au moins 750 millions de dollars. « Il n’y a aucun commentaire sur le coût du remplacement de la toiture qui va être exposé ici », a-t-elle affirmé lors d’une mêlée de presse à l’hôtel du Parlement, à son arrivée à la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres.

« Il y a un dossier d’affaires que j’ai demandé au Parc olympique qui va être déposé et qu’on pourra étudier quelque part en janvier. On vous reviendra », a-t-elle ajouté.

Le Conseil des ministres décidera alors de donner ou de refuser le feu vert aux travaux.

Caroline Proulx a insisté : « On est vraiment à la fin de vie de la toiture. » « Ce n’est pas si, c’est quand il va y avoir une déchirure finale. On est à 20 000 déchirures présentement », a-t-elle dit. Une fermeture définitive surviendrait dans un an ou deux si le toit n’est pas remplacé, selon elle.

Certes, rénover un toit « n’est pas l’affaire la plus sexy », mais c’est un passage obligé pour attirer la NFL et Taylor Swift, selon elle.

L’objectif derrière les travaux, c’est d’exploiter « le Stade plus de 120 jours par année ». Le Conseil des ministres prendra connaissance en janvier du dossier d’affaires comprenant le coût et l’échéancier, mais aussi d’un « plan stratégique » pour attirer plus d’évènements majeurs. Le Parc olympique est en discussion avec la NFL pour la tenue de matchs, a-t-elle rappelé.

Quant à Taylor Swift, « on l’a échappé » parce que le stade ne correspond pas aux standards pour ce genre de concert. Le remplacement de la toiture et de l’anneau technique permettrait également d’installer de nouveaux haut-parleurs et de nouveaux éclairages. Les équipements actuels datent de 1976, selon elle. Il y aurait, en plus du « recouvrement extérieur », un « recouvrement intérieur » permettant d’améliorer la sonorisation.

« Les dépenses touristiques associées à la présence de Taylor Swift à Toronto, c’est 1600 $ US par spectateur. Quarante-deux mille spectateurs fois cinq jours, c’est 350 millions de dollars que le Québec et la métropole du Québec échappent parce que présentement on n’est pas capable d’avoir un stade capable de produire » ce genre de spectacle, a-t-elle plaidé.

Pour le ministre de l’Économie Pierre Fitzgibbon, responsable de la région de Montréal, « il faut faire quelque chose avec » le stade et sa démolition « n’est pas une bonne solution ».

Le gouvernement se posera une question pour choisir d’aller de l’avant ou non avec les travaux : « Combien d’évènements on peut avoir qui va justifier la décision » d’investir ? a-t-il dit.

Selon lui, « le Stade peut devenir plus important et il faut faire de quoi avec ça ». Il a fait un lien avec des projets d’habitation dans l’est de la métropole et une « zone d’innovation dans le recyclage ».

Avec Charles Lecavalier et Fanny Lévesque, La Presse

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J’avais en tête la fameuse poutre qui était tombée. C’est vrai que ça fait longtemps ! Ou la dalle du stationnement… Mais faut pas oublier à quel point les coins ont été tournés ronds lors de la construction. Même la tour a dû être complétée en acier parce que la base n’est pas assez stable pour supporter le poids du béton qui était prévu à l’origine…

Chronique de Michel C. Auger dans La Presse

Trop d’architecture, pas assez de stade


PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE
Comme monument, le Stade est une grande réussite. Comme lieu de rassemblement pour des évènements sportifs ou culturels, c’est un gigantesque fiasco, écrit Michel C. Auger.

Michel C. Auger
COLLABORATION SPÉCIALE

Non, personne ne pense sérieusement à démolir le Stade olympique de Montréal. Oui, c’est un monument architectural et c’est devenu une signature de Montréal. Quoi qu’on en dise, ça restera l’un des édifices marquants de la deuxième moitié du XXe siècle.

Publié à 1h16 Mis à jour à 6h00

Mais c’est exactement ça, le problème du Stade olympique. Comme monument, c’est une grande réussite. Comme stade, comme lieu de rassemblement pour des évènements sportifs ou culturels, c’est un gigantesque fiasco.

Bref, dans ce débat, il y a trop d’architecture et pas assez de stade.

Ce stade n’a jamais tenu ses promesses. Le toit rétractable n’a jamais fonctionné. L’acoustique est absolument horrible. Et son principal défaut sur le plan sportif, c’est que les spectateurs sont beaucoup trop éloignés de la surface de jeu.

On sait que le Stade n’est plus aux normes pour recevoir la Coupe du monde de soccer, un match préparatoire de la Ligue nationale de football ou un concert de la tournée de Taylor Swift. Bref, ce n’est plus un stade adapté aux demandes actuelles des promoteurs d’évènements et des consommateurs.

Ce n’est pas pour rien que les deux équipes professionnelles qui pourraient l’utiliser – les Alouettes et le CF Montréal – ont choisi de s’établir ailleurs.

Même si c’est un monument architectural, le Stade est un fiasco technologique. Il serait – si ça marchait ! – le seul stade à toit rétractable au monde où le toit se déploie de façon verticale : du haut de la tour vers le bas. Tous les autres toits rétractables sont à l’horizontale.

Le problème, évidemment, c’est que ça marchait sur la maquette de l’architecte, mais ce fut un échec retentissant dans la réalité. On pourrait dire que c’est le péché originel du Stade. Si on veut en savoir plus, on peut aller lire le rapport du juge Malouf, qui reste totalement d’actualité[1].

Depuis, on a installé deux toitures qui n’ont pas pu résister aux intempéries. On ne fera pas la même erreur une troisième fois.

Le prochain toit du Stade sera fixe, mais il faut savoir qu’on va ainsi pérenniser un des grands défauts du Stade : le fait qu’en plein été, les gens seront dans une enceinte fermée. Quand les Expos voulaient construire un stade au centre-ville, c’était entre autres pour ça : par un beau soir de juillet, les amateurs n’avaient pas envie d’aller s’enfermer…

Pour vendre des billets, les équipes sportives misent sur ce qu’on appelle l’expérience client. Il faut que les amateurs aient une belle soirée : que le lieu soit agréable, que les sièges soient confortables, que l’offre de restauration soit intéressante.

Tout cela pour dire que s’il faut absolument remplacer l’anneau technique sur le toit du Stade et y ajouter un toit fixe, il y aura beaucoup d’autres dépenses à faire pour remettre le Stade olympique aux normes du jour.

Ce qui signifiera revoir les installations pour les concessions alimentaires, un nouveau système de sonorisation et d’éclairage, changer les inconfortables sièges de plastique, entre autres. Si on veut y attirer de grands évènements, ces dépenses seront incontournables.

Juste changer l’anneau technique devrait coûter entre 750 millions et 1 milliard de dollars. On ne sait pas encore combien le toit fixe pourrait coûter. La dernière estimation date de 2017 et on parlait alors de 250 millions. Il est évident que ce sera beaucoup plus.

Ce qui est encore plus inquiétant, ce sont les annonces de cette semaine. On va retirer la surface de jeu pour aller vérifier l’état de la structure et du béton.

« Les travaux exploratoires qui seront réalisés incluent notamment des analyses de conception, d’ingénierie et d’architecture, des relevés, des carottages, des inspections, de même que l’entretien préventif du système de drainage de l’enceinte », dit le communiqué du Parc olympique.

On ne sait pas ce qu’on va trouver, mais une recherche comme celle-là n’augure rien de bon et la facture risque d’être encore plus salée.

Alors, au lieu de nous servir les mauvaises nouvelles à la petite cuiller, il serait temps d’avoir une vision globale de ce que va coûter la mise à niveau du Stade.

Ensuite, on pourra faire un débat qui est inévitable : est-ce que le Stade olympique est condamné à être un gouffre sans fond pour l’argent des contribuables ou pourra-t-il, un jour, recommencer à attirer de grands évènements ?

Cependant, pour que ce débat ait lieu, il faut sortir de la logique toxique suivante : puisque le Stade a coûté tellement cher, on ne peut pas arrêter de dépenser encore un peu plus. Ça fait presque 50 ans que ça dure et ça n’a plus de sens.

Ensuite, on répondra à la véritable question : veut-on un stade vivant, donc un équipement collectif utilisé pour le sport et la culture, ou un monument architectural, qu’on ne regarde que du dehors, parce qu’il ne se passe plus rien dedans ?


  1. Consultez le rapport du juge Malouf ↩︎

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Une des rares fois (la première?) que je suis pas mal en accord avec le raisonnement de Michel Auger.

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À l’émission radio Le 15-18 la semaine dernière

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Étant d’accord en partie avec Michel Auger par contre il n’apporte pas de réel solutions.
Il y a surement moyen de reconfigurer les estrades pour les raprocher de la zone de jeu.

Démolir le stade serait une erreur. Ca couterai cher et aussi beaucoup d’argent pour construire un autre stade.

Je pense a deux stades qu’il renove et reconstruise pour ajouter des sieges et/ou ajouter un toit retractable .

Le stade Santiago Bernabeu a Madrid j ai déja montrer un vidéo et le Camp Nou le stade de FC Barcelona.
Deux situation geographique differente par contre le Santiago Bernabeu est en pleine zone urbaine. Le Camp Nou (ouvert en 1957) va tout simplement etre quasi démoli au complet. C’est plus une renovation pour le Santiago Bernabeu (ouvert en 1947)

Couts 1 milliard d’Euro pour le Santiago Bernabeu 1.5 milliard d’euro pour le Camp Nou.

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Vivement un nouveau toit pour le Stade

PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE

L’actuel toit du Stade olympique est en fin de vie utile.

La moitié des répondants à notre sondage souhaite que Québec remplace le toit actuel du Stade, coûte que coûte. Près du tiers préférait toutefois voir démolir le bâtiment construit pour les Jeux olympiques de 1976. Voici les résultats de notre consultation.

Publié à 1h09 Mis à jour à 12h00

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J’entends souvent cet argument, mais pourtant il y a eu de grands événements, salons et spectacles, et même récemment (Metallica). Ça m’énerve parce qu’on pense toujours à Taylor Swift, mais au fond, il y a plusieurs événements qui peuvent se tenir dans le stade sans avoir besoin de le transformer complètement. Les gens « contre » le stade ne mentionne pas ça, comme si c’est tout ou rien ou que les événements qui ont eu lieu depuis 2010, n’avaient aucune valeur. C’est pourtant faux.

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But… it’s a relic! Other cities’ teams might spend a billion (privately-raised) dollars on a stadium, but it would be a whole, brand-new, modern stadium built to modern standards, with modern amenities. We, on the other hand, are once again entertaining the idea of spending at least a billion public dollars in order to repair just one deficiency of a relic that needs perhaps another billion dollars to modernize (as much as is possible) – without actually improving – the total experience. Bizarro World.

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So what’s the solution then?

À ce point-ci je me demande si ce ne serait pas plus économique de détruire et reconstruire le même stade en version moderne, utilisant des matériaux et standards de constructions à jour ou même novateur.

Les tests de la structure détermineront cela, mais il y a une ligne rouge (ex: architecture fautive, erreur d’ingénierie, manque de maintenance dépassé le point de non-retour, etc.) quelque-part où c’est un puit sans fond.

Juste pour placer les sommes dans son contexte: on est en pleine crise de logements et on va dédier 700M$+ pour une structure publique largement non-utilisé. Qu’est-ce que ce montant pourrait faire sur le site de l’Hyppodrome par exemple?

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