Whenever I see this I think how a roundabout would work way better for everyone. The traffic light cycle takes 3-4 minutes sometimes…
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Une immense cité dortoir à la verticale carrément à la mode du tout à l’automobile en dépit de sa proximité au REM. Le tout entouré d’une mer minéralisée de pavés sous forme d’une place publique centrale démesurée et fortement anonyme. Le tout dans un périmètre de stationnements de surface gigantesque lui-même délimité par des autoroutes bruyantes et souvent congestionnées.
Quant aux édifices, ils sont froids, très génériques et sans style défini, construits pour un maximum de revenus, mais certainement pas pour se distinguer de la masse et susciter une certaine fierté ou sentiment d’appartenance à un milieu de vie accueillant et hospitalier.
Sur le plan urbanistique ce genre de développement est une pure antithèse des quartiers centraux montréalais, où la vie s’organise au niveau de la rue et où on multiplie les services de proximité et les lieux de rencontres chaleureux et conviviaux.
Alors exit l’échelle humaine, on se perd dans la démesure spatiale où la nature peine à trouver une place dans cet immense ilot de chaleur totalement artificialisé. C’est à mon avis de l’anti développement durable pour classe moyenne, mais avec les mêmes défauts des grandes cités françaises des années 70 pour défavorisés.
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Je me demande comment les développements comme solar vont vieillir. Je suppose que le ratio copropriété vs location permettra plus d’entretien que ce que l’on voit dans les projets d’habitation style banlieue français lol, mais il est toujours préoccupant que ces quartiers soient à la fois isolés et de qualité médiocre…
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Je ne suis pas d’accord que c’est possible de faire tellement de conclusion sur un quartier qui n’est même pas completer. C’est irréaliste de penser qu’on peut créer un paradis urbaniste beau et peupler dans 2 ans en banlieue. Le secteur C de Brossard existe seulement depuis 2002, tandis que les quartiers a ce que l’on compare existe depuis près de 200 ans voir même plus.
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Il y a beaucoup de monde que décrie les grandes cités Français comme des échecs, mais je trouve cette conclusion beaucoup trop généraliser. En 2022 j’ai passé mon été à Creteil en Val-de-Marne, dans le coin de la ville qui a été construit dans les années 1970 sur un dépotoir (je crois). Depuis mon appartement en tour de béton 20 étages de haut, j’avais dans un rayon de 15 minutes de marche accès à une école primaire, une station SRB, un centre d’achat, un lac, plusieurs parcs, le palais de justice, un cinéma, une université, un centre commercial d’échelle métropolitain, le bureau du prefet, une station de métro et un lycée. C’était probablement le meilleur quartier dont j’ai habiter, même s’il y a 3 autoroutes qui l’entoure.
Pour comparer, dans le futur les résidents du solar uniquartier auront dans un rayon de 15 minutes de marche: un parc de taille métropolitain, un centre commercial de taille métropolitain, une station de métro, une école primaire, une école secondaire, un campus de l’UdeM, 4 lignes de bus dont 1 fréquent, plusieurs parcs local, une épicerie T&T, Walmart et un cinéma. Je ne trouve pas que c’est isolé ou anti développement durable. Pour vrai, je pense que le nord du secteur C de Brossard (autoroute 10 - Grand Allée) va être le meilleur secteur du banlieue montréalais quand les quartiers présentement en construction son finalisé.
Pour ajouter: Il y a beaucoup de banlieue francais qui sont des échecs totale, mais ce sont des banlieues comme les habitation jeanne Mance, 100% logement abordable, 100% résidentielle, aucun service en dehors de l’auto, c’est un concept des années 60s qui n’existe plus. Le Solar Uniquartier est beaucoup plus similaire à Creteil-Université que les banlieues de Seine-Saint-Denis.
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On voyait le même genre de critique de Griffintown lorsque ce quartier était encore jeune. Maintenant, c’est un quartier déjà plus mature et les critiques sont beaucoup plus rares.
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En fait, ça ressemble à une verticalisation de la banlieue comme le dit Gérard Beaudet, moyennant quelques services de proximité, mais très incomplets. Pour le reste, on reste dans les mêmes principes de mobilité: dépendance forte à l’auto, etc.
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les comparaisons avec Griffintown sont que des observations de surface. Au fond Griffintown a été critiqué pour son manque d’organisation et son caractère aléatoire. Les critiques de Solar c’est qu’il est extrêmement stérile et mort, et que ses zones communes et ses rues planifiées sont mal faites. C’est presque le contraire de Griffintown. Nouveau développement contre réaménagement, planification centrale contre processus naturel, périphérie contre ville. Griffintown allait être un succès dès le premier jour, malgré les critiques… c’est juste à côté du centre-ville et il y a une maillage de rues existants avec une multitude de projets les uns à côté des autres, pas une mégacommunauté planifiée. Nous verrons si Solar sera aussi dynamique, faut attendre au moins aussi longtemps pour comparer
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Solar demeure un projet dense mais de banlieue. À ce titre, il demeurera toujours un quartier dortoir, malgré les étages empilés. Les grandes aires publiques serviront à une ou deux manifestations artistiques durant l’été, mais n’auront aucune utilité à part cela. Je ne crois pas que le passage du temps changera quoi que ce soit.
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Le bon coté de Solar, selon moi, est que des milliers de gens sont à 15 minutes du centre-ville en transport en commun. Cela est donc un bénéfice pour l’animation et le succès du centre-ville. Bien sur que j’aurais préféré avoir ces gens densifié le cœur de la ville mais au moins ils ne sont pas perdu dans une lointaine banlieue et totalement dépendant de la voiture.
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L’emplacement de Solar n’est pas le problème, c’est plus l’aménagement des espaces qui me chicotte. Nette amélioration mais beaucoup d’occasions ratées.
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Au contraire, je pense que l’emplacement du Solar est responsable des critiques qu’on lui donne. Coincé entre deux autoroutes et en bordure de la zone urbanisée, le quartier n’avait que très peu de chance d’être urbain. Il est aussi replié sur soi-même (car isolé par une autoroute sur deux côtés et bordant une friche de l’autre), ce qui amplifie le sentiment de vide. On sait qu’on est dans un quartier décousu, mais il tente d’imiter la ville et on perçoit tout de suite cette superficialité.
Néanmoins, ça reste un des meilleurs espace tod en dehors de Montréal.
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Je travaille dans une organisation située au centre-ville qui emploie beaucoup de jeunes professionnel(le)s de moins de 30 ans et le Solar est hautement populaire auprès d’eux depuis l’ouverture du REM. Aucun d’entre eux (ou presque) n’a de permis de conduire ou de voiture. On me dit que c’est sécuritaire, propre et (relativement) abordable pour des constructions neuves. Peut-être qu’il y a des occasions ratées au niveau du développement urbanistique, mais les développeurs ont tapé dans le mille avec les Gen Z. Encore une fois, je trouve que la critique (mené par notre ami de Québec @acpnc) est un peu détachée des besoins / réalités du terrain. Je vous rappelle que nous sommes en crise du logement et que tout développement densifié est le bienvenu.
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Vouloir construire des villes de qualité ne sera jamais une idée dépassée. Car après tout on ne construit pas pour une génération (la Z ou toute autre) mais pour des ensembles d’habitations qui sauront bien traverser le temps et qui favoriseront une plus grande mixité sociale.
Pas besoin d’aller loin, le chantier de l’Esplanade Cartier donne justement l’exemple à suivre en aménageant le territoire pour le rendre le plus accueillant possible. On le constate, Prével applique les meilleurs principes urbanistiques avec des rues animées, des commerces de proximité, des places publiques qui confèrent confort et intimité.
L’entreprise construits aussi depuis longtemps des immeubles aux lignes attrayantes, qui s’insèrent très bien dans la trame urbaine sans privilégier nécessairement la verticalité. Elle ouvre dans certains cas de belles perspectives qui soulignent le fleuve, le pont J-C et ajoutent des rues sur son site qui sont l’heureux prolongement de celles existantes dans son périmètre extérieur.
Une formule gagnante même en pleine crise du logement, parce qu’ici on vise avant tout la qualité de vie des résidents sans pour autant sacrifier la sacro-sainte rentabilité.
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Je ne crois pas que les lacunes du Solar ne soit un besoin, ni une réalité du terrain.
Les critiques de @acpnc sont justes, au même titres que plusieurs autres.
Ce quartier est une amélioration par rapport aux développements des années 90-2000, mais il présente quand même de nombreuses lacunes qui seront difficiles, voire impossibles à corriger.
Oui, il y a une crise du logement. Mais ce projet a été planifié bien avant, et sera encore là longtemps après. La crise du logement n’est surtout pas une excuse pour faire les choses de la mauvaise manière.
Je ne crois pas que les Gen Z que vous décrivez sont surexcités d’aller s’enfermer dans ce malheureux dortoir. Je crois qu’ils le font en dépit de trouver mieux, soulagés d’avoir au moins pu trouver quelque chose d’acceptable. C’est triste.
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Les mots sont très forts et parlent à la place des principales personnes concernées. Je connais 3 jeunes travailleurs qui y habitent et ils adorent leur quartier. Le trouvent beau, propre et facilement accessible grâce au REM. Ils n’ont même pas de voiture. Ne le quitteraient pas pour revenir dans un vieil appartement sur l’île. Je comprends les grands principes urbanistiques mais il faut faire attention et ne pas penser qu’ils dictent automatiquement la réalité du terrain. Il n’y a rien de triste à habiter ici. Il y a une super boulangerie/patisserie, des restaurants, des supermarchés. Ces gens sont plus proches que moi de ce genre de services alors que j’habite sur l’île. De plus ça leur prend bien moins longtemps pour se rendre au centre-ville en TEC que moi. Qui suis-je pour leur dire que leur vie est triste ?
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Nouvelles ouvertures? Tant mieux, ça manquait vraiment il y a quelques mois (mais c’était juste une question de temps).
Je faisais surtout référence à ceux du dix30 qui sont plus proches que ceux autour de moi. Je ne sais pas si de nouveaux ont ouvert.
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C’est l’éternelle dualité entre la vision quantitative de la ville:
✓ Propre
✓ Neuf
✓ Boulangerie
✓ Épicerie
✓ Espace vert
qui peut effectivement séduire beaucoup de gens, et c’est très bien comme ça! Surtout quand le quartier est encore neuf.
VS
La vision qualitative de la ville qui est beaucoup plus complexe et ne se limite pas à une accumulation d’attraits.
Malheureusement, comme on dit souvent, « On ne peut pas désirer ce que l’on ne connaît pas. » Évidemment pour beaucoup de gens ce projet offre tout ce dont on peut rêver. Mais il existe mieux. Et ça veut pas dire des «vieux triplex» ou je ne sais quoi. Il peut avoir cette même modernité, cette même échelle de bâtiments, mais juste mieux.
Ça n’a pas de lien, mais ce genre de quartier me fait toujours penser aux paroles de Starmania:
Il se passe quelque chose à Monopolis
Cette ville où il n’arrivait jamais rien
Où l’on appelait la police
Que si l’on avait perdu son chien
Il se passe quelque chose à Monopolis
Cette ville nouvelle, cette ville moderne
Avec ses souterrains à l’air conditionné
Et ses buildings de verre qui filtrent la lumière
Et ses banlieues chauffées à l’énergie solaire
Où il n’y a plus d’été, où il n’y a plus d’hiver
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Qu’est ce qui existe de mieux à Montréal en termes d’abordabilité, de facilité d’accès en transport, de qualité de vie, de fonctionnalité ? Je suis vraiment curieux. En dehors des grands principes de ce que le quartier parfait devrait offrir, si tu devais proposer à un habitant du Solar une alternative réaliste ce serait où ?
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