Solar est nouveau, c’est normal qu’il n’y a pas de vie de quartier pour le moment. Le grand parc urbain de Brossard va sûrement améliorer l’accès à l’espace vert pour le quartier, puis le refonte de bus de RTL améliorera l’accès en transports. Il y a aussi plusieurs grandes développement résidentiel aux alentours de solar qui ne sont pas fini. A Toronto par exemple il existe plusieurs quartiers de condominiums avec un bon vie de quartier, mais ça a pris du temp.
4 « J'aime »
Il y a une bonne vie de quartier dans GFT je trouve et les espaces public sont de très bonne qualité. Je trouve que les infrastructures ne sont pas bien mise en place pour que ça soit le cas dans Solar Uniquartier.
Ça démontre justement que l’administration de Brossard a de la difficulté à gérer sa croissance en terme de planification urbaine. Solar a été décidé par l’administration précédente et mener par le promoteur, et la mairesse aime le rappeler, mais ça reste que cette nouvelle administration n’a pas prouvée encore qu’elle va amener Brossard dans la ligue des grandes villes.
Très certainement la ville peut dès aujourd’hui faire des interventions pour améliorer le milieu de vie, rien a été fait à ce jour.
Même que une mairesse qui brille par son absence car elle est en vacances pour une inauguration historique d’un moyen de transport qui va influencer de façon majeur les déplacement à Brossard en dit long sur l’idéologie qui reigne dans ce petit royaume de l’auto.
3 « J'aime »
Je nous trouve particulièrement dur avec ce nouveau quartier malgré tout le contexte dans lequel il s’est construit. Le critiquer en prenant des quartiers centenaires en exemple alors qu’on est ici aux limites de la ville n’est pas fair à mon avis. Au moins des choses se passent à Brossard. Bien plus qu’à bien des endroits sur l’ile de Montréal où l’immobilisme dicté par les Nimby est roi. Est-ce parfait ? Non. Mais c’est loin d’être principalement négatif.
13 « J'aime »
C’est principalement un problème d’échelle.
Dans une logique de promoteur, beaucoup de choses ont été planifiées en mode «the bigger the better», sauf qu’en urbanisme, ce n’est rarement un succès.
À titre d’exemple, la place publique à la sortie du REM est plus grande que la Place des Festivals de Montréal! C’est complètement absurde, puisque l’achalandage ne sera jamais au rendez-vous. Elle aura éternellement l’air triste, vide, voir même inquiétante quand le projet ne sera plus neuf. Morceler l’espace en trois places publiques plus petites aurait été beaucoup plus intéressant.
Même chose pour l’offre commerciale. Les locaux sont trop hauts, difficile de créer une ambiance agréable (surtout pour un restaurant). Aussi, les façades de plusieurs des commerces sont trop longues, ce qui rend la marche désagréable et interminable, une rue commerciale a besoin de rythme pour être attrayante. Les commerces sont aussi éparpillés sur de trop longues distances et sur trop d’axes, l’animation est dispersée, il n’y a pas de densité de l’animation, il n’y a pas de masse critique d’animation, même s’il y en a.
Bref, on a voulu être «généreux», mais au final, plus petit, plus resserré, plus dense aurait été plus agréable. Ce quartier est un échec pour ces raisons et de nombreuses autres, mais il est une forme d’amélioration pour le Québec, même s’il reste près de deux décennies en retard sur le reste du monde. Espérons que le prochain projet de cette envergure apprendra de ces erreurs!
8 « J'aime »
C’est vrai que Solar Uniquartier s’est développé vite. Sur ce point, c’est un bel exemple de succès. Personnellement je suis agréablement surpris de la vitesse d’exécution. Ça a poussé comme des champignons par un été humide. Aussi, je crois que comme n’importe quel quartier, une certaine âme a toujours besoin de temps pour s’y implémenter, que ce quartier soit bien conçu ou non.
Cependant, la jeunesse du secteur n’excuse pas des déficience dans l’aménagement urbain. Ça devrait plutôt être le contraire qui survient: un quartier récent doit appliquer des normes plus rigoureuses et apprendre du passé. L’aménagement d’un secteur est assez permanent. Pointer des déficiences devrait être encouragé dans le débat public, justement pour pousser à faire mieux dans l’avenir, dès la planification d’un nouveau quartier.
Si un quartier de 100 ans est mieux aménagé, on doit le souligner, et reconduire ces qualités dans le nouveau. Tout comme il faut avoir la lucidité de voir les contraintes à éviter.
Sans cet exercice, l’environnement urbain ne serait jamais mieux, et au pire serait toujours un argument de qualité de vie contre la densité de tels ensembles: des munitions pour les opposants du développement.
Je ne ferais pas trop de tribalisme non plus face aux exploits de Brossard. Brossard a son moratoire sur le développement urbain, et les détracteurs de la densité sont bien actifs autour des TOD. Ce sont des enjeux qui dépassent les frontières municipales.
11 « J'aime »
There are even mushrooms growing in the grass of the park there! Haha
2 « J'aime »
Je crois que le développement rapide est surtout dû au fait qu’il n’y qu’un seul développeur immobiler
J’imagine aussi que l’ancien administration a mis un règlement spécifique pour ce secteur, ce qui évite de passer par des processus de PPCMOI pour chaque projet.
Aussi, lorsqu’on regarde le cadastre du Québec, à l’exception des rues et du parc des Étoiles, tout les autres terrains appartiennent probablement à Devimco, incluant la place de la Gare et le parc des Perséides
La rue de l’Éclipse aussi est inclus dans un plus grand lot qui comprend des bâtiments privés
Toute cette toponymie astronomique doit venir de Devimco pour fitter avec « Solar »
2 « J'aime »
Solar est probablement le TOD le plus abouti au Québec jusqu’à présent, avec seulement le secteur Montmorency qui concurrence (AJOUT : et le Triangle). C’est un peu triste qu’on ait, encore à ce jour, que deux vrais TODs et beaucoup de faux, 12 ans après l’adoption du PMAD.
Mais je suis confiant que ces quartiers vont nous servir de leçon pour la prochaine génération de TODs (Panama, IDS) qui sauront récupérer le bon et vraiment pousser le concept au potentiel qu’il a (tout en favorisant une meilleure connexion avec les quartiers avoisinants, chose qui semble manquer dans d’autres TODs dans le monde).
4 « J'aime »
Un élément essentiel d’après moi pour un TOD réussi est d’avoir une épicerie accessible à pieds.
Le Maxi est à 19 minutes à pieds (7 minutes en bus avec un service aux heures), l’Adonis à 24 minutes à pieds (17 minutes en bus…).
Le Provigo sous la tour L’Avenue en prennant le REM est à 26 minutes !
11 « J'aime »
Il y a l’épicerie en vrac Jour après jour qui est dans le solar
Faut-il absolument une bannière nationale pour faire un bon TOD? S’il y a au moins une épicerie complète aux prix relativement abordables, dans un rayon de 500m, ça me semble adéquat. Est-ce que Jour après Jour répond à ces critères?
1 « J'aime »
Je pense que le triangle (autour de Namur) est assez bien fait!
5 « J'aime »
À lire tous les commentaires, il me semble que ce serait un beau cas d’étude pour le Centre d’écologie urbaine de Montréal, qui ont une expertise pour des quartiers à l’échelle humaine, afin d’avoir un état des lieux et corriger le tir, au besoin, avec certaines interventions ciblées par la ville. Je lance ça dans l’univers.
1 « J'aime »
Voilà de très bons exemples qui expliquent pourquoi ce quartier nous semble manquer de vie et d’animation. Avec ces exemples on comprend mieux pourquoi d’autres rues/quartiers ont de la vie et sont agréable.
Ceci étant dit, il faudra attendre quelques années pour mieux juger car ce quartier est loin d’être rendu à maturité. Est-ce qu’il y aura des ajustements ? Est-ce que la densité éventuelle pourra combler le déficit d’animation actuelle ?
C’est un beau cas d’école.
1 « J'aime »
Sur le plan urbanistique, on a ici un quartier exclusif sans mixité sociale. Une sorte de monde parallèle ou ghetto de riche peu invitant pour les familles et qui s’adresse à une clientèle bien nantie, surtout qu’il n’y a aucun logement abordable, ni social. Pour le promoteur c’est du bonbon avec la maximisation de ses profits et la privatisation du site lui-même qui vise le même objectif.
Donc un milieu très homogène, des logements couteux et aux surfaces très limitées dans un décor standardisé au maximum. Pas de quoi impressionner la galerie, ni servir d’exemple de développement durable, où l’automobile occupe déjà une place démesurée. Tandis que sur le plan esthétique, le Solar ne se distingue d’aucune façon, rien d’original pour ébahir les amoureux d’architecture, ni servir d’attrait ou d’exemple à imiter ailleurs dans le monde.
5 « J'aime »
Je sais pas si ça compte pour un TOD (la station Acadie est quand même très proche), mais le campus MIL pour moi me semble être une bonne réussite autant architecturalement qu’urbanistiquement.
4 « J'aime »
Je crois que Campus MIL manque surtout de gens et d’une trame commerciale pour le moment. Il y a un élément d’achalandage difficile à juger pour le moment. Ça va aussi déterminer la réussite de la Place Alice-Girard. J’aime que des commerces sont enlignés directement dessus, mais encore faut-il que ces commerces soient ouverts (ça s’en vient).
Sinon Outremont a été sévère pour l’architecture des projets dans le secteur, et ça paraît. Il y a une attention à certains détails qu’on ne retrouve pas même sur certaines tours de luxe.
4 « J'aime »
Je comprends que ce n’est pas absolument idéal, surtout la présence écrasante des voitures. Mais cela représente tout de même des milliers d’unités d’habitation. Et pour cela, je peux mettre de côté la qualité architecturale, et l’urbanisme médiocre des parcs et plazas. Nous avons besoin de plus de logements (avec moins de voitures) autant que nous avons besoin de plus de logements sociaux, d’une meilleure architecture, etc.
Nous sommes si en crise au Québec que je peux mettre la plupart des problèmes de côté pour n’importe quelle quantité de logements. Cela dit, j’espère vraiment que ce n’est pas le destin qui attend Panama 
4 « J'aime »
Je crois qu’il faut quand même être prudent face à la qualité de l’urbanisme, parce que c’est un gros facteur d’acceptabilité sociale pour justement construire ces logements à la base. Le zonage au Québec est rarement compatible avec un changement d’échelle, et les règles pour changer ladite échelle demande cette acceptation. Ça ne bouge pas énormément avec les nouvelles lois du gouvernement du Québec sur les consultations. Il faut donc constamment se battre pour faire accepter un zonage plus généreux.
Donc même si l’objectif final est de construire le plus de logements possibles, il faut donner toutes les chances à la perception de qualité de ces quartiers.
Ce n’est pas pour rien que le mot “Griffintown”, à tord ou à raison, soit associé à du négatif, et s’est intégré dans le language courant des opposants à la densité. Les erreurs d’urbanisme du départ ont formé cette critique. Ce serait plate qu’un prochain projet comme Solar soit l’équivalent sur la Rive-Sud.
D’ailleurs, un meilleur urbanisme à Solar aurait probablement augmenté les superficies des édifices (plus de logements et autres usages) à mon avis. L’un n’est pas compatible avec l’autre. Ça demande juste de faire une réflexion pour faire mieux à chaque fois. Et Solar est quand même une étape dans cette direction, malgré les critiques. Il y a eu des objectifs intéressants de faire un quartier plus ouvert sur le domaine public, il y a de la densité qui n’est pas écrasante, et c’est un TOD qui exploite bien le REM. Le quartier démontre aussi qu’il y a une demande pour ce genre de logements denses, sinon ça n’aurait pas été construit aussi vite.
5 « J'aime »