Sherbrooke - Projets et actualités

J’avais fait cette carte il y a un certain temps, le nombre de logements ne sont plus à jour. Mais ça donne une bonne idée de l’échelle de projets à venir. Je ne suis pas au courant de tous les projets, je connais ceux qui sont publics. Il doit y avoir encore des projets en développement qui ne sont pas publics.

Pour le secteur de la 12e avenue à la hauteur du CHUS nous n’avons pas beaucoup de détail pour l’instant. Il y a les Quartier Obois de Sherplex, un projet de développement qui traine depuis plusieurs années. Je ne sais pas pourquoi, mais les promoteurs ont du mal a commencer le développement et le Carré 100T de Custeau.
J’ai sortie la carte de zonage de la ville. En bref, il ne va pas y avoir de projet dans les zones qui commencent par R (rural) et A (agricole).
C’est surtout que les zone H(habitation), C (commercial) et I (industriel) qu’il va y avoir des projets dans le court / moyen terme. J’imagine que la Zone P (public) est réservée pour le CHUS sur le long terme.


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https://www.sherplex.ca/projets

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Pour ce que ça vaut, le questionnaire en ligne pour le nouveau plan d’urbanisme peut être trouvé à la page suivante : Plan d'urbanisme | Ville de Sherbrooke

Le processus d’élaboration semble bien enclenché, les sections “Bilan et diagnostic” et “Grands principes d’aménagement” (ci-dessous) sont déjà complétés en version préliminaire.

Sur ce terrain vacant depuis très longtemps, je pensais qu’il n’était pas construit parce qu’il était en zone inondable.

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Le terrain est bel et bien situé majoritairement en zone de faible courant (20-100 ans) :
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La construction de bâtiments principaux y est permise, mais nécessite des mesures d’immunisation en vertu du Régime transitoire, ce qui explique peut-être pourquoi le rez-de-chaussée ressemble à ça.


Sur un autre ordre d’idée :

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Aussi :

Le couvent sur Dufferin vendu à des promoteurs locaux

Par Simon Roberge, La Tribune

19 juillet 2024 à 04h00

Un projet concret pour l'immeuble construit en 1955 devrait être annoncé au début de l’automne.|800x533.3754940711462

Un projet concret pour l’immeuble construit en 1955 devrait être annoncé au début de l’automne. (Jean Roy/La Tribune)

Le couvent des Sœurs servantes du Très-Saint-Sacrement, situé sur la rue Dufferin à Sherbrooke, a été vendu aux promoteurs Patrick Crépeau, Louis-Philippe Charron et Jean-Sébastien Dubois. La transaction a été conclue pour 2,3 millions de dollars au début du mois de juillet.


Le prix demandé pour le couvent de trois étages qui comprend 35 chambres sur un terrain de près de deux acres était de 2,5 millions.

Joint par La Tribune, Patrick Crépeau a mentionné que le projet de mise en valeur du bâtiment, construit en 1955, comportera des logements en plus «d’autres choses». Un projet concret devrait être annoncé au début de l’automne.

M. Crépeau confirme de plus que le bâtiment ne sera pas démoli.

«C’est une très belle bâtisse, bien localisée, mentionne-t-il. Il y a du potentiel et on peut faire plusieurs choses. On ne regarde pas seulement l’aspect résidentiel.»

Patrick Crépeau dirige notamment le projet résidentiel des Berges Hatley à Magog. Louis-Philippe Charron est quant à lui à la tête de Sherplex qui pilote un quartier résidentiel et commercial en face de l’Hôpital Fleurimont et le Quartier W à Weedon.

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D’autres angles:

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4 étages, 20 logements dans le secteur King/Jacques-Cartier

Source : Un immeuble de quatre étages sera construit près du coin King-Bryant

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Pour aider à passer à travers cette période creuse, une liste de mandats de lobbyisme actifs/récents intéressants à Sherbrooke :

  1. Mandat de Mach “afin de planifier une demande de changement zonage et un amendement au Schéma d’aménagement pour le redéveloppement du centre commercial avec l’usage résidentiel et bureau”. Mis à jour en juillet. On dirait que le projet est vivant!

  2. Mandat pour “redévelopper en un projet mixte (habitation-commerce) sur la propriété située à l’intersection de la rue King et Duplessis”. Voisin au sud du projet Natur et de ses 400 logements.

  3. Mandats pour “Rencontre et démarchage auprès de la ville de Sherbrooke dans le but d’obtenir un accord de location pour les espaces de stationnement à être construit dans notre projet immobilier sur la rue Abénaquis à Sherbrooke
    et
    Obtenir des informations sur le projet de revitalisation de l’ancien stationnement Webster au centre-ville de Sherbrooke” de la part de Dusco. Je crois que le premier est par rapport à la phase 2 de Place Griffith, et le deuxième témoigne d’un intérêt pour le potentiel “projet structurant” promis sur ce site.


  4. Obtenir des informations sur le développement des terrains de la nouvelle axe des Grandes-Fourches au centre-ville de Sherbrooke
    et
    Projet immobilier « Grandes-Fourches, Abénquis, Court » à Sherbrooke visant à élaborer le Plan directeur de développement d’un quadrilatère qui est situé entre le pont Terril, la rue Dufferin et la rue Abéaquis.” par Dusco et Custeau respectivement, en date de 2023 et 2024. Custeau parle d’un “plan directeur d’aménagement” pour le secteur. Intéressant, mais peut-être plus trop d’actualités avec le processus de rédaction du Plan d’urbanisme qui s’est mis en branle entre temps.


  5. Construction d’un projet de 300 logements abordables sur la rue Papineau à Sherbrooke” par le Groupe Mille Hectares

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Un million de dollars de plus pour la salle intermédiaire

Les plus cyniques le prédisaient, les plus ardents défenseurs du projet voulaient l’éviter à tout prix, mais rien à faire, Sherbrooke se retrouve aujourd’hui avec un énième dépassement de coûts dans le projet du lieu de diffusion jeunesse au centre-ville.

Cette fois, l’ajout consenti est d’un million de dollars, faisant donc passer le budget total à 22,8 millions. À ce stade, c’est le portefeuille municipal qui doit assumer le surplus.

Le constat est arrivé après la réception des résultats pour un appel d’offres liés aux équipements scéniques de la future salle destinée aux spectacles de théâtre et de danse pour les jeunes. Le dépassement spécifique pour ces équipements n’est que de 100 000 $, à 900 000 $ au total au lieu de 800 000 $, mais le projet se retrouve à ce stade avec un manque à gagner de 350 000 $.

Pour compléter le tableau, trois autres appels d’offres restent à réaliser. Les services municipaux ont donc demandé un million de dollars pour couvrir cette dernière étape, ce qui a été accepté à majorité par le conseil, avec une seule dissidence. Pour la conseillère Nancy Robichaud, une limite a été franchie. «C’était clair que je n’accepterais pas des surplus», a-t-elle soumis.

Les autres ont approuvé à contrecœur, Hélène Dauphinais soumettant par exemple qu’il était insensé de s’opposer à ajouter les équipements dans une salle essentiellement construite, mais son irritation était manifeste, et elle a voulu tracer un parallèle avec le projet de bibliothèque à Fleurimont, estimé à 40 millions, mais également susceptible aux variations.

La mairesse Évelyne Beaudin s’est de son côté montrée résignée. «C’est triste, mais malheureusement, on n’y peut rien», a-t-elle réagi, pointant vers une inflation encore supérieure à la normale pour ce qui est des grands projets d’infrastructures et le fait que celui-ci a longtemps traîné. Les équipements en cause sont également très spécialisés, et ont subi des hausses de valeur plus marquées, a-t-elle indiqué.

L’idée de réaliser une telle salle à Sherbrooke a mijoté pendant plusieurs décennies sans jamais devenir réalité, et a accumulé tout au long de son cheminement des dépassements successifs et importants. De nombreux chiffres ont circulé, mais à titre d’exemple relativement récent, on parlait d’un projet de 14,7 millions en juin 2022, loin des 22,8 millions d’aujourd’hui.

Le chantier présente également un retard dans la livraison, repoussée au début 2025.

Je viens justement de le prendre en photo.

C’est loin d’être magnifique vu de la rue du Dépôt… :face_with_diagonal_mouth:

Juste à côté, la nouvelle rue Jean-Baptiste Nolain en construction:


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Je n’ai pas de photo mais la construction semble être commencée.


À Magog le Ralph est en construction. Ce n’est pas Sherbrooke mais c’est la même région métropolitaine! :stuck_out_tongue:


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Plusieurs des projets annoncés en début d’année sont actuellement en construction. Je vais essayer de faire une petite tournée prochainement.

Projet de bibliothèque dans une ancienne église de l’arrondissement Fleurimont. Il n’y a pas encore de plan, mais juste à voir l’intérieure du bâtiment on peut facilement imaginer que ça ferait une belle bibliothèque. Le conseil municipal n’est pas unanime face au projet.


Source : Des portes ouvertes à l’église Sainte-Famille critiquées par des élus de Sherbrooke | Radio-Canada

Des portes ouvertes à l’église Sainte-Famille critiquées par des élus de Sherbrooke
‘’ L’église Sainte-Famille pourrait devenir une bibliothèque municipale. Deux projets sont sur la table : démolir le bâtiment pour construire une bibliothèque de 1500 mètres carrés, dont le coût est évalué à 35 M$, ou le rénover pour mettre sur pied un lieu d’emprunt deux fois plus grand, dont la facture est estimée à 40 M$.
Pour mener à bien l’une de ces options, la Ville espère toucher une subvention du gouvernement fédéral dans le cadre du programme Bâtiments communautaires verts et inclusifs.

Les élus doivent se prononcer mardi, lors du conseil municipal, à savoir s’ils souhaitent soumettre l’une des deux versions avant la date limite, le 6 octobre.‘’

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Les élus indépendants ont refusé le projet… :frowning:

C’est une nouvelle qui m’a fâché. Si Sherbrooke Citoyen avait emporté une majorité, on aurait une belle nouvelle bibliothèque à Fleurimont. C’est un gros manque de vision des élus indépendants.

Je partage ici aussi une chronique sur la nouvelle:
La bibliothèque de Fleurimont renvoyée à l’an 40


Et pour bien balancer les nouvelles ce matin, voici une bonne nouvelle sur le vélopartage à Sherbrooke:

Bixi Montréal fait une percée à Sherbrooke

Les vélos Bixi pourront finalement rouler à Sherbrooke à compter de l’été 2025. La Société de transport de Sherbrooke (STS) a conclu une entente de gré à gré avec l’organisme montréalais, après que sa proposition eut été jugée non conforme lors d’un appel d’offres réalisé en 2024.

Basé à Montréal, Bixi fait ainsi une percée en Estrie et dans le sud du Québec.

Comme le prévoyait le projet, on comptera 25 stations, et ce sont quelque 250 vélos qui pourront être conduits par les Sherbrookois lors de la première phase, à l’été 2025. Environ 80 % des vélos seront électriques. À terme, la flotte compterait environ 800 vélos.

La STS et la Ville de Sherbrooke planchent sur ce projet depuis 2021.

Les coûts d’acquisition sont de l’ordre de 2,3 millions de dollars pour l’équipement, soit les vélos et les stations. La STS avait obtenu une subvention de 1,1 million, soit «50 % du coût estimé». L’autre portion est assumée par la Ville (60 %) et la STS (40 %). À cela s’ajoutent les frais d’exploitation du système pour lesquels la Ville va investir 687 000 $ la première année.

Rappelons que l’entreprise Bewegen avait remporté l’appel d’offres en 2023, mais celle-ci avait fait faillite peu de temps après.

En 2024, Bixi avait été le seul soumissionnaire lors d’un appel d’offres offrant un service «clés en main» pour la mise en place et l’exploitation d’un réseau de vélos en libre-service. L’appel d’offres avait toutefois été annulé pour non-conformité.

Le sujet est revenu au conseil municipal mardi soir, puisque l’entente entre la STS et la Ville devait être revue afin de s’arrimer avec l’entente conclue avec Bixi.

«Avec 250 vélos pour commencer la première phase, on va être la quatrième flotte en importance. On veut les concentrer là où il y a une densité pour que ça fonctionne», a expliqué lors du comité plénier mardi la conseillère Laure Letarte-Lavoie, présidente de la STS, en soulignant que l’on pourrait ainsi bénéficier de la «grande expertise» de Bixi.

Le temps pressait pour réviser l’entente en raison de l’échéancier du projet, reporté plus d’une fois depuis son origine.

Dans l’ancien modèle entre la Ville et la STS, l’ensemble du risque reposait sur la Ville, ce qui ne sera plus le cas dans le cadre de l’entente avec Bixi.

«On mitige les risques en étant dans le grand réseau Bixi», observe la conseillère.

Le «Grand réseau Bixi» regroupe la flotte de plusieurs municipalités. Une fois l’année terminée, si ce réseau génère un surplus, il est redistribué dans le fonds de roulement de chaque municipalité au prorata du nombre de vélos. Il s’agit du même principe en cas de déficit.

«L’intégration de Sherbrooke au réseau Bixi offre donc une stabilité financière du projet, un aspect crucial lors du lancement du service, en permettant de répartir les risques financiers du territoire sherbrookois à l’ensemble du réseau Bixi», peut-on lire dans un des documents du conseil.

L’organisme prévoit 2,5 déplacements par vélo par jour lors des premières années d’utilisation, a précisé Stéphan Veilleux, directeur général adjoint de la STS.

La conseillère Hélène Dauphinais a interrogé les représentants de la STS sur le fait que le contrat ait été conclu de gré à gré. «Vous pouvez faire ça, à la STS?», a-t-elle demandé.

«C’est réglementaire dans ce cas-là. Il y a eu un appel lancé pour un projet clé en main. On n’a pas eu de soumission conforme. On avait le droit après de s’entendre avec le fournisseur qui a répondu en lançant un avis d’intention pour que les autres compagnies qui auraient voulu se manifester le fassent», a répondu M. Veilleux.

Interrogée à savoir pourquoi la soumission a été jugée non conforme, Laure Letarte-Lavoie précise en entrevue que ce détail est confidentiel en vertu de la loi et que même les élus ne connaissent pas la raison.

«On a quand même continué de négocier avec eux parce que ça reste une organisation qui est une experte dans l’offre de vélo libre-service. Qu’elle accepte de venir à Sherbrooke, c’est parce qu’elle voit du potentiel», observe-t-elle.

Marc Denault, qui était encore président de la STS dans les débuts du projet, a plaidé pour qu’un «plan de déploiement» soit présenté à la population.

Selon lui, l’initiative va créer de grandes attentes.

«On sait que les gros générateurs vont être entre autres dans le secteur de l’université et de son périmètre. Une grande partie des vélos va être dans ce secteur-là, estime-t-il. Ce serait important de parler à la population pour ne pas qu’elle s’attende à ce qu’il y ait tant de vélos à tels endroits sur le territoire.»

Le coût de l’abonnement saisonnier est d’environ 107 $, soit le même coût que Bixi Montréal. L’entente prévoit par ailleurs que les utilisateurs actuels du Réseau Bixi pourraient utiliser le futur réseau de Sherbrooke.

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Je pensais que Bixi était déjà présent à Sherbrooke vu la taille de la ville et la grosse population étudiante. Belle nouvelle!

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Le parc du mont Bellevue devient officiellement une réserve naturelle universitaire. Pour ceux qui ne connaisse pas, le Mont Bellevue c’est un peu comme un mini Mont-Royal pour Sherbrooke.
Source : La réserve naturelle universitaire du Parc-du-Mont-Bellevue inaugurée

La réserve naturelle universitaire du Parc-du-Mont-Bellevue inaugurée

Après sept années de démarches, la réserve naturelle universitaire du Parc-du-Mont-Bellevue a officiellement été inaugurée, mardi, devenant la première réserve sur le territoire sherbrookois.

Le projet mené par l’Université de Sherbrooke et la Ville de Sherbrooke, qui sont copropriétaires du parc du Mont-Bellevue, est dans les cartons depuis 2017.

Ce statut est accordé par le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP).

La portion des terrains de l’Université de Sherbrooke incluse dans le parc du Mont-Bellevue (PMB) est désormais reconnue à titre de réserve naturelle universitaire, comptant 125 hectares. «Cette réserve naturelle est la première à être reconnue sur le territoire de la Ville de Sherbrooke», a souligné Steeve Morasse, représentant du MELCCFP.

Il précise que ces 125 hectares sont dotés d’un statut légal de protection en vertu de la Loi sur la conservation du patrimoine naturel. Celui-ci assure la protection du mont John-S.-Bourque, de même qu’une partie du mont Bellevue.

https://www.usherbrooke.ca/developpement-durable/initiatives/biodiversite/amenagements/parc-du-mont-bellevue-et-sa-reserve-naturelle-universitaire

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Très intéressant ce qui se passe dans ce parc. D’ailleurs, il est certifié par DarkSky International, l’un des 3 sites certifiés au Québec avec la Réserve du Mont-Mégantic et le parc du Mont-Tremblant. (En anglais : https://darksky.org/places/parc-du-mont-bellevue-urban-night-sky-place/)

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Merci à ceux qui m’ont fait découvrir ce fil! Ça semble l’endroit le plus actif en ce moment pour discuter des projets et développements à Sherby. Je vais essayer d’y contribuer à l’occasion. :slight_smile:

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Je ne pensais pas qu’un OBNL d’habitation pouvait être dissout et et les immeubles revendus…

Des retraités de Sherbrooke montent aux barricades : ils multiplient les actions devant les tribunaux depuis la dissolution en 2022 du Faubourg Mena’sen, un organisme à but non lucratif (OBNL) d’habitation qui leur louait des appartements à prix abordable. Ils ont intenté diverses procédures contre les derniers administrateurs du Faubourg, qui ont vendu tous les immeubles de l’OBNL — et ainsi empoché personnellement le prix de vente, soit plus de 18 millions de dollars. La plus récente initiative de ces locataires vise à « reconstituer » l’OBNL, c’est-à-dire qu’ils demandent au tribunal de le ressusciter.

Leurs multiples démarches judiciaires pourraient faire jurisprudence et clarifier le droit concernant les OBNL.

Le Faubourg a été constitué en OBNL en 1976. Ce projet d’économie sociale avait pour mission de fournir du logement bon marché en offrant 172 appartements à 250 résidents âgés de l’Estrie. Le projet a été financé à l’aide de fonds publics, est-il allégué dans les diverses procédures. Une clause de l’acte constitutif du Faubourg prévoyait à l’origine qu’en cas de dissolution, ses biens devaient être remis à un organisme exerçant une mission similaire.

Les OBNL sont composés de membres. Dans le cas du Faubourg, il n’en restait en 2022 que cinq, qui étaient aussi ses cinq administrateurs.

Selon les procédures, ils ont utilisé un stratagème « trompeur, voire frauduleux », pour s’approprier les immeubles.

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Ça va mal à l’hôtel de ville… Vivement les élections municipales!

Le projet pilote de déneigement des pistes cyclables déraille


Après avoir passé un hiver, le controversé projet pilote visant à déneiger neuf kilomètres de réseau cyclable est abandonné à Sherbrooke. Une courte majorité d’élus a refusé mardi soir d’accorder 290 000 $ pour la poursuite du projet en 2025.

C‘est à nouveau les conseillers indépendants, au nombre de huit sur la quinzaine de sièges au total, qui ont dicté l’issue de ce dossier abordé à de multiples reprises à l’hôtel de ville de Sherbrooke depuis l’automne 2023. Le budget pour la première année était d’abord évalué à 500 000 $, mais s’est finalement établi à 250 000 $.

Si au départ les coûts faisaient sursauter les élus indépendants, c’est finalement la priorisation des différents tronçons à déneiger qui a été pointée comme le problème principal. «Des rues n’étaient pas déneigées et des pistes cyclables étaient impeccables. […] C’est un projet qui a fâché la population plus que rallié», a ainsi résumé la conseillère Annie Godbout.

«On a quand même un enjeu de ressources humaines et matérielles. On n’a pas assez de chenillettes et on pourrait avoir des bris de services» en raison de cette priorisation, a aussi fait valoir la conseillère de Saint-Élie, Christelle Lefèvre, qui assure que le projet rejoint malgré tout ses valeurs. Sauf que la réalité de son secteur, qu’elle juge dernier de piste en matière de déneigement, rend improbable de se concentrer sur les pistes cyclables au centre de la ville. En l’absence d’une politique de viabilité hivernale adéquate, elle a ainsi émis sa dissidence.

L’élue Fernanda Luz a tenté de faire valoir l’inverse en disant que le projet pilote, en créant une équipe dédiée, visait justement à ne pas entrer en compétition avec le reste du déneigement. Rien n’empêche par ailleurs la révision du système de déneigement plus largement, selon elle.

Sa collègue Laure Letarte-Lavoie a pour sa part jugé que la grogne citoyenne a été sciemment nourrie par certains élus, qu’elle a même accusé «d’alimenter une certaine désinformation». Le seul impact a été pour les rues de priorité 3 [la dernière] et lors des journées de fortes précipitations où il était impossible de repasser à ces endroits, a-t-elle plaidé.

Comme cycliste, elle a aussi averti qu’en l’absence d’entretien hivernal, c’est vers la route que les vélos doivent se rabattre, au grand déplaisir des automobilistes.

Elle a également soulevé que de nombreuses autres Villes font beaucoup mieux et que le projet de neuf kilomètres de réseau à Sherbrooke restait une approche «à petits pas, de façon prudente».

La mairesse Évelyne Beaudin a souhaité rappeler que les sentiers multifonctionnels déneigés servent aussi aux marcheurs, d’autant plus qu’une bonne partie du réseau entretenu dans ce projet pilote se trouve autour du lac des Nations.

Mobilisation au conseil

Plusieurs citoyens de la communauté cycliste sherbrookoise sont par ailleurs intervenus peu avant le débat, mardi soir à la période de questions, afin de plaider pour la poursuite du projet pilote, en vain. L’une des citoyennes a par ailleurs présenté une lettre appuyée par 270 signataires.

Plusieurs intervenants ont invité les élus à prendre en compte les bienfaits individuels, mais aussi sociaux, du cyclisme hivernal, et pas seulement ses coûts. Mettre fin à ce projet pilote constituerait un recul, ont-ils plaidé, exprimant au contraire qu’il faut rendre sécuritaire et attractif cette pratique pour qu’elle s’adresse «au plus grand nombre et non pas à une minorité audacieuse».

«On n’est plus une gang d’hurluberlus», a par ailleurs témoigné une cycliste hivernale en disant voir la pratique se populariser dans les dernières années et en appelant à faire durer ce projet pilote au moins deux ou trois hivers pour réellement le tester.

Tout en reconnaissant cette mobilisation, le conseiller Paul Gingues a rappelé qu’il a reçu l’hiver dernier une avalanche de messages et d’appels «qui allaient totalement dans l’autre sens» et que son rôle est de prendre une décision en tenant compte de l’ensemble des citoyens. Pour lui, la priorité des priorités pour les vélos reste la connectivité des pistes cyclables.

Le conseiller Claude Charron a lui aussi évoqué les plaintes reçues l’hiver dernier, mais a avant tout plaidé qu’il s’agissait d’une «décision budgétaire».

Cette nouvelle m’exaspère. Il y tellement de terrains vacants, de batiments abandonnés, incendiés, etc actuellement dans le centre-ville en général. Surtout sur la wellington sud. La ville vient d’investir plusieurs millions pour aménager la nouvelle place publique juste à côté, il y a un grand terrain vacant juste en face.

Il faudrait voir c’est quoi le réaménagement de la rue qu’il parle, peut-être qu’il a d’autres projets sur les lots adjacents qui justifieraient mieux la démolition de ce bâtiment.

Bref, c’est dommage, j’aime bien ses petits bâtiments.

Groupe Custeau songe à démolir l’ancien Dépanneur Wellington

À l’abandon depuis environ un an, le bâtiment de l’ancien Dépanneur Wellington au centre-ville de Sherbrooke ne subira pas de cure de rajeunissement. Le Groupe Custeau, qui a acquis l’édifice en 2022, envisage de le démolir pour faire place à un espace public.

«Ce n’est rien de concret, mais ce que j’aurais aimé c’est de faire une placette, indique Charles Custeau, président du groupe. Quand on l’a acheté, c’était vraiment avec une vision d’embellir le secteur, mais je ne pense pas que c’est avec la bâtisse existante qu’on va le faire. On est en réflexion comment valoriser cet espace, mais ce n’est tellement pas grand que ça risque de devenir un espace commun.»

Le bâtiment du dépanneur, détenu alors par Hong Wang, est passé aux mains du Groupe Custeau en septembre 2022 pour la somme de 295 000 $. Le dépanneur a fermé ses portes à la fin de l’année 2023.

Ce n’est toutefois pas un projet à court terme puisque Charles Custeau aimerait profiter de la réfection majeure de la rue Wellington entre la rue Sanborn et la rue Aberdeen pour démolir l’ancien dépanneur. La Ville a déjà réservé sept millions de dollars en 2028 pour ces travaux.

«Je le vois plus quand ils vont refaire l’autre bout de rue et essayer d’intégrer ça en faisant une petite placette, mentionne M. Custeau. On est peut-être capable d’aménager quelque chose en collaboration avec les restaurants et les bars autour. Ou sinon, ça peut être juste une petite place publique. Mais c’est juste un 3000 pieds carrés entouré de bâtisses, c’est grand comme ma main.»

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Innauguration du nouveau pavillon de Santé et d’une bibliothèque de l’UdeS

Deux pavillons ultramodernes inaugurés au Campus de la santé de l’Université de Sherbrooke


Le 17 octobre a marqué un tournant en médecine et en sciences de la santé à l’UdeS avec l’ouverture officielle du très attendu Pavillon de santé de précision et de recherche translationnelle (PSPRT) et de sa complice, la Bibliothèque du Campus de la santé, deux ajouts évalués à près de 86 M$, qui seront le théâtre de grandes avancées scientifiques et d’une expérience étudiante rehaussée.

Situés au cœur du Campus de la santé de l’UdeS, à Sherbrooke, les deux nouveaux bâtiments s’érigent comme le nec plus ultra pour la communauté étudiante et de recherche sur le plan de l’esthétique et de la fonctionnalité.

Grands laboratoires sophistiqués favorisant la collaboration interdisciplinaire, espaces lumineux pour étudier, cour intérieure pour socialiser, galerie d’art pour se ressourcer : tout a été pensé pour créer un milieu de vie et de travail facilitant.

Source : https://www.usherbrooke.ca/actualites/nouvelles/details/53995

autre source ici : https://www.tvanouvelles.ca/2024/10/17/un-nouveau-centre-de-recherche-en-sante-a-luniversite-de-sherbrooke

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L’ancien bâtiment de l’Armée du Salut sera rénové

Par Simon Roberge, La Tribune

20 octobre 2024 à 04h45

Charles Custeau confirme que la vocation du bâtiment restera commerciale. (Jean Roy/La Tribune)

Après des années de pourparlers, le Groupe Custeau vient tout juste de faire officiellement l’acquisition de l’ancien bâtiment de l’Armée du Salut sur la rue Wellington Sud au centre-ville de Sherbrooke. Si tout reste encore à planifier, le président Charles Custeau indique tout de même que le bâtiment sera remis au goût du jour et que des étages pourraient être ajoutés.


«On n’a rien de concret et on est dans les études pour voir ce qu’on peut faire, mentionne M. Custeau. Notre plan, c’est ultimement d’agrandir le bâtiment en hauteur. On vient juste d’avoir vraiment accès au bâtiment, mais c’est le prochain auquel on s’attaque.»

La Tribune dévoilait en septembre 2023 l’intérêt du Groupe Custeau pour l’édifice construit en 1925. La transaction a finalement été officialisée le 1er octobre dernier pour un montant de 1,8 million de dollars. Le délai est dû aux problèmes de relocalisation de l’Armée du Salut qui a trouvé «in extremis» au mois d’août de nouveaux locaux au centre-ville. Le bâtiment appartenait à l’organisation caritative qui l’avait acquise de la Corporation de développement du centre-ville de Sherbrooke en 1997.


Charles Custeau confirme que la vocation du bâtiment restera commerciale.

«On est ouvert à tout, mais la superficie n’est pas très grande et ça ne se prête pas très bien à un projet résidentiel, confirme M. Custeau. Il y a un beau potentiel pour amener de nouvelles entreprises ou restaurants au centre-ville.»

M. Custeau s’est d’ailleurs dit ravi de l’arrivée du Santa Maria Tacos ainsi que du restaurant Madame B au centre-ville dans les dernières semaines.

Cette acquisition porte à neuf le nombre de bâtiments appartenant au Groupe Custeau sur la rue Wellington Sud. Le bâtiment de l’Armée du Salut était d’ailleurs le dernier à ne pas lui appartenir à travers toute une série d’immeubles encadrant les deux tours de l’Espace Centro.

Source : L’ancien bâtiment de l’Armée du Salut sera rénové

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