Sherbrooke - Projets et actualités

Pourquoi est ce qu’ils n’integrent pas de résidentiel directement dans le complexe, sur les grand surfaces par exemple. C’est le genre de projet qui va être démolis dans 20 ans pour faire place a des condos anyway. Sherbrooke parle beaucoup de développement durable mais laisse passer des projets comme ca, c’est décevant.

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Nous avons reconstruit et/ou construit plus d’une vingtaine d’immeubles qui étaient en fin de vie ou sur le point de tomber en ruines.

Quant aux promoteurs qui ‘‘flip’’ des sites et terrains, oui j’en suis conscient, mais en même temps ça ne me regarde pas et je n’ai surtout pas à subir de jugement précoce à cause de leurs agissements, je ne flip pas et je ne flipperai jamais - alors que nous complétons tous les projets que nous entamons et gardons ces projets afin d’en assurer la pérennité.

Pour l’instant, nous avons rénové les logements. À long terme, nous étudions la possibilité d’ériger un 2e bâtiment en arrière sur le site du stationnement, ainsi que d’autres options.

Un bâtiment mixte de quatre étages envisagé en bordure de René-Lévesque

Le terrain en question est en face de l’école de la Croisée. (Jean Roy/La Tribune)

La construction d’un immeuble de 46 unités résidentielles à l’angle du boulevard René-Lévesque et de la rue Matisse est à l’étude à la Ville de Sherbrooke, qui insiste pour inclure aussi une dimension commerciale dans le bâtiment.

Sans s’opposer au projet, la conseillère Annie Godbout a clairement fait savoir au comité consultatif d’urbanisme central du 25 avril qu’elle n’est «pas enchantée» par le concept développé, notamment parce que l’immeuble pourrait compter quatre étages. Elle aurait préféré qu’il n’y en ait que trois, comme le permet actuellement le zonage, compte tenu des résidences derrière le site.

Perspective du bâtiment projeté à partir du boulevard René-Lévesque vers le sud. Illustration à titre indicatif seulement. (ADSP Architecture + design)

Le projet est situé en face de l’école de la Croisée, à la limite entre les districts de Rock Forest et de Saint-Élie. En 2020, un projet d’immeuble de six étages avait rencontré de l’opposition citoyenne.

Une nouvelle mouture en 2022 proposait cette fois un immeuble uniquement résidentiel, mais la commission de l’aménagement du territoire a insisté pour «maintenir la fonction commerciale au rez-de-chaussée de l’immeuble», indiquent les documents consultés.

Même qu’un compromis a été trouvé pour qu’on retrouve du commerce de détail dans l’immeuble [usage C-2] et pas uniquement des services professionnels [usage C-3].

«Des fois, le compromis, ça fait des projets un peu bizarres», a commenté Mme Godbout. «C’est OK, sans plus», a-t-elle résumé.

S’il est accepté ainsi, le zonage autorisera les restaurants, mais pas le service au volant. L’immeuble comptera 35 cases de stationnement extérieures et 48 cases intérieures. Le demandeur dans ce dossier est Alain Doyon.

La recommandation du comité a été unanime le 25 avril. Le dossier devra ensuite cheminer au conseil municipal pour approbation.

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Vraiment très cool.

Source :

L’industrie du savoir profite à Sherbrooke. En misant depuis quelques années sur des incubateurs d’entreprises, un institut quantique et des technologies de pointe, la reine des Cantons-de-l’Est a renversé l’exode de ses cerveaux pour devenir un aimant à scientifiques. Visite de l’un des creusets technologiques du Québec.

Amirreza Ataei a décidé en 2021 de lancer son entreprise de technologies de pointe, Chemia Discovery. Parmi tous les instituts de recherche quantique du monde, il a choisi celui de l’Estrie pour s’implanter. « Si tu me demandes pourquoi j’ai choisi Sherbrooke, c’est à cause de cette machine-là », explique cet Iranien d’origine.

Le petit cylindre de métal n’a l’air de rien, mais un écriteau rappelle qu’il n’est pas aussi inoffensif que l’on pourrait croire. « Danger : champ magnétique puissant », lit-on en jaune et noir. Le curieux engin provoque la cohabitation d’un champ magnétique extrême (20 000 fois plus qu’un aimant de réfrigérateur) et d’un froid tout aussi extrême (autour de -273 °C). On teste dans ce tube des prototypes de « supraconducteurs » ou de « liquides de spin », des matériaux aux noms aussi futuristes que leurs propriétés.

« Dès notre départ en affaires, on voulait découvrir nos matériaux quantiques », explique le scientifique devenu entrepreneur. « Il y a des applications traditionnelles de matériaux, comme l’imagerie médicale, les trains à lévitation magnétique […] Un exemple intéressant, c’est de trouver des matériaux qui absorbent le dioxyde de carbone (CO2) de l’atmosphère et qui, en plus de ça, possèdent les propriétés physiques de faire bouger le CO2 à l’intérieur de sa structure cristalline. Autrement dit, on peut développer des filtres qui ne s’épuisent jamais. »

Ces cristaux presque magiques pour le commun des mortels naissent grâce à son talent, mais aussi au soutien de l’Institut quantique (IQ) de l’Université de Sherbrooke. Une quinzaine de compagnies différentes gravitent autour de ces équipements de pointe. Ces entreprises possèdent des racines à Vancouver, en Irlande, en France. Une entreprise coréenne et une autre espagnole devraient aussi bientôt s’installer dans les environs, a appris Le Devoir . Selon M. Ataei, environ 30 % de ses collègues proviennent déjà de l’extérieur du pays.

Sortir du laboratoire

Fabriquer des matériaux quantiques en laboratoire n’est pas tout. Encore faut-il les vendre. Pour y arriver, l’entreprise d’Amirreza Ataei compte sur l’Accélérateur de création d’entreprises technologique (ACET). L’équipe a aidé plus de 150 entreprises à se lancer en une décennie d’existence, souligne en entrevue Ghyslain Goulet, président-directeur général de cet incubateur. « Depuis 2010, on a vu naître beaucoup de jeunes pousses. Sherbrooke est vraiment en train de faire un virage vers une économie de valeurs ajoutées. »

La proximité de Sherbrooke avec les États-Unis permet à bien des industries d’entamer leur croissance en Nouvelle-Angleterre, là où se trouve un grand bassin de clients, souligne-t-il. De toute façon, se tourner vers l’extérieur du Québec est pratiquement incontournable dans l’industrie du savoir, tant pour recruter de la main-d’oeuvre que pour trouver de nouveaux clients. « Les premiers clients de technologie sont souvent au Québec. Mais, en quantique, c’est souvent de grands groupes qu’on n’a pas au Québec. La quantique, ça se passe beaucoup par l’international. »

Du savoir de partout

Peu d’unanimité émerge dans le domaine quantique, mais « une chose sur laquelle tout le monde s’entend, c’est la pénurie de talents, » selon le directeur de l’IQ, Christian Sarra-Bournet. Ce dernier a contribué à mettre sur pied cet institut en 2016. « On formait les meilleurs, mais on les exportait partout sur la planète. Pourquoi ne pas le faire ici ? » se rappelle-t-il. Depuis, l’exode est devenu attraction. Aujourd’hui, près de 60 % des 250 étudiants de l’Institut quantique proviennent de l’extérieur du Canada.

La réputation de chercheurs de renoms comme Louis Taillefer pèse aussi beaucoup dans cette capacité d’attraction. C’est du moins ce qu’affirme Amirreza Ataei : « [En Iran], je suis allé sur Google et j’ai cherché les publications scientifiques dans le domaine de la recherche de matériaux quantiques. [Louis Taillefer] fait partie des dix premiers chercheurs cités et des trois ou quatre chercheurs vivants. Ça m’a conduit à choisir [Sherbrooke]. »

L’Université de Sherbrooke ne néglige pas pour autant la place des étudiants d’ici dans la croissance de l’industrie du savoir. Un nouveau baccalauréat a vu le jour en 2022 spécifiquement en sciences de l’information quantique, le premier du genre au monde. « On commence à avoir des processeurs quantiques de plus en plus puissants. Ça nous prend des bons programmeurs parce que c’est vraiment une nouvelle façon de faire de la programmation », indique M. Sarra-Bournet.

Presque 80 % des étudiants qui décrochent un diplôme dans le domaine quantique à l’Université de Sherbrooke finissent par travailler en entreprise. Le reste demeurera dans le giron universitaire.

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La mairesse de Sherbrooke, Évelyne Beaudin, a annoncé vendredi qu’elle ne sollicitera pas de nouveau mandat aux élections municipales de 2025, accusant au passage le gouvernement québécois de ne pas écouter les élus municipaux et de les laisser seuls avec leurs enjeux.

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Le nouveau projet du groupe Le renaissance, le lot adjacent au projet d’UTILE à Sherbrooke.
Source : Un vaste projet de logements présenté à Sherbrooke | Noovo Info
Un vaste projet de logements présenté à Sherbrooke
Le groupe Le Renaissance a présenté aux citoyens du secteur son vaste projet d’immeuble locatif au coin des rues du Pacifique et Claire-Jolicoeur, à Sherbrooke.
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La présentation a semblé ravir les personnes présentes au bureau de l’arrondissement des Nations, mercredi soir.

Le Renaissance souhaite construire, à compter de 2025, 180 unités de logement qui ne seraient pas nécessairement destinés à une clientèle en particulier, mais qui pourraient séduire la clientèle des 55 ans et plus, a expliqué le PDG du groupe Le Renaissance, Vincent Fauteux.

Environ 75 personnes assistaient à la présentation. Le promoteur estime les coûts de construction à 50M$.

Aucun logement abordable n’est prévu dans le projet.

Le promoteur doit encore obtenir la recommandation du comité consultatif d’urbanisme puis, ultimement, l’approbation du conseil municipal de la Ville de Sherbrooke.

Le précédent projet présenté sur ce terrain à l’emplacement enviable était celui du promoteur Robert Côté. Il avait lancé la serviette après avoir déposé plusieurs moutures qui n’ont pas reçu le soutien des citoyens et des élus. Il a par la suite vendu le terrain au groupe Le Renaissance.

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Pour ceux que ça intéresse, le ville met des scéances du nouveau CCU central sur internet.
ici : Séances des commissions et des comités | Ville de Sherbrooke

Dans le CCU d’avril, ils font mention d’un projet à l’université de Sherbrooke pour déplacer et refaire une nouvelle entrée au site et des modifications de zonage du site pour redélimiter la limite du zonage du parc du Mont Bellevue. Il semble y avoir de gros projets qui arrivent. En lien avec cette transaction : https://www.usherbrooke.ca/actualites/nouvelles/details/52218

Projet de 96 logements sur ce lot de la rue King Est. La partie arrière resterait boisée. Ce secteur de la rue King Est s’urbanise rapidement. C’est rester longtemps des terrains vacants.


Ce projet avance

La population de sherbrooke augment rapidement, il faut que les services publics suivent.
Projet d’agrandissement d’une école secondaire privée

Nouvelle école primaire dans cet arondissement

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Une mise à jour sur l’escalier du stationnement Well Sud.

L’escalier «monumental» du stationnement Well Sud ramené à 1,25 million

Esquisse de la place Kassiwi avec l’escalier et le parement métallique à venir. (Archi Tech Design, Ville de Sherbrooke)

L’aménagement de l’escalier qui doit permettre de relier la rue du Dépôt à la nouvelle place publique Kassiwi sur Wellington Sud est maintenant estimé à 1,25 million de dollars par la Ville de Sherbrooke.

Cet escalier d’abord présenté comme «architectural» ou «monumental» avait suscité des questionnements à l’hôtel de ville au fil des ans, avec des chiffres de 3 millions - puis plus tard 2 millions - qui ont circulé sur son coût. Devant le budget déjà élevé uniquement pour la place publique, cet élément avait simplement été reporté dans le temps.

Mais on y arrive maintenant, et le concept a été légèrement remodelé depuis. «On l’a ramené [l’escalier] à une version un peu plus sobre», notamment par volonté de respecter le cadre budgétaire, a indiqué mardi Jocelyn Grenier, le directeur adjoint du service de l’ingénierie, des eaux et des projets majeurs à la Ville. Il a parlé du concept initial comme un «escalier de type monumental, plus volumineux» que ce qui a été proposé mardi aux élus.

La façade du stationnement Well Sud vue de la rue du Dépôt. (Jean Roy/Archives La Tribune)

Ses équipes envisagent maintenant un coût total de 3,65 millions pour l’ensemble du projet, qui inclut l’escalier, mais aussi le parement extérieur du stationnement, qui affiche présentement une façade en béton. Les travaux à cet endroit sont prévus en 2025.

Un escalier pour la sécurité

Au-delà de l’aspect esthétique, certains élus convenaient que l’ajout de cet escalier extérieur viendrait renforcer le sentiment de sécurité des usagers. À l’heure actuelle, l’alternative pour passer du niveau de la rue du Dépôt à celui de Wellington est d’emprunter les cages d’escaliers intérieures, ce qui crée un malaise pour certains citoyens, surtout tard le soir.

«Si c’est que pour l’effet de sécurité, moi je n’embarque pas», a clairement établi la conseillère Nancy Robichaud en s’opposant à la dépense, qui ne servira par ailleurs pas les usagers à mobilité réduite.

«Selon moi, le stationnement comme il est là, il est aux normes, il est sécuritaire, et théoriquement, on pourrait ne rien faire. Là, ce qu’on fait, c’est du beau», a-t-elle observé, jugeant qu’il y a d’autres priorités.

Sa collègue Hélène Dauphinais est allée dans le même sens. «Je pense qu’avec nos budgets restreints, il y aurait de quoi de mieux à faire», a-t-elle partagé. Elle avait plutôt proposé de recouvrir le béton avec une murale comme on en retrouve déjà au centre-ville.

Aluminium ou bois?

Concernant le parement extérieur, l’administration et le conseil ont semblé pencher pour un matériel en aluminium perforé pour le stationnement, en plus d’insister sur l’ajout du plus de végétation possible pour agrémenter le tout, et possiblement réduire les coûts du parement.

Esquisse présentant la version avec le parement en bois, en été. (Archi Tech Design, Ville de Sherbrooke)

L’autre option, celle d’aller vers un parement en bois traité, n’a pas généré beaucoup d’attrait en raison de la durée de vie moindre, soit environ 15 à 20 ans comparativement à 50 à 75 ans pour l’aluminium. Il n’y avait pas de différence significative au niveau des coûts initiaux ou de l’entretien, selon l’administration. «Il ne faut pas trop dénaturer le projet qui avait été présenté à la base», a aussi commenté l’élue Danielle Berthold en appuyant l’option en aluminium, ajoutant au passage qu’elle reconnaît pour sa part l’utilité de l’escalier.

Sur l’enjeu sécuritaire, Jocelyn Grenier a par ailleurs mentionné que la problématique des «méfaits» récurrents survenue à l’ouverture du stationnement a maintenant «grandement diminué» avec l’occupation des lieux. La possibilité de «contrôler les accès» du stationnement a donc été laissée de côté, entre autres parce que cette avenue aurait été passablement coûteuse.

Des centaines de nouveaux logements au centre-ville, si Sherbrooke vient en aide aux promoteurs

Par Tommy Brochu, La Tribune

24 mai 2024 à 05h00 | Mis à jour le 24 mai 2024 à 09h09

Le promoteur Philippe Dusseault croit que ses pairs et lui pourraient bâtir quelque 1500 logements au centre-ville avec le soutien de Sherbrooke.|800x0

Le promoteur Philippe Dusseault croit que ses pairs et lui pourraient bâtir quelque 1500 logements au centre-ville avec le soutien de Sherbrooke. (Jean Roy/La Tribune)

Des promoteurs de Sherbrooke pourraient créer quelque 1500 nouveaux logements au centre-ville en cinq ans si les élus décidaient de les aider financièrement. Ces gens d’affaires réclament le retour d’un programme pour les aider à absorber les frais supplémentaires engendrés lorsqu’ils construisent au centre-ville.


Le président de Must Urbain, Philippe Dusseault, a présenté son plan au conseil municipal récemment. En entrevue avec La Tribune, il rappelle que le programme 1166 qui est venu à terme offrait un congé de taxes de 10 ans en plus de 10 000$ par porte lorsque les promoteurs bâtissaient au centre-ville.

«Si on veut que ça fonctionne, il nous faut un programme, argue M. Dusseault. Sans ça, on ne pourra pas densifier le centre-ville. Personne n’est capable de lever quelque chose au centre-ville, de construire un stationnement sous-terrain avec les coûts de construction et les taux d’intérêt actuels.»



Le promoteur sherbrookois Charles Custeau pense la même chose. «La preuve en a été faite. Depuis que le programme est tombé, à ma connaissance, il n’y a pas eu de projet d’envergure qui s’est construit au centre-ville. On voit que le programme avait son effet. Toutes les fois qu’on parle du centre-ville avec les autres promoteurs […] on se fait toujours parler des programmes. Ce serait d’une grande aide.»

Charles Custeau est président du Groupe Custeau. (Maxime Picard/Archives La Tribune)

S’il convient qu’il est difficile de s’avancer sur un chiffre, il estime que la création de 1500 nouveaux logements serait dans le domaine du possible. «Est-ce que c’est 1000, 1200, 1400? Peu importe, ce sont plusieurs centaines de logements qui sont nécessaires et qu’on souhaite voir apparaître», croit M. Custeau.


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Il mentionne aussi que le programme 1166 n’a pas été en vie suffisamment longtemps. «Il a été en place à un moment intéressant, convient M. Custeau. Mais Espace Centro était la locomotive pour redémarrer la revitalisation. On regarde quels sont les autres projets, mais le programme n’est plus là depuis deux ans. On aurait manqué quelques années de programmes encore et ce n’est pas parce qu’on n’a plus besoin de logements.»

De son côté, la mairesse de Sherbrooke Évelyne Beaudin ne ferme pas la porte à une aide pour les promoteurs. «Je crois que c’est important de voir ça plus large, croit-elle. On va regarder la politique d’habitation et on va regarder pour un coffre à outils complet qui nous permettra d’atteindre nos objectifs le plus efficacement possible. On peut s’attendre probablement à différents programmes comme le 1166, mais on tente de s’améliorer toutes les fois et de couvrir tous les besoins», dit celle qui espère adopter la nouvelle politique d’habitation «avant la fin du présent mandat».



La mairesse de Sherbrooke, Évelyne Beaudin, ne ferme pas la porte à une aide pour que les promoteurs puissent bâtir au centre-ville. (Maxime Picard/Archives La Tribune)

Elle convient que son équipe et elle souhaitent «densifier dans des endroits bien desservis et qui évitent l’étalement urbain». «Le centre-ville fait partie des endroits où on souhaite qu’il y ait de la densification et de la croissance en matière d’habitation», décrit-elle.

«Quand on est en mode requalification, revitalisation et densification, il se peut qu’il y ait de la décontamination, que les voisins soient plus proches et qu’ils veuillent donner leur opinion sur ce qui va pousser près de chez eux, continue-t-elle. On essaie aussi d’avoir plus de stationnements sous-terrain. Le défi qu’aura Sherbrooke et toutes les grandes villes qui tentent de limiter l’étalement urbain, c’est de faire en sorte que ce soit facile, peu coûteux et agréable de construire de l’habitation dans des milieux déjà bâtis. Il faudrait que ce soit un incitatif quand on compare à s’étaler dans des milieux naturels.»

Mme Beaudin croit que Québec pourrait également mettre l’épaule à la roue en soutien des municipalités «dans la mise en œuvre de sa vision en matière d’aménagement du territoire et d’habitation».

«Pas riches» avec un tel programme

Selon Philippe Dusseault, les promoteurs ne se mettent pas riches avec ce genre de programme. «Quand on a monté le projet de la rue Wellington, on était avec la FTQ dans le dossier, ç’a tout juste passé pour qu’ils puissent avoir leur rentabilité nécessaire pour aller de l’avant. On peine à faire 10 % de rendement», assure le président de Must Urbain.

«Après ces dix ans, ça prend deux années à la Ville pour recouvrer l’incitatif, analyse-t-il. Et un bâtiment, ça dure des décennies, voire 100 ans. Assurément que la Ville y trouve son compte.»

Ce type d’aide permettrait à ses collègues et lui de développer «plein de beaux terrains au centre-ville». «On peut les densifier, car le zonage le permet. Quand on fait des bâtiments, c’est souvent à coup de 50 ou 60 unités. Ça va plus vite que de faire des six unités en étalement urbain en périphérie», analyse le prometteur.



Selon M. Dusseault, les promoteurs ont deux choix : ils peuvent investir dans un quartier où la rentabilité est plus grande et que les coûts de construction sont moins importants comme sur le Plateau McRea ou construire dans des milieux restreints du côté de l’espace. «Quand on veut construire au centre-ville, on est contraints par l’espace. On doit souvent supporter la rue et les ouvrages voisins. Ça augmente les coûts de construction pour une valeur locative moindre», décrit-il.

Projet sur la glace

Concrètement, un projet qui devait voir le jour au 370 de la rue King Ouest est sur la glace. L’immeuble de six étages et de 55 logements devait accueillir ses premiers locataires… en 2021. Actuellement, un stationnement occupe cet espace.

Le projet de Philippe Dusseault sur la rue King Ouest est sur la glace. (Jean Roy/La Tribune)

«On a mis un arrêt là-dessus, car ça ne sert à rien de dépenser de l’argent additionnel si nous ne sommes pas capables d’attacher la boucle», s’attriste le promoteur.

Des bureaux et des commerces devaient également s’installer dans ce bâtiment.

Source : Des centaines de nouveaux logements au centre-ville, si Sherbrooke vient en aide aux promoteurs

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Un peu plus d’info sur ce projet ainsi que d’autres projets de Fierbrooke.

Le terrain vacant devant le quartier général du SPS dans la mire de Fierbrooke

Le promoteur immobilier Nikolaï Ray dit être en voie d’acquérir le terrain vacant situé entre les rues Courcelette, Galt Ouest, Maurice-Houle et des Forges. Le président de la société immobilière Fierbrooke caresse un projet d’envergure, mais demande l’avis de la population afin de l’aider à orienter le tout.

Positionné tout juste devant le poste du Service de police de Sherbrooke (SPS), le terrain appartient actuellement à Excavation René St-Pierre et devra être décontaminé avant d’accueillir un immeuble, selon Nikolaï Ray.

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Le terrain visé est bordé par les rues Galt Ouest, Maurice-Houle, des Forges et Courcellette.

«On procède à l’acquisition du terrain actuellement, affirme-t-il en précisant qu’une promesse d’achat a été déposée. On a fait du porte-à-porte en cognant à près de 175 portes dans le voisinage afin de sonder la population. On organise aussi durant toute la journée de jeudi et vendredi une exposition publique dans les locaux de MontVR sur la rue Wellington Sud pour nous aider à choisir le projet en question. On sera là aussi le soir, jeudi, jusqu’à 20 h, et il y a aussi un sondage en ligne.»

L’idée de départ en voulant acheter le terrain en question? Construire des édifices avec des commerces au premier étage et des logements aux étages supérieurs.

«Il s’agit d’un site extraordinaire de plus de 100 000 pieds carrés. Il y a un supermarché à proximité, un gym, une pharmacie, le poste de police, le marché de la Gare, le lac des Nations, des pistes cyclables. On sait que les démarches pour se porter acquéreur peuvent parfois être longues, mais on tenait à aller de l’avant, déjà, pour savoir ce que les gens aimeraient voir naître sur ce terrain. Ça deviendrait le projet le plus important de Fierbrooke. Ce serait plusieurs gabarits d’édifices, comme un village urbain avec un espace public, des commerces de proximité et des appartements, mais rien n’est décidé encore.»

Plusieurs édifices de gabarits différents pourraient être érigés sur le terrain, mais avant, Fierbrooke souhaite sonder la population, jeudi et vendredi. (Maxime Picard/La Tribune)

Prochain projet: Chez Charlie?

Nikolaï Ray travaille en parallèle sur une autre possible construction importante, une tour de 11 étages dans la côte King Ouest, au centre-ville, près de l’intersection avec la rue Wellington Sud. Un bâtiment laissé à l’abandon occupe actuellement le terrain. Nikolaï Ray dit en être à l’étape des procédures administratives pour entamer la destruction de cet immeuble.

«Je crois être en mesure de travailler sur plusieurs dossiers en même temps. Entre 2020 et 2023, je travaillais sur une dizaine de chantiers en parallèle. L’avantage du terrain situé devant le SPS, c’est qu’il n’y a pas de démolition à faire, donc ça devrait être plus rapide, mais je continue à croire que le projet sur King sera terminé avant», espère-t-il.

D’ailleurs, Nikolaï Ray a aussi lancé une bombe sur les réseaux sociaux en demandant aux gens de Sherbrooke s’ils souhaitent voir un jour le restaurant Chez Charlie renaître. Pourtant, le terrain de l’ancien restaurant appartient actuellement au groupe Multi-Flips Inc.

«J’entretiens de bonnes relations avec beaucoup de monde dans ce milieu, dont les propriétaires du terrain de Chez Charlie. J’aime ça faire des petits tests comme ça pour connaître l’opinion des gens», s’est limité à dire Nikolaï Ray en assurant pouvoir offrir plus de détails sur ce sujet prochainement.

Un projet de 15 logements envisagé au coin Prospect et Duvernay

La densification se poursuit dans le secteur des rues Duvernay et Prospect. Une demande d’amendement au zonage a été déposée à la Ville de Sherbrooke pour la construction d’un immeuble de trois étages comptant 15 logements à l’intersection de ces deux rues.

Jusqu’à maintenant, le terrain était occupé par une maison unifamiliale destinée à la démolition. Le bâtiment projeté aurait sa façade sur la rue Prospect et, selon les documents présentés au conseil municipal, «sera visuellement en harmonie avec le quartier». Les autres bâtiments de la zone en question comptent pour la plupart six logements, le maximum autorisé jusqu’à maintenant.

Les zones voisines sont pour leur part constituées de bâtiments de 16 à 40 logements. Il est donc proposé de constituer une nouvelle zone incluant le terrain visé et les propriétés du côté nord de la rue Prospect.

Selon les documents municipaux, le nouveau bâtiment proposerait trois logements 3½ et douze logements 5½. «Une attention particulière a été portée à l’accessibilité universelle, puisque toutes les unités seront accessibles aux personnes se déplaçant en fauteuil roulant.»

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Un stationnement intérieur de 18 cases est projeté, en plus de trois cases extérieures.

Le conseiller du district du Golf, Marc Denault, a soulevé des inquiétudes sur la présence abondante de fils électriques au-dessus de ce terrain. «Ce serait important d’avoir des plans beaucoup plus précis. Bien des fois, il y a des contraintes avec les bacs de déchets quand il y a des lignes électriques. À cette intersection, il y en a presque dans tout le quadrilatère de la propriété.»

Selon M. Denault, les camions à ordures de la Ville sont maintenant «trop gros» et peuvent poser des problèmes lors de la levée des bacs sous les fils électriques. «Notre analyse doit être cohérente.»

Il ne peut s’empêcher d’y voir également un risque de densification de la circulation de transit sur la rue Émile-Zola. «Il faudra des moyens à court terme pour favoriser la circulation sur la rue Prospect. La solution serait d’interdire le virage de la rue Duvernay vers Émile-Zola.»

Marc Denault rapporte que l’ajout inévitable d’un feu de circulation à l’intersection Prospect et Duvernay pourrait exacerber le problème. Il mentionne avoir déposé au comité exécutif deux requêtes pour réduire la circulation de transit sur la rue Émile-Zola.

Le sujet était à l’ordre du jour du conseil de l’arrondissement des Nations mardi.


Il y avait aussi cet article dans La Tribune:

Je ne comprends pas une telle levée des boucliers pour un changement de zonage qui permettrait des triplex!! Déjà que je trouve ça étrange un gros boulevard comme Portland avec des maisons unifamiliales, ça s’en vient lassant l’opposition constante à la moindre densification de la ville…

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En ce qui concerne l’argument sur le traffic de transit… Le problème, c’est de concentrer le traffic sur seulement quelques rues. C’est ça qui crée des bouchons de circulation qui encouragent les usagers à trouver des routes alternatives. À cause de la configuration des quartiers plus récent, il n’y a que seulement quelques routes alternatives, ce qui multiplie les inconvénient pour les gens qui habitent le long de ces routes. Bref, ce que les conseillers cherchent à éviter fini par engendrer la situation qu’ils veulent éviter. Dans le secteur du vieux nord, on a un quadrilatère plus standard, et les véhicules se distribuent naturellement sur les multiples routes disponibles plutôt que de se concentrer et créer des problèmes pour les résidents d’une seule rue. Bref, il faut changer la logique qu’on utilise pour concevoir les nouveaux développements.

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lol

Un projet au centre-ville sème encore la discorde entre différents promoteurs

Par Anthony Ouellet, La Tribune
30 mai 2024 à 04h00

Le projet de Dusco se ferait sur ce terrain de la rue des Abénaquis.|800x0
Le projet de Dusco se ferait sur ce terrain de la rue des Abénaquis. (Jean Roy/Archives La Tribune)

Le projet d’immeuble commercial de sept étages de Dusco sur la rue des Abénaquis continue de s’attirer les foudres du Groupe Custeau, malgré des ajustements réglementaires apportés par Dusco dans les derniers mois. Ses représentants y voient un signe d’une opposition «plus personnelle» de la part de leur concurrent.


En avril 2023, Dusco avait fait une demande de changement de zonage sur la rue des Abénaquis pour y construire un immeuble commercial de sept étages.

La dérogation demandée alors visait à permettre au promoteur de construire à marge zéro le long des trottoirs, donc de mettre la façade de son bâtiment directement sur la limite du trottoir, sans bande de verdure entre les deux.



Or, en septembre dernier, le Groupe Custeau s’était opposé à cette demande, car ses représentants jugeaient dangereux pour le développement du centre-ville qu’on permette de construire des immeubles collés aux trottoirs. Ce changement de zonage aurait touché le quadrilatère situé entre la rivière Magog, la rue Dufferin et la rue Terrill.



Des perspectives préliminaires du projet, à titre indicatif seulement. (Groupe Marchand Architecture Design Inc.)

En réponse à cette opposition, Dusco avait retiré sa demande de changement de zonage pour déposer une demande de dérogation mineure, qui lui permettrait de construire son immeuble à marge zéro, sans pour autant affecter le zonage de l’ensemble du secteur. Il s’agissait d’un souhait nommé par le Groupe Custeau.


Son président, Charles Custeau, avait été catégorique en septembre: il ne s’opposait pas au projet de Dusco en particulier, mais plutôt à l’étendue de la zone où le changement de zonage se serait appliqué.

Mais voilà que huit mois plus tard, alors que la demande de dérogation mineure se retrouvait devant le conseil d’arrondissement de l’arrondissement des Nations, Groupe Custeau s’oppose toujours à la démarche.


«De continuer dans une marge zéro, pour nous, ça vient aggraver un risque en matière de sécurité publique dans ce secteur-là», a exprimé aux élus mardi soir l’urbaniste Jean-François Poulin, vice-président planification et développement urbain au Groupe Custeau.

Charles Custeau (Jocelyn Riendeau/Archives La Tribune)

«Si on accepte le principe qu’on le fait pour ce projet grâce à une dérogation mineure, le voisin va venir demander la même chose par la suite. C’est un précédent qu’on vient créer si on accepte ça», souligne pour sa part Charles Custeau, en entrevue avec La Tribune mercredi.

Selon lui, donc, accepter une demande de dérogation mineure reviendrait, au final, au même que d’accepter un changement de zonage. Il ne voit pas pourquoi d’autres projets se verraient refuser ce privilège si celui de Dusco l’obtient.

De son côté, la directrice au développement des affaires de Dusco, Emanuelle St-Pierre, s’explique bien mal cette nouvelle opposition.

«L’opposition au départ, c’était par rapport à un changement de zonage pour tout le secteur. Nous, on a répondu à ça avec la dérogation mineure, qui ne touche que notre projet. […] J’ai tendance, en ce moment, à percevoir que c’est plus personnel comme opposition», dit-elle.

Pas d’autre retrait

Mme St-Pierre confirme d’ailleurs que Dusco ne reculera plus avec sa demande, maintenant que la demande de dérogation mineure a été approuvée par le conseil d’arrondissement, et ce, malgré l’opposition.


Le conseiller Paul Gingues a enregistré sa dissidence, mais ses collègues Marc Denault, Raïs Kibonge, Fernanda Luz et Geneviève La Roche se sont prononcés en faveur.

«On est bien heureux que ça se déroule comme prévu pour la suite des choses», commente Emanuelle St-Pierre.

Selon elle, le projet de Dusco satisfait le critère d’acceptabilité sociale et elle se réjouit de voir que les élus semblent abonder dans le même sens.
«On a eu des discussions avec les commerçants et on est impliqués énormément dans différents comités au centre-ville. Je n’ai jamais perçu que notre projet ne ralliait pas», affirme-t-elle.

«Nous, on pense que le promoteur peut faire quelque chose de tout aussi intéressant sans la notion de marge zéro», estime pour sa part Charles Custeau.

De leur côté, les services municipaux, dans le sommaire décisionnel adopté en conseil d’arrondissement mardi, ont statué que le projet de Dusco ne «porte pas atteinte à la jouissance du droit de propriété des propriétaires des immeubles voisins».

Le projet sera de retour prochainement en arrondissement pour les étapes subséquentes de son cheminement.

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En 20 ans, l’Université de Sherbrooke a réussi à réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES) de 77 %, malgré une croissance importante de son parc immobilier et de sa population étudiante. Gros plan sur la recette verte de cet établissement universitaire de l’Estrie.

L’Université de Sherbrooke, c’est l’équivalent d’une ville d’environ 40 000 habitants, lance Denyse Rémillard, vice-rectrice à l’administration et au développement durable de l’établissement. Une ville avec des rues, des bâtiments, des espaces de stationnement et un va-et-vient constant pendant une bonne partie de l’année.

Même si une université n’est pas exactement une ville, l’Université de Sherbrooke (UdeS) a dû faire face à certains défis qui font l’objet de vifs débats dans plusieurs municipalités au Québec. C’est le cas notamment pour les enjeux touchant les transports et les espaces de stationnement sur le campus.

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Sherbrooke autorise les logements accessoires à une maison unifamiliale, attachés et détachés. (mini maison dans la cour arrière) Excellent projet de densification douce.

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Trois espaces aménagés accueilleront les passants au centre-ville de Sherbrooke cet été

Cette maquette représente les aménagements prévus entre les rues Meadow et Albert.

Trois espaces seront aménagés cet été pour accueillir les passants au centre-ville de Sherbrooke. Chaises, mobilier de détente et activités ludiques accueilleront les foules sous le thème de la « Manufacture urbaine ».

Rappelons que la Ville avait déjà annoncé que la rue Wellington Nord sera à sens unique en direction nord (de la rue King Ouest à la rue Frontenac) dès le 17 juin. Un secteur de la rue, entre les rues Meadow et Albert, sera par ailleurs complètement fermé à la circulation automobile afin d’accueillir les gens à pied et à roulettes, indique la Ville.

Mardi, en comité plénier, les élus ont assisté à une présentation sur les plans d’aménagement préliminaires pour cet espace piéton, mais aussi pour deux autres secteurs du centre-ville, soit près de la rivière Magog et du carré Strathcona, à proximité de l’hôtel de ville.

Cette carte de la Ville de Sherbrooke montre les espaces aménagés (en vert) ainsi que le sens de la circulation automobile.

Entre les rues Albert et Meadow, des tables, des galeries et des éléments ludiques, comme des brumisateurs, seront installés.

Près de la rivière, des chaises longues et des jeux de sable seront mis à la disposition des passants.

Le public pourra s’allonger près de la rivière Magog.

À proximité de l’hôtel de ville, des toits et des tables de pique-nique accueilleront le public.

Des tables et des toits seront installés à proximité de l’hôtel de ville.

Consultations

Une rencontre avait notamment été organisée au début du mois de mai pour présenter ces idées aux commerçants et aux acteurs du centre-ville. Au total, une trentaine de personnes y ont assisté.

« C’est le plus grand avancement qu’on a fait dans ce projet-là. Je me rappelle, quand j’ai commencé mon mandat, les commerçants, les usagers, ont dit : “on veut être non seulement inclus, mais on veut faire partie de la conversation.” On a eu une très belle conversation. Il y a eu des rencontres ponctuelles qui ont été faites non seulement avec les commerçants, mais avec les usagers, les bureaux qui sont là, de manière à créer une belle dynamique », a lancé le conseiller Raïs Kibonge au micro de Vivement le retour.

Le marquage au sol lié à ce projet sera fait dès le 17 juin, mais certains des aménagements seront livrés dans le centre-ville au début du mois de juillet.

La rue Wellington Nord demeurera à sens unique jusqu’au 3 septembre. Les automobilistes devront prendre un détour « par les rues Albert, Webster et Meadow », précise la Ville dans un communiqué.

La rue Wellington Nord sera par ailleurs « complètement piétonne à l’occasion de certains grands événements comme la fête nationale, le Sherblues & Folk ainsi que Bouffe ton Centro. »

« Pour faciliter les déplacements à vélo, une voie cyclable sera aménagée en sens inverse de la circulation automobile », indique également le communiqué.

Un autre plan dans l’article de La Tribune:


Il y a eu plusieurs annonces pour différents projets résidentiels dans La Tribune récemment. J’ai décidé d’attendre pour tout les publier dans un post pour ne pas innonder le forum. Il y en a des annonces à Sherbrooke ces temps-ci!

Une maison incendiée de la rue Wellington sera démolie


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Un projet de 96 logements à venir sur King Est


Un nouveau projet de 96 logements verra le jour sur la rue King Est, non loin de la rue du Marché. Initialement prévu pour accueillir six bâtiments distincts, le projet comptera finalement un seul grand immeuble, afin de se conformer au règlement de contrôle intérimaire du Plan nature.

Un projet pas assez vert au goût de certains élus à Lennoxville


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L’ancien Charlie revendu pour 1,6 million

La société Fierbrooke, entreprise de l’homme d’affaires Nikolaï Ray, a récemment fait l’acquisition de l’immeuble qui abritait le restaurant Chez Charlie, au centre-ville au coin des rues King et Camirand. Le promoteur souhaite même relancer le restaurant fermé depuis le décès du propriétaire Jocelyn Gagné en 2021.

La transaction s’est officiellement conclue le 31 mai pour un prix de vente de 1,6 million de dollars entre Pro-Dev Société Immobilière, anciennement connue sous le nom Multi-Flips, et une compagnie créée en début d’année dont Fierbrooke est le seul actionnaire.

Pro-Dev, administrée par Patrick McNamara et Sébastien Beaudette, avait acquis le bâtiment au coût de 650 000 $ en février 2022 des mains des hommes d’affaires Gilles Lapointe, de Sherbrooke, et Réal Brochu, de Weedon, qui avaient eux-mêmes fait l’achat des lieux quelques jours auparavant pour 400 000 $.

«On n’a pas eu de deal, lance Nikolaï Ray en riant. Honnêtement, les deux premières transactions étaient vraiment basses. Je m’en mords les doigts parce que ç’a été vendu pour une bouchée de pain. On le paye plus cher qu’on aurait aimé, mais ça cadre dans notre mission et notre raison d’être.»

Le complexe devait être nommé Le Charlie en rappel à l’ancien restaurant. (Équipe A architectes)

L’ancien projet tombe à l’eau

Patrick McNamara et Sébastien Beaudette ont indiqué à La Tribune qu’une nouvelle disposition dans le Code du bâtiment du Québec était venue compromettre le projet qu’ils avaient en tête pour ce site, c’est-à-dire un immeuble mixte de six étages comportant 36 unités résidentielles et deux locaux commerciaux. Les exigences particulières, notamment en sécurité incendie, venaient compliquer la réalisation du bâtiment, qui devait en fait être formé de deux immeubles contigus partageant le même ascenseur. Ils affirment qu’ils avaient bel et bien l’intention de réaliser leur projet, mais devant cet obstacle, ils ont finalement conclu la transaction.

De son côté, Nikolaï Ray confirme qu’il ne reprendra pas le projet qui avait été présenté

«J’ai une vision un peu différente. On va redessiner les plans pour faire plus de logements abordables et on va intégrer les citoyens dans le design du projet. On va parler avec les architectes et la Ville, mais le meilleur choix, je pense, c’est le plus d’étages et de logements possible.»

Les anciens propriétaires avaient obtenu l’aval du comité de démolition de la Ville l’été dernier. La Ville confirme qu’en cas de transaction, l’autorisation demeure valide et les conditions qui y sont rattachées sont transférées au nouveau propriétaire. Parmi les conditions, on trouvait toutefois la réalisation d’un projet par l’entremise de la délivrance d’un permis de construction dans les 18 mois.

Quelques jours à peine avant que la transaction passe chez le notaire, Nikolaï Ray, qui possède déjà plusieurs dizaines de bâtiments au centre-ville de Sherbrooke, avait enflammé les réseaux sociaux avec un message qui laissait entendre qu’il pourrait faire renaître le restaurant Chez Charlie.

«Si on pouvait avoir une sorte de relance du Charlie, ça ferait en sorte que le projet atteindrait son plein potentiel, estime M. Ray. Mais c’est un souhait, je ne peux pas prendre d’engagement. Je ne suis pas restaurateur non plus. Mais c’est un souhait de la communauté aussi.»

Kibonge donne la chance au coureur

Le conseiller du centre-ville Raïs Kibonge a indiqué d’emblée voir d’un bon œil l’arrivée de «nouveaux joueurs» dans cette portion du centre-ville. Certes, Fierbrooke est déjà actif dans les environs, mais davantage dans le secteur autour de la rue Alexandre que dans la partie plus centrale, autour de King et Wellington.

Avec son arrivée dans le marché immobilier sherbrookois vers 2021, l’entreprise de Nikolaï Ray reste encore un joueur récent par rapport aux autres promoteurs implantés, observe aussi l’élu du secteur. Il verra donc comment ce nouveau projet au Charlie évoluera, mais préfère «donner la chance au coureur» et se dit en faveur de la présence de plusieurs promoteurs pour une «offre diversifiée» au centre-ville.

Dans sa vision pour le site de l’ancien Charlie, le conseiller émet sans surprise un souhait de densification, mais également de mixité. Il verrait en effet une portion commerciale dans l’éventuel immeuble, et pourquoi pas plus importante que celle offerte dans la version présentée par les vendeurs.

120 King Ouest

M. Ray et son entreprise mènent également un autre projet immobilier d’envergure présenté récemment au 120 King Ouest, juste en bas de la côte du centre-ville. On parle d’une tour projetée de onze étages qui abriterait 94 logements.

Un affichage sur le bâtiment actuel – en sévère décrépitude - indique d’ailleurs présentement qu’une demande de démolition a été formulée à la Ville pour permettre au projet d’aller de l’avant. Une approbation a aussi déjà été donnée par l’arrondissement des Nations pour l’allure générale du projet, mais d’autres autorisations restent à obtenir.


Pro-Dev Société Immobilière, anciennement connue sous le nom Multi-Flips

La nouvelle compagnie a un site web:

Il n’y a rien de trop intéressant dessus pour le moment mais on peut y apprendre que la compagnie a accepté une offre d’achat pour son projet sur Wellington (le 154 rue Wellington Sud).

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Quand même drôle de dire ça, ça te ferme un peu la porte à reproduire trop souvent le stratagème à l’avenir.

Bien hâte de voir sinon ce qu’ils prévoient faire (heh) pour le Vieux-Clocher.

Projet de 114 logements dans le Carré Belvédère. Ce nouveau quartier se remplit rapidement, c’est quand même impressionnant.


Un autre projet le long de la 12e avenue qui existe depuis un certain temps mais qui n’a jamais été complété. J’avais déjà comptabilisé le nombre de logements qui sont en planification dans ce secteur, le long de la 12e avenue entre la rue Brûlotte et Duplessis, je pense qu’on peut facilement dire que c’est plusieurs milliers.


À titre indicatif, des modifications seraient déjà en cour.

La demande de démolition de ce bâtiment a été acceptée par le comité de démolition.
Encore des délais avant de voir la démolition du 120 King Ouest.

Projet de 8 logements sur Kennedy Sud, pour remplacer un bâtiment incendié.

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