Sherbrooke - Projets et actualités

À ce sujet, le terrain du 244 rue Dufferin, où le projet ci-bas avait été proposé, n’est PLUS à vendre (après peut être 18 mois sur PMML?). Peut-être un nouvel acquéreur, mais ça m’étonnerait qu’il y ait des suites au projet. Le 154 Well Sud s’enligne pour un destin similaire, selon moi.

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Une tour à la place d’un bâtiment en décrépitude dans la côte King

Un immeuble de 11 étages pourrait voir le jour au 120, rue King Ouest, l’immeuble abandonné voisin de l’église Saint-Patrick.

L’ancienne propriété de Sotirios Papadimitriou a été acquise en 2022 par l’entreprise Fierbrooke et son président Nikolaï Ray, qui a maintenant déposé les esquisses d’un projet à la Ville.

Sans surprise, il confirme l’état lamentable de l’immeuble actuel, qui devrait être démoli éventuellement. «Décrépitude est un mot léger. C’est épeurant rentrer là-dedans», a-t-il imagé pour décrire le bâtiment que certains aiment surnommer le «furoncle de la côte King». Selon lui, il est possible qu’aucun entretien sérieux n’a été réalisé depuis 40 ans à cet endroit.

L’immeuble prévu pour le remplacer comporterait 94 logements et un local commercial au rez-de-chaussée. La tour se décline en trois sections de différentes hauteurs, la plus haute atteignant 11 étages vers l’arrière du bâtiment.

La plus basse est celle en bordure de la rue, une section qui se voudra un «clin d’œil» à l’architecture traditionnelle du secteur, a détaillé en entrevue M. Ray. La deuxième, à huit étages, aura la même hauteur que le clocher de l’église voisine, ce qui permet de «s’agencer» dans le décor sans trop la masquer, selon le promoteur. L’ensemble forme un alliage des signatures architecturales traditionnelle et moderne, a-t-il affirmé.

M. Ray ne peut avancer de date de construction pour le moment. Le projet, qui risque de tourner autour de 35 millions, est le plus gros annoncé par l’entreprise jusqu’ici à Sherbrooke, a-t-il indiqué.

À ce stade, seules l’allure générale et la volumétrie de l’immeuble ont été approuvées par le conseil d’arrondissement des Nations, le 19 mars. En plein centre-ville, le projet est en effet soumis à un plan d’implantation et d’intégration architecturale. D’autres étapes restent à franchir, dont l’obtention d’un permis de démolition.

On apprend dans les documents municipaux que la Ville avait insisté pour l’utilisation de la brique rouge dans ce projet, une condition que l’on retrouve de plus en plus souvent à Sherbrooke.

Une partie des logements abordables

Nikolaï Ray s’est engagé à inclure 13 logements abordables dans le futur immeuble en se basant sur les critères de la Société canadienne d’hypothèques et de logement. À titre indicatif, selon nos recherches, le loyer maximal autorisé dans le programme habitation abordable Québec est fixé à 1 000 $ pour un trois et demi à Sherbrooke.

M. Ray se targue aussi de réaliser un projet aligné avec les principes du développement durable et qui inclura par exemple des systèmes pour récupérer l’eau de pluie ou la chaleur. Comme composante sociale, il souhaite aussi aménager des jardins communautaires sur les trois toits de l’immeuble, et possiblement des ruches, a-t-il partagé.

Fierbrooke est rapidement devenu un joueur immobilier majeur au centre-ville de Sherbrooke après une vague de nombreuses acquisitions en 2021. Plusieurs immeubles ont été rénovés depuis.

Le 120, rue King Ouest a été acquis pour 605 000 $ en 2022. «Je voyais que personne n’essayait vraiment d’acquérir cet immeuble-là et de faire de quoi avec. Alors c’est sûr que moi, je me suis donné comme mission que tous ces types d’immeubles là, je vais les acquérir et je vais soit les rebâtir, soit leur redonner une deuxième vie, mais pas les laisser comme ça », expliquait alors à La Tribune Nikolaï Ray.

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Il y a un petit plex en construction au coin de la rue Papineau et de l’Assomption. Le terrain est vraiment petit, ça donne un bâtiment en forme de triangle. Il y a encore un règlement qui demande un nombre minimum de stationnement hors rue. Donc une partie du rez-de-chaussé est utilisé en stationnement pour avoir le nombre de cases suffisantes. J’aime bien le résultat.


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J’ai fait une petite tournée photo au centro hier.

La bâtiment qui a brûlé laisse un très gros vide.

D’après un panneau à l’intérieur de la tour MW, ce bâtiment se nommerait le MW2.

GC Brieau ne sont pas les seuls à s’y être installé, un taqueria y ouvrira bientôt!

Le QG de l’entrepreneuriat:

La place publique est presque terminée!

La vue de la place publique:

Je n’ai pas pris de photos mais au rez-de-chaussée de la tour MW un Café FARO à ouvert. Le nouveau campus NAD-UQAC semble aussi presque prêt à accueillir des étudiants.

Un peu plus loin sur Wellington, le lieu de diffusion jeunesse avance bien.


La rénovation du 151 Rue Alexandre tire à sa fin.


Une jolie murale sur le bâtiment du Roi Du Coq Roti:

L’ancien Charlie est encore debout. Le projet de redéveloppement proposé vient du même promoteur que le 154 Wellington Sud alors je ne m’attends pas à le voir sortir de terre bientôt. :face_with_diagonal_mouth:

J’espère que la tour de 11 étages ici prendra moins de temps à se réaliser.


Pour compléter la tournée une petite photo bonus de la rivière Magog et du nouveau pont des Grandes-Fourches:

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Finalement la soumission de Bixi ne semble pas avoir été retenue. :frowning_face:
https://www.seao.ca/OpportunityPublication/ConsulterAvis/Categorie?ItemId=91b14ffc-c008-421f-96e8-a68bb23d269d&SubCategoryCode=O1&callingPage=4&searchId=62dac52e-38ee-408d-b2b7-29fd6e653483

Pour être honnête, aucune déception de ma part de ce coté là. Je suis désolé de le dire, mais avec la population de Sherbrooke, ça serait probablement très cher payé pour un service assez limité dans une ville qui à beaucoup de pentes abruptes et un réseau cyclable assez décousu. C’est donc dire que tant qu’à moi, les conditions ne sont pas réuni pour qu’un tel projet soit un succès. Je pense d’ailleurs que l’administration à d’autres dossiers qui demande son attention et qui me semblent plus prioritaires.

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Au contraire, je trouve.
C’est le genre de chose avec un bénéfice/ coût assez intéressant, surtout d’un point de vue mobilité.

Si Québec, qui avait un réseau cyclable presque nul, une topographie très forte et une certaine frange de la population anti-vélo, a réussi à implanter son reseau de vélo en livre-service (àVelo) et que c’est un succès plus grand qu’espéré, je vois pas pourquoi ça ne fonctionnerait pas à Sherbrooke.

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Je suis un peu en retard mais, pour ceux qui ne l’aurait pas déjà vu à cause du changement de forum, voici le plus nouveau poisson d’avril de Lake:

1er avril 2024 0h42

Que sont-ils devenus?

Acclamés par les uns et vilipendés par les autres, les acteurs de la vie politique sherbrookoise brillent avant de sombrer inéluctablement dans l’oubli. En ce dimanche soir comme les autres, La Tribune s’est lancée dans un véritable marathon de politique municipale pour découvrir les dernières péripéties de ces personnages incontournables qui ont quitté le feu des projecteurs.

Denis

Avatar de la discorde et saint patron des insatisfaits, Denis a toujours vécu en marge de la classe politique traditionnelle. C’est en parfaite communion avec ses valeurs qu’il est maintenant gérant du bar « Le Fond du Baril », au troisième sous-sol de l’Hôtel Albert.

« C’est sûr qu’on a des petits problèmes d’infiltration d’eau au printemps, mais au moins on est tranquilles entre contestataires insupportables. Même le propriétaire n’est jamais descendu jusqu’ici! », explique-t-il entre deux jurons.

Selon une page Facebook louche qu’a pu consulter La Tribune, la programmation du lieu inclut des séances de « nitpicking » – au sens propre et figuré – ainsi que des prestations de « bousculade de conseillères soumises ».

Hélène

Suite à un bref passage en politique municipale en 2017, Hélène est retournée à sa passion première, l’enseignement. Elle donne maintenant des cours de politique municipale à l’Université du troisième âge.

« Ma défaite a vraiment été un point d’inflexion pour moi. Ça a crashé et j’ai dû réécrire plusieurs lignes de code dans le script de ma vie avant de pouvoir rebooter tout le bazar. Du coup, j’essaie de rétablir mes droits d’accès à l’autoscaling récursif du backbone docstring quantique, si vous voyez ce que je veux dire. »

« J’apprends maintenant à mes élèves à reconnaitre les bugs de bootstrap dans l’environnement virtuel qu’est la politique. C’est sûr qu’à cet âge-là le hardware commence à être en fin de vie et ils n’ont plus beaucoup de RAM disponible, mais j’espère réussir à bufferiser une attaque par déni de service distribué aux prochaines élections municipales, hi hi hi! »

Bernard

Après les avoir pourfendus pendant toute sa carrière, Bernard est maintenant à la tête d’une petite troupe de clowns.

« Comme on dit à Lennoxville, if you can’t beat them, join them! »

À ceux qui l’accusent de parcourir la galaxie à la recherche de pierres de pouvoir qui lui permettraient de diviser par deux la taille du conseil municipal en un seul claquement de doigts, il répond : « Foutaise! Achetez mes trois prochains livres et vous comprendrez ».

Pour les intéressés, la version complète non censurée en 15 volumes de L’aquarium municipal est d’ailleurs déjà disponible en paquets de trois au Costco du plateau Saint-Joseph.

Walussier et ses Stevengers

Discret depuis sa défaite aux dernières élections municipales, c’est désormais dans l’ombre que travaille Walussier. Spécialisé dans les toilettes sans odeur et les courses de motocross, le célèbre plombier-banquier-maire improbable défend Sherbrooke avec l’aide de ses acolytes.

Son équipe est composée du Bonhomme Orange, d’Hubert Richard et de la réincarnation de Madame Bou. Cette dernière se fait d’ailleurs appeler Madame reBOOt depuis que son esprit a trouvé refuge dans le corps de sa sœur jumelle, comateuse depuis la naissance.

Au moment de mettre en ligne et alors que notre journaliste somnole de plus en plus devant son téléviseur, les Stevengers combattent les attaques simultanées de Denis « le Faucon », anonymouspigot63078 et Thanossévigny, qui menacent de plonger l’Hôtel de ville dans le chaos le plus total.

Plus de détails à venir dans le prochain épisode.

https://www.latribune.ca/actualites/sherbrooke/dossier-special-que-sont-ils-devenus-sh5ae10e1c768a32b753c1c199f64f4351

Source

POURSUITE DU PROJET DE HUB CRÉATIF DE LA COOP LA FLÈCHE

La Coop de solidarité La Flèche poursuit ses efforts pour implanter un Hub créatif de calibre international au centre-ville de Sherbrooke, pour le milieu culturel sherbrookois et estrien.

Regroupant des membres du Conseil de la culture de l’Estrie (CCE), la coopérative de solidarité La Flèche oriente toujours ses efforts vers le développement d’un hub créatif au centre-ville de Sherbrooke. Le groupe est composé de Sporobole, de la Maison des arts de la parole, de la Petite Boîte Noire, de Radio communautaire de l’Estrie CFLX 95,5 FM et du Conseil de la culture de l’Estrie auxquels pourraient se joindre d’autres partenaires.

La Coop, forte d’un appui financier important de la Ville de Sherbrooke, avait d’abord visé l’acquisition de l’église Plymouth-Trinity pour y développer un projet en deux phases. Le refus de son offre d’achat par les propriétaires de l’immeuble a amené la Coop à revenir à la planche à dessin pour y concevoir un tout nouveau projet innovant.

Stationnement Webster; démolition; hiver 2023-2024
Travaux de démolition du stationnement

Cherchant toujours à répondre en partie aux enjeux d’accès et de mise en commun d’infrastructures et d’expertises par la collectivisation, la Coop La Flèche propose d’étudier l’acquisition du 74 de la rue Albert dans le but d’en faire la rénovation et l’agrandissement du côté de l’ancien stationnement Webster. Ce nouveau projet prend en considération les limites financières auxquelles est confrontée la Ville en mettant de l’avant une solution qui réduit considérablement les coûts.

Les échanges ont donc repris de façon constructive avec la Ville de Sherbrooke, plus particulièrement avec le Bureau de coordination du développement économique et la Division de la culture, afin d’en arriver à une entente.

Le Conseil de la culture de l’Estrie soutient le développement de projets portés par le milieu qui visent à faciliter l’accès à des ressources physiques et matérielles. À ce jour deux projets sont en développement : le projet d’agrandissement du 74, rue Albert et le projet d’un espace culturel au sein d’Humano-District.

Source : https://cultureestrie.org/blog/poursuite-du-projet-de-hub-creatif-de-la-coop-la-fleche/

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Plutôt que de mettre à jour le plan, ils l’ont retirer :thinking:

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Le 2e projet n’est pas à Sherbrooke mais dans une plus petite municipalité de l’Estrie. Nous étions limité par l’architecture prédominante de l’endroit. Le développement durable est assez présent dans le projet :

  • Le projet vise la carboneutralité par des bâtiments qui sont 40% plus éco-énergétiques que le code actuel et ensuite par une compensation carbone pour ce qui n’a pas eu être éliminé au niveau GES.
  • Nous avons réduit le nombre de stationnements et d’espace asphalté d’environ 25% par rapport au réglement de zonage, entre autre par un système de ‘‘communauto’’ maison appartenant au projet.
  • Également, au minimum, 10% des logements seront maintenus abordables.

Merci pour vos commentaires et intérêt, ne vous genez pas lorsque vous avez des questions sur nos projets :slight_smile:

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Nous avons complété plus d’une vingtaines de projets de construction ou reconstruction. Ce en seulement 3 ans, à travers la COVID et aussi un important litige avec notre ancien entrepreneur général. On approche le 50 millions de dollars en investissement, comme je l’avais promis en 2020 lorsque j’ai commencé à investir ici.

Je suis curieux de comprendre vos commentaires. Tous nos projets ont été concrétisés, contre vents et marées. Nous ne faisons que commencer, les 5 à 10 prochaines années seront bien remplies et nous espérons contribuer de manière significative à la revitalisation et relance du centre-ville ainsi qu’à la crise du logement, l’itinérance, les défis environnementaux et la valorisation du patrimoine bâti.

Ah et autre chose, je n’ai jamais fait un FLIP IMMOBILIER. Nous détenons tous nos projets, à vie. Nous sommes ici pour rester, pour des décennies et voir plus encore (j’ai 4 enfants, peut-être un des quatre sera intéressé par cette vocation). Un flip c’est lorsqu’on achète un bien immobilier et qu’on le revend, je n’ai jamais fait cela et ce n’est pas en lien avec ma vision. Nous détenons plus de 50 propriétés, nous sommes loin d’être des flippeurs.

Merci de votre intérêt, faisons de Sherbrooke un phare de ce qui est possible !

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Nous organisons bientôt une séance collaborative avec citoyens de Sherbrooke et voisinage, si vous avez le goût de venir aider à concevoir le projet, laissez moi vos coordonnées pour que je puisse vous inviter à participer !

@SherbyLove Personnellement, ma principale critique, c’est la surface bétonné et asphalté. Autant que possible, les espaces de stationnement en surface, ça devrait être banni. Les stationnements devraient être déplacé en sous-terrain et l’espace présentement réservé pour ceux-ci en surface devrait être redonné aux locataires pour faire un espace récréatif.

C’est ce que j’hais le plus de la manière dont nos villes modernes sont conçu. Une trop grande part de l’espace en surface est occupé par des stationnements, et lorsqu’on les met en sous-terrain, on a trop souvent tendance à reprendre l’espace pour construire un autre bâtiment, ou agrandir les bâtiments proposé.

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@SherbyLove Merci pour les réponses. C’est intéressant d’avoir un promoteur qui participe au fil. Ça nous donne un angle qu’on voit moins souvent mais qui est tout aussi pertinent dans un fil discutant le développement urbain de notre ville.

C’est aussi une bonne place pour partager des scoops si jamais! :wink:

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Je suis en accord avec toi, mais il y a toujours deux cotés de la médaille. Au centre-ville, 100%. Mais ce projet est dans une petite municipalité et le coût associé à du sous-terrain n’aurait pas permis le projet. On a déjà réussi un tour de force en réduisant de 25% l’espace asphaltée et le nombre de stationnements.

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Effectivement, en tant que développeur, nous sommes asujettis à bien des contraintes et décisions et volontés auxquellles vous ignorez parfois (ce qui est bien normal et correct). Si je peux vous aider à mieux comprendre ce qui se passe sur le terrain, tant mieux. Le but est de faire de notre ville une meilleure ville pour tous. On est vraiment passionné par cela.

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Je sais bien que vous avez genre 100 M $ d’autres projets annoncés et en préparation et que chaque chose en son temps etc., mais avez-vous quelque chose de prévu pour le 187-197 King O.?

Je faisais plus référence à des nouvelles constructions dans le centre-ville de Sherbrooke. Je sais que vous avez construit des nouvelles portes sur Bowen et renové plusieurs bâtiments. Mais évidemment, je ne connais pas tous vos projets immobiliers sur le territoire Sherbrookois et dans les autres municipalités.

Vous avez sûrement remarqué, il y a beaucoup de projets annoncés dans le centre-ville qui ne se concrétisent jamais. Les promoteurs font les demandes de changement de zonage, les permis, etc. Une fois tout accepté, le terrain est mis à vendre et rien ne se produit. J’imagine que c’est une façon d’augmenter la valeur de terrain et de faire une passe de cash. Ça fait que je suis devenu sceptique (cynique ?) lorsqu’un projet est annoncé. J’y crois seulement quand il y a des pelles mécaniques en train d’excaver sur le lot.

Les discussions par rapport à l’aménagement de l’espace 610 continuent. C’est un développement commercial de grande surface, autour duquel il y aura du résidentiel. J’avais fais un carte pour recenser tous les projets de développement qui arrivent dans ce secteur. La carte n’est plus tout à fait à jour, mais ça donne une bonne idée.

Je trouve que ce genre de projet appartient à une autre époque…


Source : L’Espace 610 prêt à s’étendre à Fleurimont

L’Espace 610 prêt à s’étendre à Fleurimont

Par Rémi Léonard, La Tribune

La prochaine phase d’expansion du plateau commercial Espace 610 à Fleurimont pourrait s’étendre sur une surface cinq fois plus grande que celle occupée actuellement par le magasin Canadian Tire et son stationnement.

Les plans pour prolonger l’allée de circulation existante et créer un nouvel accès à partir de la rue Bossé ont été étudiés jeudi à l’hôtel de ville de Sherbrooke par le comité consultatif d’urbanisme central, qui a choisi de recommander l’adoption au conseil.

Cette approbation portera sur l’aménagement des lieux, pas les commerces qui s’y installeront éventuellement. Compte tenu de l’ampleur de la superficie disponible, plus de 160 000 m², le développement se fera nécessairement par phases et prendra un certain temps. Le promoteur du site est le Groupe Custeau.

À plus court terme, on prévoit l’arrivée d’un autre commerce à grande surface. Si le concept reste celui d’un plateau commercial, la vision du projet inclut tout de même une «synergie commerciale», ce qui implique que l’on puisse accéder aux différents commerces sans devoir nécessairement se déplacer en voiture, comme c’est souvent le cas dans ce type d’environnement.

On souhaite également une «transition vers le cadre bâti» du côté de la rue Bossé, où plusieurs projets résidentiels sont en cours de développement ou à venir, dont du logement social.

Un peu de vert

«Si on compare avec le plateau Saint-Joseph, on est un peu à un autre niveau. […] On apprend de nos erreurs», a partagé la conseillère du district de Desranleau, Danielle Berthold. Elle pointait aussi un autre élément bien simple, mais qui peut clairement faire une différence positive : la présence d’arbres.

Des écrans végétaux sont en effet prévus vers les extrémités du site. «Toutes les allées véhiculaires et piétonnières de la phase 2 seront bordées par une plantation d’arbres afin de les embellir, mais aussi de lutter contre les îlots de chaleur», énonce l’un des commentaires présents dans la grille d’analyse du projet.

On reste néanmoins dans un site dédié aux commerces à grande surface. «On ne parle pas vraiment d’ambiance de commerces de proximité», a admis la conseillère Geneviève La Roche, qui préside la commission de l’aménagement du territoire.

Volet transport

Une attention est accordée à l’accès en transport actif compte tenu du développement résidentiel attendu dans les environs. Les nouveaux tronçons de rue auront donc tous un trottoir sur un des côtés de l’allée, et un accès piétonnier sera assuré vers le sud, en direction de la rue Brûlotte. En voiture, les accès se feront uniquement par Bossé et la 12e Avenue (déjà existant).

Il n’y a pas de lien cyclable à proprement parler, mais un membre citoyen du comité a proposé que l’aménagement du trottoir soit «surdimensionné» pour permettre à tous les usagers d’y circuler.

Pour le moment, l’arrêt d’autobus est prévu sur la 12e Avenue parce que la Société de transport de Sherbrooke (STS) ne souhaitait pas que le circuit entre à l’intérieur du plateau commercial, ce qu’a toutefois remis en question la conseillère Danielle Berthold.

Comme les commerces à cet endroit seront en bonne partie destinés à de l’achat à «gros volume», on ne peut réalistement «prendre pour acquis que tout le monde va se déplacer à pied ou en vélo», a-t-elle soulevé. «À moment donné, il faut aussi accommoder le consommateur», a lancé l’élue.

Mme Berthold a dit souhaiter que la STS revienne sur cette orientation, mais sa collègue La Roche a alors supposé que ce serait certainement le cas une fois que le plateau serait suffisamment développé.

Autre idée soumise par le comité en lien avec le transport collectif s’il pouvait desservir directement le site : aménager un stationnement incitatif sur place.

Le dossier devra revenir éventuellement au conseil municipal pour approbation. Comme le secteur est compris dans un plan d’implantation et d’intégration architecturale, chacun des bâtiments qui verront le jour sur le plateau devra aussi revenir devant le comité consultatif d’urbanisme central.

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