Sécurité publique à Montréal

Surtout que depuis quelques années, des groupes opposants cherchent à identifier les manifestants et à les doxxer.

J’ai été moi aussi très déçu de la couverture journalistique de cet événement par tous les journaux. J’ai vu des petits journalistes et photojournalistes mieux couvrir le sujet, le déroulement des actions, les raisons et les dérives policières (qui ont été complètement absentes des grands journaux).

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Interdire les visages couverts en manifestation dans un contexte pandémique (et oui, la covid est encore là) et d’autant plus la polarisation qui mène au doxxage mentionné plus haut, ça serait une grave atteinte aux droits.

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Quand on se compare

Sur le compte Bluesky du journaliste de La Presse PA Normandin

Autre entrée dans la catégorie «Montréal est à feu et à sang».
Classement des principales villes canadiennes selon leur taux d’homicide en 2023.
En bleu, les villes québécoises. En blanc, les moyennes canadiennes.

Tant qu’à y être, si jamais le projet de faire du Canada le 51e État américain devait voir le jour, voici comment Montréal se classerait parmi les grandes villes :us:

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En baisse de plus de 20 %

La métropole québécoise a enregistré une baisse de 21 % du nombre d’homicides en 2023, révèlent de nouvelles données publiées mercredi par Statistique Canada. C’est une baisse plus marquée qu’à Toronto, qui enregistre une diminution de 14 %, mais moins qu’à Vancouver, qui affiche l’une des baisses les plus importantes, soit 37 %. À l’échelle nationale, le Canada a connu une baisse du nombre de meurtres en 2023, une première en 10 ans. Montréal figure parmi les grandes villes canadiennes affichant le plus faible taux d’homicide, au prorata de la population, soit 1,19 homicide pour 100 000 habitants. Seuls London, Québec et Kitchener-Cambridge-Waterloo font mieux. En haut de la liste des grandes villes, on trouve Winnipeg, avec un taux de 5,04. C’est à Thunder Bay, en Ontario, que le taux est le plus élevé au pays, soit 5,39.

Le Québec fait mieux qu’ailleurs

Le Québec fait aussi mieux que la plupart des provinces canadiennes en matière de taux d’homicide. En 2023, le taux d’homicide y dépassait à peine 1,1, tandis que la moyenne canadienne frisait 2 homicides pour 100 000 habitants. Pour le Québec, il s’agit d’un niveau relativement proche de celui observé dans les années 1960. Le nombre de meurtres y avait bondi dans les années 1970 et 1980, comme dans la plupart des provinces, pour ensuite redescendre de façon graduelle, mais constante, jusqu’à aujourd’hui. On observe la baisse la plus notable dans l’est du pays, au Nouveau-Brunswick, soit 42 % d’homicides en moins sur toute l’année.

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Il y aune réplique d’une station de métro à Nicolet avec quai et voiture pour former les constables spéciaux de la STM. La voiture est un don de la STM

Le REM a offert sa voiture expérimentale à l’école, mais l’école a refusé car trop encombrant et trop coûteux à maintenir.

Reportage vidéo au Téléjournal Mauricie

Une station de métro à Nicolet pour former des agents de la STM

L’École nationale de police du Québec à Nicolet devra encore, cette année, former davantage de constables spéciaux pour le métro de Montréal. Ce qui signifie que la station de métro Nicolet sera encore une fois très occupée cette année. Le reportage de Louis Cloutier

Hier à 18 h 05Le téléjournal Mauricie

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Dans le Devoir

Photoreportage | Le travail des constables spéciaux du métro dans l’œil de Marie-France Coallier

Marie-France Coallier et Jasmine Legendre
Publié à 0h00
11 photos

Depuis 2020, le sentiment de sécurité dans le métro de Montréal est passé d’un taux de 69 % à 52 % chez les usagers lors de leur dernier déplacement. En réponse à cette baisse du sentiment de sécurité, la Société de transport de Montréal (STM) déploie une série de mesures, dont un service de SMS. Les passagers du métro peuvent envoyer un message à une salle de vigie, qui analyse la situation et assigne ensuite des constables spéciaux pour intervenir.

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Les prisons québécoises vont tester des brouilleurs de téléphones et de drones

PHOTO ROBERT SKINNER, ARCHIVES LA PRESSE

L’établissement de détention de Montréal, mieux connu sous le nom de prison de Bordeaux

(Ottawa) Ottawa a approuvé un projet pilote visant à bloquer les signaux des téléphones cellulaires et des drones dans les prisons fédérales et provinciales du Québec.

Publié hier à 18 h 54

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Anja Karadeglija La Presse Canadienne

Le ministre de l’Industrie, François-Philippe Champagne, a indiqué dans un communiqué de presse que l’utilisation non autorisée de drones et de téléphones cellulaires dans les prisons constituait une menace grave pour la sécurité des Canadiens.

M. Champagne a approuvé une exemption légale permettant l’utilisation de brouilleurs de radiofréquences, qui bloquent les communications sans fil et rendent les appareils inutilisables.

L’ordonnance s’applique aux prisons fédérales partout au Canada et aux prisons provinciales du Québec.

Le ministre a souligné que le projet pilote offrirait une « occasion contrôlée » de tester la technologie et servirait d’exemple aux autres établissements correctionnels qui pourraient envisager d’utiliser des brouilleurs à l’avenir.

Le Service correctionnel du Canada avait mentionné l’année dernière qu’il prenait des mesures pour lutter contre la « menace évolutive » des drones qui larguent des objets de contrebande dans les prisons, mais qu’il n’avait pas l’autorité légale pour utiliser la technologie de brouillage des drones.Les prisons québécoises vont tester des brouilleurs de téléphones et de drones | La Presse

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Les membres du Groupe tactique d’intervention du Service de police de la Ville de Montréal peuvent compter, depuis le 10 février dernier, sur un nouveau robot démineur pour remplacer l’ancien qui avait dépassé sa durée de vie utile, au point que la GRC prêtait au SPVM, à temps plein, l’un de ses robots depuis dix mois.

La durée de vie utile d’un tel robot est de sept à dix ans. Après cette date, le constructeur ne garantit plus les pièces et les réparations.

Le nouveau robot arrivé le 10 février est un Caliber Flex construit par Icor Technologies, entreprise située à Ottawa.

Il a coûté 348 159 $, taxes comprises, à la Ville de Montréal.

Le SPVM conserve tout de même son ancien robot qui pourrait servir d’engin de réserve en cas de besoin.

Le robot démineur du SPVM effectue environ six sorties par année.

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En point de presse jeudi, M. Dagher et son équipe de direction ont présenté aux médias leur bilan de l’année 2024. Il s’est d’abord félicité du taux de résolution de 81 % des meurtres, soit 26 cas élucidés sur 32. « Les enquêtes sont beaucoup plus longues, beaucoup plus complexes, beaucoup plus ardues […], ce qui fait en sorte qu’il y a énormément de pression sur les enquêteurs. Finir avec un 81 % de taux de résolution, c’est remarquable. »

Le directeur adjoint Marc Charbonneau a notamment rappelé une rafle majeure l’an dernier, l’arrestation de 17 suspects à Montréal et à Charlemagne liée à trois meurtres survenus cette année-là, mais plus de 15 depuis 2019. « La majorité des personnes appréhendées seraient reliées à des gangs de rue criminalisés de Montréal et de Laval », a-t-il précisé.

On estime que tous les évènements de violence armée, ce qui inclut les meurtres, tentatives de meurtre et décharges d’arme à feu, ont baissé de 19 % l’an dernier. Par rapport au sommet atteint en 2021, il s’agit d’une baisse de 47 %. « Retournons à 2021, on avait des nouvelles d’une fusillade à Montréal tous les deux ou trois jours, rappelle le directeur. Regardons maintenant, on est à presque moins 50 %. Donc dans les faits, au niveau des fusillades à Montréal, des tentatives de meurtre, on est vraiment dans des chiffres très encourageants. »

La chronique de Maxime Bergeron de ce matin

Actuellement, un conducteur qui affiche un taux d’alcool égal ou supérieur à 0,08 (80 mg d’alcool/100 ml de sang) est passible d’accusations criminelles.

Mais le PLQ réclame des sanctions administratives pour les conducteurs qui affichent une alcoolémie entre 0,05 et 0,08, par exemple la suspension du permis de conduire, comme dans toutes les provinces et aussi les territoires au Canada.

Le gouvernement caquiste a maintes fois exprimé son opposition à ces sanctions, même si elles pourraient sauver des vies, selon les études. Actuellement, un conducteur qui affiche un taux d’alcool égal ou supérieur à 0,08 (80 mg d’alcool/100 ml de sang) est passible d’accusations criminelles. « Ne pas sauver de vies a un prix, et c’est ce prix que va payer François Legault et [sa ministre des Transports] Geneviève Guilbault », a dénoncé M. Derraji en entrevue avec La Presse Canadienne vendredi.

Il allait accompagner un couple qui se bat pour cette cause, Antoine Bittar et Élizabeth Rivera, qui ont perdu leur fille Jessica, en 2017, fauchée par un conducteur ivre.

C’est un combat que je mène parce que la science est avec nous, la famille Bittar représente le symbole de cette lutte. Assister à un barrage, c’est démontrer tout mon appui à ces gens.

Monsef Derraji, député libéral

En Colombie-Britannique, grâce à cette mesure, il y a eu une baisse de 52 % des accidents mortels.

Mais le gouvernement caquiste s’est toujours opposé à ce durcissement, même si des rapports de coroners, de la Sûreté du Québec (SQ) et même la Société d’assurance automobile du Québec (SAAQ) le recommandent.

« Tout le monde est unanime », a fait valoir M. Derraji.

« Ils [les caquistes] n’ont pas d’argument à part un argument politique : ils ne veulent pas le faire, malheureusement. La cause, elle est juste, mais elle frappe un mur, et le mur, c’est Mme Guilbault et M. Legault. »

Il a assuré qu’il avait l’appui de certains députés caquistes dans cette cause, mais on ne les laisse pas s’exprimer en faveur de ces mesures.

On peut également lire dans l’analyse que les restaurateurs et les tenanciers de bars risquent de s’opposer à l’adoption de nouvelles mesures en raison de l’effet appréhendé sur la fréquentation et les ventes dans leurs établissements.

On évoque précisément l’Association Restauration Québec et la Nouvelle Association des bars du Québec.

Cependant, les recommandations sont caviardées dans les trois documents obtenus.

Un avis de la SAAQ considérait en outre que des sanctions administratives pour les taux entre 0,05 et 0,08 étaient une mesure « porteuse ».

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Une vague de 100 $ de contrefaçon particulièrement « bien faits » s’abat sur l’est du Canada

Publié à 5 h 00

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Tristan Péloquin Équipe d’enquête, La Presse

](La Presse | Tristan Péloquin)

Des billets contrefaits en polymère circulent depuis quelques semaines dans les provinces atlantiques, au Québec et en Ontario. La Presse en a fait analyser trois exemplaires de 100 $ par un spécialiste. Son verdict : « C’est inquiétant ! »

La façon la plus simple de détecter ces faux billets est de passer l’ongle sur la fenêtre transparente et de sentir ce qui ressemble à un ruban adhésif.

François Rufiange, président de la Société numismatique de Québec

PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

Un vrai billet de 100 $ (en haut) et un faux

Billets provenant de Chine

La Gendarmerie royale du Canada (GRC) confirme que le numéro de série des trois billets que nous avons obtenus correspond à celui de billets contrefaits saisis au Cap-Breton au début de février. « Ces billets ont été reliés à des détaillants en ligne basés en Chine », précise le caporal Guillaume Tremblay, responsable des communications de la GRC au détachement régional de Halifax.

En vous familiarisant avec les éléments de sécurité des billets de banque authentiques, vous pourrez repérer les faux d’un seul coup d’œil et vous protéger contre la fraude.

Le caporal Mitch Thompson, de la GRC

Comment éviter de se faire prendre ?

PHOTO TRISTAN PÉLOQUIN, LA PRESSE

François Rufiange inspectant un faux billet de 100 $ en polymère

Après une analyse plus approfondie, M. Rufiange souligne que ces faux billets ont diverses caractéristiques :

  • Ils ont une fenêtre transparente très claire, mais sont faits d’un polymère plus épais et plus rigide que les authentiques.
  • La bande holographique est collée, et peut facilement être détectée en y glissant son ongle.
  • Les mots « prop money » (argent jouet) apparaissent en petits caractères dans certains hologrammes.
  • Les billets ont tous le même numéro de série (GJR6710018 ou GJR710022), qui est imprimé avec une couleur trop foncée.
  • Certains microcaractères sont illisibles.
  • Il n’y a pas de relief sur les chiffres du « 100 », contrairement aux authentiques.
  • L’inscription « Canada » en lettrage transparent n’apparaît pas.

Pas juste de grosses coupures

Les faussaires ne se contentent pas de copier uniquement de grosses coupures. En 2023, un homme de Sorel-Tracy, Jean-François Généreux, a été arrêté en possession de plus de 26 000 pièces de 2 $ contrefaites. Il les avait achetées de Chine sur le site Alibaba, avait révélé La Presse. Il a écopé de neuf mois de prison. Des factures saisies dans le cadre de l’enquête montrent que M. Généreux aurait payé 5 ¢ la pièce de 2 $. Certains détails dans le motif engravé, comme les pattes de l’ours polaire, particulièrement difficiles à réussir, permettaient aux fins observateurs de déceler qu’il s’agissait de fausses pièces. Selon les statistiques de la Banque du Canada, 1136 faux billets de 5 $ ont été trouvés en circulation en 2023 au pays, alors que 2876 billets de 20 $ contrefaits ont été interceptés. Les coupures de 100 $ demeurent les plus répandues, avec près de 8000 trouvées en circulation en 2023.

Il faudra encore attendre de se débarrasser de la CAQ avant d’appliquer la règle du .05 d’alcool au volant comme le reste du Canada.

Complètement isolé

Pour M. Derraji, le gouvernement Legault est maintenant complètement isolé. Il souligne que la Société de l’assurance automobile du Québec est favorable à cette mesure, qui pourrait sauver de nombreuses vies chaque année. C’est aussi le cas de la Sûreté du Québec. « J’ai du mal à expliquer pourquoi Mme Guilbault et M. Bonnardel refusent d’agir », a-t-il déploré. « Le dernier rapport du coroner est une réponse directe à l’inaction du gouvernement. Ce décès, on aurait dû le prévenir. On aurait dû l’éviter », a-t-il ajouté.

Le député de Québec solidaire Étienne Grandmont demande également à Québec de bouger. Dans le cas étudié par la coroner, on aurait pu « retirer le véhicule, sans donner de dossier criminel ». « On aurait juste pu éviter un accident, car son véhicule aurait pu être saisi », a-t-il souligné.

C’est ce qui se fait ailleurs. On demande toujours à la ministre de revenir sur sa décision. On peut sauver des vies.

Étienne Grandmont, député de Québec solidaire

La ministre des Transports Geneviève Guilbault a affirmé qu’elle lirait le rapport de la coroner Thériault. Mais « sur le 0,05 », a-t-elle ajouté, « ma réponse sera la même ». Elle estime que le Québec est déjà suffisamment sévère en matière de conduite avec les facultés affaiblies.

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Grosse manifestation dans Hochelaga en ce moment. Des policiers partout sur la rue De Rouen, le secteur est bouclé. Cavalerie à cheval dans le parc Raymond-Préfontaine.

It’s May Day. Seems to end in tear gas every time.

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Le contigent policier est incroyable. Des centaines de policiers à vélos postés un peu partout, plusieurs sur des chevaux, dans des voitures alignées à la queue leu leu, rues bloquées sur plusieurs quadrilatères.

Depuis quelques mois, la police n’hésite vraiment pas à utiliser le poivre de cayenne et les matraques, parfois même contre des photographes ou des personnes non violentes. C’était assez intense le déploiement policier dans Hochelaga ce soir pour une manifestation qui semblait très hétérogène, avec des ainés, des jeunes, des travailleurs, des membres de syndicats, des parents. Il y a définitivement eu un changement de paradigme, avec davantage de confrontation et de violence.

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