Sécurité publique à Montréal

Après les deux incendies criminelles, les coups de feu sur son bureau, des coups de feu sur sa voiture et une autre incendiée

L’avocat Émile Benamor, propriétaire des deux immeubles qui ont brûlé dans le Vieux-Montréal et entraîné la mort de neuf personnes, a de nouveau été la cible d’un incendie criminel dans la nuit de mercredi à jeudi. Cette fois, c’est sa voiture qui a été visée dans le stationnement de sa résidence de Dorval.

Selon le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), le véhicule de l’avocat a été incendié vers 3 h à sa luxueuse résidence de la rue Whitehead, à Dorval.

Une deuxième voiture et sa résidence ont aussi été endommagées par les flammes.

Résumé

Drones et cellulaires en prison La GRC pourrait agir, mais ne le fait pas

PHOTO ROBERT SKINNER, ARCHIVES LA PRESSE

À l’Établissement de détention de Montréal, les gardiens rapportent en moyenne deux intrusions de drone par jour.

La Gendarmerie royale du Canada (GRC) dispose depuis cinq ans des moyens de perturber les intrusions de drones et de cellulaires de contrebande dans les prisons. Mais elle ne s’en sert pas.

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Tristan Péloquin
Tristan Péloquin Équipe d’enquête, La Presse

Ce qu’il faut savoir

  • Le nombre d’intrusions de drones et de téléphones de contrebande dans les prisons et pénitenciers est en croissance constante. Les syndicats d’agents correctionnels parlent d’un fléau impossible à maîtriser.
  • La GRC est la seule entité au pays autorisée à utiliser des brouilleurs d’ondes dans les prisons.
  • Québec demande à Ottawa de lui accorder une exception à la Loi sur la radiodiffusion pour déployer ses propres appareils. La GRC confirme qu’elle ne participe à « aucune opération de ce genre » au pays.

Alors que le ministre de la Sécurité publique du Québec, François Bonnardel, affirme qu’il est « urgent » qu’Ottawa l’autorise à utiliser des brouilleurs d’ondes pour maîtriser le fléau des téléphones, le corps policier fédéral demeure la seule entité au pays disposant d’une exemption dans la Loi sur la radiodiffusion qui l’autorise à déployer cette technologie à des fins de « sécurité publique, notamment les pénitenciers et les prisons ».

La GRC « pourrait fournir un soutien au Service correctionnel du Canada […] si elle recevait une demande d’aide en ce sens », reconnaît l’organisation, mais elle « n’est pas au courant des projets ou des opérations qui se mènent dans les établissements correctionnels au Canada ».

La GRC n’intervient pas non plus dans les prisons provinciales avec cette technologie, confirme Québec.

Les syndicats d’agents correctionnels réclament depuis plusieurs années que les brouilleurs d’ondes soient ajoutés à l’arsenal d’outils dont ils disposent pour s’attaquer à la contrebande.

Le cas Bordeaux

À l’Établissement de détention de Montréal (prison de Bordeaux), les gardiens rapportent en moyenne deux intrusions de drone par jour. Ces derniers livrent notamment des téléphones de contrebande, affirme le président du Syndicat des agents de la paix en services correctionnels du Québec (SAPSCQ-CSN), Mathieu Lavoie.

C’est rendu un aéroport ! Les cellulaires, l’an dernier, on en a saisi au-dessus de 1500.

Mathieu Lavoie, président du Syndicat des agents de la paix en services correctionnels du Québec

L’utilisation de brouilleurs d’ondes est considérée par plusieurs experts comme l’un des moyens les plus efficaces pour perturber les vols de drones. En émettant un rayonnement électromagnétique puissant, ils bloquent le signal de la télécommande du contrebandier. Ces dispositifs, qui peuvent aussi brouiller les signaux GPS, sont largement utilisés en Ukraine, tant par les Russes que par les Ukrainiens, pour nuire au contrôle des drones kamikazes ennemis.

De la même façon, en émettant du bruit électromagnétique, les brouilleurs d’ondes peuvent empêcher les téléphones de se connecter aux antennes des réseaux cellulaires. Ils sont utilisés en France dans environ 60 % des prisons, selon un document du Sénat.

L’exemption, accordée à la GRC pour la première fois en 2019 après une longue consultation avec l’industrie de la radiodiffusion, a été renouvelée en décembre dernier. Seul le personnel de la Défense nationale et des Forces armées est aussi autorisé à utiliser des brouilleurs d’ondes, mais pas dans les pénitenciers.

Plutôt que de demander l’aide ponctuelle de la GRC pour mener des opérations de brouillage, le ministère de la Sécurité publique du Québec multiplie les demandes auprès d’Ottawa pour obtenir le droit d’installer cette technologie de manière permanente dans les 17 prisons provinciales pour perturber les téléphones de contrebande.

« Pour moi, il est inadmissible que des détenus continuent d’utiliser des téléphones cellulaires à l’intérieur des murs », a déclaré le ministre François Bonnardel sur X, en marge d’une rencontre à Yellowknife avec ses homologues canadiens.

François Bonnardel, ministre de la Sécurité publique du Québec

« Nous avons reçu des signaux très positifs de la part du gouvernement fédéral et allons laisser nos équipes au ministère de la Sécurité publique échanger avec Innovation, Sciences et Développement économique Canada pour régler ce problème le plus rapidement possible », indique le cabinet du ministre de la Sécurité publique du Québec dans un échange écrit avec La Presse.

Forte résistance de l’industrie

Selon Kyle Davidson, spécialiste des moyens de guerre électroniques chez Agile EM (une firme d’Ottawa ayant récemment gagné une bourse de 500 000 $ pour développer une technologie antidrone), l’utilisation des brouilleurs d’ondes fait depuis plusieurs années l’objet d’une « forte résistance » de l’industrie des télécommunications.

Les compagnies de téléphonie paient le gros prix pour avoir accès aux ondes radio. Elles ne veulent surtout pas qu’une prison fasse planter le réseau de téléphonie d’une ville entière.

Kyle Davidson, spécialiste des moyens de guerre électroniques chez Agile EM

Service correctionnel Canada affirme mettre à l’essai des détecteurs de téléphones cellulaires et des détecteurs de drones dans certains de ses établissements.

Selon le Syndicat des agents correctionnels du Canada (UCCO SACC-CSN), ces détecteurs sont « relativement efficaces », sans être une panacée. « C’est bien beau, mais même si on arrive à 100 % de détection, encore faut-il avoir les ressources pour intercepter les appareils qui sont détectés », nuance le vice-président syndical, Frédéric Lebeau.

« Les brouilleurs d’ondes seraient une corde supplémentaire à notre arc. Mais malheureusement, il y a un manque de volonté politique pour régler ce dossier », croit M. Lebeau.

Avec la collaboration de William Leclerc, La Presse

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La Ville se tourne vers des agents de sécurité privés pour patrouiller dans le Quartier chinois, le Village et le Vieux-Montréal, où la hausse de la criminalité, de la consommation de drogue et de l’itinérance inquiète les résidants.

Un projet pilote de 120 000 $ lancé par l’arrondissement de Ville-Marie a commencé à la mi-octobre et s’échelonnera sur deux mois, avec des agents en uniforme et en civil, en véhicules ou à pied.

« L’objectif, c’est surtout de cibler les réseaux criminels qui vendent de la mauvaise drogue dans les rues et qui affectent le sentiment de sécurité des résidants, en plus de mettre aussi en danger les utilisateurs de drogue », a expliqué le conseiller municipal qui représenter ces secteurs, Robert Beaudry, en entrevue.

Les agents de sécurité vont rapporter aux équipes d’intervention sociale de l’arrondissement, ainsi qu’au Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) et à l’Équipe mobile de médiation et d’intervention sociale (ÉMMIS), « tout méfait, consommation d’alcool et de stupéfiants, comportements erratiques, harcelants ou gestes d’incivilités, problématiques de cohabitation avec les autres usagers des parcs et installation de campements », indique un porte-parole de l’arrondissement, par courriel.

Cette décision signifie-t-elle que les policiers ne suffisent pas à la tâche ?

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True crime à venir sur le parc de l’île de la visitation ? Corps dans le bois, sexe inconnu…

https://www.tvanouvelles.ca/2024/10/30/un-corps-decouvert-dans-un-parc-dahuntsic-cartierville

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Résumé

Des détenus de Québec défoncent un mur de béton

Par Judith Desmeules, Le Soleil et Victoria Baril, Le Soleil

8 novembre 2024 à 04h00

Plusieurs détenus sont maintenant confinés en cellule, comme les aires communes ne sont plus utilisables. (Patrice Laroche/Archives Le Soleil)

Un groupe de détenus a détruit un mur de béton qui sépare deux secteurs dans le Centre de détention de Québec mercredi, a appris Le Soleil.


Le mur a été défoncé mercredi soir, vers 18 h, dans un secteur de protection de la prison d’Orsainville. Le groupe de détenus a utilisé une barre de fer arrachée à un lit pour détruire le béton.

L’utilisation de cette arme n’est pas inhabituelle; il arrive souvent que des lits soient brisés pour utiliser les barres de fer qui les tiennent en place.

Les individus incarcérés ont ensuite créé un trou dans le mur pour atteindre un autre secteur de protection. «Ils ont voulu probablement aller faire une job dans l’autre secteur», note Mathieu Lavoie, président national du Syndicat des agents de la paix en services correctionnels du Québec.



Lorsque le mur est tombé, tous les détenus se sont rapidement réfugiés dans leur cellule. «Il ne restait plus personne pour s’affronter. Mais ça a entraîné des transferts vers d’autres établissements, les secteurs de vie ne sont plus utilisables, à cause du trou entre les deux», souligne M. Lavoie.

Manquements disciplinaires

Heureusement, personne n’a été blessé lors de cet événement, confirme Louise Quintin, porte-parole du ministère de la Sécurité publique (MSP). «Les agents des services correctionnels sont intervenus rapidement pour rétablir l’ordre.»


Plusieurs détenus sont maintenant confinés en cellule, comme les aires communes ne sont plus utilisables. Selon Mme Quintin, des réparations ont été effectuées dès jeudi, mais «l’évaluation des dommages se poursuit.»

Les responsables de cet acte auront des conséquences, assure-t-elle. «Des plaintes seront portées à l’attention des policiers et des rapports de manquements disciplinaires ont été rédigés en application du processus disciplinaire.»

Pas dans le secteur BFM

L’événement n’est pas survenu dans le secteur utilisé par les membres connus du groupe Blood Family Mafia ni dans le secteur réservé aux membres des Hells Angels.

L’allégeance du groupe responsable de cet acte de vandalisme n’est pas confirmée hors de tout doute, comme plusieurs personnes de différents groupes sont installées dans les secteurs de protection.



Par exemple, des détenus qui craignent des représailles en raison de dettes d’argent ou qui sont accusés de crimes sexuels peuvent être placés dans ce type de secteur. D’autres peuvent y être installés, car leur état mental «dérange les autres», explique un agent correctionnel questionné par Le Soleil.

Plutôt rare

Ce bris majeur dans le centre de détention s’avère plutôt rare. Plusieurs agents se sont confiés au Soleil, l’un d’eux a vécu cet événement seulement deux fois en 20 ans d’expérience.

«Les détenus défoncent parfois le mur entre deux cellules, pour dissimuler ou faire voyager du stock. Mais le mur entre deux secteurs, c’est rare, dans tous les établissements confondus», confirme le président national du syndicat.

Il arrive aussi que des trous dans les murs extérieurs soient faits pour mettre la main sur des objets interdits, amenés par des visiteurs ou des drones.

«Sur la corde raide»

Depuis les vagues d’arrestations réalisées afin de freiner la violence entre les gangs de rue et groupes criminalisés, la violence est accrue à l’intérieur des murs du centre de détention de Québec. Pour Mathieu Lavoie, cet événement en est une autre preuve. «Ça confirme la désuétude de nos établissements. Le parc immobilier des services correctionnels tombe en ruines. Quand c’est rendu qu’ils défoncent un mur de béton pour accéder à d’autres secteurs… on a un problème.»


La clientèle incarcérée de Québec est plus «lourde» à gérer depuis deux ans, ce qui engendre aussi des impacts sur le travail des agents correctionnels. «On est tous écoeurés», confie un agent correctionnel, qui désire conserver l’anonymat.

«On a plus de monde à gérer, plus de monde qui brasse. Ça entraîne plus de surveillance et plus de services avec les palais de justice», insiste Mathieu Lavoie.

Le président national du syndicat souligne que 15 à 20 heures supplémentaires sont imposées chaque jour en moyenne aux employés, au centre de détention de Québec. «Il y a un épuisement du staff. La détention de Québec est sur la corde raide, tant sur côté de la clientèle et sur le personnel», termine M. Lavoie.

Espérons que ça signifie moins d’incendies criminelles

« Effectivement, on a connu durant l’été une vague au cours de laquelle des restaurants étaient visés. Mais à la suite de l’évènement du 4 octobre, on a regroupé nos unités pour lutter contre ce phénomène d’extorsion et depuis, on n’a pas eu d’autres incendies criminels contre des restaurants », confirme Steve Belzil, commandant de la Division des incendies criminels et des crimes économiques du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM).

Le SPVM affirme que la coordination des unités mise en place après l’incendie mortel du Vieux-Montréal, la conférence de presse qui a suivi à laquelle a pris part son directeur, Fady Dagher, et l’arrestation de plusieurs suspects, dont ceux qui auraient allumé le feu qui a tué la mère et sa fille, ont sûrement contribué à mettre fin à cette vague de violence.

Mais la police croit aussi que le mot s’est passé parmi les acteurs de cette guerre, qui craignent également les projecteurs de la police.

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Des journalistes des Radio-Canada a suivi une équipe de l’escouade Éclipse

Radio-Canada a accompagné une équipe spécialisée en renseignement criminel au centre-ville de Montréal, où trois groupes criminels se livrent une guerre de territoire.

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Dossier 2 articles

Thierry a 17 ans, des yeux qui rient tout le temps et un sourire craquant. Il a l’air du petit voisin que vous croisez de temps en temps, au parc ou à l’aréna. Il y a six mois, il s’est fait arrêter pour possession d’arme. Quand la police l’a appréhendé, il a levé les mains en l’air. La crosse de son arme – récemment acquise avec de l’argent obtenu frauduleusement – dépassait de la poche de son blouson…

Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) dit avoir affaire à un groupe de casseurs professionnels, qui s’infiltrent dans toutes sortes de manifestations pour faire du grabuge. Le chef de police, Fady Dagher, a parlé d’un groupe d’extrême gauche connu de la police depuis 20 ans.

Fady Dagher a refusé d’identifier ce groupe, mais, dans un communiqué diffusé en ligne, le Black Bloc revendique fièrement la casse.

Je crois plutôt que les membres cagoulés du Black Bloc ont une « raison » de tout casser, bien que cette raison soit complètement tordue. Ils le confirment d’ailleurs dans leur communiqué

Comme une sangsue, le groupe s’est aussi collé au mouvement Occupy, aux manifestations du G8, au Printemps arabe, à la crise des gilets jaunes à Paris et à d’autres mouvements sociaux dans le monde.

Depuis des années, le Black Bloc est partout et nulle part, sans appartenance formelle ni hiérarchie, s’attaquant aux symboles du gros méchant capitalisme.

Si les élus veulent vraiment aider la police, ils devraient plutôt légiférer pour lui donner les moyens d’agir sur le terrain. Les casseurs sont trop souvent masqués, ce qui complique les enquêtes policières. Ils s’en sortent trop souvent avec une simple amende. Interdire aux manifestants de se couvrir le visage et augmenter la sévérité des sanctions contribueraient sans doute à « rétablir l’ordre à Montréal », comme le souhaite le premier ministre.

Wow c’est rare qu’on voit ce genre de chronique qu’on associe plus souvent au journal de Montréal qu’à la presse. Beaucoup de désinformation sur ce que le black bloc, qui n’est pas une organisation en soit mais plutôt une manière de manifester. Tout le monde s’habillant en black bloc dans une manif n’est pas un casseur, c’est avant tout une façon de se rendre anonyme. Surtout depuis la pandémie, beaucoup de manifestants viennent avec des masques. De l’incohérence quand on explique que c’est un groupe organisé puissant et que juste après on dit qu’ils n’ont pas d’organisation et hiérarchie. Manque de profondeur et d’honnêteté malheureusement mais c’est ça reste une chronique.

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Surtout que depuis quelques années, des groupes opposants cherchent à identifier les manifestants et à les doxxer.

J’ai été moi aussi très déçu de la couverture journalistique de cet événement par tous les journaux. J’ai vu des petits journalistes et photojournalistes mieux couvrir le sujet, le déroulement des actions, les raisons et les dérives policières (qui ont été complètement absentes des grands journaux).

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Interdire les visages couverts en manifestation dans un contexte pandémique (et oui, la covid est encore là) et d’autant plus la polarisation qui mène au doxxage mentionné plus haut, ça serait une grave atteinte aux droits.

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Quand on se compare

Sur le compte Bluesky du journaliste de La Presse PA Normandin

Autre entrée dans la catégorie «Montréal est à feu et à sang».
Classement des principales villes canadiennes selon leur taux d’homicide en 2023.
En bleu, les villes québécoises. En blanc, les moyennes canadiennes.

Tant qu’à y être, si jamais le projet de faire du Canada le 51e État américain devait voir le jour, voici comment Montréal se classerait parmi les grandes villes :us:

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En baisse de plus de 20 %

La métropole québécoise a enregistré une baisse de 21 % du nombre d’homicides en 2023, révèlent de nouvelles données publiées mercredi par Statistique Canada. C’est une baisse plus marquée qu’à Toronto, qui enregistre une diminution de 14 %, mais moins qu’à Vancouver, qui affiche l’une des baisses les plus importantes, soit 37 %. À l’échelle nationale, le Canada a connu une baisse du nombre de meurtres en 2023, une première en 10 ans. Montréal figure parmi les grandes villes canadiennes affichant le plus faible taux d’homicide, au prorata de la population, soit 1,19 homicide pour 100 000 habitants. Seuls London, Québec et Kitchener-Cambridge-Waterloo font mieux. En haut de la liste des grandes villes, on trouve Winnipeg, avec un taux de 5,04. C’est à Thunder Bay, en Ontario, que le taux est le plus élevé au pays, soit 5,39.

Le Québec fait mieux qu’ailleurs

Le Québec fait aussi mieux que la plupart des provinces canadiennes en matière de taux d’homicide. En 2023, le taux d’homicide y dépassait à peine 1,1, tandis que la moyenne canadienne frisait 2 homicides pour 100 000 habitants. Pour le Québec, il s’agit d’un niveau relativement proche de celui observé dans les années 1960. Le nombre de meurtres y avait bondi dans les années 1970 et 1980, comme dans la plupart des provinces, pour ensuite redescendre de façon graduelle, mais constante, jusqu’à aujourd’hui. On observe la baisse la plus notable dans l’est du pays, au Nouveau-Brunswick, soit 42 % d’homicides en moins sur toute l’année.

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