Sécurisation des rues et des intersections

Un texte dans Mon Mile-End

Assurer la sécurité des enfants qui circulent près des écoles du Plateau devient de plus en plus ardu constate Gérald, brigadier depuis 13 ans. Malgré les efforts de l’arrondissement pour sécuriser les zones scolaires, il en voit de toutes les couleurs.

Ce ne sont pas tant les enfants, qu’il côtoie depuis 13 ans, qui préoccupent Gérald, responsable de la sécurité des jeunes près de deux écoles de l’est du Plateau. Ce sont plutôt les autres usagers de la route qui l’obligent à redoubler de vigilance.

Les problèmes de circulation et de congestion sur le Plateau font les manchettes et le sujet est récurrent sur les groupes Facebook de quartiers. Selon le brigadier, ce n’est pas étonnant puisque la circulation est plus laborieuse que jamais.

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Un deuxième vélo fantôme a été installé au coin des rues Notre-Dame et Saint-Pierre à Lachine. La mairesse parle d’un réaménagement sécuritaire transitoire d’ici l’été 2025 (en attendant des travaux du MTMD)

It’s an area where federal, provincial and municipal jurisdictions overlap borough Mayor Maja Vodanovic said that a re-design of the intersection is in the works — with a raised crossing — and she estimates that the project will be completed by the summer of 2025.

“Huge infrastructure change needs to be done,” said Vodanovic. “In the meantime, as we wait for the MTQ to change it, we said where we will do temporary measures in here and especially on this exit because this is a company’s exit for trucks, huge trucks that come out here.”

“There is going to be an elevated sidewalk that’s going to be very large for pedestrians and bikes,” she added. “And it will oblige the truck to stop.”

In a phone call with CityNews, a spokesperson for Quebec’s Transport Ministry said :

“The Saint-Pierre interchange is at the planning stage for a renovation and that the policy on bikes will be adhered to.”

They were not able to provide a specific timeline in time for broadcast.

Capture d’écran tiré du reportage de CityNews : https://youtu.be/OgmKYHoXcPk

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Près de 330 constats d’infraction ont été remis chaque jour par des patrouilleurs montréalais dans les dernières semaines, en moyenne, dans le cadre du blitz de surveillance autour des écoles pour la rentrée scolaire. C’est hausse de 30 % par rapport à l’an dernier.

C’est ce qu’a indiqué lundi le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), dans un bilan préliminaire, en révélant avoir donné 8571 constats d’infraction aux usagers de la route durant 1172 « opérations de répression » à travers l’île, qui se sont tenues du 26 août au 20 septembre dernier.

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30 septembre 2024
Je n’ai pas de photo, mais j’ai vu que des bollards ont été ajoutés au milieu de la rue sur Vincent-D’Indy entre Côte-Sainte-Catherine et Willowdale (probablement pour empêcher les demi-tours).

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pour éviter les demi-tours des parents qui déposent leur enfant en auto à l’école sur cette même rue.

Cette mesure semble avoir été mis en place lors de la rentrée 2023. Il y a des photos sur la publication de la conseillère.

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1 octobre 2024
La SAAQ lance une nouvelle campagne de sensibilisation (Sur la route, on se conduit bien) dans le cadre du Mois du piéton. Le message télévisé est un vieux message de mai 2023.

https://saaq.gouv.qc.ca/saaq/campagnes-sensibilisation/partage-route-2024


De 2019 à 2023, en octobre et novembre, en moyenne, 525 piétonnes et piétons sont victimes de dommages corporels lors d’un accident de la route et 16 d’entre eux succombent malheureusement à leurs blessures.

Cette offensive s’inscrit dans le cadre du début du Mois du piéton, en cohérence avec la campagne de sensibilisation sur le partage de la route de la SAAQ (Partage de la route 2024 - SAAQ) et les récents et tragiques accidents impliquant des piétons dans plusieurs régions du Québec.

Lors des cinq dernières années, on dénombre au Québec 525 collisions lors des mois d’octobre et novembre ainsi que 16 piétons décédés.

Avec la noirceur qui est plus présente au cours de la journée, la visibilité sur la route est affectée, ce qui expliquerait en partie ces statistiques.

https://www.tvanouvelles.ca/2024/10/01/525-collisions-et-16-deces-de-pietons-en-octobre-et-novembre-en-5-ans

Quelques trottoirs traversants sur sur la rue Sébastopol à PSC, près du belvédère.

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À quand la sécurisation de Côte-Sainte Catherine pour les cyclistes et autres usagers vulnérables ? On a des grands rayons de virages qui permettent aux automobilistes de tourner sans se soucier des usagers sur la piste cyclable. Aujourd’hui j’ai été témoin d’une collision entre un cycliste et un automobiliste qui a omis de céder le passage en tournant à droite. (le cycliste semble hors de danger fort heureusement). Ça reste très frustrant de voir que certaines de nos infrastructures cyclables ne sont pas aux standards du jour.

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Récemment j’étais en vacances et j’ai fait beaucoup de vélo l’après-midi. J’ai vu la situation devant les écoles. Il me semble qu’il n’y a pas assez de mesures de sécurité physique pres des écoles. Bien sûr il y a des panneaux, et des limites de vitesse réduits, mes ces mesures sont facilement ignoré par les conducteurs.

En voyant cet article, j’avais espéré que la «campagne» serait une campagne de pression, plaider pour l’ajout de meilleures mesures de sécurité tel que les sailies de trottoir, les dos d’âne grands, réduction de la largeur des rues, et cetera. Je suis déçu·e que ce ne soit qu’un campagne de sensibilisation. J’ai l’impression que les campagnes de sensibilisations ne font rien pour réduire les accidents.

Il y a quelques mois, j’ai lu quelque part qu’il y aurait des caméras ajoutées devant les écoles. Qu’est-ce qui en est résulté?

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Résumé

Radars photo Des contraventions à la tonne pour la rentrée

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE

Les radars près du pont-tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine, côté Montréal, ont été particulièrement payants, produisant 1,9 million de dollars au total.

La surveillance accrue des chantiers au moyen de radars photo a entraîné un record de contraventions sur les routes en cette rentrée automnale. Près de 50 000 conducteurs ont été mis à l’amende en septembre, pour un total qui frôle les 12 millions de dollars.

Publié à 1h17 Mis à jour à 5h00

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Henri Ouellette-Vézina
Henri Ouellette-Vézina La Presse


Pierre-André Normandin

Ce qu’il faut savoir

  • Le nombre d’automobilistes épinglés par les radars photo atteint de nouveaux sommets depuis quelques semaines.
  • Des appareils situés sur des chantiers pèsent lourd dans la balance.
  • Certains réclament une forte multiplication de leur nombre, comme en Europe.

« Ça démontre clairement que les radars font leur travail, mais d’abord, ça veut dire que les gens doivent ralentir, surtout dans les zones de travaux », commente en entrevue l’ancien policier André Durocher, maintenant directeur des relations avec la communauté et la sécurité routière chez CAA-Québec.

« Trop souvent, encore, on voit des comportements tellement dangereux », poursuit-il.

Le sommet de contraventions tient beaucoup à la multiplication des radars dans les zones de chantier. À lui seul, l’appareil installé en bordure de l’autoroute 520, où la vitesse a été réduite à 50 km/h durant les travaux, a fait remettre pour 1,7 million de dollars en contraventions.

Au deuxième rang des radars les plus lucratifs du Québec : celui mis en place sur le chantier de l’autoroute 20 à Sainte-Julie, qui a rapporté 1,6 million.

Dans l’est de Montréal, la surveillance dans le chantier du tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine, où la vitesse a été réduite à 50 km/h, a aussi rapporté gros. L’appareil en direction sud a produit pour 1,1 million de dollars en amendes, et celui en direction nord, pour 800 000 $.

Au total, ces quatre appareils implantés dans la région métropolitaine représentent la moitié des contraventions fournies au Québec par des systèmes de radars photo en septembre.

Des amendes de plus en plus salées

La valeur moyenne des amendes, qui a nettement augmenté depuis l’été dernier, explique également la hausse des sommes récoltées. La contravention moyenne des radars mobiles est passée de 209 $ en juin à 339 $ en septembre. Cette augmentation pourrait s’expliquer par une concentration des appareils le long des chantiers. Dans ces zones, la valeur des constats est doublée.

La facture des contraventions générées par d’autres types d’appareils a aussi augmenté. La contravention moyenne pour les radars aux feux rouges a bondi de 201 $ à 316 $ durant la même période. Les radars fixes ont également vu leur valeur augmenter, passant de 108 $ en juin à 140 $ en septembre.

Un moyen de dissuasion

Pour Sandrine Cabana-Degani, directrice générale de Piétons Québec, « tout cela démontre que trop de gens ne respectent pas les limites de vitesse ». « Les radars photo, quand ils sont vraiment répandus, ont un fort impact de prévention. Malheureusement, avec ce qui est prévu par Québec en ce moment, ce ne sera pas suffisant pour donner cette impression que peu importe où on roule, on peut se faire prendre », dit-elle.

En juillet 2023, le ministère des Transports et de la Mobilité durable avait publié un appel d’intérêt pour s’équiper de 250 radars photo pour l’ensemble du Québec. Pour le moment, on en compte un peu plus d’une cinquantaine dans la province, dont certains sont fixes et d’autres mobiles.

La ministre des Transports, Geneviève Guilbault, répète depuis un moment qu’elle souhaite augmenter leur nombre, voire diversifier le type de radars. À elle seule, la Ville de Montréal en veut toutefois beaucoup plus, et réclame au gouvernement 300 radars photo, étant donné la densité de population, le nombre de voitures et le nombre d’écoles qu’on y trouve.

La mairesse Valérie Plante, qui milite depuis un moment pour la multiplication de cet outil « extrêmement efficace » en matière de sécurité routière, n’avait pas caché sa déception face aux engagements de Québec.

Par écrit, son cabinet fait valoir que ces chiffres « illustrent une hausse inquiétante des infractions routières, notamment des excès de vitesse ». « Cette recrudescence des comportements délinquants a des conséquences directes sur le nombre de collisions et de décès sur nos routes », s’inquiète l’attachée de presse Béatrice Saulnier-Yelle.

Pour sa part, Mme Cabana-Degani rappelle que l’exemple de la France est très parlant. L’Hexagone compte à ce jour environ 1 radar pour 10 000 véhicules, pendant qu’au Québec, ce chiffre tourne plutôt autour d’un pour 28 000 voitures, selon un récent rapport de son organisme.

« Ils ont vu une réduction d’environ 40 % des décès sur la route dans les six premières années où ils ont mis en place des radars photo de façon massive. On pourrait tout à fait avoir le même effet ici avec des actions similaires », affirme-t-elle.

Même son de cloche du côté d’André Durocher, qui rappelle toutefois qu’un radar photo « doit d’abord avoir un réel objectif ». « Ça ne peut pas juste être de remplir les coffres du gouvernement année après année. Il faut surtout les mettre dans des secteurs accidentogènes où on veut réellement réduire la vitesse. C’est la seule façon d’assurer une acceptabilité sociale dans les municipalités », juge-t-il.

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À peine 3 radars et ça donne ça. Imaginez un instant 30 radars à Montréal. Beaucoup de cash à court/moyen terme et beaucoup de sécurité à moyen et long terme.

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En lien avec la sécurité routière… quand le gouvernement refuse d’écouter les experts

La Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) estime que l’implantation de mesures administratives pour sanctionner les conducteurs dont le taux d’alcool se situe entre 0,05 et 0,08 est une « mesure porteuse », selon la conclusion d’un avis caviardé consulté par Le Devoir. Ce document, qui date de novembre 2023, s’ajoute à plusieurs recommandations faites en ce sens par le Bureau du coroner et l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) et dont la ministre des Transports, Geneviève Guilbault, fait fi.

« [La SAAQ] a pris connaissance de la littérature scientifique qui présente les gains obtenus à la suite de l’imposition de sanctions administratives pour les cas dont l’alcoolémie se situe entre 50 mg d’alcool/100 ml de sang et 80 mg d’alcool/100 ml de sang. L’instauration de telles mesures peut effectivement constituer une mesure porteuse s’ajoutant à d’autres mesures existantes […] Cela étant dit, il s’agit d’une prérogative qui appartient au gouvernement », peut-on lire dans une lettre signée par Éric Ducharme, président-directeur général de la SAAQ, et adressée au coroner en chef, Reno Bernier. Ce passage, qui avait été caviardé dans un document transmis en vertu de la Loi d’accès à l’information, a pu être consulté dans son intégralité par Le Devoir.

Des députés ont voté contre leur gré

En mars dernier, le député libéral Monsef Derraji a déposé un projet de loi sur l’alcool au volant et l’instauration de sanctions administratives, comme une suspension temporaire du permis de conduire et une contravention élevée, dès l’atteinte d’un taux d’alcool de 0,05 sur les routes de la province. Le projet de loi a été appuyé par le Parti québécois et Québec solidaire, mais a été rejeté par les élus de la CAQ lors du vote.

Selon le plus récent sondage mené cette année par l’Association pour la santé publique du Québec (ASPQ), il s’agit d’une mesure qui divise les Québécois, mais qui est loin d’être impopulaire puisque 55 % d’entre eux se positionnent pour son adoption.

Québec a ciblé la lutte contre la conduite avec les facultés affaiblies comme un « enjeu prioritaire ». Or, une enquête du Devoir montre que le nombre de contrôles routiers est en baisse de près de 30 % depuis 2018 dans l’ensemble des corps de police, et ce, malgré les recommandations répétées des coroners qui demandent de les intensifier.

Contrôles routiers en baisse depuis 2018

Corps de police Variation
Sherbrooke −77%
Montréal −47%
Québec −68%
Gatineau 25%
Laval 15%
Tableau : Le Devoir Source : Ministère de la sécurité publique

Au Canada, le Code criminel autorise les conducteurs à prendre le volant avec un maximum de 80 mg d’alcool dans le sang. Toutes les provinces et tous les territoires, à l’exception du Québec et du Yukon, imposent aussi des sanctions administratives à partir de 50 mg d’alcool dans le sang.

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Suite de l’enquête du Devoir

Même si la Société d’assurance automobile du Québec (SAAQ) affirme dans un avis qu’imposer de nouvelles sanctions quand le taux d’alcool au volant dépasse 0,05 pourrait sauver jusqu’à neuf vies annuellement, la ministre Geneviève Guilbault maintient le cap : la limite imposée au Québec ne sera pas rabaissée.

Après avoir caviardé un avis qu’elle avait formulé en octobre 2023 sur l’imposition d’une nouvelle limite d’alcool au volant de 50 mg d’alcool pour 100 ml de sang, la SAAQ a finalement rendu publique mercredi la version intégrale du document dont Le Devoir a révélé des extraits mardi.

On y apprend que la société d’État québécoise s’est inspirée de la Colombie-Britannique pour proposer en octobre dernier un nouveau modèle, basé sur un « consensus scientifique », où une alcoolémie entre 0,05 et 0,08 serait passible d’amendes pouvant aller jusqu’à 600 $ et entraînerait l’imposition de quatre points d’inaptitude. Ce changement, soulève-t-elle, « permettrait d’éviter annuellement de trois à neuf décès et environ dix blessés graves ».

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Le PMR a publié un résumé des travaux d’apaisement de la circulation en 2023-2024

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L’un des passage piétons sécurisé sur Rachel donnant sur la parc Lafontaine a été partiellement détruit cette nuit. Le poteau arraché, les lumières et les équipements détruits en pièces et étalés dans la rue, des traces de freinages. Je suis tombé sur cette scène à 8h ce matin donc ça dû se produire la nuit précédente. Quand je suis passé plus tard vers 15h les dégâts avaient été nettoyés mais l’un des passage n’est plus fonctionnel.

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Carbrain par excellence dans les commentaires…

Ok, ce ne sont que des commentaires Facebook, il y en a qui me diraient de ne pas trop me prendre la tête. Mais c’est révélateur: il y a une bonne partie des automobilistes qui se foutent royalement de la sécurité des piétons. Pour eux, nous sommes que des NPC comme dans un jeu vidéo.

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