Si c’est le feu du REV Saint-Jacques/Guy en direction Est, à moins de l’avoir changé dernièrement en raison des travaux (j’ai utilisé le REV mercredi dernier), les feux piétons et cyclistes se déclenchent en même temps pour un cycle exclusif. Le feu pour les automobilistes reste rouge. Ça donne juste le temps quand on est sur un Bixi de se rendre à Lucien-l’Allier avant que les automobilistes nous rattrapent à l’intersection… et souvent on arrive juste à temps pour voir le feu à Lucien-L’Allier virer au vert… et passer sur la verte à de la Montagne aussi! Donc, si on a une bonne cadence à vélo, on fait de Guy à Jean-D’Estrée sans devoir s’arrêter à Jean-D’Estrées, je tombe toujours sur la rouge
Ou parfois, ces municipalités ont cette sensibilité, mais c’est le MTQ qui se traîne les pieds sur le dossier.
Mon opinion personnelle :
Je ne penses pas que c’est nécessaire de se débarasser complètement de la notion de No-Fault. Si cela concerne deux véhicules automobiles, ça a pour avantage d’éviter de devoir poursuivre quelqu’un. De plus, il ne faut pas oublier que poursuivre quelqu’un au civil est souvent une question de moyens. Les personnes moins nanties n’ont pas toujours les moyens de faire valoir leur cause en cour, même s’ils ont raison. À l’opposé, quelqu’un qui poursuivrait et obtiendrais une compensation n’est pas garantie que la personne en face aie les actifs pour pouvoir couvrir ce dédommagement.
Où ça devrait tomber selon moi, c’est lorsqu’il y a rapport de force entre les usagers de la route. Il ne devrait pas y avoir de no fault lorsqu’un automobiliste happe un cycliste de même que lorsqu’un cycliste happe un piéton. Opérer de la machinerie lourde vient avec une responsabilité. Cela ne veut pas dire pour autant que la SAAQ ne doit pas indemniser les victimes, au contraire. Mais à la place de ne placer aucun blâme, les victimes devraient pouvoir faire entendre leur cause en cour pour qu’un changement prévenant un futur accident puisse être effectué. Par exemple : poursuivre la ville pour qu’elle répare un aménagement dangereux, poursuivre un conducteur discret pour demander une suspension de permis, etc.
En somme, on a besoins d’un système qui puisse responsabiliser ses constituants sans pour autant abolir le système qui nous évite de devoir subir le même système qu’aux états-unis.
Il n’y a pas de “no fault” dans le cas d’une collision entre deux automobiles, mais une convention d’indemnisation entre les assureurs, et une assurance-responsabilité obligatoire.
Pour ce qui est de l’idée de pouvoir poursuivre tout en étant indemnisé par la SAAQ, ça tombe à l’eau car pour une poursuite civile, il doit y avoir une preuve de dommage qui puisse se traduire par une somme d’argent. En étant déjà indemnisé, il serait difficile de poursuivre pour un dommage supplémentaire. Par contre la SAAQ pourrait poursuivre pour couvrir ses frais. Mais le gouvernement se poursuivrait lui même…
Est-ce que l’alternative serait de passer par le pénal et définir une catégorie de négligence au volant? De la même manière que conduire avec les facultés affaiblies est un crime, ça pourrait être de même pour le cellulaire au volant par exemple? Après le droit et la crimino ça sort totalement de mon champ de connaissance donc je vais laisser ça à ceux qui s’y connaissent plus.
The War On Cars did an episode on no fault insurance and all the problems with it. They only talk about the US where the situation is really fucked, but some of it applies here too
https://thewaroncars.org/2024/03/19/122-car-insurance-is-too-cheap/
Dans plein de groupes Facebook du coin, des gens ont blâmé la Maison Benoit Labre, quand c’est une histore extrême de rage au volant…
Pris de rage après qu’un piéton qui traversait la rue eut donné un coup sur sa voiture, un conducteur s’est lancé à sa poursuite avant de lui asséner plusieurs coups au haut du corps avec un objet tranchant, jeudi matin.
Selon le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), l’automobiliste a stationné son véhicule et a pourchassé le piéton dans la rue jusqu’à la station de métro Lionel-Groulx, sur l’avenue Atwater, où il l’a attaqué.
Les lumières sur Guy dont je parlais n’étaient là que pour les travaux on dirait. Elles ont maintenant disparues.
Quand j’ai passé mercredi à vélo dans l’intersection Saint-Jacques/Guy, il m’a semblé que le poteau de feux de circulation qui était au coin du trottoir était rendu où on voit le bollard noir
et il y a une petite erreur sur le StreetView avec les nouvelles images captées par la Ville
C’est l’intersection Saint-Jacques/Des Seigneurs qu’on voit et non Saint-Jacques/Guy
BEAUCOUP de bollards installés aux intersections du boulevard de La Vérendrye et les rues qu’il croisent à Côte-Saint-Paul et Ville-Émard! J’ai aussi vu des traces de craie par terre (contour des futures saillies de trottoir?).
Voici quelques photos:
Ça fait partie des mesures de sécurisation dans le cadre du Plan local des déplacements (PLD) du Sud-Ouest
Lors de la consultation pour la conception du PLD, plusieurs personnes ont signalé la dangerosité des traverses du boul. de la Vérendrye. Malheureusement, puisque c’est une rue artérielle, elle est sous la responsabilité de la ville-centre. Alors, l’arrondissement a décidé de sécuriser toutes les rues locales transversales sous sa responsabilité en installant des saillies de trottoir virtuelles avec des bollards.
Sur la carte interactive de la consultation
Interventions à court terme pour le boul. de la Vérendry (0-3 ans)
- Mesures de sécurisation aux différentes intersections : signalisation et marquage pour le dégagement de 5 mètres sur les rues locales
Le petites points jaunes sont les saillies virtuelles
Il y a deja des actions posées?
Je pensais qu’on aurait un plan global dans le courant de l’année. Sais-tu si une annonce s’en vient bientôt sur les futurs aménagements?
Le PLD sera adopté au prochain conseil d’arrondissement, le 9 septembre
Il sera officiellement lancé et présenté à la population à une date ultérieure
Si seulement je m’étais intéressé à ça plus tôt… y’a beaucoup d’autres endroits que j’aimerais souligner . Il y a-t-il encore moyen de soumettre des idées?
Il y a toujours moyen en écrivant un courriel à l’arrondissement (311)
Résumé
Montréal veut plus de radars photo
PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE
La mairesse de Montréal, Valérie Plante
La mairesse de Montréal, Valérie Plante, veut que Québec accélère le déploiement de radars photo sur son territoire, notamment pour renforcer la sécurité aux abords des écoles. Elle en demande 300, alors que le ministère des Transports et de la Mobilité durable en prévoit seulement 250 pour toute la province.
Publié à 11h48
« J’en appelle au gouvernement du Québec concernant les photo radars », a dit la mairesse de Montréal, Valérie Plante, mercredi matin lors d’un point de presse derrière une école du quartier Centre-Sud. « On ne peut pas mettre des policiers à chaque coin de rue partout à Montréal. Les photo radars, c’est extrêmement efficace, ça a fait ses preuves. »
La Ville de Montréal a demandé au gouvernement du Québec 300 radars photo, étant donné la densité de population, le nombre de voitures et le nombre d’écoles qu’on y trouve, a souligné Mme Plante.
« Le ministère a décidé de faire un appel d’offres de 250 pour tout le Québec, alors c’est certain qu’on est déçus », a-t-elle souligné.
« On va en donner des tickets »
Cet outil est complémentaire à ceux dont disposent les villes pour apaiser la circulation, comme les dos d’âne, les bollards et le rétrécissement des rues, selon elle.
PHOTO FRANÇOIS ROY, ARCHIVES LA PRESSE
La Ville de Montréal a demandé au gouvernement du Québec 300 radars photo
Il nous faut des photo radars pour l’aspect coercitif. On est prêts. On va en donner des tickets.
Valérie Plante, mairesse de Montréal
La mairesse a rappelé la mort d’une écolière d’origine ukrainienne, Mariia Legenkovska, en décembre 2022. La fillette de 7 ans a été frappée à une intersection, sur le chemin de l’école, par un automobiliste qui n’a pas fait son arrêt obligatoire et a quitté les lieux.
« On aurait besoin de les installer rapidement. Ce que prévoit le gouvernement est beaucoup trop long. »
On trouve actuellement huit radars photo à Montréal. Cet outil permet de réduire de 42 % les accidents de la route, selon les informations fournies par la Ville.
Plus d’apaisement
La mairesse Plante se trouvait près de l’école Jean-Baptiste Meilleur, dans l’arrondissement de Ville-Marie, en cette période de rentrée scolaire, pour annoncer que la Ville poursuivait son Programme de sécurisation aux abords des écoles, en place depuis cinq ans.
PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE
La mairesse Plante se trouvait près de l’école Jean-Baptiste Meilleur pour annoncer que la Ville poursuivait son Programme de sécurisation aux abords des écoles.
Au cours de l’année 2024, des mesures d’apaisement seront mises en place dans les environs de 32 établissements fréquentés par des enfants, dont des écoles et des garderies, ainsi que cinq parcs, dans dix arrondissements. La Ville y investira 14 millions.
Depuis le lancement du programme, les abords de 121 écoles, sept garderies et sept parcs ont fait l’objet de mesures d’apaisement, a souligné la responsable des transports au comité exécutif, Sophie Mauzerolle.
Elle a d’ailleurs annoncé l’aménagement d’une rue-école à côté de l’école Jean-Baptiste Meilleur. Deux vendredis par mois, une portion de la rue De Rouen sera fermée à la circulation, le matin et l’après-midi, dans le cadre d’un projet pilote visant à assurer la sécurité des élèves.
D’autres rues-écoles ont été aménagées ailleurs à Montréal, notamment dans le quartier Ahuntsic et sur le Plateau Mont-Royal.
Excellent. On veut des radars photos sur toutes les artères et des mesures d’apaisement physiques sur les rues résidentielles. L’aménagement induit le comportement.
Ce n’est pas juste une question de sécurité, mais aussi une question de liberté de circulation et d’autonomie des plus vulnérables, soient les enfants et les aîné-es.
Une présentation des mesures d’apaisement de la circulation à Verdun a été faite lors du dernier conseil d’arrondissement
En matinée, jeudi, un enfant de 6 ans a d’abord été percuté par le chauffeur d’un autobus scolaire devant une école du secteur d’Ahuntsic. Tout indique heureusement qu’il n’a pas été blessé gravement.
Peu après, un enfant de 3 ans a été impliqué dans une collision au centre-ville de Montréal alors qu’il se rendait à la garderie. La victime a été transportée à l’hôpital pour soigner des blessures à la tête. Sa vie ne serait pas non plus en danger.
Entre les larmes et les étreintes, des proches de l’adolescent ont formulé l’un après l’autre la même demande, au dévoilement de la trottinette : que la limite de vitesse soit réduite dans la rue Lachapelle, où le maximum est actuellement de 50 km/h. « On espère vraiment que la Ville va agir pour que ça ne se reproduise pas », a ajouté Mamadou Diacko, le père de la jeune victime.
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La mairesse de l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville, Émilie Thuillier, a affirmé qu’elle et son équipe envisageaient de changer la limite de vitesse dans la rue Lachapelle, en marge de la cérémonie. Mais remplacer un panneau ne suffira pas, selon l’élue. « Il faudra aussi s’assurer que la loi soit respectée, par exemple en installant des radars automatiques sur les routes », a-t-elle souligné.