Royalmount - XX étages

Sans la passerelle il serait déjà en faillite

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Non très peu. J’y suis allé mardi vers midi, je pense que c’est normal.

Oufff un peu intense « faillite « dans ta phrase Ce centre commercial c’est plus qu’une passerelle.

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Peut-être juste un brin d’humour car on parle beaucoup de la passerelle.

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50% des clients. peut-être pas faillite mais les commerçants trouveraient ça moins drôle

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Source?

Ça fait plusieurs fois que tu énonces des chiffres comme des faits sans sourcer, ça devient même problématique.

Ce n’est pas si compliqué ajouter « Selon moi » à tes affirmations.

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«La passerelle utilisée par les usagers du métro accueille près de 50% de l’achalandage actuellement»

Par contre je trouve le titre alarmiste avec “le pire est à venir”

https://www.journaldemontreal.com/2024/09/23/trafic-autour-du-royalmount--le-pire-est-a-venir

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Comment font-ils les estimations pour le futur mode de transport de la clientèle? est-ce basé sur l’ouverture prochaine des boutiques plus haut de gamme qui attireraient plutôt une clientèle en voiture?

La prévision initiale était de 30% en métro (article plus bas) mais fin septembre près de 50% dans le réel.

Mon opinion c’est que personne va payer un parking pour acheter du luxe qui est disponible au centre-ville ou au carrefour Laval. Centre Eaton, PVM et Alexis Nihon au centre-ville on peut se stationner. Le Four Seasons tu peux parker pour aller au Ogilvie. Souvent les “pro-voitures” disent que c’est impossible parker au centre-ville mais c’est de la foutaise.

Le stationnement n’est-il pas également payant dans tous ces endroits ? Alexis Nihon, Eaton et les autres ne survivent certainement pas grâce aux clients qui conduisent. Leur ratio de conducteurs/tec doit être d’environ 10/90

Les gens qui achètent des produits de luxe devraient être moins soucieux de payer leur stationnement. S’ils achètent une Rolex mais que le prix de 6 $ /hr de stationnement les fait réfléchir, peut-être qu’ils devraient rester à la maison.

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une mois depuis l’ouverture…










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Le parking est le même prix au Royalmount ou centre-ville

La foule semble clairsemée. C’était un week-end ces photos?

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Aujourd’hui mais juste 20 minutes avant fermeture

C’est bien que Gucci et Louis Vuitton vendent une bonne gamme de produits. Certaines autres marques ont choisi de juste vendre du parfum au Rennaï

Résumé

Carboneutre, le Royalmount ?

PHOTO PATRICK SANFAÇON, ARCHIVES LA PRESSE

Vue aérienne du centre commercial Royalmount, à Montréal

Sur son site internet, le nouveau centre commercial Royalmount est présenté comme « 100 % carboneutre ». Mais l’est-il vraiment ? Probablement pas, concluent trois experts.

Publié à 0h00

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Chloé Bourquin
CHLOÉ BOURQUINLa Presse

Le site web du promoteur Carbonleo décrit le Royalmount comme le « 1er projet à usage mixte 100 % carboneutre au Canada », qui comprend des espaces verts avec « plus de 450 000 arbres, arbustes, plantes et vivaces » et une « boucle énergétique permettant 93 % de réduction des gaz à effet de serre ».

La Presse a demandé plus de détails au promoteur. Nous avons soumis ces données à trois experts. Et les constats sont unanimes.

« Il semble y avoir eu une réflexion poussée, mais il y a beaucoup de choses qu’ils n’incluent pas », avance Simon Langlois-Bertrand, chercheur à l’Institut de l’énergie Trottier de Polytechnique Montréal.

Qu’est-ce qu’on entend par « carboneutre » ?

Lorsqu’on dit d’un bâtiment qu’il est carboneutre, on devrait prendre en compte plusieurs choses.

Selon Julien O. Beaulieu, avocat et chargé de cours en droit de la responsabilité sociale des entreprises à l’Université de Sherbrooke, il faut considérer toute la chaîne d’approvisionnement et le cycle de vie.

PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE

Le promoteur du Royalmount, Carbonleo, affirme sur son site web que le centre commercial est carboneutre, ce que La Presse tenait à vérifier.

D’une part, le carbone dit intrinsèque, qui englobe l’ensemble des gaz à effet de serre (GES) émis par sa construction, de l’extraction des matières premières jusqu’à la fin de vie du bâtiment. Et d’autre part, le carbone dit opérationnel, qui comptabilise les émissions liées à l’utilisation du bâtiment – pour son chauffage, par exemple.

Dans le cas d’un centre commercial, on pourrait également tenir compte des émissions des déplacements des employés, des clients, voire des biens qui y sont consommés.

Donc, pour qu’un centre commercial puisse être qualifié de carboneutre, on pourrait penser qu’il doit nécessairement compenser toutes les émissions listées ci-dessus en achetant des crédits carbone ou en plantant des arbres. L’objectif est d’arriver à une balance nulle entre le carbone émis dans l’atmosphère et celui qui est capté.

Ça, c’est la théorie. Mais dans la pratique, « sur le plan technique, le terme n’est pas vraiment défini, donc ça n’oblige pas à autant de rigueur », souligne Paul-Antoine Dostie-Guindon, consultant en transition net-zéro.

Des angles morts

Dans le cas du Royalmount, « il y a clairement un angle mort : c’est la construction », ajoute Paul-Antoine Dostie-Guindon.

En effet, dans la réponse fournie à La Presse par le promoteur, la compensation carbone n’est mentionnée qu’une fois, au sujet de l’empreinte énergétique.

« Quatre-vingt-six pour cent de l’énergie utilisée à Royalmount provient de sources renouvelables […]. Les 14 % restants, provenant du gaz naturel, sont compensés par des crédits carbone », est-il indiqué. Il n’est cependant pas précisé de quel type de crédits carbone il s’agit.

Pour ce qui est de l’empreinte de la construction des bâtiments, il est écrit que « Royalmount mise sur des matériaux durables et nobles, incluant des peintures, adhésifs et isolants à faibles émissions ». Des efforts ont également été réalisés pour gérer les déchets de construction, et pour réduire les besoins en transport lors du chantier. Mais aucune compensation des émissions liées à la construction n’est évoquée.

PHOTO PATRICK SANFAÇON, ARCHIVES LA PRESSE

Selon les experts, la construction du Royalmount est l’angle mort des prétentions de son promoteur, Carbonleo, à la carboneutralité.

Concernant les déplacements des clients et l’augmentation de la congestion aux abords du centre commercial, La Presse a demandé si ces émissions avaient été prises en compte. Carbonleo n’a pas répondu à la question. Et les allées et venues des camions de marchandises n’ont également pas été évoquées.

La question des toits végétalisés

Les toits végétalisés promis par Carbonleo, qui verront le jour dans les phases subséquentes du projet, offriront de nombreux avantages environnementaux, comme réduire les îlots de chaleur, améliorer la qualité de l’air et éviter le ruissellement des eaux de pluie.

Le promoteur affirme que 100 % des besoins en eau des espaces verts extérieurs seront couverts par de l’eau de pluie récupérée dans des bassins – un effort salué par les experts.

Par ailleurs, ces toits végétalisés capteront aussi du CO2 ; mais face aux émissions de GES d’un centre commercial, elles ne pèsent pas lourd dans la balance, soulignent les spécialistes.

« Est-ce que les toits végétalisés vont réussir à capter beaucoup de carbone et à le séquestrer dans le sol ? J’en doute », lâche Paul-Antoine Dostie-Guindon.

« Est-ce que ça pourrait compenser les émissions du bâtiment ? J’en doute encore plus », ajoute-t-il.

Et les arbres ?

On pourrait aussi se demander si le reste des espaces verts du Royalmount, qui doivent rassembler « plus de 450 000 arbres, arbustes, plantes et vivaces » (selon le site web du promoteur), pourrait permettre de compenser en partie ses émissions.

Interrogé à ce sujet, Carbonleo a indiqué qu’il s’agissait en fait de seulement « 500 000 pieds carrés de verdure, incluant près de 475 arbres matures, dont 155 de grand gabarit ».

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE

En dépit de ce qu’indique le site web du promoteur, ce ne sont que « près de 475 arbres matures » qui ont été plantés sur les espaces verts du Royalmount.

« Ils ont compté les fleurs ? », plaisante Simon Langlois-Bertrand.

Ils ne donnent pas de chiffres précis, mais planter 500 arbres, on n’est clairement pas sur le même ordre de grandeur que leurs émissions.

Simon Langlois-Bertrand, chercheur à l’Institut de l’énergie Trottier de Polytechnique Montréal

Carbonleo n’a pas précisé s’il allait planter d’autres arbres par la suite.

Verdict ?

Les trois experts soulignent qu’à la lumière des informations fournies par Carbonleo, il est difficile d’évaluer l’impact global du centre commercial. Mais il est très improbable qu’il soit carboneutre dans son ensemble.

« On nous sélectionne des indicateurs, et on ne sait pas s’ils sont triés sur le volet ou s’ils sont représentatifs de l’ensemble de l’empreinte environnementale du projet », note Julien O. Beaulieu.

La Presse a insisté auprès du promoteur pour avoir accès à des données plus détaillées, sans succès.

« S’ils se disent “100 % carboneutres”, je m’attends à ce que toutes les émissions soient compensées. Toute entreprise qui fait ce genre d’allégation devrait pouvoir le justifier. Et s’ils parlent juste d’énergie, il faudrait qu’ils le précisent », martèle Julien O. Beaulieu.

Les experts saluent cependant la réflexion faite par le promoteur au sujet de l’empreinte environnementale de son centre commercial. Carbonleo a notamment fait appel à une firme pour la réduire et dit « viser plusieurs certifications environnementales », dont une certification LEED v4.

« Ils ont fait des efforts pour changer leurs pratiques. Ils ont engagé des gens et investi de l’argent là-dedans », remarque Simon Langlois-Bertrand.

« Donc, disons que c’est un pas dans la bonne direction, mais ce n’est pas très avant-gardiste. Et le public devrait être mieux informé sur ce que cela signifie concrètement, être “carboneutre”, parce que ça peut vraiment entraîner de la confusion, comme ici », souligne Paul-Antoine Dostie-Guindon.

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450,000 arbres? Très drôle.

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Ça, c’est la théorie. Mais dans la pratique, « sur le plan technique, le terme n’est pas vraiment défini, donc ça n’oblige pas à autant de rigueur », souligne Paul-Antoine Dostie-Guindon, consultant en transition net-zéro.

Comme ESG, c’est le nerf du problème: ça veut dire tout et rien en même temps.

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Tes au courant que autant au Centre Eaton, PVM et Four Seasons les stationnement sont payant right ?

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oui c’est exactement le même prix