L’ancienne journaliste et chroniqueuse de La Presse, Lysiane Gagnon, a écrit un texte d’opinions pour Le Devoir
« Royalmount, c’est une catastrophe annoncée ! » disait en 2019 l’urbaniste émérite Jean-Claude Marsan. Nous y voilà. La catastrophe s’est concrétisée : usurpation d’un territoire qui aurait dû être destiné au logement, aggravation de la pollution dans un secteur déjà ravagé par la congestion automobile et création d’un « deuxième centre-ville », qui risque de tuer le centre-ville historique de Montréal, alors même qu’il se trouve grandement affaibli par le télétravail, l’achat en ligne et la paralysie de son artère majeure, la rue Sainte-Catherine Ouest.
Cette rue est une zone sinistrée depuis six ans. Les travaux de rénovation avancent au rythme de l’escargot. Seul le tronçon entre les rues De Bleury et Mansfield est terminé, avec deux ans de retard sur l’échéancier. Entre les rues Mansfield et Stanley, les passants se faufilent derrière des grillages sous les yeux des commerçants désespérés. À ce rythme, les grues n’arriveront pas à la rue Guy avant 2030, et encore… Sans compter le chantier du REM qui bloque l’avenue McGill College depuis cinq ans.
C’est dans ce contexte que survient l’ouverture de Royalmount, qui fait miroiter un « centre-ville » de rechange. Une aberration en soi, car à ce même endroit — une vaste zone désaffectée au centre de l’île et proche du métro — aurait pu naître un quartier résidentiel destiné aux jeunes familles de classe moyenne. Au lieu d’un mégacomplexe commercial inspiré de l’urbanisme banlieusard des années 1970, un quartier répondant aux besoins d’aujourd’hui, avec des townhouses de trois étages à coût abordable, des places ombragées, des commerces de proximité…
Royalmount exécute les travaux mais la place va être publique et le terrain est ou était municipal. Normalement l’arrondissement a fait une entente pour tout ça mais à date pas de trace de ça.
L’aménagement de la placette pourrait être dans les conditions de l’approbation des PIIA de la passerelle, Au lieu de refaire à l’identique apès les travaux, l’arrondissement aurait pu demander un aménagement comme condition
C’est juste la reprise du nom de la rue qui sépare le métro de la passerelle
30.01 Administration - Accord de principe / Mandat régulier
CA Direction des travaux publics - 1248720002
Offrir au conseil municipal en vertu du 2e alinéa de l’article 85 de la Charte de la Ville de Montréal, métropole du Québec (RLRQ, c C-11.4), la prise en charge de la surveillance des travaux et de l’entretien de la place publique qui sera aménagée aux abords de la station de métro De la Savane et dans une partie de l’emprise de la rue De Sorel dans l’arrondissement de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce
L’entente signée en décembre 2022 et janvier 2023 est attachée au sommaire décisionnel
Pierre de Sorel (ou Saurel) (1628-1682), capitaine au régiment de Carignan-Salières, bâtit (1673) un fort qui reçut son nom sur la rivière des Iroquois (aujourd’hui Richelieu). En 1682, il monta à la baie d’Hudson avec Radisson et des Groseillers. La ville de Sorel perpétue son nom.
J’ai pu finalement y aller la semaine dernière, (le mardi).
C’est grand, spacieux, les finitions sont bien faites. Beaucoup de lumières, je dirais que la principale réussite architecturale sont les verrières. Aussi certain commerce comme le Dynamite ont un local absolument magnifique en arche. Le Foufou est bien mais pas incroyable non plus.
J’ai quand même l’espoir que ce ne sera pas un futur Rockland, les locaux des enseignes de luxes sont quand même grands et très beaux, ce serait compliqués de les remplacer. J’ai remarqué que 80% commerces de luxes étaient principalement en bas et que 80% des commerces basiques étaient en haut. Apparemment c’est très fréquent au moyen orient pour qu’un LV ne soient pas mitoyens d’un Zara par exemple.
Tout cela ne change pas ma déception quand à l’architecture extérieur et l’emplacement, du moins tant qu’il n’y aura que le centre commercial et pas de logement.
