Revitalisation du Village

L’arcade qui avait ouvert plus tôt cette année au coin de Panet dans l’ancien local du Second Cup est déjà fermée - ça n’aura pas fait long feu…

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c’était possiblement un peu trop “familial” pour le coin!

Ive always wondered why Fierté is now at Olympic site… I mean really? So far away from the village itself. It used to be close by in that park close to the bridge. The removal of the balls… covid … all together and the village is struggling

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There is no other choices.

Parc des Faubourg: way too many complaints from residents and way too expensive to maintain (it’s a park, not a place that was ment for big events).

Jean-Drapeau: already too many other events (et trop loin du village dans la perception, même si plus proche géographiquement)

Place des Festival: too exposed. People need to be sure their parents won’t see them (I simplify, but it’s a real issue).

Other spots are way too small.

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Parc des Faubourgs can’t accomodate two stages. Parc Jean-Drapeau is already reserved for Île Soniq, Place des Festivals is too open (there is strong security at the entrance to Fierté).

Honestly I like Parc Olympique. It’s a nice venue and there’s room!

It didn’t have one bit of impact on the Village… every restaurant and bar was completely full all weekend. The only important impact is that there were very long lines for tickets at Beaudry and Papineau. Fortunately I had bought a weekend unlimited ticket

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4 stops away is not too bad considering what the site offers. The backdrop of the stadium is priceless! You felt like you were transported somewhere else.

It really is an exceptional site that allows for lots of flexibility. No grass makes it more usable after our rain events. It is so large that 2 distinct music/entertainment stages can coexist. I think the site is perfect and this event will continue to grow in popularity. It was already too big for the parc des Faubourgs.

I think that there are enough people in town for both sites (Ville and Esplanade). I’m pretty confidant that most people who made the trek had a good time.

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I used to live close to Parc des Faubourgs, Pride was definately a nuisance unfortunatly!

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Yah I think everyone was skeptical at first of the move, but it’s been a success in my opinion. People show up to the events, and yet the Village remains full. You gotta bear in mind that Montreal Pride is a bit unique in that it has a ‘site’ - other prides don’t have that single-space where big events take place. I think the space is really interesting and I also notice how it’s appropriated every year a bit differently in order to make the most of it. I also agree with the comment about the grass - this makes it way less messy when it rains!

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Une soirée de patrouille avec le ministre Bonnardel au centre-ville de Montréal

François Bonnardel (à droite) discute avec un policier à l'avant d'une voiture-patrouille.
Le ministre de la Sécurité publique est monté à bord d’une voiture-patrouille pour parcourir les secteurs où les problèmes de sécurité sont les plus préoccupants.
PHOTO : RADIO-CANADA / KOLYA GUILBAULT, CAMÉRAMAN

Pascal Robidas
Publié à 18 h 04 HAE

C’est sans grande annonce officielle que le ministre de la Sécurité publique du Québec est monté récemment à bord d’une voiture du SPVM pour patrouiller avec la police dans l’un des secteurs les plus problématiques en matière de criminalité dans la métropole : celui du Village. Radio-Canada a pu l’accompagner au cours de cette visite.

Au moment de prendre place à bord d’une voiture-patrouille du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), François Bonnardel, un natif de Lachine, nous confie qu’il a vécu 20 ans à Montréal avant d’amorcer sa carrière en politique.

Il tenait donc à constater, à travers son regard actuel de ministre de la Sécurité publique, les problèmes sociaux qui nuisent au sentiment de sécurité des citoyens dans certains secteurs de Montréal.

C’est une ville importante. C’est le poumon du Québec. C’est une ville qui doit être protégée. C’est une ville où l’on doit donner tous les outils au service de police pour protéger la population.

Une citation de François Bonnardel, ministre de la Sécurité publique du Québec

François Bonnardel marche en compagnie du policier Simon Durocher dans une rue du Village.
Le ministre François Bonnardel accompagne en patrouille l’inspecteur du poste de quartier 21 Simon Durocher, dans le secteur du Village, aux prises avec des problèmes de sécurité qui s’aggravent.
PHOTO : RADIO-CANADA / KOLYA GUILBAULT, CAMÉRAMAN

Le SPVM lui a donc proposé le secteur du Village, dans l’est du centre-ville, pour accompagner une patrouille policière.

C’est à la place Émilie-Gamelin que débute la tournée du ministre. L’événement musical de la soirée attire un mélange de curieux, d’itinérants, de toxicomanes et de revendeurs de drogues.

Les commerces qui avaient pignon sur rue ont été placardés après que leurs propriétaires ont fui le secteur, au cours des derniers mois. Archambault, auparavant une institution au centre-ville, a notamment évoqué la dégradation du quartier pour expliquer sa fermeture définitive.

Des personnes assises sur un banc public à la place Émilie-Gamelin.
La relance de la place Émilie-Gamelin n’a pas su attirer la clientèle familiale souhaitée par la Ville. Les itinérants et les toxicomanes y sont plus nombreux que jamais.
PHOTO : RADIO-CANADA / PHOTO: PASCAL ROBIDAS

Plusieurs restaurateurs qui sont encore là ont refusé d’ouvrir leur terrasse pour éviter à leurs clients de se faire voler leur nourriture ou de se faire harceler pour de l’argent.

Les policiers des postes de quartiers 21 et 22, qui se partagent la surveillance du secteur du Village, doivent répondre à un flot de plaintes de citoyens concernant le trafic de drogue, les problèmes liés à l’itinérance, des toxicomanes qui consomment à la vue des familles, des affrontements violents ou des consommateurs de drogue en psychose.

Hausse de la criminalité dans le Village

Poste de quartier 21

  • Vols qualifiés : +70 %
  • Voies de fait : +42 %
  • Infractions contre la personne : +23 %
  • Agressions sexuelles : +11 %

Poste de quartier 22

  • Voies de fait : +40 %
  • Agressions sexuelles : +38 %

Source : Bilan trimestriel du SPVM (la période de janvier à mars 2023 comparativement à la période de janvier à mars 2022)

— J’aurais un commentaire à vous dire, M. Bonnardel, lance un citoyen du secteur qui a reconnu le ministre de la Sécurité publique.

— Allez-y, répond M. Bonnardel.

— La sécurité dans le Village est de plus en plus difficile.

— Vous trouvez?

— Oui! J’allais au guichet automatique et il y avait cinq itinérants. Pour ma sécurité… j’aimais pas ça.

— Les services de police sont bien conscients de la situation. Les travailleurs sociaux sont sur le terrain aussi. Mais c’est un problème qui n’est pas simple. C’est pour ça que je voulais venir voir moi-même, ajoute le ministre de la Sécurité publique.

— C’est le fun que vous soyez là, conclut le citoyen.

Un homme discute avec François Bonnardel sous le regard d'un policier qu'on voit de dos.
Ce résident du secteur du Village profite du passage de François Bonnardel pour lui exprimer son désarroi face à la montée de la criminalité.
PHOTO : RADIO-CANADA / KOLYA GUILBAULT, CAMÉRAMAN

En réaction à la misère humaine dont il a été témoin sur une section d’à peine un kilomètre de la rue Sainte-Catherine Est, François Bonnardel reconnaît qu’il faudra plus que des interventions policières pour y ramener le sentiment de sécurité.

Pour les appels au 911, ce qui est important de savoir, c’est qu’on a plus d’un appel sur deux qui est causé par la santé mentale. Les policiers et policières aujourd’hui doivent vivre avec cela. C’est pour ça qu’il y a de plus en plus d’équipes mixtes. Il y a plus de travailleurs sociaux qui accompagnent le travail policier, commente-t-il.

Québec a accordé 250 millions de dollars à la Ville de Montréal pour un ajout net de 225 policiers dans les rues de la métropole.

Près de 25 millions de dollars serviront à des programmes sociocommunautaires, un montant égalé par l’administration Plante, pour une enveloppe budgétaire totale vouée à la prévention à 50 millions. Des services comme l’Équipe mobile de médiation et d’intervention sociale (EMMIS) vont ainsi augmenter leur présence auprès des gens plus vulnérables, dans la rue.

Le travail policier a beaucoup changé. On ne fait plus la police comme il y a 20-25 ans, où l’approche était entièrement portée sur la répression. Il faut trouver l’équilibre entre la prévention et la répression.

Une citation de François Bonnardel, ministre de la Sécurité publique du Québec

François Bonnardel, penché près de la fenêtre d'une voiture de patrouille, discute avec deux agents.
Les policiers du SPVM affectés au centre-ville de Montréal ont remercié le ministre de la Sécurité publique de s’intéresser à leur travail en première ligne sur le terrain.
PHOTO : RADIO-CANADA / KOLYA GUILBAULT, CAMÉRAMAN

Le ministre de la Sécurité publique en profite pour réitérer son appui au directeur du SPVM, Fady Dagher, qui prône justement une approche de prévention sociale misant sur une police de proximité autant avec la population qu’avec les organismes communautaires.

Je pense aussi que l’approche du directeur Dagher est la bonne. L’équilibre entre la prévention et la répression va être un leitmotiv important pour l’ensemble des corps policiers au Québec, a conclut M. Bonnardel au terme d’une patrouille de quelques heures avec le SPVM.

Le reportage vidéo sur Twitter
https://twitter.com/pascalrobidas/status/1693755551056892098

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Ça fait un bout que je pense à l’aménagement des places publiques dans le village et l’impact qu’il a sur leur intégration dans le quartier. Mes observations sont les suivantes:

La place Émilie-Gamelin est très mal intégrée au village, principalement parce que, jusqu’à cette année, on terminait toujours la piétonnisation de Sainte-Catherine à Saint-Hubert. Heureusement, le prolongement à la rue Labelle vient un peu réparer cette cassure, mais l’intégration n’est pas complète. Le contrôle des accès, décourage son utilisation si ce n’est pas la destination explicite de nos déplacements. Vu que je ne peux pas le traverser à la diagonale pour me rendre de Sainte-Catherine à la Banq, je le perçois plus comme un mur refermé sur lui-même, qu’une place publique que je peux intégrer à mes déplacements et me réapproprier pour mes moments de pauses.

La place publique au coin d’Atateken et Sainte-Catherine est l’un des seuls espaces qui dispose d’une large variété de bancs et autres mobiliers urbain sur lesquels on peut s’assoir et s’allonger. Son ouverture sur Sainte-Catherine, le rend particulièrement convivial pour ce-lles qui désirent s’y reposer tout en observant les interactions sur la rue piétonne. J’apprécie beaucoup son aménagement cette année. J’espère vraiment que la ville ne le fermera pas cet hiver comme elle l’avait fait l’hiver dernier.

Le parc Serge-Garant est complètement isolé de Sainte-Catherine par l’édicule du métro Beaudry. Bien que ce ne soit pas faisable à moyen terme, j’aurais préféré qu’on le recule en fond de lot pour maintenir une présence sur la rue et éliminer les nombreux coins aveugles qu’il crée. Ça n’aide pas non plus que la ville en ait retiré les bancs pour décourager les activités qui s’y tenaient.

Le parc de l’espoir post-réaménagement est beaucoup plus agréable qu’avant. Je le trouve souvent trop petit pour la quantité de personnes qui le fréquentent, mais j’apprécie les mesures qui ont été prises pour multiplier le nombre de bancs et apaiser la circulation automobile à l’intersection. Plus de rues qui intersectent Sainte-Catherine devraient présenter des cols du genre pour forcer les automobilistes à ralentir. Je pense que c’est aussi l’une des rares intersections où les automobilistes ne s’arrêtent pas en plein milieux de l’intersection pendant la piétonnisation pour effectuer des livraisons ou débarquer leurs passagers.

Le Parc Charles S. Campbell tourne complètement dos à la rue Sainte-Catherine. Je ne comprends pas pourquoi il n’y a pas d’accès au nord du Parc. En lieu de ça, il faut le longer jusqu’à la ruelle Sainte-Rose, puis se squeezer entre le chalet (presque toujours fermé) et la clôture pour se rendre dans la portion nord. La ville devrait fortement considérer d’éliminer certaines de ces clôtures et ouvrir de nouveaux accès au nord.

Finalement, on a le métro Papineau. J’aime beaucoup la pépinière, mais elle se trouve exactement là où je m’attendrais à trouver l’entrée de l’édicule. S’il n’en tenait qu’à moi, je percerais une entrée dans l’édicule qui fait face à Sainte-Catherine, j’aménagerais une large allée similaire à l’allée centrale du parc des faubourgs et je déplacerais la pépinière en bordure de cette allée. Pour l’instant, outre la pépinière, toute la portion sud du parc est morte à cause des nombreux obstacles qui la sépare du reste du parc.

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Pour la station Papineau, (j’y étais justement hier et j’ai eu une réflexion sur son aménagement) je pense qu’il faudrait un investissement majeur, et un redesign complet du lot.

Comme Beaudry, Papineau est considérée “problématique” pour l’installation d’ascenseurs, vu sa diagonale importante entre les quais et l’édicule. Aussi, le parc derrière est peu fréquenté, car il donne sur Maisonneuve—utilisée comme voie de transit automobile pour rejoindre le pont Jacques-Cartier, en plus de la piste cyclable. Aussi, contrairement à Beaudry, Papineau n’a pas reçu de cure de jouvence dans les dernières années.

Mon point de vu serait de complètement fermer la station, pour refaire complètement l’ilôt: la station serait reculée vers Maisonneuve, pour laisser la place au parc et le mettant face à Ste-Catherine.
Pour ce qui est de l’édicule, je l’imagine avec une entrée principale donnant sur le parc, et une secondaire donnant sur Maisonneuve (mais qui mène au même espace, comme la station Mont-Royal). La différence avec Mont-Royal? On pourrait, selon la solidité et l’ingénierie, créer un nouveau bloc de logements sur toute la largeur (Cartier-Dorion), au-dessus de la station: comme l’hotel Honeyrose à Place des Arts.

La verticalité de cette nouvelle configuration permettrait une intégration plus optimale des ascenseurs, en plus de rajouter une offre de logements directement au-dessus d’une station, et donc de pouvoir récupérer une partie des coûts élevés d’une telle intervention.

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Les propriétaires du Yamato Dumpling se sont faits battre dans leur propre commerce. Heureusement, un client du Rocky, Jean-Louis, est venu à la rescousse. Une histoire épouvantable.

Je vous invite à aller encourager cet excellent restaurant! https://www.tvanouvelles.ca/2023/08/31/indignation-dans-le-village-ca-va-tu-prendre-un-meurtre

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Something has to be done. this is crazy.

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Je m’excuse pour mon cynisme, mais je suis malheureusement arrivé à croire que seule une tragédie pouvait pousser nos élus à prendre des mesures nécessaires pour notre sécurité dans le village.

C’est avec une grande tristesse que nous avons dû perdre la petite Mariia, renversée par un automobiliste, avant que l’Administration Plante ne décide enfin d’instaurer des mesures de sécurité routière drastiques autour de Pont Jacques Cartier. Pourtant, les citoyens du Sainte Marie, comme ceux du village le font en ce moment, réclamaient cela depuis des années…

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Je pensais que la marche de Valérie devant les caméras et deux trois polices avait réglé le problème? :clown_face:

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La présence policière est désirée par certains, mais pas du tout par d’autres. Il y a des tensions réelles, actives et importantes entre les forces de l’ordre et plusieurs groupes de la communauté LGBTQ+. Ce n’est pas du tout des enjeux qui ont des solutions rapides et évidentes. Il ne faut pas s’attendre à ce que les enjeux puissent être réglés à court terme. C’est irréaliste, et ce sont des enjeux qui dépassent largement la ville de Montréal. Toutes les métropoles nord-américaines sont aux prises avec ça en ce moment, et d’ailleurs, le cas Montréalais n’est vraiment pas le pire.

Notre difficulté collective à financer adéquatement du logement social et à le construire rapidement, notre difficulté à aborder la décriminalisation de toutes les drogues et à financer rapidement et adéquatement le milieu communautaire - c’est ça le noeud du problème. Pas la présence policière et la surveillance abusive.

Ça prend du logement et de l’aide adéquate. Il n’y a pas de solution miracle rapide. La comparaison à ce titre avec les enjeux de sécurité des piétons lié à la vitesse de la circulation est particulièrement boiteuse.

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La présence accrue de policiers renforce le sentiment d’insécurité chez beaucoup de personnes lgbt dans le village. Je ne connais pas de personnes queer dans ma tranche d’âge qui ont une vision favorable de la police. Il faut aller à la racine du problème et la police peut temporairement améliorer la cohabitation, mais n’est pas une solution viable.

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Je dirai ceci en tant que membre de la communauté LGBT : parmi les rares fois où j’ai été chahuté et insulté en public (à Montréal, c’est extrêmement rare), deux de ces fois l’ont été par des hommes sans abri durant la nuit. Disons que sachant que personne ne leur dira « non », ils peuvent essentiellement dire et faire ce qu’ils veulent. Donc, je suis un membre LGBT qui ne verrait pas d’inconvénient à une plus grande présence policière dans le village loll. Et je ne pense pas que quiconque prétende que c’est une solution permanente au problème, mais à l’heure actuelle, toutes mes expériences à l’est de Berri ont été extrêmement négatives et j’évite essentiellement le secteur. Les membres de la communauté LGBT qui s’opposent à la police et autres militants sont plus vocaux j’en suis sur. Mais je vous garantis que beaucoup de gens sont éloignés du secteur en raison du sentiment d’insécurité. La même chose se produit dans le quartier chinois. Si nous ne voulons pas que cela devienne un « dépotoir » moderne de tous les problèmes sociétaux (le tenderloin, le Downtown Eastside, les divers “skis rows”, etc.), il est préférable de ne pas dépeindre la communauté LGBT comme étant catégoriquement opposée à toute intervention dans ce domaine.

(en passant, j’utilise simplement LGBT comme forme vite de l’acronyme, je ne réduis pas intentionnellement l’existence des autres membres du groupe !)

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Je ne veux pas parler pour toute la communauté, c’est anecdotique car je parle pour moi même et mes connaissances queer qui sont tous.tes entre 18ans et la début vingtaine. Je ne pense pas non plus que la communauté est opposée à toute intervention policière. Vu que ce n’est pas une communauté homogène, les opinion sur la police sont variées. Je pense plutôt qu’on manque d’imagination pour trouver des solutions alternatives.

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