Revitalisation du Village

Mon point ici n’est pas d’affirmer que les enjeux/solutions de sécurité liés à l’itinérance et à la toxicomanie se comparent de manière directe avec les enjeux de sécurité routière. Chaque enjeu de société est unique et nécessite plusieurs niveaux de gouvernance et d’implication financière.

Cependant, nous avons pu constater au cours des dernières années que lorsque la volonté existe, il y a toujours une solution. Cela dépend en grande partie des priorités politiques à différents niveaux. La mort d’un citoyen innocent est toujours une source d’embarras pour nos élus devant les médias, et cette pression incite nos représentants à agir, comme nous le constatons actuellement au niveau municipal et provincial en ce qui concerne la sécurité routière.

C’est vrai que les enjeux et solutions sont très différentes mais le jeu politique est le même.

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Insécurité dans le Village, à Montréal : des terrasses ferment avant l’heure

Agressions physiques et verbales, vols, harcèlement… Excédés par l’insécurité grandissante dans le Village, dans le centre-ville de Montréal, des propriétaires de restaurants et de bars ferment leur terrasse alors que la saison estivale n’est pas encore finie. D’autres songent carrément à ne pas la rouvrir l’an prochain.

Une terrasse désertée.

La terrasse du Yamato Dumpling est fermée depuis mercredi, quand un homme a physiquement agressé les propriétaires de l’établissement.

Photo : Radio-Canada / Rania Massoud

Publié à 4 h 00 HAE

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Émilie Yu s’affaire derrière son comptoir, occupée à répondre au téléphone et à prendre des commandes. Il y a trois jours, la propriétaire du restaurant Yamato Dumpling, sur la rue Sainte-Catherine, et son mari se sont fait agresser par un homme en crise.

Ce n’est que grâce à l’intervention des employés et de clients de l’établissement voisin que l’assaillant a pu être maîtrisé.

Depuis cet incident, la terrasse du Yamato Dumpling est fermée. Et Mme Yu, qui a ouvert son restaurant il y a à peine cinq mois, ne compte plus la rouvrir l’année prochaine. Certains de ses employés ont maintenant peur de travailler le soir.

Encore aujourd’hui, j’ai dû appeler la police vers 17 h, parce qu’il y avait une femme qui s’était installée sur la terrasse alors qu’elle est fermée et elle refusait de partir. Elle m’a dit que la police ne lui faisait jamais rien, dit la restauratrice. Et plus tôt aujourd’hui, une autre femme est rentée par la porte arrière, elle a traversé le restaurant sans regarder personne, comme si elle était dans sa maison, et puis elle est sortie par la porte d’entrée.

Une femme souriante derrière un comptoir.

Émilie Yu, la propriétaire du Yamato Dumpling.

Photo : Radio-Canada / Rania Massoud

On a décidé d’ouvrir notre restaurant dans ce quartier parce qu’il est très touristique et parce qu’il n’y a pas beaucoup de restaurants asiatiques, donc peu de compétition, […] mais il y a clairement un problème de drogue dans le quartier. Ceux qui consomment sont comme sur une autre planète, on ne sait pas comment ils vont se comporter.

Une citation de Émilie Yu, propriétaire du restaurant Yamato Dumpling

En face de son établissement, la terrasse du bar Le Cocktail est complètement déserte. À l’intérieur, quelques clients dégustent leur bière, attablés devant le bar.

Pour Luc Généreux, le propriétaire, les incidents impliquant des personnes intoxiquées, c’est tous les jours, c’est notre quotidien.

La situation sécuritaire s’est beaucoup détériorée cette année, c’est définitivement pire que les années précédentes.

Un homme assis sur une terrasse vide de clients.

Luc Généreux, assis sur la terrasse de son bar. Ses clients préfèrent rester à l’intérieur.

Photo : Radio-Canada / Rania Massoud

Face à la hausse de la violence, M. Généreux dit avoir embauché un agent de sécurité pour assurer la surveillance à l’intérieur du bar, ouvert dans le quartier depuis 2006. Mais les problèmes se passent souvent dans la rue, dit-il. Les clients sur la terrasse ne se sentent pas en sécurité.

Compte-t-il la fermer lui aussi? Cette année, la saison est presque finie, mais on est en réflexion pour l’année prochaine. Ça n’a pas vraiment valu la peine de l’ouvrir.

Le concept des terrasses dans le quartier ici est inutile. C’est vraiment malheureux. Il y a eu peu d’achalandage, les gens préfèrent être à l’intérieur parce que, dehors, c’est rendu désagréable et pas sécuritaire.

Une citation de Luc Généreux, propriétaire du bar Le Cocktail

Les clients se font quémander, ils se font voler leur téléphone… Hier, un client s’est même fait voler sa bouteille de bière sur la terrasse. Ce n’est pas grave, on va lui en donner une autre, mais il y a un sentiment d’insécurité qui est présent.

Qu’en est-il de la police? M. Généreux dit avoir remarqué une plus grande présence des forces de l’ordre, mais visiblement, ce n’est pas suffisant. Je ne sais pas ce que ça prend, ajoute-t-il navré.

La terrasse du café La mie matinale, sans clients.

La terrasse du café La mie matinale, sans clients.

Photo : Radio-Canada / Rania Massoud

Pour la plupart des commerçants interrogés sur la rue Sainte-Catherine Est, entre les rues De Champlain et l’avenue Papineau, le problème, ce sont les trafiquants de drogue qui ont élu domicile dans le quartier.

François, un employé du café La mie matinale, se dit à la fois triste et enragé.

Il y a deux semaines, l’un des propriétaires du café s’est fait physiquement agresser par un vendeur de drogue à l’arrière de son établissement alors qu’il déchargeait sa marchandise.

Le type lui a mis un couteau sous la gorge. Vous vous imaginez avec un couteau sous la gorge? Ça fait peur!

Une citation de François, employé du café La mie matinale

Selon lui, le SPVM a été averti, mais les policiers ne sont jamais venus.

Souvent, il y a au moins dix personnes à l’arrière du café qui consomment de la drogue, qui se piquent, ajoute-t-il.

Injection de drogue dans la rue

La crise des opioïdes a atteint des niveaux sans précédent à Montréal.

Photo : Getty Images / Spencer Platt

La terrasse de La mie matinale est vide, le café est sur le point de fermer ses portes pour la journée. Des fois, il y a des clients qui se font agresser. Ils se font voler leur téléphone, leur nourriture.

Sera-t-elle ouverte l’an prochain? On va espérer que quelque chose sera fait d’ici là, dit-il. Il ne suffit pas d’envoyer des travailleurs sociaux et des policiers à vélo. On veut des actions concrètes.

En face, la terrasse du bar Rocky fait contraste : elle est pleine. Des dizaines de clients sont attablés dehors, en train de siroter leur boisson et bavarder. Paolo, le barman, est seul à travailler ce soir. Il prend les commandes, sert les cocktails et échange quelques mots et sourires avec les clients.

Quel est son secret? Peut-être que c’est parce que cela fait 31 ans que je travaille ici, il y a beaucoup de clients qui viennent me voir, dit-il entre deux services. Ce sont tous des réguliers ici, ajoute-t-il.

Des clients assis sur la terrasse d'un bar.

Une dizaine de clients profitent de la terrasse du bar Rocky sur la rue Sainte-Catherine est, malgré la montée de la violence dans le quartier.

Photo : Radio-Canada / Rania Massoud

Son voisin, Béchir ben Khalifa, le propriétaire du restaurant moyen-oriental La Couscoussière, est debout devant son établissement, ouvert dans le quartier il y a 25 ans. Il n’y a pas un chat sur sa terrasse.

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Sa terrasse a été saccagée il y a deux semaines par des hommes qui se bagarraient dans la rue. Ça s’est produit vers 2 h du matin, il y a les images de la caméra de surveillance que nous avons montrées à la police, mais rien n’a été fait, dit-il.

Dans un message envoyé à l’émission Le 15-18, la Ville de Montréal qualifie les agressions physiques contre les commerçants du Village d’inacceptables. Il faut redoubler d’efforts pour assurer la sécurité dans le Village, dit-on. S’adressant aux habitants du quartier, la Ville se veut rassurante : On ne vous laissera jamais tomber.

Depuis la pandémie et l’intensification de la crise du logement, le Village et ses stations de métro sont devenus un refuge quatre saisons pour un grand nombre de personnes vulnérables. Certains résidents excédés évoquent un asile à ciel ouvert.

Une terrasse vide avec un rempart qui manque.

Une partie de la terrasse du restaurant La Couscoussière a été saccagée.

Photo : Radio-Canada / Rania Massoud

En janvier dernier, le Groupe Archambault a annoncé la fermeture définitive de son magasin presque centenaire de la rue Sainte-Catherine Est, en invoquant la détérioration croissante des perspectives commerciales dans le secteur, qui est devenu, selon la direction, un laboratoire de mixité urbaine.

Avant le début de la saison estivale et la piétonnisation de la rue Sainte-Catherine, des restaurants et cafés du quartier avaient menacé de faire une grève et de ne pas ouvrir leur terrasse. En réaction, la mairesse de Montréal, Valérie Plante, a annoncé en juin le lancement de sa Stratégie d’intervention collective pour le Village, promettant des sommes et des ressources supplémentaires pour sécuriser les rues et les parcs du quartier.

Mais en dépit des policiers plus visibles dans les rues et du travail des équipes communautaires, la cohabitation demeure des plus problématiques dans le quartier où les trottoirs et les espaces publics servent de refuge aux itinérants et aux toxicomanes.

Vendre de la drogue, c’est illégal, mais on voit tellement de trafiquants tous les jours dans le quartier, résume Luc Généreux. On a l’impression qu’un citoyen qui brûle un feu rouge a plus de chances d’être sanctionné qu’un vendeur de drogue au coin de la rue, ce n’est pas normal.

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Sans nier la problématique, je trouve vraiment exagéré de la part du proprio du Cocktail de dire que les terrasses n’ont plus leur place dans le quartier. Toutes les fois où je suis allé dans le Village cet été la plupart des terrasses étaient occupées. D’ailleurs tous les articles parlant des terrasses ont ce propriétaire comme source. Ça fait très ‘oiseau de malheur’, ça serait bien d’entendre d’autres voix.

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J’espère qu’on aura droit a une restoration du bâtiment, du moins du retrait de la tôle

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Ce n’est pas ces gens qui fréquentent et qui vivent dans le village en général, par contre

Maudite bonne nouvelle!

Voici le texte complet pour ceux qui n’ont pas d’abonnement au Devoir:

Montréal aura un complexe LGBTQ+

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André Querry L’organisme Espace LGBTQ+ a fait l’annonce vendredi de l’acquisition d’un l’immeuble situé au 929 rue Sainte-Catherine Est qui accueillera un complexe LGBTQ+.

Violette Cantin

1 septembre 2023

À l’instar de grandes villes comme Vancouver, Los Angeles et New York, Montréal aura son complexe LGBTQ+, en plein coeur du Village, à compter de 2025.

C’est l’organisme Espace LGBTQ+ qui en a fait l’annonce vendredi avec l’acquisition de l’immeuble situé au 929 rue Sainte-Catherine Est, à deux pas du métro Berri-UQAM. Il accueillera les bureaux de 12 organismes communautaires LGBTQ+. L’offre se différencie donc de celle du Centre communautaire LGBTQ+ de Montréal, qui a pignon sur rue dans le nord du Village et qui offre principalement des services de documentation et de location de salles pour les organismes.

« Il y aura une salle événementielle, une terrasse et des espaces d’entreposage », précise avec enthousiasme la présidente d’Espace LGBTQ+, Catherine Lavarenne. Et dans l’idéal, on aurait un espace ouvert à la communauté LGBTQ+ pour que les gens puissent se réunir. »

Pour elle, la création d’un tel endroit est essentiel. « Que les organismes soient ensemble, dans un même espace, ça permet de créer des liens plus solides », croit Mme Lavarenne. Cette mise en contact permettra par ailleurs d’alléger le poids qui repose sur les épaules de plus petites organisations. « Plusieurs organismes n’ont peut-être pas besoin d’employé permanent à temps plein, mais plusieurs organismes peuvent se regrouper et partager les ressources humaines et les bureaux. »

Cette acquisition survient dans un contexte où plusieurs joueurs du milieu communautaire peinent à garder la tête hors de l’eau. « On constate qu’avec la hausse des loyers commerciaux, c’est de plus en plus difficile de trouver des locaux qui sont assez grands, adéquats et sains, déplore-t-elle. Les frais de loyer peuvent difficilement être financés dans un contexte où les organismes sont sous-financés. »

La directrice générale du Collectif Juridique Trans, Celeste Trianon, salue le travail fait par Espace LGBTQ+ et croit que l’arrivée du complexe est une « avancée massive », mais elle n’est pas suffisante. « La communauté a tellement peu de ressources que ce n’est pas assez », déplore-t-elle. « Il faudrait que la Ville et la province mettent des efforts non seulement pour des bureaux, mais aussi pour des services, des soins communautaires », soutient-elle.

Elle compte bien louer un bureau de 450 pieds carrés dans le complexe et estime qu’elle pourra y recevoir jusqu’à cinq personnes en simultané. « Mais si je dirigeais un organisme jeunesse qui reçoit des dizaines de jeunes à la fois pour des activités, ils ne rentreraient pas tous », s’attriste-t-elle.

L’achat de l’immeuble de la rue Sainte-Catherine a été rendu possible grâce à la contribution de l’Initiative immobilière communautaire du Grand Montréal, du Fonds d’acquisition québécois, du fonds Innogec, de la Ville de Montréal et de donateurs privés.

Revitalisation du Village

La création de ce nouvel espace de rassemblement pour la communauté LGBTQ+ s’inscrit également dans un désir de revitalisation du Village, dont le tissu social étiolé a fait les manchettes ces derniers mois. Mais Catherine Lavarenne entrevoit la situation avec optimisme. « On va réfléchir à comment on peut être un soutien, on est conscient de la dynamique dans laquelle on arrive », explique-t-elle.

Elle croit que la création du complexe pourra « s’intégrer positivement » dans le quartier. « Ça va apporter une nouvelle positive dont le Village a besoin ! »

Par voie de communiqué, le conseiller de la Ville de Montréal dans l’arrondissement de Ville-Marie, Robert Beaudry, s’est réjoui de la nouvelle. « Ce projet est un élément important de notre Stratégie collective pour le Village et nous sommes très heureux de pouvoir contribuer à sa création. »

De façon générale, j’identifie 4 îlots d’activité dans le village. D’ouest en est, on retrouve:

  • Berri—Atateken: le secteur est principalement occupé par des banques, des grandes bannières, assez peu de commerces de proximité, plusieurs lots vacants sur le terrain des futures tours de Mondev, plusieurs grands stationnements de surface au sud de Sainte-Catherine, derrière les commerces et une très forte concentration de personnes itinérantes ou intoxiquées. On y trouve, d’ailleurs très peu de résidences comparativement au reste du village. À défaut d’avoir un logement stable et abordable ou des sites d’injection supervisés à proximité, ces espaces vacants avec une relativement faible présence sur rue semblent être les seuls endroits où ils peuvent se retirer pour manger, boire, dormir, consommer, etc.

  • Atateken—Alexandre-de-Sève: le secteur le plus dynamique du village, selon moi. Les locaux vacants y sont très nombreux mais moins concentrés qu’à l’ouest. On y retrouve d’importants générateurs de trafic vu que c’est là que sont concentrés la totalité des places publiques de la rue et la majorité des bars, cafés, restaurants, salons de coiffure et autres services commerciaux. La station Beaudry rend aussi ce lot particulièrement accessible en transport en commun. Atateken étant elle-même une rue commerciale, on observe une forte synergie au croisement de ces deux intersections. Presque tous les bâtiments offrent du résidentiel aux étages supérieurs, lesquels garantissent un minimum d’interaction sur rue à longueur de journée. Le milieux est aussi plus compact que l’ouest avec une moins forte proportion de stationnements de surface dernière les commerces. Ses résident·es les plus vulnérables y sont aussi présent·es qu’à l’ouest, mais plus faciles à ignorer parce qu’ils/elles se noient plus dans la foule.

  • Alexandre-de-Sève—Champlain: ce secteur est isolé du reste du village par l’énorme mur aveugle et le stationnement de surface de TVA qui font directement face à Sainte-Catherine. Si la place Dupuis essaie mollement d’interagir avec la rue aussi bien sur Maisonneuve et Saint-Hubert que sur Sainte-Catherine. TVA a décidé de placer tous ses accès sur Maisonneuve et complètement tourner le dos à Sainte-Catherine. Lorsqu’on marche la rue, on observe immédiatement une baisse drastique d’activité dès qu’on dépasse le Sky. En été, la ville aménage ce lot en espace détente, mais le succès est passablement mitigé, principalement à cause de l’îlot à l’est. Le Bourbon y loge le Art&Farina, un superbe restaurant italien qui attire des clients réguliers. La plupart semblent, d’ailleurs être des professionnels de la cité des ondes, à proximité. Malheureusement, le spa qui s’est installé à proximité présente un mur aveugle aussi imposant que celui de TVA.

  • Champlain—De Lorimier: le secteur est malheureusement, fortement enclavé par les avenues Papineau et de Lorimier, qui s’apparentent plus à des bretelles autoroutières vers le pont que de véritables boulevards. Le débit de circulation affolant et le grondement assourdissant des énormes camions qui empruntent ces axes les rendent particulièrement désagréables. Je reste rarement dehors dans ce secteur. Si j’y suis, c’est pour rentrer dans un établissement. La station Papineau et son terminus d’autobus sont particulièrement difficiles d’accès à cause la programmation des feux de circulation sur Papineau (et de Lorimier), ce qui rend ce lot beaucoup moins accessible pour une combinaison transport en commun et déplacements actifs. Les cycles sont programmés de telle sorte qu’on peut facilement attendre 2 min avant de pouvoir traverser. Quand le SPVM contrôle manuellement ces feux (ce qui arrive assez souvent) ces temps de traverse sont encore plus longs et peuvent parfois constituer la majorité du temps de déplacements des piéton·nes et cyclistes du secteurs. La concentration de locaux vacants y est particulièrement importante, surtout à proximité de ses grandes barrières (RIP troisième tasse). Le terrain du Champlain, d’abord à l’abandon et maintenant un trou ouvert est une énorme plaie béante sur le secteur. Vivement qu’on en trouve réellement une occupation. La rue cesse d’être piétonne à partir de Papineau, ce qui ne laisse qu’un espace réduit pour se déplacer à pied jusqu’à de Lorimier. La faible occupation des lieux et son fort enclavement fait qu’on y retrouve beaucoup moins de monde qu’ailleurs dans le secteur. Les personnes vulnérables y sont par conséquent beaucoup plus visibles.

Au minimum, je pense que la stratégie la plus pérenne sur le long terme est d’offrir une offre de logement abordable et diversifiée et consolider le tissus urbain pour réduire ces zones mortes. Je sais que ça fait très « loin des yeux; loin du cœur », mais j’imagine que ça doit être moins rushant pour quelqu’un qui consomme de faire un bad trip chez eux qu’en public où il n’ont aucun endroit de qualité pour se réfugier. En temps que résident du secteur, j’ose espérer que cette réduction en stress me permettrait de voir moins de monde en crise faire une psychose en public.

PS: Désolé pour le roman. Je ne sais jamais comment formuler ce genre de truc pour que ce soit plus lisible et moins compact.

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Sache que ta participation, qu’elle soit longue ou raccourcie est toujours fort intéressante et appréciée. :+1:t2:

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Quelle excellente nouvelle. Ça va contribuer à animer cette partie de la rue!

Je suis entièrement d’accord avec ton analyse. Le pire du village se trouve à ses deux extrémités, où l’activité commerciale semble être plus basse. Dans l’ouest c’est un peu moins pire, et on dirait que les futurs projets qui s’y trouvent vont aider un peu (Mondev, complexe LGBTQ+, etc.). Dans l’est, je ne suis pas certain de ce qu’on pourra faire d’un point de vue immobilier/développement urbain, peut être que la réfection de Ste-Cath sera un catalyseur pour le développement dans ce coin là?

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On peut anticiper aussi une augmentation de la circulation piétonne sur Ste-Catherine à l’extrémité Est du Village, avec les développements de l’Esplanade Cartier et les gens qui se rendront au métro Papineau.

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on voit bien la murale même depuis Ste Cath

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Quelques nouvelles commerciales du Village:

  • Il y aura un lounge bistro qui ouvrira dans le local de l’ancien Cacao 70 au mois de novembre!

  • En faisant des petites recherches, j’ai découvert que le restaurant qui a pris la place du Copper Branch (Philippes), est en fait une “cuisine fantôme”, qui s’affiche en tant que 5 (!) restaurants sur Uber Eats et les autres plateformes de livraison. Voir l’article d’Urbania sur le sujet: https://www.24heures.ca/2023/06/14/on-a-visite-une-ghost-kitchen-qui-contient-5-restos-a-montreal

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J’avais mes réserves sur le concept de cuisine fantôme, mais dans les faits, j’avoue que je ne vois pas tant les désavantages - ça vient combler un besoin et c’est un moyen pour les entrepreneurs de faire des économies. Les seuls bémols auquel je pense c’est la salubrité des cuisines (est-ce qu’elles se font inspecter au même titre que les restaurants traditionnels?) et aussi le fait qu’on occupe des espaces qui auraient pu permettre d’animer la rue.

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Dans le cas de Philippes, il y a une salle à manger, et même une terrasse! Le Copper Branch auparavant était vraiment mort, alors je trouve que c’est une excellente solution pour rentabiliser un espace commercial, tout en le laissant ouvert au public!

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La SDC du Village diffuse un sondage pour améliorer l’expérience des clients du Village. Ce n’est pas le premier sondage de la sorte qui a été fait, mais bon, si ça peut aider!

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Annonce de la mairesse concernant l’Espace LGBTQ+ qui s’établira à l’emplacement de l’ancien BEDO et Yellow. J’espère que ce projet avancera rapidement!

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:mega: Séance d’information pour la création d’une association citoyenne dans le Village :mega:

Vous habitez dans le secteur du Village et souhaitez faire une différence dans votre communauté? Une séance d’information, organisée par l’Arrondissement de Ville-Marie, centre-ville, vous donnera tous les renseignements nécessaires pour mettre sur pied une association citoyenne :

:calendar: Le samedi 21 octobre à 10 h

:round_pushpin: Centre St-Pierre (salle 100), situé au 1212, rue Panet, Montréal, QC H2L 2Y7

:white_check_mark: Confirmation de présence : https://forms.gle/ggZmwK9WboyXohm26

Plus d’informations :point_right: Séance d’information : Association citoyenne du Village | Ville de Montréal

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