Revitalisation du Village

Les commerçants du Village rouvrent leurs terrasses

La terrasse du bar Rocky dans le Village Photo: Twitter

Naomie Gelper

22 juin 2023 à 17h28 - Mis à jour 22 juin 2023 à 17h37 2 minutes de lecture

Les propriétaires de bars dans le Village qui avaient décidé de fermer leurs terrasses en raison du climat d’insécurité dans le secteur ont décidé de les rouvrir jeudi après-midi.

«Suite à une rencontre constructive que nous avons eue ce matin avec l’administration municipale, nous avons décidé de rouvrir notre terrasse dès aujourd’hui. Les choses semblent vouloir bouger plus que jamais, l’avenir nous le confirmera», a laissé savoir le bar Le Cocktail qui avait plié les tables extérieures de sa terrasse dimanche dernier.

Jeudi, la Ville de Montréal a aussi dévoilé sa stratégie sur l’avenir du Village. La mairesse de Montréal, Valérie Plante, s’est réjouie de la réouverture des terrasses sur Twitter.

Rappelons que des commerçants du Village avaient dénoncé un climat d’insécurité peu compatible avec l’accueil de clients, mais également nuisible à leurs employés. En raison de difficultés liées à l’itinérance, la sécurité et la toxicomanie, plusieurs avaient décidé de fermer leurs terrasses en attendant de trouver une issue à cette impasse. Sur le terrain, mercredi, Métro a pu constater que le Village est un véritable «hotspot» de la drogue, même en plein jour.

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Reportage au Téléjournal 18h


Éditorial de Nathalie Collard dans La Presse

De l’amour pour le Village


PHOTO ROBERT SKINNER, ARCHIVES LA PRESSE
Le quartier du Village, à Montréal

Nathalie Collard
LA PRESSE

Ce n’est pas un hasard si la mairesse de Montréal a choisi de présenter sa « stratégie d’intervention collective pour le Village » au parc de l’Espoir. Il en faut, de l’espoir, pour imaginer le Village se sortir du marasme dans lequel il est plongé depuis quelques années.

Publié à 1h16 Mis à jour à 5h00

Il est loin le temps où on déambulait en souriant, le cœur léger, sous les boules multicolores de l’architecte paysagiste Claude Cormier.

Aujourd’hui les passants ont plutôt tendance à accélérer le pas, quand ils n’évitent pas carrément le quartier.

En 2017, dans les pages de La Presse, on se félicitait de l’ouverture d’une nouvelle génération de commerces entre les stations de métro Beaudry et Papineau. Aujourd’hui, des commerçants et des restaurateurs expriment leur insécurité et parlent du défi que représente le recrutement de personnel. Certains menacent de fermer leurs terrasses alors que la belle saison commence à peine.

Que s’est-il passé ?

Il s’est passé la pandémie, entre autres. Et cette pandémie a exacerbé des vulnérabilités déjà présentes.

L’été dernier, l’arrondissement et ses partenaires ont tenu une série de forums sur le réaménagement à venir de la rue Sainte-Catherine Est. La stratégie présentée jeudi est le fruit de cette consultation. On y retrouve quatre priorités dont la première, la sécurité, est une évidence.

Il faut rétablir un sentiment de sécurité dans ce secteur. On souhaite également animer le quartier et occuper l’espace public. On multiplie aussi la présence policière et communautaire dans les rues et les parcs. Ce sont toutes des bonnes initiatives.

Plus inquiétante est cette idée de créer une nouvelle structure de gouvernance qui réunira tous les intervenants du milieu. Espérons qu’on n’ajoutera pas de la lourdeur là où il faut le plus d’agilité possible.

Cela dit, soyons réalistes : la feuille de route présentée jeudi n’est pas une baguette magique. Les solutions miracles n’existent pas face à des enjeux aussi complexes. Le Village est un concentré de misère humaine, un microcosme des problèmes qu’on observe à plus grande échelle dans la société : pauvreté, dépendance, problèmes de santé mentale, itinérance…

Aucune administration municipale ne peut, à elle seule, résoudre tout cela. C’est un travail de longue haleine qui exige la participation de tous les ordres de gouvernement, en plus des milieux communautaire et commercial. Et surtout, il faut de la patience, même si elle commence à manquer.

Aujourd’hui ce sont les commerçants du Village qui s’expriment, mais d’ici la fin de l’été, on pourrait bien entendre ceux du centre-ville, de Milton-Parc ou de Villeray. L’itinérance est plus visible que jamais dans la métropole et les problèmes ne font que commencer.

Ce que vit Montréal, toutes les grandes villes nord-américaines l’ont vécu et le vivent encore.

De Toronto à Vancouver en passant par Portland et New York, plusieurs approches ont été tentées au fil des ans pour pacifier les relations entre les différentes populations qui fréquentent un quartier : ajout de présence policière dans les rues, embauche d’agents de sécurité aux abords des terrasses des restaurants, distribution de nourriture aux personnes itinérantes. Les résultats ont été, au mieux, mitigés.

La seule approche qui semble donner des résultats probants et à long terme est celle qui consiste à fournir un toit à ceux qui n’en ont pas. Les effets positifs d’une stratégie d’habitation accompagnée de services sociaux ciblés sont bien réels et ils sont documentés.

Montréal aura beau inventer toutes les stratégies du monde, sans la participation de Québec et d’Ottawa pour intervenir sur le terrain en habitation, en santé et en services sociaux, on n’en sortira pas.

Dans une allocution devant la Chambre de commerce en mai dernier, le ministre responsable de la Métropole, Pierre Fitzgibbon, s’est engagé à redonner au Quartier latin ses lettres de noblesse, déclarant qu’il en faisait une affaire personnelle.

Mais il n’y a pas de frontière invisible le long de la rue Saint-Hubert. Les problèmes du Village et ceux du Quartier latin sont semblables à plusieurs égards. Espérons donc que M. Fitzgibbon ouvre son cœur et englobe le Village dans ses préoccupations. Espérons aussi qu’il milite auprès de ses collègues pour inonder d’amour et de soutien la rue Sainte-Catherine, entre le boulevard Saint-Laurent et l’avenue Papineau.

Les miracles n’existent pas, mais ce serait bien de célébrer quelques petites victoires l’été prochain.

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Au sujet de la désaffection de l’UQAM et comment cette crise participe à la dévitalisation du Village… Concordia ouvre son École de la santé cet automne. À cela s’ajoute expansions et nouveau programmes pour ses autres facultés. La compétition est brutale. La remontée s’annonce ardue pour le Village et sa principale institution.

ETS est déjà l’école d’ingénierie dédiée du réseau des écoles du Québec. Je doute que le ministère lui permette de dédoubler ses programmes de génie.

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Le gouvernement actuel est supposément très ouvert au développement de programmes, dont les programmes en génie. Toutes les UQ ont des programmes de génie sauf l’UQAM (et les cas spéciaux de l’INRS et l’ENAP). De plus il me semble que l’ETS n’accepte que les technologues, donc s’il y avait dédoublement se serait avec les autres écoles de génie hors-UQ.

L’ETS garantie l’admission aux finissants des DEC techniques en informatique, mais tout le monde y est admissible pour autant qu’ils remplissent les pré-requis. Ensuite, je pensais surtout au dédoublement au sein même de l’UQ à Montréal vu que l’ETS et l’UQAM ont une relation très similaire à Polytechnique et l’UdeM.

Les prorammes d’ingénierie de l’ETS

Le secrétaire général de l’ÉTS m’a dit qu’une demande a été soumise au ministère des Études supérieures pour un nouveau baccalauréat en génie de l’environnement/développement durable… Le processus est assez complexe.

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Ils n’ont pas chimique/bio et ses déclinaisons? Voilà un créneau pour l’UQAM si elle se dépêche. Quoique j’imagine qu’elle installerait ce genre de programme plus à l’ouest à son campus des sciences, donc ça n’amène pas beaucoup d’étudiants dans le Village.

Ok je pensais que l’ETS n’acceptait pas les non-technologues sans une propédeutique en formation technique.


À noter que le programme est également boudé dans les autres universités, mais quand même ça n’aide pas la vitalité du quartier.

Des sans-abris éliront domicile dans un nouvel immeuble à Montréal

TVA Nouvelles

| Publié le 25 juin 2023 à 14 h 34 - Mis à jour à 08 h 58

https://www.tvanouvelles.ca/2023/06/25/des-sans-abris-pourront-elire-domicile-dans-un-nouvel-immeuble-a-montreal#:~:text=Vulnérables%20et%20parfois%20laissées%20à,au%20centre-ville%20de%20Montréal.&text=Le%20projet%2C%20qui%20prévoit%20l,Québec%20à%20Montréal%20(UQAM).

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Désolé pour la réponse tardive. Je suis entièrement d’accord avec vous. La solution c’est de ne pas laisser ces gens la se ramasser à la rue en premier lieu.

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Est-ce que quelqu’un est au courant du nouveau commerce qui est supposé ouvrir au 1454 Atateken? L’affiche dit “Nourish - À venir”, mais il me semble que ça fait longtemps que c’est là, et l’immeuble a été mis en vente récemment.

Page FB du conseiller municipal Robert Beaudry

Bravo à Village Montréal pour le lancement de la Place du Village!
Cet été encore, la place vous accueillera sous la géode avec des activités :partying_face:
Venez la découvrir !

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Ce soir il y avait une marche pour l’amour du Village. C’était réconfortant de voir autant de gens sortir pour montrer que le Village n’est pas mort :slight_smile:

Bien que je ne sois pas d’accord avec la récupération de cette marche parce Ensemble Montréal et les habituels oiseaux de malheur du Village, c’était bien cute de voir les citoyens se retrouver!

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J’ai traversé le Village vers 18h00 aujourd’hui à partir de Beaudry. Ce n’était pas super il y a 7-8 quand je fréquentais encore l’UQAM et avec tout ce qui s’est dit dans les dernières semaines, je m’attendais au pire.

Et bien toutes les terrasses étaient occupées et elles sont nombreuses. La rue était propre et côté aménagement, on a beaucoup misé sur la verdure et c’est très agréable.

C’est surement différent la nuit et dans la section près de Berri, mais je n’ai rien vu d’insécurisant en ce début de soirée. Les commerçants se sont tellement fait de la mauvaise pub que j’étais prêt à tout. En plus, je revenais des alentours du complexe Guy-Favreau, où c’est sérieusement inquiétant…

J’ai pris chacun des tronçons en photo :


À partir d’Alexandre-DeSève, c’est moins animé en raison du cadre bâti. Il y a d’abord le stationnement du TVA, puis le spa Sabbya, qui prend tout les locaux d’un immeuble de la longueur du Bourbon. Entre ça et un mur aveugle…

Le bâtiment au coin de Champlain n’est pas super, mais un projet est en cours.


Au vide créé par TVA, Sabbya et les immeubles endommagés s’ajoutent le chantier du Champlain Saint-Catherine, la station de métro, l’épicerie et le dégagement du pont. C’est beaucoup, mais c’est temporaire.


Bref, ce fut très agréable et l’avenir s’annonce encore meilleur avec tous ces développements! :slight_smile:

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Effectivement, les aménagements et la propreté sont très bien. Mais quelques heures avant que tu passes, quelqu’un s’est fait pognardé en pleine rue entre Visitation et Panet. C’est certain que ce n’est pas rendu au point où tu risques de voir quelque chose à chaque fois que tu y passes, mais la majorité des gens qui fréquentent le quartier de manière régulière voient et vivent des choses assez troublantes.

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Merci pour toutes ces photos qui valent mille mots, je note une amélioration esthétique dans l’aménagement en comparaison avec l’année dernière. Je ne doute pas qu’une fois la rénovation définitive de la rue complétée, son aspect sera beaucoup plus convivial et durable. Encore faudra-t-il encourager les propriétaires d’immeubles à retaper leurs façades. J’espère aussi qu’on installera une version s’apparentant aux boules de couleurs afin de redonner l’atmosphère originale des beaux jours de cette rue unique à Montréal.

Un message a été fusionné à un sujet existant : Réaménagement de la rue Sainte-Catherine Est (rue Berri à l’avenue De Lorimier)

Sécurité: la stratégie de Plante pour le Village «n’a rien changé»

Des policiers patrouillent dans le Village. Photo: Quentin Dufranne / Métro Média

Quentin Dufranne

21 juillet 2023 à 12h00 - Mis à jour 21 juillet 2023 à 17h06 7 minutes de lecture

Un mois après le dévoilement de la stratégie pour le Village de l’administration Plante, le cauchemar continue pour les commerçants du quartier. Alors qu’une certaine quiétude semble s’être installée la journée, le climat d’insécurité perdure la nuit, notamment à l’est de la rue Sainte-Catherine.

Le propriétaire du bar le Cocktail, Luc Généreux, avait pris la difficile décision de fermer sa terrasse à cause du climat d’insécurité avoisinant qui impactait directement sa clientèle. Bien qu’il l’ait réouverte suite à l’annonce de la ville, il déplore que la situation ne se soit pas améliorée.

«Depuis qu’ils ont dévoilé le plan d’intervention à tout le monde, les commerçants et les résidents du secteur avaient un certain espoir, mais dans la portion est du Village, il y a absolument rien qui a changé, explique Luc Généreux. Est-ce que le plan rate la cible, ou encore, est-ce que c’est insuffisant? Je ne le sais pas, mais une chose est sûr, ça n’a rien changé et le sentiment d’insécurité demeure entier.»

Luc Généreux affirme ne pas voir plus de policiers dans le secteur alors que le plan d’intervention de l’administration Plante y prévoit l’ajout d’une quarantaine d’agents de police. Il soutient que certaines heures sont «pires que d’autres», notamment la nuit, ce qui amène un sentiment d’insécurité chez ses employés qui quittent aux petites heures son commerce.

Le personnel de beaucoup de commerces circule à ces heures-là et ils ne se sentent pas en sécurité. Ils ne partent jamais seuls et quand ça peut se faire, ils évitent la rue Sainte-Catherine.

Luc Généreux, propriétaire du Cocktail

Deux sources intervenant auprès des populations vulnérables dans le Village appuient le constat de Luc Généreux. Selon elles, la présence policière a un effet, mais entre le jour et la nuit, la différence est remarquable. Elles expliquent qu’au cours de la nuit, il serait plus difficile pour les personnes intoxiquées de trouver un trafiquant, ce qui amènerait des comportements plus agressifs.

Une insécurité à géométrie variable

En plus de l’est de la rue Sainte-Catherine, des enjeux de sécurité sont perçus dans la portion ouest du quartier. La situation se serait cependant améliorée dans sa partie plus centrale aux abords du métro de Bleury. C’est ce que constate Danny Jobin, le propriétaire de plusieurs établissements dans le Village dont le Stock, le Date Karaoké et le District Video Lounge.

«Dans le centre du Village, on a pas vu une amélioration, mais un peu plus de protection, explique Danny Jobin. On a une présence policière qu’on n’avait pas avant, et c’est plus sécuritaire pour cette section-là, mais la section est du Village c’est horrible je ne comprends pas.»

Il remarque que la présence policière la journée permet de faire régner un certain calme dans son secteur, mais ce calme disparaitrait à la tombée du jour.

«La nuit il y a une problématique plus à cause de la drogue, explique Danny Jobin. C’est sûr que ça ne peut pas être beau tout d’un coup, mais je vois une lueur au bout du tunnel parce que je vois qu’il y a plus d’effectifs de police le jour, mais il en manque encore énormément.»

Il souligne l’importance et le travail de la Société de développement (SDC) du Village. Selon lui, sans le travail de la SDC, la situation serait «encore pire».

L’administration Plante dévoilait une stratégie pour l’avenir du Village le 22 juin. Celle-ci découlait d’un Forum sur le sujet ayant eu lieu un an auparavant. Cette stratégie prévoit notamment l’augmentation des effectifs de police et de l’équipe mobile de médiation et d’intervention sociale (ÉMMIS) sur le terrain.

«On ne lâchera pas, on veut que ce soit sécuritaire et les efforts des derniers mois commencent à porter fruit, avait déclaré la mairesse lors de l’évènement. Il faut aussi avoir une vision d’avenir et je pense que c’est d’honorer tout le travail des résidents et autres qui sont investis.»

La stratégie prévoit aussi la mise en place d’un comptoir de services de première ligne en santé et services sociaux pour répondre aux enjeux de santé mentale qui touchent les populations marginalisées fréquentant le secteur.

De son côté, le cabinet de la mairesse Plante explique être «extrêmement sensible» au climat social qui règne dans le Village et soutient que des «résultats se font sentir». Il ajoute qu’il faudra du temps avant de «renverser la vapeur sur cette crise dont l’ampleur prend des proportions insoutenables».

«La situation dans le Village est toutefois extrêmement complexe, tout comme le sont les enjeux liés à l’itinérance et à la crise des surdoses partout au Canada, explique le cabinet. Bien que tous les partenaires soient à pied d’œuvre, de jour comme de nuit, pour déployer la stratégie pour le Village – notamment par la mise en place du comité de gouvernance et le comité de résidents – ses effets continueront de se faire sentir avec le temps.»

Plus de 3 000 interventions policières

Une cellule de crise multipartite est mise en œuvre dans le secteur du Village depuis le 6 mars dernier. Jusqu’au début du mois de juillet, plus de 3 000 interventions policières ont eu lieu, dont 700 arrestations. Nombre des interventions visaient à référer ou accompagner des personnes en situation de vulnérabilité vers des services d’aides appropriés.

Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) explique que les effectifs supplémentaires proviennent d’une réaffectation temporaire d’autres effectifs policiers sur le territoire des postes de quartier (PDQ) 21 et 22. Ces effectifs permettent notamment une présence de patrouilleurs à vélo pour «assurer une plus grande visibilité policière et augmenter le sentiment de sécurité».

Il spécifie qu’une «intervention préventive ponctuelle répétée demeure la meilleure option afin d’offrir un soutien souvent lié aux besoins de base et à l’atténuation des comportements indésirables». L’objectif de ces démarches serait ainsi d’agir sur l’environnement des personnes en situation d’itinérance ainsi que sur leurs comportements à risque.

Il n’y a pas de réponse unique à des enjeux aussi complexes que ceux que l’on retrouve dans le Village et la population peut également jouer un rôle [en appelant le 911 ou un poste de quartier].

Service de police de la Ville de Montréal (SPVM)

Des agents de police intervenant aux côtés du personnel civil de l’Équipe de concertation communautaire et de rapprochement (ECCR) du SPVM. Quentin Dufranne / Métro Média

Sur le terrain, les agents de police collaborent de manière intégrée avec des intervenantes et intervenants de l’EMMIS, du personnel civil de l’Équipe de concertation communautaire et de rapprochement (ECCR) du SPVM soutenu temporairement par une intervenante ou un intervenant social du CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal (CCSMTL).

«[Ces démarches] ne visent pas les individus eux-mêmes, mais leurs actions», explique le SPVM.