Revitalisation du Village

L’horaire est effectivement restreint, mais il faut garder en tête que c’est un très petit projet pilote avec un budget limité. La location de patins étant gratuite, il est peu viable d’avoir quelqu’un à temps plein.

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Je comprend ça pour la location de patins, d’ailleurs la majorité des patinoires extérieures n’ont pas de locations, mais c’est surtout le déneigement pas effectué qui m’a surpris. J’y étais vers 15h, ça m’étonne que ça n’ait pas été fait.

Ce matin il y avait quelqu’un en train de pelleter!

Peut être que c’Est une journée sur deux?

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Avis favorable du CCU le 12 décembre dernier pour le RDC du 1201, rue Sainte-Catherine Est


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Local de l’ancien Archambault Des disques… à la planche à roulettes

PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

Local du futur magasin Empire, site de l’ancien Archambault, au coin des rues Sainte-Catherine et Berri

Après avoir accueilli nombre de mélomanes venus y dénicher disques et instruments de musique, voilà que le mythique édifice qui abritait le magasin Archambault au coin des rues Sainte-Catherine et Berri deviendra le repaire des amateurs de planches à roulettes, avec l’arrivée du détaillant québécois Empire.

Publié à 7 h 00

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Nathaëlle Morissette La Presse

](La Presse | Nathaëlle Morissette)

Louer un local dans un secteur mal-aimé de la ville où l’itinérance est visible à tous les coins de rue est-il une décision d’affaires audacieuse ou complètement inconsciente ? Aucune de ces deux réponses, selon le cofondateur d’Empire, Philippe Grisé, qui devrait ouvrir son adresse montréalaise au mois d’août de cette année.

« Opérer une entreprise aujourd’hui, un commerce de détail, tu en veux des raisons d’avoir peur ? Attache ta tuque, affirmait-il au cours d’une entrevue accordée dans son futur magasin, il y a quelques mois. Si vous regardez les défis qu’un entrepreneur a dans le commerce de détail, dans la restauration, dans les bars sur l’île de Montréal et ailleurs, l’itinérance fait partie d’un problème. » Mais il y en a bien d’autres.

Et pour ce « gars de la Rive-Sud », l’endroit de 25 000 pieds carrés répartis sur trois étages où il installera planches à neige, planches à roulettes, vêtements et chaussures est hautement stratégique pour attirer ses clients.

PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

Philippe Grisé, propriétaire d’Empire, devant les anciens locaux d’Archambault, rue Sainte-Catherine, au printemps dernier.

On a regardé les avantages comme l’accessibilité, le métro, le parc, les projets de développement, le stationnement ici est très facile. Je suis ici tous les jours. J’arrive le matin entre 7 h et 11 h et je suis 100 % du temps stationné à moins de 100 mètres de ma porte. Où tu peux faire ça ailleurs à Montréal ?

Philippe Grisé, cofondateur d’Empire

L’entrepreneur sait de quoi il parle puisqu’il a déjà eu une boutique – maintenant fermée – située au coin de Robert-Bourassa et de De Maisonneuve, près du Centre Eaton.

« Honnêtement, le pire regret que j’ai eu, c’est cet espace-là. Avec la COVID-19, les chantiers de construction, le REM. C’était le bordel total. L’achalandage était inexistant. » Ses clients montréalais allaient davantage à sa succursale du DIX30 à Brossard qu’à celle de la métropole, se rappelle-t-il.

« Ici, ça va être différent. Une importante partie de notre clientèle montréalaise vient de ce silo-là. Entre ici et le Mile End. Je suis en plein dans le milieu de mon silo. »

Il rappelle du même souffle que ses magasins Empire ne sont pas la chasse gardée des amateurs de planche. Ils attirent une clientèle plus large. « Empire, oui c’est un magasin qui se spécialise dans le skateboard et le snowboard, sauf que 80 % à 85 % de nos revenus sont générés par tout ce qui est vêtements, chaussures et accessoires. »

« L’un des points importants pour nous, c’est l’accessibilité. Moi, je suis un gars de la Rive-Sud. J’ai toujours côtoyé Montréal. Mais il y a une réalité : les banlieusards sont dégoûtés par Montréal présentement. Aller à Montréal, avant même de consommer, ça coûte cher : le stationnement, la perte de temps, l’essence, le trouble… Ça prend quelque chose d’ultra accessible. »

Et avec la place Émilie-Gamelin tout juste en face, Philippe Grisé souhaiterait organiser des évènements de planche à roulettes. Une autre façon d’attirer de la clientèle.

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Cette citation du propriétaire me laisse un peu perplexe… Pourquoi ouvrir un magasin à Montréal pour servir une clientèle de la rive sud ?

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Dans le texte c’est évident qu’en ouvrant sur Ste-Catherine qu’il vise la clientèle de Montréal, ce sera sa 11ème succursale.

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https://www.qub.ca/balado/benoit-dutrizac/12-17-pm-benoit-dutrizac-735061284

Une belle rénovation.

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ça fait plusieurs années qu’ils y sont!

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Solved!

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Après le métro, Montréal veut faire plus pour lutter contre l’itinérance et la criminalité dans le Village. Deux postes de quartier du SPVM seront réunis et une quarantaine de policiers ajoutée dans le secteur d’ici quelques mois, en plus des travailleurs sociaux déjà en place.

« Dès le début mai, on parle de 30 à 35 policiers de plus sur le terrain. Vous allez les voir un peu partout. À l’automne, ensuite, on va monter à entre 45 et 48 », a expliqué le directeur du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), Fady Dagher, en conférence de presse jeudi à l’angle des rues Panet et Sainte-Catherine.

Son groupe regroupera pour ce faire deux postes de quartier (PDQ), à savoir le 21 de Ville-Marie Est et le 22 du Centre-Sud. Le personnel de ces deux postes sera réuni dans les bureaux du premier des deux postes, situé dans le Village. Le PDQ 22 conservera néanmoins un comptoir de service pour les citoyens.

À eux seuls, ces deux postes de quartier ont connu l’an dernier une hausse de presque 19 % des crimes contre la personne et d’environ 3,5 % des crimes contre la propriété.

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Reportage au Téléjournal

Montréal s’attaque à l’itinérance et la criminalité dans le Village

Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) déménage ses policiers du poste de quartier 22, avenue Papineau, à la même adresse que ceux du poste 21, à l’Îlot Voyageur, pour répondre au sentiment d’insécurité croissant chez les résidents et les commerçants du quartier Centre-Sud et du centre-ville.

Selon nos informations, cette réorganisation des effectifs serait opérationnelle sur le terrain dès le mois de mai, avant le début de la saison estivale dans la métropole.

La mesure permettra à la police de Montréal de constituer une nouvelle équipe de plus de 200 policiers, dont une quarantaine seront libérés pour patrouiller le secteur centre-sud de Montréal.

Notre journaliste spécialisé en affaires policières Pascal Robidas a visité le quartier. Il y a rencontré des commerçants qui attendent fermement des changements dans le secteur.

Pour plus d’informations, consultez notre article web : Sentiment d’insécurité au centre-ville : le SPVM regroupe deux postes de quartier | Radio-Canada

Le regroupement de ces agents sous un même toit permettra de libérer une cinquantaine de policiers de la tâche de répondre au fort volume d’appels de la ligne 911. Plutôt que de s’occuper des urgences traditionnelles, ces policiers pourront se concentrer à temps plein sur des problèmes de sécurité dans les secteurs chauds du centre-ville.

C’est donc dire que des policiers seront présents et plus visibles, à pied et à vélo, dans le quartier Centre-Sud (Village, place Émilie-Gamelin, secteur de Berri-UQAM) et dans le secteur Ville-Marie-Est (est du centre-ville, dont l’« allée du crack », le Vieux-Montréal, le parc Jean-Drapeau).

La réorganisation est appuyée par le chef syndical des policiers montréalais.

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Ça faisait pas plus de sens garder 2 postes, mais avec la même fonction ? On avait un poste par extrémité du Village, là on va seulement en avoir un ou lui sur Papineau va être ‘‘rétrécis’’ ? Car on s’entend, le secteur du pont dans Centre-Sud reste problématique

De plus, je me demande par où, on va agrandir le poste ? Si le Presse Café ferme, l’offre alimentaire de la Gare de Bus va vraiment en prendre un coup

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Le bail du poste 22 arrivait à échéance. Ça fait longtemps que le SPVM intègre des postes un peu partout à Montréal. Ça ne change pas grand chose honnêtement. Urgence-Santé fonctionne avec deux centres opérationnels et ils offrent un bon service.

L’important c’est le nombre de policiers dans le Village, et le SPVM confirme qu’il y en aura plus.

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Est-ce qu’on sait pourquoi la Ville de Montréal n’a jamais remplacée l’installation des boules multicolores par une autre oeuvre tel que prévu? Il me semble que le déclin du secteur a plus ou moins coïncidé avec le retrait de cette installation qui attirait les foules. Je crois que le quartier mérite une nouvelle installation pérenne toute aussi “vibrante”, plutôt que du simple marquage au sol et des bacs à fleurs typiques qui se retrouvent un peu partout dans la ville. Il est vraiment temps de redonner au secteur un élan avec une installation artistique aérienne du même calibre que celle offerte par Claude Cormier.

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Le projet original qui devait remplacer les boules s’appelait La Tête dans les Nuages et avait remporté un concours international en 2019. Ce projet a été annulé à cause de la pandémie, d’un changement de cap de la SDC et d’une inquiétude des pompiers.

Après c’est le projet de rénovation complète de la rue qui est venu stopper toute tentative de créer quelque chose d’aussi gros que les boules. Ça aussi ça a été reporté plusieurs fois, mais il semblerait que c’est pour bientôt. Vraisemblablement on en a pour 2-3 ans de travaux donc j’imagine qu’il n’y aura rien de majeur d’ici là.

Je suis d’accord qu’on doit avoir une installation qui contribue à l’esprit du Village. C’est un quartier touristique, animé, vivant. J’ose espérer que la nouvelle Rue Sainte-Catherine saura représenter le quartier aussi.

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D’ailleurs, cette annonce qui avait été annulée pour le réaménagement de la rue a-t-elle été reportée?