Revitalisation du Village

D’abord du point de vue logistique, les boules offraient moins de résistance aux vents et leur forme ronde permettaient qu’elles s’égouttent plus facilement. Le concept en lui-même était très original et plaisait à une grande majorité de résidents, comme de touristes.

Il y a aussi l’aspect sécuritaire à ne pas négliger, encore là les boules ont passé haut la main les tests de la sécurité publique. Ensuite d’après les informations qui ont filtré Cormier craignait que son concept finisse par vieillir mal et que cela mine avec le temps son image de créateur.

En ce qui me concerne je considère l’installation des boules comme une oeuvre artistique qui peut certainement dépasser le stade de l’éphémère comme n’importe quelle oeuvre sculpturale au sol. Même plus je les considérerais comme une sorte de mémorial pour souligner l’énorme contribution de Cormier aux arts publics.

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Vu que l’installation était temporaire, une importante proportion des boules étaient remplacée à chaque année. Ce n’est pas un enjeu.

Dans tous les cas, l’idée ici serait d’en faire une version permanente, donc le système d’accroche serait assurément revu. On garde l’idée, mais on revoit son exécution à zéro.

Les exemples du concours que vous montrez sont intéressants, mais dans une logique éphémère, événementielle (ce pour quoi ils avaient été proposés). Dans une logique permanente, pérenne, il faut quelque chose de plus sobre, intemporel, ce que les boules permettent.

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J’avais un cours à l’UQÀM lundi et je suis restée dans le Quartier Latin pour souper. C’était une belle soirée et j’ai donc décidé de marcher vers l’est pour prendre le métro vers Papineau ou Frontenac plutôt qu’à Berri et… sérieusement, je ne me sentais pas en sécurité sur Sainte-Catherine.

Lundi soir à 20h, et malgré l’achalandage des terrasses, je n’étais pas à l’aise avec les nombreuses personnes qui sont venues se mettre devant moi pour demander de l’argent ou une cigarette, ni avec les consommateurs qui déambulent de gauche à droite en gesticulant et en criant on ne sait trop quoi.

Ces personnes ont besoin d’aide (et je n’ai pas la prétention de savoir comment les aider) mais je comprends les résidents et travailleurs du coin de ne plus se sentir en sécurité et de prendre des mesures pour « contrer le problème ».

Lundi soir, j’ai fini par monter vers Ontario un peu après Atateken. Il y avait moins de monde, mais aussi moins de commerces vacants (qui contribuent grandement à la dégradation du coin) et généralement moins de consommation en plein air. J’ignore si je vais tenter de repasser par le Village une fois le soleil couché; avec l’automne et la fermeture des terrasses à nos portes, il y aura probablement encore moins de passants que lundi dernier…

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Les boules de la dernière éditions ont été vendues publiquement, mais à chaque années on en refaisait une grande partie, car c’était assez simple comme assemblage et souvent des segments étaient endommagés en fin de saison

On gage combien qu’un comité va trouver moyen d’étudier la circonférence des boules pendant 3 ans?

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à propos des barbelés

Pour prévenir les intrusions sur leur terrain, des propriétaires dans le secteur du Village, dans Ville-Marie, ont doté leurs clôtures de fil barbelé. Parmi eux, la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ), qui occupe un bâtiment de l’avenue Papineau. Or, ce type de dispositif est interdit dans l’arrondissement de Ville-Marie, a constaté Le Devoir.

La cohabitation n’est pas facile dans le Village, un quartier aux prises depuis des années avec des problèmes d’itinérance et de toxicomanie. Au moins deux propriétaires de ce secteur ont installé des barbelés sur leur propriété, a révélé TVA jeudi dernier.

À l’arrière de son bâtiment de l’avenue Papineau, le terrain de la FIQ est jalousement protégé par une haute clôture de type Frost surmontée de trois rangées de barbelés. Des affiches rappellent aussi aux cyclistes de ne pas attacher leur vélo au grillage.

Réglementation municipale

« Les propriétaires sont dans leur droit d’utiliser les moyens à leur disposition afin de prévenir des intrusions sur leur terrain privé », a déclaré le cabinet de la mairesse Valérie Plante la semaine dernière.

Les fils barbelés sont pourtant prohibés dans Ville-Marie en vertu de son Règlement sur les clôtures. « Un permis [un certificat d’autorisation] n’est pas requis pour l’installation d’une clôture en cour arrière dans ce secteur de l’arrondissement. Toutefois, l’installation de fils barbelés est interdite », confirme Gonzalo Nunez, relationniste à la Ville de Montréal, dans un courriel.

Qu’est-ce qui prévaut donc en terme légal? La déclaration de la mairesse ou le règlement écrit? Car il semble y avoir contradiction entre les deux.

Le règlement adopté et en vigueur prévaut toujours sur les déclarations politiques. En fait je ne pense même pas que légalement celles-ci aient une valeur ou un poids quelconque.

Cela dit, il n’y a pas de contradiction. Elle dit qu’il y a un droit d’utiliser les moyens à la disposition, or le barbelé n’en est pas un, puisque prohibé. Il ne s’agit donc pas d’un moyen à la disposition des propriétaires. Impliquant implicitement qu’il y a des moyens qui ne sont pas à la disposition des propriétaires pour arriver à leur fin, l’expression “Moyen à la disposition” est donc synonyme de “Tout ce qui est conforme”.

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Je ne serais pas surpris que Mme Plante n’était pas au courant de ce règlement spécifique. On s’entend, c’est normal qu’un élu ne connaisse pas toutes les règles municipales

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Mme Plante n’a pas mentionné aux propriétaires d’utiliser les moyens à “la” disposition, mais bien les moyens à “leur” disposition, impliquant à la disposition du citoyen. Il y a toute une différence entre les deux et donc juridiquement, le terme a un impact d’interprétation différent. Tant mieux si le règlement adopté prévaut sur les déclarations politiques. En espérant que ce soit le cas effectivement.

Franchement, je serais plus curieux de l’inverse: un exemple historique où une simple déclaration a eu force de loi.

Dans un reportage de Radio-Canada, on entend la mairesse clairement dire que les barbelés ne sont pas permis

C’est le premier reportage aux nouvelles de 17 h 30

Pour écouter : Manchettes avec Nathalie Babin-Gagnon, circulation et météo

Petite mise à jour commerciale sur le Village:

  • L’ancien Protocole Lounge sera un taco bar! Je n’ai pas de photos, mais l’affichage est entièrement en espagnol et en anglais, ils vont sûrement avoir une visite de l’OQLF bientôt.
  • Le local du A’Motion Dance est à louer. C’est dommage, je trouvais que ce commerce mettait vraiment de la vie dans ce secteur.
  • Le Morelia devient la Rosa Mexicana.

Bonus, on peut finalement voir les briques de ce bâtiment!

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Une verrue urbaine de moins. :+1:t3:

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Est-ce que j’ai manqué un chapitre, ou bien, il n’y a jamais eu de projet qui a remplacé les boules sur st-cath?

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Le discours du budget prend effet immédiatement avant même que la loi qui y donne suite ne soit adoptée, mais c’est exceptionnel du point de vue juridique. Mais c’est un peu hors sujet! :wink:

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La SDC du Village lance un programme nommé le Fonds d’initiatives locales!

“L’objectif du fonds est d’amorcer, de stimuler et de soutenir la réalisation de projets à impact socioéconomique, culturel et/ou durable qui contribueront au développement local dans ce secteur au cours des trois prochaines années (2025-2027).”

" Conditions d’admissibilité

En plus de respecter la vision de la Stratégie d’intervention collective pour le Village et de prévoir un démarrage en 2025, les initiatives proposées devront être réalisées dans un esprit collaboratif et viser l’amélioration de la qualité de vie et le vivre ensemble dans le Village.

Autres conditions :

  • Être une OBNL ou une coopérative légalement constituée
  • Proposer une initiative (projet, activité, évènement…) favorisant la revitalisation du territoire et améliorant significativement la qualité de vie des résident(e)s, travailleur(euse)s et/ou commerçant(e)s
  • Proposer une initiative qui devra être réalisée sur le territoire du FIL Village (voir ci-haut)
  • Proposer une initiative à impact socio-économique, culturel et/ou durable

Sont exclues les initiatives :

  • Ne répondant pas à un besoin local
  • Dont l’activité crée de la distorsion de marché dans le secteur
  • À caractère sexuel, politique et/ou religieux
  • Ne se conformant pas aux réglementations municipales, provinciales ou fédérales en vigueur"
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Vu dans mon fil Facebook : la peinture de la chaussée a été grattée…

Dans certains pays, on peint volontairement le sol artistiquement, dans le but d’apaiser le trafic ; mais au Québec on aime ni la sécurité routière ni l’asphalte neuve.
À l’an prochain, le Village :pleading_face:

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Une autre preuve que le Village est mûr pour une piétonnisation annuelle.

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Encore une fois, quand il pleut, ça devient très dangereux pour les vélos et les motos. Parfois, juste passer sur les passages piétons après une pluie en moto c’est extrêmement glissant.

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