Revitalisation du Village

Je pensais aussi au stationnement de surface donnant sur Sainte-Catherine. Ça fera énormément de bien au secteur, d’autant plus si c’est du logement social ou des maisons de chambres ou n’importe quel autre type de logement longue durée adapté aux consommateurs de substances.

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Autant que j’aime bien aller au GI Joe pour des soirées peu catholiques, ce n’est pas un lieu aussi sordide en moins dans le village qui causerait sa perte…

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Je n’ai pas pu m’empêcher de rire quand Yves Poirier mentionne qu’une chambre était “réservée” par un certain Krazy Eddie, le plus sérieusement du monde.

https://www.tvanouvelles.ca/2023/11/10/trois-surdoses-dans-une-piquerie-a-montreal-il-ny-a-rien-qui-se-passe-pas-la-dedans

Ça fait un petit bout maintenant que le Arte e Farina a déménagé dans le village, mais j’aimerais souligner à quel point c’est un bel ajout pour ce quartier! Les prix sont bons, l’ambiance et le décor sont relax, la bouffe est superbe. Et ça fonctionne super bien, il y a toujours du monde! Chapeau aux propriétaires!

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Ce matin, il devait y avoir 2 ambulances, 3 camions de pompiers. Je crois qu’on faisait un grand ménage.

Épisode sur l’histoire du Village à l’émission radio Aujourd’hui l’histoire

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Bon, la cuisine fantôme “Phillipes” a fermé ses portes. Ce local n’est pas très attrayant, il faut croire.

sur Atateken il y a “Hungry Ghosts”, une genre de cuisine fantôme.

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J’ai fait un petit tour au nouveau café La Tasse Joyeuse, c’est très bien, ambience charmante, bonne sélection de sandwichs et de snacks, et le café est bon. Je leur souhaite beaucoup de succès!

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Ça se trouve où? :slight_smile:

Juste à côté de la SQDC!

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[Le Passé Composé Montréal]

À notre précieuse clientèle, nous nous trouvons dans l’obligation de déplacer nos opérations et de fermer temporairement notre restaurant.

Le quartier et la désuétude de nos installations nous forcent à fermer plus rapidement que notre déménagement.

Nous annoncerons notre nouvelle adresse dans les prochaines semaines.

Le quartier Ville-Marie est en proie à une décadence sans précédent, ce qui nous empêche d’investir à cet endroit afin de contrer la désuétude de notre local.

Par souci de sécurité pour nos employés et nos clients, à la suite nombreux événements (feu, vol, vandalisme, présence de seringues et d’excréments humains sur notre terrasse à chaque nouvelle journée, utilisation de nos installations comme campement de fortune et harcèlement physique d’employés et de clients) nous devons suspendre nos opérations de façon temporaire et les déplacer dans un autre secteur.

Nous avons cohabité plus de 7 ans et sommes très conscients et volontaires à aider dans un quartier où la pauvreté bas son plein, mais l’absence de ressources et le déni des autorités de la ville empêchent les commerçants de trouver un équilibre viable.

La flambée des prix rend les marges bénéficiaires inexistantes et l’investissement obligatoire pour continuer temporairement à opérer dans notre local actuel, pourrait compromettre l’investissement nécessaire pour nos nouvelles installations.

Nous vous donnons rendez-vous très bientôt dans un contexte plus favorable.

Nous annoncerons notre nouvelle adresse dans les prochaines semaines.

Merci de votre fidélité et de votre confiance.

Stay tuned.

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Il me semble que les propriétaires du Passé Composé sont aussi propriétaires des restaurants India Rosa.

D’ailleurs l’emplacement du India Rosa dans Griffintown devait accueillir un Passé Composé, mais il y a déjà plusieurs restos à déjeuner dans les environs.

Le Devoir mentionne la fermeture du restaurant Passé Composé

Les tensions sont encore vives dans le Village


Valérian Mazataud, Le Devoir
En juin dernier, la mairesse Plante a dévoilé un plan afin de ramener un peu de quiétude dans le quartier marqué par la hausse de l’itinérance, la toxicomanie et la violence.

Jeanne Corriveau
21 h 03
Société

Malgré le plan présenté l’été dernier par l’administration de Valérie Plante, les tensions subsistent dans le Village, ce quartier de Ville-Marie où l’itinérance et la vente de drogues font partie du quotidien.

Le restaurant Le Passé composé Montréal, situé sur le boulevard de Maisonneuve Est, a annoncé jeudi à sa clientèle son intention de relocaliser ses activités. « Le quartier Ville-Marie est en proie à une décadence sans précédent, ce qui nous empêche d’investir à cet endroit afin de contrer la désuétude de notre local », a écrit l’établissement dans un message publié sur sa page Facebook jeudi. « Par souci de sécurité pour nos employés et nos clients, à la suite nombreux événements (feu, vol, vandalisme, présence de seringues et d’excréments humains sur notre terrasse à chaque nouvelle journée, utilisation de nos installations comme campement de fortune et harcèlement physique d’employés et de clients), nous devons suspendre nos opérations de façon temporaire et les déplacer dans un autre secteur. »

Le restaurant mentionne que la situation est rendue difficile compte tenu du manque de ressources. « L’absence de ressources et le déni des autorités de la ville empêchent les commerçants de trouver un équilibre viable », indique-t-on.

Non loin de là, le directeur du Théâtre la Comédie de Montréal fait état de difficultés similaires. Jamin Chtouki remarque que les policiers sont davantage présents, mais pour le reste, peu de changements ont été observés sur le terrain, soutient-il. « Il y a du trafic de drogues sur les coins de rue. C’est toujours la même problématique. » Selon lui, il reste beaucoup de travail à faire pour améliorer la situation. Et il faudrait davantage d’endroits pour accueillir les itinérants, dit-il.

En juin dernier, la mairesse Plante avait pourtant dévoilé son plan visant à ramener un peu de quiétude dans ce quartier marqué par la hausse de l’itinérance, la toxicomanie et la violence. Comportant 35 actions, ce plan prévoyait notamment une surveillance policière accrue, l’ajout de brigades de propreté et des investissements pour des aménagements urbains et l’animation des lieux.

La directrice générale de la Société de développement commercial (SDC) du Village, Gabrielle Rondy, juge tout de même que les initiatives de la Ville ont permis d’observer un peu de progrès. La fermeture du restaurant Le Passé composé l’étonne. « C’était un établissement qui était très fréquenté. On a été très surpris de lire ça ce matin », dit-elle. Mais comme le restaurant n’était pas membre de sa SDC, celle-ci n’a pas été interpellée. « On aurait pu l’accompagner même si ce n’est pas un membre. »

Mme Rondy reconnaît que la cohabitation demeure problématique dans Le Village, surtout en hiver, et qu’il est difficile de conclure à une amélioration du climat. « Quand il y a du monde l’été, ça va mieux. On a enregistré plus de 10 millions de passages piétons », rappelle-t-elle. « Ça varie d’une journée à l’autre, d’un kilomètre à l’autre. C’est très variable. »

Une des pistes examinées par la SDC est d’offrir une diversité des commerces, ce qui permettrait une plus forte fréquentation de la rue durant le jour, dit-elle. « La piétonnisation a apporté une certaine homogénéisation du type de commerces. Ça favorise les bars et les restaurants. Est-ce qu’il manque des boutiques de vêtements ? Des librairies ? Des fleuristes ? Des fromageries et des boucheries ? Oui. Il y a plein de types de commerces qu’il serait avantageux d’avoir dans le Village », soutient Mme Rondy. La SDC a d’ailleurs commandé une étude qui permettra d’identifier les commerces que les résidents souhaitent dans Le Village.

Selon elle, le travail effectué par l’Équipe mobile de médiation et d’intervention sociale (EMMIS) dans le quartier améliore la situation. « Les commerçants savent qui appeler quand il y a des enjeux de cohabitation », dit-elle. Reste que selon, les autorités doivent mieux financer les organismes communautaires.

Mme Rondy refuse de déclarer forfait. Quelque 20 000 nouveaux résidents sont attendus dans les 15 prochaines années avec les projets de développement immobilier, souligne-t-elle.

D’ailleurs, l’administration Plante doit dévoiler vendredi matin son plan concernant l’Îlot Voyageur et le développement du terrain dont elle est propriétaire.

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Dans la Presse ce matin

Texte complet

Insécurité dans le Village | Lassé, un restaurateur plie bagage


PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE
Le restaurant Le Passé Composé a annoncé son déménagement à l’extérieur du Village, jeudi.

C’en est assez des problèmes d’insécurité dans le Village pour Le Passé Composé. Le restaurant déplacera ses opérations à l’extérieur du quartier « par souci de sécurité » pour ses employés et ses clients après nombre d’évènements violents. Sa direction s’en prend au « déni des autorités de la Ville » pour trouver des solutions à la crise.

Publié à 1h18 Mis à jour à 5h00
Henri Ouellette-Vézina
Alice Girard-Bossé
LA PRESSE

« Par souci de sécurité pour nos employés et nos clients, à la suite de nombreux évènements – feu, vol, vandalisme, présence de seringues et d’excréments humains sur notre terrasse à chaque nouvelle journée, utilisation de nos installations comme campement de fortune et harcèlement physique d’employés et de clients –, nous devons suspendre nos opérations de façon temporaire et les déplacer dans un autre secteur », s’est désolé l’établissement dans une longue publication Facebook, jeudi.

Depuis plus de sept ans, la direction du restaurant dit avoir accepté de « cohabiter », en se disant consciente « et volontaire à aider dans un quartier où la pauvreté bat son plein ». Or, ajoute-t-elle, « l’absence de ressources et le déni des autorités de la Ville empêchent les commerçants de trouver un équilibre viable ».

En juin, La Presse rapportait que le sentiment d’insécurité s’était aggravé dans le Village, selon de nombreux commerçants. Des tenanciers de bars craignaient même alors de devoir fermer leur terrasse, faute de clients. Montréal avait ensuite assuré dans la foulée faire des « efforts sans précédent » pour diminuer le sentiment d’insécurité. La Ville soutient qu’elle déploie depuis peu « des effectifs policiers accrus » dans le secteur.

« On s’assure aussi de renforcer les outils offerts aux commerçants, à tous les niveaux », avait soutenu à ce moment la responsable de l’inclusion sociale et de l’itinérance au comité exécutif, Josefina Blanco.

Un quartier pris au dépourvu

Plus de six mois plus tard, tout indique donc qu’il reste encore beaucoup à faire. À la Société de développement commercial (SDC) du Village, la directrice générale, Gabrielle Rondy, évoque une « grande tristesse » pour le quartier, mais déplore d’avoir été prise de court, Le Passé Composé n’étant pas membre de son organisme.

« En fait, on ne connaissait pas l’ampleur de ses besoins, ni pour les travaux ni pour la situation sociale. C’est désolant, parce qu’on aurait pu l’accompagner même s’il n’est pas membre, que ce soit pour ses travaux ou pour trouver du financement. Pour les seringues, par exemple, on a des groupes communautaires qui les ramassent, ça se fait d’ajouter ça à leur tournée », indique Mme Rondy en entrevue.

Plus largement, elle avoue toutefois que bon nombre de restaurants membres de la SDC ont la même inquiétude quant à l’état du quartier. « On partage aussi leurs inquiétudes, mais on montre aussi ce qui peut être fait. Il y a possibilité, par exemple, de rencontrer la police deux fois par année ou d’avoir un lien direct avec l’EMMIS [Équipe mobile de médiation et d’intervention sociale]. Ce n’est pas parfait, on le sait qu’il y a une crise sociale, mais on peut faire entendre leurs voix pour avoir plus de ressources », dit la DG.

À ses yeux, le cœur du problème réside dans le manque de financement du réseau communautaire. « Tout le monde pourrait en faire plus, c’est certain. Il faut amener des ressources dans la rue. Tout ça est en train d’évoluer, mais ça en prendra bien plus encore », note Mme Rondy.

« Ça se dégrade »

Pierrette Savard, une résidante du quartier, se désole de la fermeture du bistro.


PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE
Pierrette Savard, résidante du quartier

C’est dommage. C’était un endroit agréable pour le quartier, la terrasse était belle. Il y avait plein de monde, tout le temps.

— Pierrette Savard, résidante du quartier

Elle souligne que les problèmes s’accentuent dans le quartier. « L’itinérance, ça va. Mais la consommation, les délires, les engueulades, la vente [de drogue]… », énumère Mme Savard.

Le problème est particulièrement présent à la station de métro Beaudry, à proximité du bistro, constate-t-elle. « Dans le métro, ce n’est pas propre, ça pue, c’est plein de détritus partout. » Elle déplore l’audace des vendeurs de drogue opérant devant les usagers des transports en commun. « Les vendeurs me dérangent énormément. Hier, je prenais le métro et ça se faisait devant moi. »


PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE
Campement de sans-abri à l’extérieur du métro Beaudry, jeudi

La situation s’est détériorée au cours des dernières semaines, observe-t-elle. « Pendant l’été et avant qu’il fasse froid, il y avait une présence policière beaucoup plus grande, même dans la station de métro. Maintenant, je trouve que ça se dégrade. »

« C’est difficile dans le quartier », note également Rafaël Veras, qui travaille au pub vietnamien Red Tiger, sur le boulevard De Maisonneuve, depuis deux ans.


PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE
Rafaël Veras, employé du Red Tiger

Des fois, des personnes viennent quêter auprès des clients. Quelqu’un est déjà entré et a échappé sa pipe [à crack]. C’est quand même intense.

Rafaël Avéras, employé au pub Red Tiger

Établis dans le quartier depuis 2006, Ayse et Raymond Calasin, du Nettoyeur Unique Express, se sont adaptés à la population. « C’est rare, mais des fois, il y a des personnes droguées qui entrent ici. Quand ça arrive, on leur dit qu’on va fumer une cigarette, pour les faire sortir avec nous », dit Mme Calasin. Sinon, elle se dit satisfaite de sa relation avec la clientèle.

« Contexte difficile »

Au cabinet de la mairesse Valérie Plante, on se dit conscient que « la crise des vulnérabilités et le contexte économique actuel sont difficiles pour les commerçants ».


PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE
La terrasse du restaurant Le Passé Composé

« Nous travaillons avec la cellule de crise que nous avons mise en place l’an dernier avec le CIUSSS, le SPVM et plusieurs autres intervenants et, déjà, nous remarquons une amélioration du sentiment de sécurité. Nous avons, entre autres, bonifié notre équipe EMMIS et ajouté un duo d’intervenants dédié au secteur du Village. Nous avons augmenté la présence policière et mis en place une brigade de propreté », détaille l’attaché de presse Simon Charron.

Il rappelle qu’une « Stratégie collective du Village » a été lancée l’été dernier et que « de nombreuses actions sont en cours en termes de cohabitation et de développement économique ». Or, « malgré ces résultats positifs, on sait que le contexte économique affecte beaucoup les commerces », dit M. Charron.

« L’arrondissement continue d’offrir un programme de soutien au développement économique et commercial et de soutenir financièrement la SDC du Village. Nous sommes d’ailleurs sur le point d’annoncer différents jalons de la stratégie de revitalisation qui auront un impact positif pour le dynamisme économique du secteur », conclut-il.

Horrible how to kill a village

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La DG de la SDC du Village était en entrevue ce matin à l’émission radio Tout un matin

Je sais pas si mon expérience est partagée par d’autres, mais dès qu’il fait noir, je remarque que le village se vide complètement. Je ne vois plus vraiment de gens sur Sainte-Catherine à l’est de Saint-Laurent à partir de 19h.

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en tant que résidente, je ne trouve pas! mais je suis à l’est d’Atateken