yes of course, but not in the current roadwork.
En effet. Je vois des travaux sur des saillies de trottoir un peu partout à Saint-Laurent en ce moment. Le REV lorsqu’il se rendra à la 40 permettra d’aller au Bois-de-Liesse de façon sécuritaire. Ils doivent être en train de préparer cet accès via De Miniac.
Mise à jour: je viens de relire le document de questions/réponses sur le projet Henri-Bourassa à Saint-Laurent et on parle simplement de bandes cyclables entre Valiquette et De Miniac:
Simple hasard ou en lien avec une future phase du REV Henri-Bourassa? Depuis environ deux semaines des arpenteurs-géomètres de la Ville de Montréal effectuent des mesures sur Henri-Bourassa entre Wilfrid-Reid et Dutrisac.
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Voici un court aperçu du chantier présentement en cours et qui est bien commencé, entre la rue Tanguay et le boul Saint-Laurent. 
De Tanguay à Jeanne-Mance:
04-07-2024
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Service rapide par bus et Réseau express vélo Les travaux pour le boulevard Henri-Bourassa du « futur » commencent
PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE | Les travaux ont débuté sur le boulevard Henri-Bourassa.
Les travaux sont maintenant lancés sur le boulevard Henri-Bourassa, dans le nord de l’île de Montréal, où la Ville aménagera d’ici 2027 une longue voie réservée aux autobus et une autre pour les vélos. Le projet amènera cet axe névralgique « vers le futur », maintient Montréal, malgré une forte opposition commerciale.
8 juillet 2024 | Publié à 8h00 | HENRI OUELLETTE-VÉZINA | La Presse
CE QU’IL FAUT SAVOIR
Un Service rapide par bus et un Réseau express vélo seront aménagés d’ici trois ans sur le boulevard Henri-Bourassa.
Les travaux viennent d’être officiellement lancés.
La Ville y voit un projet de transformation majeure des habitudes, mais des commerçants s’y opposent.
« Ce boulevard, il sépare le quartier en deux et il est extrêmement dangereux depuis toujours. Ce n’est pas accueillant pour personne et la majorité des intersections sont accidentogènes. On n’avait pas le choix d’agir », a affirmé la responsable des infrastructures au comité exécutif et mairesse d’Ahuntsic-Cartierville, Émilie Thuillier, au coin de l’avenue de l’Esplanade, lors d’une visite médiatique.
Depuis peu, les ouvriers sont nombreux et les « pépines » à l’œuvre sur ce premier tronçon de travaux de plus de 2 kilomètres, entre l’avenue Marcelin-Wilson et la rue Lajeunesse. À terme, le « corridor de mobilité durable » que veut réaliser la Ville d’ici 2027 – en combinant le Service rapide par bus (SRB) et le Réseau express vélo (REV) – fera 18 kilomètres entre l’autoroute 13 et le boulevard Lacordaire. Trois arrondissements seront traversés.
Le boulevard passera de quatre à deux voies automobiles par direction. « C’est ce dont on a besoin », juge Mme Thuillier, qui y voit une façon de « transformer les habitudes ». Dans chaque sens, une voie ira aux cyclistes, en bordure de rue, alors que l’autre sera exclusivement réservée aux autobus. « On amène ce boulevard vers le futur », illustre-t-elle.
Bientôt, il va y avoir plus de gens qui vont s’y déplacer, mais de façon durable.
Émilie Thuillier, responsable des infrastructures au comité exécutif
60 000 passagers, et après ?
À la Société de transport de Montréal (STM), le président Éric Alan Caldwell rappelle que 60 000 personnes transitent déjà quotidiennement en autobus sur le boulevard Henri-Bourassa. « Juste sur le tronçon en construction ici, c’est 40 000. Ces gens-là, on doit leur offrir un meilleur temps de déplacement et plus de prévisibilité », note-t-il, en espérant que ces chiffres augmenteront une fois le projet entièrement livré.
PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE | Le boulevard Henri-Bourassa passera de quatre à deux voies automobiles dans chaque direction.
« La réalité, c’est que dans le nord de Montréal, il manquait un lien intermodal entre les réseaux comme le métro Henri-Bourassa ou le futur REM. Là, on va venir compléter le réseau avec un service rapide reliant tous ces modes lourds », persiste M. Caldwell.
Cela dit, contrairement au SRB Pie-IX, le futur SRB d’Henri-Bourassa sera « léger », dans le sens où il n’aura pas d’empreinte physique sur la voie.
Il s’agira surtout d’une voie réservée, avec des feux de circulation synchronisés et des temps de parcours plus fréquents, ce qui coûte moins cher et se réalise plus rondement. On estime qu’un SRB « léger » peut néanmoins avoir jusqu’à 85 % d’efficacité par rapport à un SRB « dédié » comme celui du boulevard Pie-IX.
Je n’avais pas le goût qu’on embarque dans un autre projet de huit à dix ans. J’avais le goût qu’on change tout de suite la qualité de la mobilité de nos clients.
Éric Alan Caldwell, président de la STM
Ce dernier assure que son équipe « surveillera de près » l’application des règles dès la première année d’implantation du projet, en 2027, pour s’assurer que les automobilistes n’utiliseront pas la voie réservée aux autobus. « Ça va être crucial pour l’efficacité du projet que les règles, elles soient appliquées. »
L’opposition ne dérougit pas
Dès le départ, le projet est toutefois assez mal passé dans le milieu commercial. Une pétition demandant à la Ville de reconsidérer ses intentions a d’ailleurs recueilli plus de 3000 signatures dans la dernière année.
PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE | Émilie Thuillier et Éric Alan Caldwell répondent aux interrogations d’un commerçant inquiet.
Pendant notre visite, un commerçant a interrompu la mairesse Thuillier en déplorant que « l’administration de Valérie Plante vient d’une autre planète ».
Il y a plusieurs commerçants qui ont fermé depuis que vous avez annoncé le projet. Vous avez pensé à ça ? Ici, dans le quartier, tout le monde est contre.
Un commerçant mécontent, lors de la visite médiatique
Le propriétaire de la boucherie Salaison St-André, André Savoie, seconde. « On a le goût de tout vendre et de sacrer notre camp. Tout ce qu’on demandait, c’était de revoir le projet, de prendre une pause et de nous consulter pour garder certaines places de stationnement. La Ville ne nous a jamais écoutés », martèle-t-il.
PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE | La boucherie Salaison St-André
« Ils nous ont dit qu’ils nous donneraient du stationnement sur des rues perpendiculaires, mais il aurait fallu faire ça en premier. Une fois que le chantier est lancé, nous, on est morts, il n’y en a plus, de places. On a même de la difficulté à faire livrer nos denrées actuellement », ajoute M. Savoie.
Émilie Thuillier, elle, rétorque que les commerçants ont reçu un « accompagnement personnalisé ». « On a tenu des rencontres avec eux, on est allés voir les besoins avec chacun d’entre eux. Il y a aussi un agent de liaison qui dialogue avec eux directement. La Ville souhaite réellement qu’ils en tirent aussi les bénéfices. »
Sur le fond, elle ajoute toutefois : « Comme humain, je pense qu’on est tous pareils, on voit toujours d’abord ce qu’on va peut-être perdre avant d’être capables de voir ce qu’on va gagner. » « C’est pour ça qu’il faut faire les travaux, l’implanter. Et après, les gens vont le voir collectivement », conclut l’élue.
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C’est connu, les gens qui se déplacent à vélo ne consomment rien. Pareil pour les gens en autobus ou à pied. Il y a juste les automobilistes qui ont le pouvoir de dépenser de l’argent. Quel dommage de perdre 4 places de stationnement ! Imaginez si quelqu’un se déplace depuis Sept-Îles pour acheter des saucisses. On est vraiment en train de détruire Montréal…
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J’imagine qu’ils ont fait leurs calculs, mais j’aimerais bien voir la démonstration que ce SRB aura 85% de l’efficacité du SRB Pie IX tel que mentionné dans l’article.
Il y a beaucoup d’intersections sur cet axe. Plusieurs voitures bloqueront les autobus en voulant tourner à droite car ils devront laisser passer les vélos roulant sur le REV et les piétons en priorité.
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Photos des travaux en rafale, entre Tolhurst et St-Laurent.
11-07-2024 (fin de la 4e semaine de travaux)
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Est-ce que c’est du transitoire ou du permanent?
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c’est bon, ça avance!
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transitoire comme Saint-Denis.
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Réponse de la Ville de Montréal concernant une demande d’accès à l’information au sujet du REV Henri-Bourassa et du choix des tronçons à prioriser. Intéressant de voir que les décisions ont été prises sans aucune analyse rigoureuse?
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Pas nécessairement.
C’est simplement qu’il n’y a pas de documents associés à ces analyses.
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Pourquoi ces segments? En parlant à différents intervenants et en ayant fait une DAI similaire sans réponse, je crois que les explications les plus plausibles sont les suivantes:
- Les segments priorisés rejoignent le reste du REV (Saint-Denis)
- La priorité est le TeC plutôt que le REV (ce qui a du sens en terme de personnes déplacées)
- La ville n’ira pas de l’avant avec toute solution qui ramènerait le nombre de voies véhiculaire à une seule sur un tronçon donné
- Les segments priorisés contiennent 4 voies (Ahuntsic) ou de l’espace pour construire la voie cyclable dans l’emprise hors rue (l’ouest de Ville Saint-Laurent).
- Supposition de ma part: les viaducs à 3 voies (Deux-Montagnes, 15) ne seront pas refaits avant la fin de leur vie utile
- Au final on fait le REV là où c’est relativement simple. On repousse la complexité dans le temps pour ne pas avoir à y faire face (ou ne pas avoir à annoncer de mauvaises nouvelles)
- Pour les segments à 3 voies, on nous proposera probablement une voie partagée bus/vélo (cela vient d’une discussion que j’ai eue avec un haut responsable politique). Opposition à prévoir de la part de la STM, donc même cela n’est pas gagné…
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Je n’aime vraiment pas les voies partagées bus/vélo, et je ne suis surement pas le seul.
Si réellement il n’y a pas d’autres options, il faudra mettre une piste sur une rue parallèle, ou considérer prendre UNE voie et mettre une bidirectionelle (Je pense qu’il y aura ce genre d’aménagement pour le REV Saint-Santoine/Saint-Joseph?)
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faire des voies partagées vélo et bus, c’est une hérésie et une folie. C’est pour les guerriers à vélo, mais c’est très loin du AAA. Mais on ne pourra plus parler de REV. et pour ça, faudra descendre à la rue.
et j’imagine que VQ fera une levée de bouclier. tout ça pour maintenir 2 voies pour les automobilistes.
d’ailleurs, ça ne respecterait pas l’essence du PUM 2050 qui requiert 30% pour la mobilité durable.
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Pas besoin de produire un document quand ce tronçon est le plus évident.
Le REV HB doit se rabattre sur un REV, sinon pas d’effet de réseau. Donc connexion avec le REV St-Denis. À l’est le réseau cyclable est plus dense (Gouin et Prieur sont très proches, Sauriol vient doubler le réseau). En plus on vient de faire Cristophe-Colomb à l’est.
À l’ouest le réseau devient moins dense avec Gouin qui s’éloigne de HB. En plus on a le Collège B-de-B dans cette direction ainsi que le train de banlieue. Et l’aménagement existant entre Marcellin-Wilson et Meilleur dois absolument être sécurisé, ça en est même pas drôle.
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À mon avis il va falloir que la communauté se mobilise (surtout à l’extérieur d’Ahuntsic) pour faire aboutir ce projet sous une forme AAA. Il manque de volonté politique et citoyenne.
Je note aussi qu’il n’y a pas de promesse d’un REV sur tout le boulevard. Ça a peut-être été sous-entendu dans les Plan vélo mais quand on lit les détails du projet, voici ce qu’on voit:
Même chose sur le site de PM:
Ceci dit, si on nous offre rien de mieux qu’une voie partagée bus/vélo, je pense que la communauté cycliste serait amplement justifiée de demander un aménagement sur les axes parallèles. Par exemple, Poirier ou Deguire/Tassé en piste protégée avec passage sous le REM et une nouvelle passerelle au-dessus de la 15.