Pour les bollards qui manquent sur Saint-Jacques entre les rues Lenoir et Rose-de-Lima, on m’a répondu lors du comité de bon voisinage d’aujourd’hui qu’ils seront installés par l’équipe centrale de la Ville avant la mi-décembre. D’autres seront installés au printemps. Il y a en a moins l’hiver pour faciliter les opérations de déneigement et de ramassage de la neige
Aussi, pour les mails de béton qui manquent entre les avenues Brewster et Greene, ils seront construits au printemps. C’est retardé en raison des clôtures qui entourent le bâtiment au coin de Saint-Jacques et Greene
Pour les feux de circulation au coin des rues Saint-Antoine et Rose-de-Lima, la programmation doit être approuvé par le MTMD puisque c’est une sortie d’autoroute. La remise en direction Ouest de la rue Saint-Antoine doit être coordonnée avec la réouverture de la sortie 3 (Guy) de la 136 qui est fermée actuellement, la sortie 2 (Rose-de-Lima/Atwater) étant le détour.
Sinon pour Saint-Antoine, le tronçon actuellement en travaux va être repavé en matériaux temporaires vers la mi-décembre en attendant de reprendre les travaux au printemps.
Pour les pistes dans la Petite-Bourgone, entre Atwater et Guy, tous les travaux sont complétés (mails de béton, feux de circulation, marquage, bollards)
Il semble y avoir beaucoup de pari “temporaire” actuellement. À tous les prendre ensemble, ça doit bien faire beaucoup d’investissement peu rentable. Est-ce que la ville vit au dessus de ses moyens? On a pourtant l’impression que la ville gratte les fonds de tiroirs pour pas mal de chose, mais les projets “temporaires” qui seront défaits dans quelques mois abondent pourtant. Je suis surpris de ce curieux pari, considérant les finances publiques.
C’est une stratégie pour installer des voies cyclables protégées rapidement. C’est ce que la Ville de Paris fait depuis 15 ans! C’est comme les projets en mode Agile en TI, on y va de façon incrémentale
Temporaire = peinture et bollards
Transitoire = peinture et bollards + mails de béton aux endroits stratégiques + feux cyclistes (on n’y retouche pas pour au moins 5 ans)
Permenant = seulement quand les infrastructures souterraines sont reconstruites
Sauf que la piste sur Saint-Antoine ne se rend pas jusqu’à Guy pour l’instant, donc on se retrouverait face au trafic en sens inverse. Selon la carte des entraves, le chantier sur Guy devrait prendre fin d’ici le 29 novembre, ce qui devrait permettre l’aménagement du REV entre là Lucien-L’Allier.
Elle était à double sens avant les travaux de la STM
Selon le plan du réaménagement de la place Saint-Henri, elle sera maintenue à double sens si on se fie aux véhicules stationnés. Ce qui a du bon sens afin que les pompiers puissent aller dans vers l’ouest en prenant Notre-Dame ou vers l’est en prenant Saint-Jacques ou Notre-Dame
Considérant les finances publiques, tu fais justement du transitoire car tu ne peux pas te payer du full. Le full est fait uniquement (presque à coût nul) intégrés aux travaux d’infrastructures .
En fait, en te l’écrivant, je me rends compte que c’est une excellente stratégie de la ville pour être responsable financièrement.
Des travaux dans quelques années : on fait du transitoire.
Des gros travaux : on fait de façon pérenne, presque à coût marginal comparé à l"ensemble.
Ils ont même défini 3 niveaux, ce qui rend les choses ultra-claires (voir réponse de @ScarletCoral )
(note : je dis toujours à mes enfants, celui qui explique fini par mieux comprendre )
Je rajoute : c’est aussi la stratégie du loup qui pisse pour tracer son territoire. On fait le max de piste cyclables partout pour que le commun des mortels finisse par les banaliser dans les paysage comme ils le font pour les trottoirs.
Je re-re-rajoute ( :-))) ). La prémisse de la question semble suggérer que les pistes cyclables c’est un luxe et non pas une nécessité, on le voit comme un coût et non un investissement. Cet investissement reste vraiment marginal vs. le budget de la ville, 30 M$/année sur un budget de 6 milliards, do the math!
Aussi aussi : Toujours faire le parallèle avec les trottoirs, c’est ce que j’explique à mes enfants aussi.
Il me semblait (je ne retrouve pas l’info vite vite) que ça devait passer à sens unique avec le réaménagement de la PSH. Ça ferait du sens de sécuriser le passage piétons/vélos vers le parc du premier-chemin-de-fer en apaisant la circulation via une conversion de la rue en la mettant à sens unique.
C’est clairement un fait que du transitoire coûte moins cher que du pérenne. Toutefois, l’addition projets transitoires un peu partout sur le territoire peut rapidement amener un coût non-négligeable au final. Considérant que ces projets transitoires seront par la suite démolis pour du pérenne nous amène à nous poser des questions sur le budget alloué au transitoire en fonction de l’état des finances publiques de la ville.
Sans oublier la main d’oeuvre, c’est ce qui coûte le plus cher. Et sans compter les GES qui seront émis par les équipes terrain/machinerie pour faire les divers aménagements en “double”.
Le seul risque avec le transitoire c’est le changement politique, ce qui peut faciliter son enlèvement ou son abandon dans quelques années par une administration qui n’a pas le goût de respecter les plans de 2024
en fait c’est pour compenser une externalité négative, c’est à dire ce coût est en fait dû à l’externalisation du coût de l’auto sur la société. Comme je le dis toujours, les trottoirs et pistes cyclables sont des infrastructures automobiles. Personne ne peut nier ça.