Réseau routier du Québec - Discussion générale

L’inter offre également un service de taxibus assez déployé. La plupart des villages en toile de la vallée de la rivière du Nord possèdes des arrêts, y compris sur des rangs très reculés ! Au nord, dans le bassin de la Rouge aussi le taxibus se rend vraiment très loin. Néanmoins je ne l’ai jamais utilisé donc je ne pourrais pas juger le service.

Pour l’inter, je le trouve surprenamment bon pour un service de région. Les passages sont assez fréquents, le prix est vraiment très faible et on peut y accrocher des vélos. Le trajet est effectivement excessivement long (2h de Saint-Jérôme à Saint-Jovite), mais il dessert très bien toutes les villes et les villages. Il manquerait seulement quelques passages express. Pouvoir amener son vélo dans le train jusqu’à Saint-Jérôme, puis dans l’inter permet une mobilité très très intéressante.

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Je suis d’accord à 100% avec tout ce que tu dis.

No don’t you see, if we add another line to make it wider, it’ll be way safer, and definitely won’t cost Quebec way more in the long term due to an increase in vehicle weight and traffic as roads across the province become in worse condition due to the increase in vehicle weight and traffic…
/s

I just hope Quebec will stop building highways like the 1960s. The roads that need to be separated for safety reasons could receive a boulevard like design, a single lane in each direction except in certain places, physically separated with each direction. Increase in safety and still allow slightly faster speeds like a highway would.

Once these streets reach towns that they pass, the width could get smaller to indicate slower speeds, and eventually merge together to be a normal street (without a median).

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Le TaCL (l’organisme qui gère l’Inter des Laurentides) a déjà voulu faire un projet de desserte express (qui devait se rendre jusqu’à Laval), mais le gouvernement a refusé le projet.

La seule trace que j’ai pu trouvé sur internet est celle-ci: Communiqué : le projet Inter express accuse un refus du Ministère des Transports - TaCL

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Merci pour le partage! C’est pour ces pépites d’information que j’adore Agora! Pour revenir au sujet, c’est tellement triste ce refus par le MTQ… Tout les autres acteurs avaient de la volonté.

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J’emprunte les deux services occasionnellement, et étonnamment, si je coordonne bien mon trajet avec le train de banlieue ou le bus exo 9, le trajet Mont-Tremblant <> Montréal avec l’Inter des Laurentides est non seulement beaucoup moins cher, mais aussi un peu plus rapide, malgré les correspondances requises.

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Le palmarès annuel des pires routes de l’année de CAA Québec

Les citoyens ont parlé : la « pire route » de la province en 2024 est la 329 à Saint-Adolphe-d’Howard, dans les Laurentides, qui se retrouve très haut dans le palmarès pour une deuxième année consécutive. Chez CAA-Québec, on reconnaît toutefois que cet exercice non scientifique, de plus en plus critiqué, est appelé à changer.

Au Téléjournal

Pires routes de CAA-Québec : les Laurentides au sommet du palmarès

Comme chaque année, CAA-Québec publie son sondage sur les routes les plus mal en point du Québec.

Selon les automobilistes, les Laurentides figurent en haut du palmarès.

Le reportage de Violette Cantin

30 mai 2024
Bretelle entre la 15 et la 440 si je ne me trompe pas.





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30 mai 2024
Élargissement de l’autoroute 50 dans le secteur de Mirabel.



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30 mai 2024
Élargissement de l’autoroute 50 de Gatineau à L’Ange-Gardien. (Je les partage juste pour toi, @SkahHigh.)




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J’ose espérer que ça n’engendre aucun retard pour la livraison du REM, qui passe littéralement en-dessous

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Dans le communiqué de presse, il est mention des ponts au-dessus du ruisseau Bertrand (un peu au nord).

Québec) Tannés des cônes orange ? En fait, ils devraient être beaucoup plus nombreux, tant les routes du Québec ont besoin d’être retapées. Un comité d’experts indépendants craint une « détérioration accélérée de l’état du réseau routier dans les prochaines années » parce que le gouvernement Legault n’en fait pas encore assez pour l’entretenir. Une « tempête parfaite » point même à l’horizon, prévient-il dans un rapport transmis au ministère des Transports.

Résumé

État du réseau routier Une « tempête parfaite » menace les routes

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE

Selon les plus récentes données, 43 % des infrastructures du réseau routier (selon la valeur) sont en très mauvais (30 %) ou mauvais état (13 %).

(Québec) Tannés des cônes orange ? En fait, ils devraient être beaucoup plus nombreux, tant les routes du Québec ont besoin d’être retapées. Un comité d’experts indépendants craint une « détérioration accélérée de l’état du réseau routier dans les prochaines années » parce que le gouvernement Legault n’en fait pas encore assez pour l’entretenir. Une « tempête parfaite » point même à l’horizon, prévient-il dans un rapport transmis au ministère des Transports.

Publié à 0h53 Mis à jour à 5h00

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Tommy Chouinard
Tommy Chouinard La Presse

Conclusion percutante

Créé sous le gouvernement Couillard en 2016, le comité d’experts indépendants a pour mandat de produire chaque année un avis sur la programmation des travaux routiers du ministère des Transports. Son plus récent rapport est daté du 22 décembre, mais il a été diffusé sur le site web du Ministère cette semaine seulement – et discrètement. La conclusion de Sylvain Beaudry, François Chapdelaine et Louis Lévesque est percutante.

« Une tempête parfaite semble se dessiner à l’horizon à l’égard de l’état du réseau routier : les budgets de maintien d’actifs du réseau routier étaient déjà chroniquement insuffisants pour arrêter la croissance du déficit de maintien d’actifs, jusqu’à récemment les augmentations ont privilégié les bonifications [ajout de routes] au détriment du maintien d’actifs [l’entretien du réseau existant], la demande pour les divers travaux de construction a atteint la limite de la capacité de l’industrie en raison de la hausse des projets dans les autres secteurs, la concurrence pour les ressources – travailleurs, entrepreneurs et ingénieurs – qui en résulte entraîne à la hausse l’inflation des coûts. »

Un réseau routier mal en point

Selon les plus récentes données, 43 % des infrastructures du réseau routier (selon la valeur) sont en très mauvais (30 %) ou mauvais état (13 %). Ce pourcentage est semblable à la moyenne de l’état de l’ensemble des infrastructures publiques. Les écoles remportent encore la palme, avec 56 % des établissements en mauvais ou très mauvais état. En revanche, le réseau routier a le plus d’infrastructures en très mauvais état (30 %). Cela signifie qu’il faut carrément les remplacer.

INFOGRAPHIE LA PRESSE

Un déficit se creuse

Le déficit de maintien d’actifs du réseau routier continue de se creuser, signale le comité d’experts indépendants. Ce déficit représente la somme qu’il faudrait investir pour que le réseau soit dans un état satisfaisant. Il s’élevait à 20,2 milliards de dollars l’an dernier, comme on peut le lire dans le rapport. Il atteint aujourd’hui 20,4 milliards. Lors de l’arrivée au pouvoir du gouvernement, il se chiffrait à 14,7 milliards.

INFOGRAPHIE LA PRESSE

Un calcul remis en question

Mais attention : le comité d’experts indépendants se questionne sur les méthodes de calcul du ministère des Transports. La baisse du déficit observée en 2021 est « artificielle » et résulte d’un changement de méthodologie. Le comité est également « surpris » que l’augmentation du déficit de maintien d’actifs « ne soit pas plus importante ». Il constate que ce déficit a « très peu » augmenté pour ce qui est des infrastructures du réseau supérieur (autoroutes, routes nationales et régionales). Pourtant, près de 40 % des actifs du réseau supérieur « sont dans un état E, donc doivent être essentiellement reconstruits », et « les coûts de leur remise en état devraient être directement affectés par la forte inflation observée dans la construction en 2021 et 2022 ».

« Le Comité ne dispose pas des informations nécessaires pour comprendre en détail la dynamique de l’évolution du déficit de maintien d’actifs du réseau routier, que ce soit à l’égard des chaussées ou des structures. Ni le Ministère ni le secrétariat du Conseil du trésor n’ont rendu publique à ce jour une description détaillée de la méthodologie », peut-on lire dans son rapport.

Hausse insuffisante des investissements

Le comité dénonce depuis des années « le sous-financement systématique du réseau routier par rapport à l’ensemble des infrastructures ». L’an dernier, 12 % des investissements pour les infrastructures sont allés au réseau routier alors que son déficit de maintien d’actifs représentait 58 % du déficit de l’ensemble des infrastructures. Le comité salue l’augmentation récente des investissements prévus pour entretenir le réseau routier. Ces investissements atteignaient 24,4 milliards sur une période de dix ans, entre 2023-2033. Ils sont passés à 28,3 milliards pour la période 2024-2034.

Le comité appréhende malgré tout une accélération de la détérioration de l’état du réseau routier dans les prochaines années. Car la hausse des investissements doit être mise dans le contexte de l’inflation. Selon l’économiste Louis Lévesque, les investissements annuels sont dans les faits moins élevés qu’avant si l’on tient compte de l’inflation. Au fil des ans, on remet en état moins de kilomètres de route pour la même somme investie. « La forte inflation des deux dernières années a eu un impact considérable sur le coût des projets de maintien d’actifs sur le réseau routier et sur le volume de travaux effectués », souligne le comité.

Qui plus est, le Ministère « ne tient pas compte de la dégradation naturelle inévitable des actifs durant la période de 10 ans du Plan québécois des infrastructures. On se retrouve donc avec une surestimation systématique de l’impact positif prévisible sur l’état du réseau, laissant la fausse impression que le déficit de maintien d’actifs sera largement résorbé après 10 ans ». En entrevue, M. Lévesque estime que « les changements récents au Plan québécois des infrastructures » avec la hausse des investissements, « c’est une bonne nouvelle. Mais est-ce suffisant pour arrêter la croissance et faire diminuer le déficit de maintien d’actifs ? La réponse est non. […] C’est le problème du bateau qui a un trou. Il y a 10 000 gallons d’eau à l’heure qui rentrent, on en pompait 4000, et c’est sûr que c’est mieux si on en pompe maintenant 5000. Mais ça ne change rien au fait qu’il y a de plus en plus d’eau dans le bateau. »

« Choix difficiles »

Plusieurs facteurs compliqueront la tâche du gouvernement pour tenter de maintenir le bateau à flot, note le comité. L’industrie de la construction est sollicitée de toutes parts ; sa capacité à réaliser des projets atteint sa limite. La pénurie de main-d’œuvre dans ce secteur est importante. Il en résulte une augmentation des prix. Des projets sont également retardés parce qu’il y a un écart trop grand entre l’estimation des coûts du Ministère et le prix des soumissions reçues. Il y a aussi des retards dans les travaux, selon le comité. Le Ministère a ses propres enjeux internes : il est victime de départs d’employés et de difficultés de recrutement. Le comité note un roulement important dans les postes de direction et un « manque flagrant » de techniciens en génie civil.

« La situation dans laquelle on est, c’est le résultat des choix qui ont été faits dans les 10, 15, 20, 30 dernières années, affirme Louis Lévesque. Il y a une partie pour laquelle on ne peut pas blâmer le gouvernement actuel. Ce n’est pas lui qui est responsable du mauvais entretien du réseau routier des 50 dernières années. Mais [les autorités] sont responsables de leurs décisions. Et leurs décisions, c’est qu’[elles] n’ont pas priorisé vraiment le maintien des actifs du réseau routier, [elles] sont en mode rattrapage. Mais les contraintes financières et économiques actuelles vont rendre le rétablissement de l’état des infrastructures, dont le réseau routier, très très très difficile. Ça veut dire qu’il faudra faire des choix. Et des choix difficiles. »

On construit encore et encore sans entretenir ce qui existe déjà.

  • doublement de la 55, 50, et 20
  • prolongement de la 35, 19, 5 et 410
  • agrandissement de la 15, 30, 73, 40, 20 etc
  • doublement et construction de plusieurs échangeurs sur les routes 158, 104, 175, 173, et 139.
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Ajoute: ça sert a quoi ces infrastructures? Plein d’asphalte pour que peut être un voiture par moi fait un demi-tour?





Il y a au moins 10 le long de la route 173.

Y’a t’il un réseau de bus dans le secteur? pour des fin de ligne de bus c’est parfait

Non

Boucle de virage pour faciliter les demi-tours avec le réaménagement de la route et la présence du terre-plein.

https://www.transports.gouv.qc.ca/fr/salle-de-presse/nouvelles/Pages/axe-routier-173-277-inauguration-dernier-troncon.aspx

J’avoue que ça reste excessif considérant que c’est au milieu de nul part, avec 800m entre chaque…

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