Réseau routier du Québec - Discussion générale

J’ai trouvé un rapport du gouvernment de 2018: Le camionnage au Québec : portrait statistique et économique / cette publication a été réalisée par la Direction générale de la sécurité et du camionnage ; rédaction, Delali Accolley [et trois autres] | BAnQ numérique

La proportion de camions dans le trafic routier est de 11,82 % dans l’ensemble de
la province. On compte davantage de camions dans la circulation dans le Nord-du-Québec (32,31 %), Chaudière-Appalaches (27,55 %), le Centre-du-Québec
(23,09 %), la Capitale-Nationale (23,04 %) et le Bas-Saint-Laurent (20,53 %)

Est-ce-que c’est un vrai besoin quand 70% (et jusqu’à 89% dans le cas de Montréal) sont du traffic automobilière? Ce part de marché peut effectuer un changement modale. De plus, déjà le ferrovaire transportent la majorité

Par exemple, le HEC en 2019 avait souligné cela :

En 2019, 44 % des marchandises ont été transportées par rail, et 36 % par camion.

Maintenant,

L’absence d’entretien normal et régulier par le sous-investissement et la négligence des gouvernements précédents.

Oui c’est vrai qu’il avait un sous-investissement. Par contre, il faut avouer que nos routes sont en plus piètres état parce que pour avoir le même investissement pour réparer nos routes que ceux en Ontario (qui sont généralement vus comme beaucoup mieux entretenues), il faut que chaque contribuable au Québec payent 2x plus qu’un Ontarien. Pourquoi? Parce que nous avons 2x plus de routes.

Nous payons déjà plus que les Ontariens, mais une journaliste de La Presse avait trouvé que pour avoir la même qualité d’investissement, il faut augmenter les subventions publiques de 35%. C’est insoutenable, compte tenu que les routes contribuent moins que le ferrovaire, et le public payent peu pour les entretenir.

Voir mon message en haut ^^^^

Maintenant, vous dites, mais les 70% à 90% des gens (les automobilistes), qui utilisent nos routes. D’abord et avant tout, il faut mentionner une chose et je l’ai trouvé d’une étude par Richard Bergeron :

Le Québec ne produit ni véhicule, ni carburant. C’est pourquoi la consommation
automobile des Québécois crée de l’activité économique et de l’emploi en-dehors des frontières du Québec. Effectivement, sur les 47,5 G$ de notre dépense automobile globale de l’année 2002, 21,4 G$, soit 45 %, furent dépensés hors-frontières.

Parce que le Québec ne produit ni véhicule, ni carburant, toute réduction de notre dépense automobile serait bonne pour l’économie du Québec. C’est pourquoi, en matière de transfert modal de l’automobile vers le TC, même la stratégie d’intervention la moins ambitieuse produirait des bénéfices substantiels pour l’économie du Québec.

Quand les ventes au détail dans l’automobile et les carburants progressent de 1,1 G$ par année, comme ce fut le cas depuis 1997, cela signifie qu’il faut annuellement accroître nos exportations de 725 M$. Au cours des cinq dernières années, notre consommation automobile fut nettement le principal facteur rendant essentielle la croissance des exportations du Québec.

Donc, de continuer à investir dans notre système routière réprésente une perte économique pour le Québec.

C’est pourquoi dans les grandes villes il faut miser sur les transports collectifs. Par contre en région, j’avoue ce serait plus difficile. Mais, il ne faut pas oublier, que il n’y a pas longtemps, on avait une système d’autobus urbain vaste. En faite, maintenant on a 7 fois moins de départs qu’il y a 40 ans. Il faut que le gouvernment intervient et crée une agence publique pour encourager la développement de ce système pour réduire notre adhérance à l’automobile et à la fois grandement enrichir notre économie. Tout réduction de l’automobile au Québec serait une grande bénéfice pour nous tous! Oui ce serait impossible de l’éliminer au complet, mais si on peut juste le réduire une dizaine de pourcentage, nous serons tous gagnants.

L’autre point que j’aimerais mentionner c’est l’investissement abérrante dans notre système routier. Je ne suis pas contre le maintien des actifs, mais quand le gouvernement investis presque le même montant pour prolonger les autoroutes que les transport collectifs (TeC) au complet au Québec, c’est farfellu (7,7 millards pour les autoroutes contre 9,1 pour le TeC).

Maintenant, ceux qui ont des automobiles, il faut réfléchir au type d’automobile. On sait que les VUS et camoins légers sont de plus en plus populaires.

Les VUS ont d’ailleurs augmenté de 253 % entre 1990 et 2021, au point de représenter 71 % des ventes dans la province en 2021.

Le gros problème c’est le caractère irrationnel associé avec cela. Comment nous avons fait en 1990, sans les VUS? C’est parce que les compagnies automobilières veulent que nous achetons des VUS, puisque il y a plus de marge pour eux, et les VUS sont considérés comme des camions légers donc ils sont soumis à des règlements d’émissions plus faibles. Il faut que le gouvernment intervient et règlementent la taille des véhicules, comme c’est le cas en Europe. Par contre, vous dites, ces personnes ont besoin d’une grosse véhicule pour transporter les choses et personnes, non?

Une étude par Équiterre et ici démontre cela:

Et à part de l’énergie, les VUS/camions légers causent une autre problème…
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Donc, c’est normal que nos routes sont en piètre état. Notre capacité de payer est réduite, parce que nous avons trop de routes vs la population. En plus, la flotte grandissante (de caractère irrationnelle) de camions légers (qui inclus les VUS), endommagent nos routes beaucoup plus.

De plus, juste regardez la taille des camions!


Les camions de nos jours transportent moins qu’un F150 en 1990, mais c’est presque 2x plus lourd, donc encore plus endommagent sur nos routes!

Et la plupart des camions ne sont pas utilisés pour remorquer:
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Si tu veux en lire plus, j’ai écrit une article complet (en anglais)

How Quebec’s continual investment in cars and divestment of public transport is putting Quebec’s economy behind. - Cole Dev

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