Je comprends que la Ville poussait pour une piste cyclable dans le cadre du projet. Le fait que le PSE est un peu dans les airs contribue aussi au fait qu’il n’y a pas de projet sur cet axe.
J’ai l’impression que le besoin pour cet axe se prêterait à un aménagement transitoire. Si on attend un réaménagement complet, on en a pour un maudit bout!
Sa solution : diluer le propos pour que l’idée se perde en comité et en consultation, et que ça ne fasse plus l’objet d’un focus approfondi.
C’est définitivement une réponse de politicien.
Ça fait 6 ans que la vision vélo de Ville-Marie devrait être en priorité, poussé par PM qui est au pouvoir. Pourquoi dire à un.e citoyen.ne de pousser pour une consultation large du vélo dans Ville-Marie? Ça devrait être au coeur de leur agenda, déjà. Depuis longtemps. Ils ont absolument les leviers pour faire ça eux-mêmes. C’est sa job, de pousser pour ça. Manifestement peu intéressée à le faire, vu l’inaction à ce sujet à Ville-Marie depuis 6 ans, je vois mal comment ce dossier pourrait cheminer efficacement entre ses mains. Ouvrir aux autres arrondissements en plus?! Ça c’est vraiment pousser le problème dans la cours des autres, littéralement.
Je suis d’avis que tu devrais continuer à pousser sur l’enjeu René-Lévesque. C’est ça le but. C’est ça l’objectif, c’est ça le focus. Justement parce que ça semble avoir complètement passé à côté du radar.
Même si c’est un corridor métropolitain, on est capable de faire aboutir des choses, quand l’objectif est clair, défini, précis et donc facile à mettre de l’avant sur la place publique.
Ta commission était d’aller chercher du lait à pied au marché du coin pour une recette déjà commencée, mais là on est en train d’essayer de te convaincre d’aller au costco à l’autre bout dla ville et de penser à tout le reste pour les 3 prochains mois. On va finir par oublier le lait et par gâcher la recette.
Je comprends tout à fait ton point, mais je pense que son point était plutôt que le droit d’initiative n’est pas nécessairement le bon outil. C’est quand même une tâche assez herculéenne de récolter 15 000 signatures, pour déboucher uniquement sur une consultation publique. S’il y a une manière de mettre de la pression sur l’administration et de mobiliser des gens sans passer par ce processus, ça pourrait être une bonne chose.
Et rendre la consultation potentielle un peu plus flexible, pour amener peut-être des solutions alternatives, ça pourrait aussi être une bonne opportunité!
Je ne sais pas comment fonctionne Ville-Marie, mais dans le Sud-Ouest, la décision de l’emplacement des voies cyclables est basée en partie sur les demandes de la population et des organismes de l’arrondissement (au 311 ou directement aux élu(e)s). Après, il y a une question de négociations avec la ville-centre pour leur réalisation
En plus, l’arrondissement vient de faire une ronde de consultations citoyennes pour son Plan local des déplacements (PLD) qui devrait être publié au prochain conseil d’arrondissement. Le PLD est la liste des actions de l’arrondissement pour améliorer la mobilité de tous genres pour les 10 prochaines années.
Il y en a un pour Ville-Marie aussi, mais je ne suis pas au courant du processus d’élaboration. Pour René-Lévesque, ce que je vois est beaucoup plus un usage de transit à haute capacité, avec des usagers provenant des autres arrondissements, plutôt qu’une piste locale. Mais c’est peut-être la voie à emprunter pour commencer la réflexion.
Juste pour ajouter, c’était plutôt à ma suggestion, étant donné que je ne voulais pas limiter la visibilité à l’arrondissement compte tenu de l’intérêt exprimé par des usagers de l’extérieur de l’arrondissement.
Autant je souhaite un axe cyclable sur René-Lévesque, autant je suis d’accord que c’est un axe où on doit prévoir du transport collectif structurant (tramway ou corridor de bus à haut niveau de service ou aérien) et qu’il faut bien réfléchir à l’arrimage des 2.
Le corridor de mobilité Henri-Bourassa est “bien”, mais au niveau de la performance du “SRB” je reste à être convaincu. Bref il faut bien réfléchir à ce qu’on va y mettre comme TC et que l’axe cyclable ne nuise pas.
Le jour où quelqu’un proposera un sérieux projet d’aménagement de tramway sur René-Lévesque, et si il faut sacrifier la voie cyclable pour le faire (une infrastructure relativement légère à enlever dans le cadre d’un grand projet comme un tramway), je serai le premier cycliste à être d’accord.
Pour le moment, il n’y a rien en vue. Je crois qu’il vaut mieux pousser pour ce projet cyclable que d’attendre la venue du projet miracle.
L’intersection 24e Crémazie posse problème parce que l’équipe des feux de la ville-centre considère ça comme dommageable pour la fluidité de Crémazie de venir mettre un feu-là…
Il y a déjà des feux de circulation au coin de Crémazie et de la 24e, et des deux côtés de la 40. Ou alors ai-je mal compris votre commentaire ?
D’autant que je sache, le boulevard est tellement large que qu’on pourrait y implanter le corridor de transport métropolitain de l’ARTM + le prolongement de la piste cyclable et quand-même avoir assez de place pour maintenir de voies de circulation automobile par direction.
Je serais partant pour y contribuer si nécessaire.
La raison principale pourquoi je serais intéressé à en discuter dans le contexte du corridor de transport métropolitain (CTM) est parce que ça nous permettrait d’avoir le support de l’ARTM et de définir l’aménagement transitoire nécessaire avant qu’ils ne lancent leur projet. Dans tous les cas, la piste se ferait avant le CTM vu le temps qu’il prendra à se mettre en place.
@caraya pourriez-vous mettre ces discussions sur la page AMA de Ville-Marie. Car toutes ces consultations et propositions ont été faites. Faut voir avec Chris Mckay et Karim Nesta… Je trouve très drôle de la part de Sophie Mauzerole qu’elle vous demande de faire ces actions alors que l’AMA fait ça depuis des années!! C’est comme si elle croit que les gens de la communauté vélo ne se parlait pas sur les réseaux sociaux.
J’ai analysé cet aménagement dans le cadre de l’AMA Saint-Laurent. C’était une demande qu’on faisait depuis longtemps et oui cette piste répond à un réel besoin. Mais… d’un autre côté, on parle de seulement 350m de pistes additionnelles au total, pour une facture de près de 4 millions. C’est beaucoup trop cher pour le résultat obtenu et je ne peux qu’imaginer ce qu’on aurait pu faire en mobilité à Saint-Laurent avec cet argent. En plus on nous met une bidirectionnelle sur Marcel-Laurin et on ne ferme même pas l’entrée du stationnement qui croise la piste.
On aurait dû y aller avec un aménagement beaucoup plus léger enlevant des voies de voiture et permettant de couvrir un long tronçon sur Marcel-Laurin, effectivement la pire stroad du secteur, très dense par endroits et présentant un bon potentiel pour le transit cyclable nord-sud. Le résultat me laisse un goût amer. Je vais prendre la piste, mais à coups de 4 millions pour 350m, on y arrivera jamais. Je joins l’extrait de l’ordre du jour qui montre les détails de l’appel d’offre et de l’aménagement. marcel-laurin-complet.pdf (8,0 Mo)
d’où l’importance des aménagements transitoire. Je ne vais pas plaire à Gtmtl avec ça, mais c’est préférable avoir un large réseau utilisable de qualité potable contre un damier d’aménagements permanents. Bien que ce soit un aménagement de qualité, on en profite moins, car il n’est pas intégré dans un réseau suffisamment accessible.
Je suis d’accord! Ici il semble qu’on ait tout fait pour ne pas enlever d’espace aux voitures. La construction d’une bidirectionnelle sur le terrain face au centre d’achats implique des travaux très lourds de destruction et reconstruction de trottoir, de surfaçage, etc.
Personnellement je pense que sur la majorité des voies, simplement enlever le stationnement et mettre des bollards pour réserver un espace assez large pour les cyclistes serait suffisant… Aux arrêts de bus, on ne met pas de bollards et on laisse des zones hachurées. On fait ça à grande échelle sur tous les axes majeurs de Montréal, et ensuite on améliore de façon évolutive certains tronçons avec des aménagements plus lourds au besoin.
Au contraire!
J’ai toujours été pour les aménagements transitoires.
Il faut juste ne pas les faire de manière médiocre, vu qu’ils vont rester là longtemps.
Et ne pas les faire de manière médiocre ne veut pas dire plus cher ni plus compliqué.
C’est simplement d’intégrer une notion d’aménagement.
Avec les bons professionnels, ce serait très facile!
Si c’était juste de moi, du transitoire il y en aurait sur René-Lévesque, sur Saint-Joseph, sur Rosemont, sur Jean-Talon, sur Sherbrooke…