Ce n’est pas aisé de simplifier des données statistiques pour présenter un sommaire. Ceci dit ça démontre bien la progression. Idéalement on nous présenterait des données telles le nombre de kilomètre parcouru annuellement, ce qui permettrait de comparer avec le transport collectif entre autre.
Concernant le vieillissement des cyclistes
À mon avis, comme les périodes comparées sont 1995 et 2020 (+25 ans), les données indiquent essentiellement un effet de cohorte. Ainsi les 35-55 ans qui étaient 50% à faire du vélo en 1995 sont en fait les mêmes individus qui ont maintenant 55 ans et plus et sont 42% à faire de vélo. Dit autrement, on aurait une nette diminution de 8 %, ce qui peut être considéré pas mal considérant leur vieillissement.
Concernant les déplacements sur voies cyclables
Ici on regroupe tous les aménagements, des pistes séparées unidirectionnelles (le ‘nec plus ultra’ e.g. REV) et les bandes de peinture. Hors des tites lignes blanches de peinture il s’en est ajouté beaucoup en 20 ans, mais comme on dit en Shakespearien, ‘paint is not infrastructure’.
J’aimerais beaucoup qu’ils présentent des stats sur les aménagements sérieux.
Le vélo électrique va sûrement exploser au cours des prochaines principalement en raison des baby boomers.
Les boomers ont fait beaucoup plus de vélo que leurs parents en général.
Toutefois, ils prennent de l’âge et l’électrique va grandement aider à les garder actifs!!
La pratique du vélo en hausse à Montréal, l’administration Plante veut en faire plus
Journal Métro | Montréal | 05:30 9 juin 2021 | Par : Rosanna Tiranti, Métro
Photo: Archives Le Flambeau | Le beau temps des dernières semaines a permis aux cyclistes de lancer leur saison.
Malgré la pandémie et la baisse des déplacements reliés au télétravail et à l’école en ligne, la pratique du vélo progresse à Montréal où les déplacements à vélo sont en hausse de 17% selon l’édition 2020 de l’état du vélo au Québec.
L’administration Plante veut se placer dans la continuité de cette tendance, indiquant en entrevue qu’elle ajoutera et bonifiera 30 km de pistes et procédera à la réfection de 42 km de voies cyclables existantes.
Un effet double de la pandémie
Depuis 2015, 2 cyclistes montréalais sur 3 affirment utiliser leur vélo comme moyen de transport utilitaire, une hausse de 42% en 5 ans. En 2020, en pleine pandémie, c’est 1,1 million de Montréalais qui ont déclaré avoir pédalé.
À l’échelle de la province, le Québec compte 4,5 millions de cyclistes, soit 250 000 de plus qu’en 2015.
«Ce qui est très encourageant, c’est que les efforts ont porté leurs fruits: le vélo a progressé sur plusieurs fronts malgré la pandémie.» - Jean-François Rheault, pdg de Vélo Québec
Si la pandémie a réduit les déplacements utilitaires à vélo (-6% sur un an en période de pointe, en semaine) en raison du télétravail et de l’enseignement en ligne, les déplacements de loisir les fins de semaine dans la métropole ont augmenté d’un tiers (+28%) par rapport à juin 2019.
Un environnement favorable
Pour expliquer cet engouement dans la province et dans la métropole en particulier pour le vélo, Jean-François Rheault insiste sur l’importance d’un «environnement favorable à la pratique du vélo», alors que 62% des Québécois vivent dans des villes dotées d’un plan vélo, d’un plan de transport actif ou d’un plan de mobilité durable comportant un volet vélo.
Cet environnement favorable prend la forme de pistes cyclables et d’aménagements sécuritaires. Depuis 2015, le réseau cyclable est en forte croissance, (1001 km de voies cyclables sur l’île), ce qui représente une augmentation de 34%.
Des aménagements cyclables à l’image du REV, la piste cyclable bidirectionnelle de la rue Saint-Denis qui s’étend sur 184 km dont les travaux ont commencé à l’été 2020. Selon Vélo Québec, le REV répond à la saturation de certaines pistes cyclables montréalaises.
Cet «environnement favorable» est visible selon Vélo Québec, dans les quelque 540 km de rues de la métropole dotés de mesures de modération de la circulation, dont 2700 dos d’âne répartis sur 250 km.
De plus, au chapitre total c’est 7% des intersections montréalaises qui sont pourvues d’avancées de trottoir. Certains arrondissements se démarquent comme Outremont, Rosemont–La-Petite-Patrie et Le Plateau-Mont-Royal, où 20% des intersections sont munies d’avancées de trottoir et pas moins de 30% des rues bénéficient de mesures de modération de la circulation.
Un message clair aux élus
Pour Jean-François Rheault, l’état du vélo au Québec 2020 envoie un message clair aux municipalités québécoises. «Il faut continuer de faire la promotion du vélo et les municipalités ont intérêt à offrir des aménagements cyclables au sein des villes, que ce soit au niveau du réseau cyclable ou des incitatifs.»
Selon une étude récente de la Chaire Mobilité de Polytechnique Montréal, de 18% à 25% des déplacements peuvent se faire à vélo dans les grandes villes québécoises.
«La qualité de notre réseau cyclable contribue à l’attractivité de la métropole, la qualité de vie des quartiers et la santé publique, qui sont essentiels à la relance de Montréal.» – Valérie Plante, mairesse de Montréal
Le portrait dressé par Vélo Québec et les indicateurs de la pratique du vélo dans le vert dans la métropole semble représenter une bonne nouvelle pour l’administration municipale ainsi que pour Valérie Plante qui fait du développement des pistes cyclables son cheval de bataille depuis sa campagne en 2017.
La mairesse se réjouit de la popularité de la pratique du vélo dans la métropole, et précise qu’en 2021, son administration poursuivra ses efforts.
Voici un screenshot du PPU des Faubourgs et des pistes cyclables envisagées, version présentée cet après-midi par la Ville:
Données des compteurs des pistes cyclables Le Réseau express vélo cartonne
PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE
Cyclistes circulant sur l’axe nord-sud du Réseau express vélo, rue Saint-Denis, à la hauteur de la piste des Carrières
L’engouement pour le nouveau Réseau express vélo (REV) se confirme, montrent des données captées par des compteurs sur les pistes cyclables de la Ville de Montréal et analysées par La Presse. L’affluence des cyclistes sur la portion centrale du principal axe nord-sud du REV, rues Saint-Denis, Berri et Lajeunesse, s’approche du niveau de fréquentation observé dans les rues Clark et Saint-Dominique, l’un des axes nord-sud les plus utilisés auparavant.
Publié le 16 juin 2021 à 5h00
Clara Gepner La Presse
Khaoula Chehbouni La Presse
C’est autour de la mi-mai que le REV a commencé à être aussi fréquenté et même à devancer la piste cyclable Clark, selon l’analyse des données du 1er janvier au 6 juin 2021 des compteurs au centre de l’île de Montréal. Ceux-ci se trouvent à la hauteur de la rue de Bellechasse et de la piste des Carrières. L’année 2021 est la première où le compteur Saint-Laurent–de Bellechasse, entre les rues Clark et Saint-Dominique, ne remporte pas la médaille d’or, selon Jean-François Rheault, président-directeur général de Vélo Québec.
PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE
Le compteur de la piste cyclable Clark, boulevard Saint-Laurent, est situé au sud de la rue de Bellechasse.
En effet, La Presse a observé que le mercredi 2 juin, 6220 cyclistes sont passés sur le REV, près de 200 personnes de plus que dans la rue Clark. Cette journée est donc la plus achalandée de 2021, selon les données publiées par la Ville.
Les appareils de l’entreprise Éco-Compteur enregistrent les passages à plusieurs endroits clés sur les pistes cyclables ; La Presse a analysé les dizaines de milliers de lignes de données diffusées le 9 juin par le Service de l’urbanisme et de la mobilité de la Ville de Montréal.
Retour à la normale prépandémique
Jean-François Rheault explique que ces journées records du REV représentent un retour à la normale prépandémique. « En 2020, pour la première fois à Montréal, les jours les plus occupés étaient surtout les week-ends, ce qui était du jamais vu. Normalement, c’était surtout les jours de semaine », affirme-t-il.
Un phénomène semblable a été observé plus au nord, à la hauteur de la rue Sauvé. Les données analysées du 7 janvier au 6 juin 2021 montrent que le REV est plus fréquenté que son prédécesseur, la piste cyclable de l’avenue Christophe-Colomb. Les compteurs pour cette portion de l’axe nord-sud du REV ont détecté que 3454 cyclistes y sont passés le lundi 24 mai (Journée nationale des Patriotes), soit 1100 personnes de plus que sur l’avenue Christophe-Colomb le même jour.
La Ville considère que le REV est un succès. Elle prévoyait d’ailleurs qu’une affluence de 4000 personnes par jour sur la portion Berri-Lajeunesse de l’axe nord-sud serait un achalandage exceptionnel.
« Le REV nord-sud est un nouvel axe cyclable, comparativement à la piste sur Clark qui a longtemps fait partie du trajet quotidien de plusieurs milliers de cyclistes, un trajet encore ancré dans les habitudes des gens », explique par courriel Marikym Gaudreault, attachée de presse au cabinet de la mairesse de Montréal.
La hausse constante du nombre de cyclistes depuis le début du printemps nous permet de conclure que les Montréalais-es sont de plus en plus nombreux à l’adopter pour leurs déplacements.
Marikym Gaudreault, attachée de presse au cabinet de la mairesse de Montréal, par courriel
Commerçants partagés
L’annonce de l’installation du REV a suscité beaucoup de plaintes de la part de commerçants de la rue Saint-Denis.
« Les travaux qu’ils ont faits pour le REV, ça a causé des problèmes pour les commerces, et maintenant, beaucoup de clients se plaignent d’avoir moins de stationnement », fait valoir XXXXXX, du restaurant Kofi Crêpe, à l’angle de la rue Saint-Denis et de l’avenue du Mont-Royal.
Le propriétaire du restaurant L’Évidence, quant à lui, a obtenu un permis spécial de la Ville pour agrandir sa terrasse et empiéter sur le REV.
« Depuis qu’ils ont installé le REV, je vois de plus en plus de gens qui viennent à vélo sur Saint-Denis », remarque Mourad Fhal.
Je pense que la terrasse va nous aider pour cet été. Mais pour l’hiver, je ne sais pas comment ça va se passer, avec la neige et moins de stationnement. Est-ce que les gens vont continuer à venir à vélo ?
Mourad Fhal, propriétaire du restaurant L’Évidence
« On attendait ça depuis longtemps »
En ces beaux jours de juin, la forte affluence de cyclistes sur le REV indique que cette nouvelle piste est populaire.
« Le REV sur Saint-Denis est très bien, on attendait ça depuis longtemps », dit Yvon Dinel, cycliste qui emprunte le REV pour aller au travail.
PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE
Yvon Dinel, utilisateur du REV
Avant le REV, c’était difficile pour les cyclistes, on roulait près des autos et il y avait le danger des portières qui s’ouvraient.
Yvon Dinel, utilisateur du REV
« Au niveau de la sécurisation pour les piétons et les cyclistes, avec les aménagements protégés on peut croire qu’il y aura moins de collisions et possiblement moins de décès », pense Jean-François Rheault. Ce n’est que le début du REV et les habitudes prennent du temps à s’installer, explique aussi cet ancien directeur d’Éco-Compteur pour l’Amérique du Nord.
PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE
Chantal Bouchard, utilisatrice du REV
Le REV, véritable autoroute de vélos aux pistes unidirectionnelles d’une largeur de 2,3 à 3 m, vaut en effet le détour, estime la cycliste Chantal Bouchard. Il est selon elle plus efficace, plus sûr et plus confortable qu’une piste ordinaire, et lui permet de se rendre au travail plus rapidement. « Plus il y a de pistes cyclables, le mieux c’est. Plus il y en a, plus c’est sécuritaire pour les cyclistes », affirme-t-elle.
Avec Thomas de Lorimier et Myriam Boulianne, La Presse
https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/2021-06-16/donnees-des-compteurs-des-pistes-cyclables/le-reseau-express-velo-cartonne.php
La semaine passée, Denis Coderre a aimé un Tweet qui disait que l’achalandage journalier sur le REV n’était que de 400 par jour depuis le début de l’année, ce qui est bien entendu complètement faux. Personnellement, ça me fait un peu peur de voir un politicien rester sur une fausse idée, par… Fierté? Ou simple ignorance? S’il gagne les élections, j’espère qu’on va juger du REV par ses chiffres, et non des Tweets mensonges.
En termes d’achalandage et de sécurité pour les vélos, de verdissement et de sécurité pour les piétons, le REV remplit ses fonctions. Si on voulait le critiquer, ce serait en chiffrant les inconvénients de manière rigoureuse, et prouver que les inconvénients sont plus importants que les qualités. Mais sinon, l’infrastructure fait exactement ce qu’on espérait qu’elle fasse.
C’est vraiment nul de la part de Coderre de se positionner dans le camp des anti-REV. J’imagine qu’il fait ça par pur démagogie électoraliste, pour flatter les préjugés des anti-vélos, mais ça fait peur quand on songe qu’il va peut-être prendre le pouvoir. Ces élections vont être vraiment stressantes.
Consultations pour le réaménagement des artères suivantes dans Outremont : Stuart, Bernard & Outremont. Personnellement je préfère l’option #2 pour Stuart avec les arbres, l’option #3 pour Bernard, car il garde le côté ‘‘avenue plantée’’ de la rue et l’option # 3 pour Outremont.
Moi aussi ça me fait peur. Quand il était maire, il ne se prononçait pas vraiment sur l’extension du réseau, mais son administration avait quand même un plan vélo qui était somme toute prometteur. À cause de l’élection de Valérie Plante et Projet Montréal, le réseau cyclable est rendu un enjeu électoral.
Pour l’avenu Bernard, ça ferait quand même tout un couloir vert si on fermait carrément tout un côté du terre-plein pour une piste cyclable uniquement! Ça changerait pas mal le concept de la rue, mais j’ai l’impression que les arbres sur place sont mieux utilisés s’ils sont plus proches des humains à vélo, plutôt que des voitures.
Cependant, soit on fait un sens unique, ou du stationnement est perdu, et tout un côté de la rue se ramasse « loin » des stationnements. Pour ces raisons, je pense que l’option 3 va l’emporter facilement .
Personnellement je préfères l’option 2 pour Stuart, l’option 1 pour Bernard et l’option 1 pour Outremont.
C’est quand même bizarre de proposer des scenarii avec sens unique et double sens de circulation et les considérer comme équivalents; eu égard aux impacts sur la circulation des rues avoisinantes. Ca me paraît être le b.a.-ba des problématiques à se poser avant de proposer un design, non?
Débat autour d’un aménagement cyclable
Photo: Archives Le Flambeau
L’installation d’un déviateur de circulation sur la rue Villeray, à l’angle de la rue St-Dominique, sème un débat sur les réseaux sociaux.
Ce déviateur oblige les automobilistes qui circulent sur la rue Villeray en direction ouest à tourner vers le nord sur la rue Saint-Dominique. Ceux qui circulent vers le nord sur cette dernière sont redirigés vers le boulevard Saint-Laurent, via la rue Villeray. Les piétons et cyclistes, eux, peuvent circuler normalement.
L’objectif de ce déviateur est d’empêcher la circulation de transit et «d’optimiser la cohabitation des modes de déplacement, sans compromettre l’accès facile aux commerces», comme l’explique un communiqué de l’arrondissement Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension publié en avril dernier.
Jean-François Rheault, président-directeur général de l’organisme Vélo Québec et citoyen du quartier Villeray, voit d’un bon œil l’utilisation d’un déviateur. «[Il] va apaiser la circulation des véhicules sur cette rue.»
Toutefois, d’autres citoyens du quartier sont en désaccord avec l’aménagement. Ces derniers n’ont pas hésité à exprimer leur frustration sur les réseaux sociaux ou lors du dernier conseil d’arrondissement.
«C’est clairement dans le but de nuire aux automobilistes et à la circulation. Il n’y a aucune explication qui peut expliquer cela. Je mets au défi Projet Montréal de justifier ces entraves de façon logique?», demande un citoyen du quartier sur Twitter.
Piste cyclable
Cette installation s’inscrit dans la création d’un lien cyclable stratégique qui reliera d’est en ouest le parc Jarry, la Route verte, le Réseau express vélo (REV) et l’est de l’arrondissement.
«C’était un engagement électoral qui allait faire en sorte qu’on allait favoriser la mobilité active. L’idée de départ était de dire que notre arrondissement avec ses trois quartiers est extrêmement enclavé. On a beaucoup de liens nord et sud, mais pas de liens est et ouest qui sont sécuritaires pour les citoyens», explique France Émond, directrice de cabinet de Giuliana Fumagalli, mairesse de l’arrondissement Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension.
Le premier tronçon du projet se déploie entre les rues Saint-Denis et Boyer. Ce projet est une version revue et corrigée de la voie sécuritaire et active aménagée l’année dernière qui reliait l’avenue Christophe-Colomb au parc Jarry. Elle comprend notamment une piste cyclable ouverte quatre saisons.
Le deuxième tronçon du projet reliera le boulevard Saint-Laurent à la rue Saint-Denis. Cette voie cyclable sera protégée de la circulation automobile par des bollards et du stationnement.
D’autres travaux seront effectués dans le cadre de cet aménagement comme l’installation de supports à vélo, la signalisation de la circulation et du stationnement et la plantation d’arbres notamment.
Une priorité pour la mairesse de l’arrondissement
Une deuxième phase de l’axe cyclable prévoit un lien entre la rue Boyer et le boulevard Saint-Michel. L’arrondissement indique qu’une démarche de participation citoyenne sera entamée.
Selon France Émond, directrice du cabinet de la mairesse Giuliana Fumagalli, cette dernière aurait voulu que ce projet soit réalisé dans son entièreté au cours de l’été dernier.
«Comme c’est une rue artérielle, c’est seulement la ville-centre qui a la compétence pour le faire et pour eux, ce n’est pas une priorité actuellement. Ils voudront le faire au cours de l’année 2021-2022», mentionne Mme Émond.
France Émond se montre compréhensive face aux individus opposés à ce projet d’aménagement. Selon elle, c’est le changement d’habitude qui peut expliquer le doute de la pertinence du projet chez certaines personnes.
«À plus ou moins long terme, on aura plus de satisfaction que d’inconvénients selon nous », mentionne-t-elle.
Dans l’avis de la Ville
La rue Villeray va être une one way vers l’ouest, mais on coupe sa fin? Ça va pas du tout forcer le gens à prendre d’autres alternatives, les gens vont continuer de la prendre jusqu’à St-Dominique, mais au-lieu de faire aller ce traffic un coin de rue plus loin pour aller prendre St-Laurent, on va le re-diriger sur St-Dominique, rue résidentielle, pour ensuite devoir faire tourner les gens à gauche sur Gounod pour prendre St-Laurent…
Rien contre la voie est-ouest cyclable pour relier le parc Jarry à ‘‘l’Est’’, mais on s’entend qu’on avait pas besoin du déviateur. Ce genre d’installation à plus sa place quand on coupe littéralement une rue en 2 et qu’on change le sens de l’autre côté, comme avec la rue Napoléon, pas quand on laisse la circulation s’engouffrer jusqu’au bout pour ensuite la faire détourner.
Pour y passer très souvent, le déviateur est nécessaire. Avec le réaménagement de la piste en raison des bornes de recharge électrique au coin de St-Laurent et Villeray, la rue était trop étroite pour accommoder tous les véhicules routiers qui arrivaient. Évidemment, les gens ne vont pas arrêter de prendre leur voiture, mais ça sécurise pas mal l’intersection Villeray/Saint-Laurent.
PS: Le déviateur est présent, mais il est possible de passer à travers en allant vers l’Ouest sur Villeray, j’ai déjà vu une voiture aller à l’encontre du déviateur.
Sur le compte Facebook de Marianne Giguère
« À partir de lundi, des voies cyclables permanentes et quatre saisons seront aménagées sur l’avenue Christophe-Colomb (direction sud) et sur la rue De La Roche (direction nord), entre l’avenue Laurier et la rue Rachel. Connectant les voies cyclables de l’avenue Laurier ainsi que celles des rues Marie-Anne et Rachel, elles permettront de relier les parcs La Fontaine et Sir-Wilfrid-Laurier. Seulement quelques places de stationnement seront retirées pour dégager les intersections, assurant une meilleure visibilité et des manœuvres plus aisées aux conducteurs.
Première à Montréal: des quais d’autobus surélevés préfabriqué seront implantés pour faciliter l’accessibilité et améliorer la sécurité. Chaque quai permet de conserver 6 places de stationnement, puisque l’autobus n’a pas besoin de manoeuvrer pour s’approcher du trottoir. Une innovation prometteuse, conçue par les membres de le section vélo de la direction de la mobilité!
Les rues Christophe-Colomb et De la Roche sont beaucoup trop larges pour des rues locales et posent des problème de vitesse excessive qui sont dénoncés depuis des années par les riverains. Les pistes viennent régler ce problème de façon simple et fort utile, une bonne fois pour toute.»
Le déviateur est nouveau donc les automobilistes le découvrent et passent sur St-Dominique. Les habitudes vont se prendre et avec le temps plusieurs éviteront Villeray, ce qui la transformera davantage en rue pour déserte locale ce qui est avantageux pour un axe cycliste