Réseau cyclable montréalais - Discussion générale

Streetfilms a fait une vidéo de la dernière masse critique
Avec un mariage célébré par le conseiller municipal Craig Sauvé (oui il officiellement célébrant)!

Et on voit la face de la moitié de Oh the Urbanity! :wink:

Un 2e montage par StreetFilms

Montreal’s Fabulous Bike Infrastructure Continues to Expand Its Very Wide Lane Network!

Take a very quick ride with us on this tour of Montreal’s latest expansions of the Montreal’s Réseau Express Vélo (REV). We had a small group of riders get together to do about 10 miles on a loop where we basically NEVER LEFT WIDE protected bike lanes. And after being so astonished most of our riding partners responded along the lines of “Oh, we could do 3x that length if we really tried!”

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This is not a dig or anything, but the newlyweds feel really Dutch.

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Mathieu and Jaclyn are the couple who moved from one place to another by cargo-bike only!

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Le dédale de l’intermodal


Graham Hughes La Presse canadienne À Montréal, un projet pilote (du 15 avril au 15 novembre) étend les plages horaires pour accéder au métro avec un vélo.

Stéphane Baillargeon
5 septembre 2023
Transports / Urbanisme

La Société de transport de Montréal (STM) teste depuis douze ans un système de support à vélos sur ses autobus déjà largement implanté avec succès dans les autres grandes villes d’Amérique du Nord. Ce retard montréalais ressemble de plus en plus à un déraillement.

Le projet pilote a été lancé ici à l’été 2011 sur deux lignes (140 et 180), puis vite étendu à six autres parcours (34, 94, 146, 185, 715, 769). Les supports placés à l’avant des véhicules permettent d’accrocher une ou deux bicyclettes à la fois, du 15 avril au 15 novembre. Et c’est tout.

Quand Montréal a adopté cette innovation, Pittsburgh avait déjà équipé 100 % de sa flotte d’autobus de bike racks. Ce simplissime système s’avère en fait, et de loin, la manière la plus courante d’intégrer l’intermodalité des transports sur le continent. Au début du siècle, en huit ans (2000-2008), le pourcentage de bus avec support à vélo a presque triplé aux États-Unis, pour atteindre 71 %.

« Nous sommes conscients que plusieurs sociétés de transport ont valorisé cette initiative depuis un certain temps et sommes aussi conscients de l’importance de l’intermodalité, écrit au Devoir Isabelle A. Tremblay, des relations publiques de la STM, en citant les efforts pour améliorer l’accès au métro des bicyclettes. Concernant les vélos sur les bus, une réflexion est en cours en regard à la valeur ajoutée d’augmenter cette offre et aux investissements requis. »

Bref, la réflexion se poursuivra au moins une treizième année, alors qu’autour de Montréal (à Laval notamment) beaucoup de bus ont des supports. « Le projet pilote montréalais, disponible sur trop peu de lignes, était voué à l’échec parce que trop restreint », juge Magali Bebronne, responsable des programmes chez Vélo Québec, organisme de promotion de la petite reine. « Quand un utilisateur ne sait pas où et quand un service est disponible, il ne l’utilise pas. Quand je suis allée à Vancouver, chaque fois que j’ai pris le bus, il transportait un vélo. »

Un mode de transport actif ou en commun, c’est bien. Plusieurs modes combinés, c’est bien mieux. Et le vélo est une formidable machine éprouvée pour les premiers ou les derniers kilomètres à parcourir dans un système intermodal intégrant l’utilisation successive d’au moins deux modes pour un seul déplacement : la voiture et le train, le vélo et le bus, le métro et une navette fluviale, etc.

« À lui seul, le vélo a le potentiel de répondre à plusieurs besoins de déplacement, mais c’est quand on le combine avec le transport en commun qu’il prend toute sa dimension d’efficacité et d’utilité, explique encore Mme Bebronne. Pour y arriver, il faut du stationnement sécurisé près des stations et il faut pouvoir monter facilement son vélo à bord des bus ou des trains. »

L’état de la situation

STM. Vingt-cinq stations (sur 68 au total) du réseau de métro de Montréal ont un ascenseur et cinq s’ajouteront d’ici 2030, promet la Société de transport de Montréal (STM). À ce rythme, il faudra attendre un siècle après l’inauguration du système souterrain pour le rendre totalement accessible aux voyageurs à mobilité réduite et aux cyclistes. Par contre, un projet pilote (du 15 avril au 15 novembre) étend en ce moment les plages horaires pour accéder au métro avec un vélo, mais aussi avec un chien. L’accès était libre en tout temps du 20 mai au 20 août, et dans l’ensemble des voitures. Depuis, les périodes d’ouverture ne sont restreintes que pendant les heures de pointe (de 7 h à 9 h 30 et de 15 h 30 à 18 h), du lundi au vendredi.

REM. Le Réseau exprès métropolitain a adopté le même horaire que le métro pour faciliter l’intermodalité, mais en autorisant deux vélos par voiture seulement. Le lien entre la station Bonaventure et la gare Centrale est par contre quasiment impossible aux cyclistes comme aux autres voyageurs entravés, et le sera encore assez longtemps.

Bixi. Le lien intermodal peut aussi se faire avec des vélos en libre-service. La location d’un Bixi est possible partout autour des stations de métro. L’Île-des-Soeurs dispose de quatre emplacements de vélos en libre-service, dont deux assez près de la gare de train. Cette fois, Mme Bebronne mentionne la nécessité de rapprocher le plus possible les stations de Bixi des gares de métro ou du REM, de massifier l’offre de vélos, y compris ceux à assistance électrique.

Via Rail. La compagnie de trains interurbains refuse dorénavant les bicyclettes dans ses voitures et Vélo Québec déplore cet empêchement. « C’est là que la comparaison avec l’Europe est la plus décevante », dit la directrice des programmes. Bien que Via Rail ait reculé en matière de transport de vélos, elle assure que ce sera pour mieux avancer plus tard. Les relations médias de l’entreprise expliquent que le remplacement de la flotte actuelle de trains dans le corridor Windsor-Québec force le retrait du service, « de sorte que le transport de bicyclettes et d’autres articles volumineux est temporairement suspendu », dit le message envoyé au Devoir, en ajoutant que « Via Rail réintroduira cette fonctionnalité dès qu’il y aura suffisamment de nouveaux trains pour garantir ce service sur des trajets aller-retour ». Le transporteur a commandé 32 trains au constructeur Siemens. Leur mise en service est prévue en 2024.

Exo. Le service de trains de banlieue de la région métropolitaine accepte les vélos sur l’ensemble de ses lignes (Vaudreuil-Hudson, Saint-Jérôme, Mont-Saint-Hilaire, Candiac et Mascouche) et à tout moment de la journée. « Ils sont acceptés dans toutes les voitures de train, sans restriction de nombre, où ils peuvent être fixés à un support prévu à cet effet », explique Jean-Maxime St-Hilaire, conseiller en relations médias d’Exo. « Nous invitons donc nos usagers à combiner le vélo et le train pour leurs déplacements quotidiens ou récréatifs. » Il donne l’exemple précis de la ligne 12 (Saint-Jérôme), qui permet de relier le centre-ville de Montréal à la piste du P’tit Train du Nord. Exo offre des stationnements sécuritaires (gratuits avec la carte OPUS) aux gares de Vaudreuil, de Sainte-Thérèse, de Sainte-Julie et de Terrebonne. Des Bixi se trouvent à proximité de certaines gares, surtout à Montréal (De la Concorde, Lachine, Saint-Michel–Montréal-Nord, Lucien-L’Allier et Vendôme, etc.).

Intégration tarifaire. L’intermodalité étendue devra nécessairement mener à une forme étendue d’intégration tarifaire. « Avec le même abonnement, il faudrait pouvoir prendre le bus, le métro, le Bixi, résume la directrice des programmes de Vélo Québec. L’intermodalité et la multimodalité demandent qu’on travaille là-dessus. » Le rapport Shared Micromobility (2022) de la North American Bike Share and Scootershare Association (NABSA) vient de montrer, sondage à l’appui, que les usagers sont prêts à payer 22 % de plus en moyenne pour leur carte mensuelle et 25 % de plus pour un ticket individuel afin d’avoir accès au système de location de vélo en partage.

LE MODÈLE NÉERLANDAIS

Les Pays-Bas, à l’avant-garde mondiale du transport actif et en commun, donnent l’exemple à suivre en matière d’intermodalité. Les grands stationnements intérieurs rattachés aux stations de train néerlandaises peuvent accueillir au total des dizaines de milliers de vélos. Celui sous la gare d’Utrecht permet d’entasser 12 500 bicyclettes sur trois étages souterrains, avec un service de réparation sur place.

Le réseau de transport sur rail néerlandais est l’un des plus développés et des plus performants du monde. Un Néerlandais sur cinq habite à moins d’un kilomètre d’au moins l’une des quelque 400 stations de métro ou de train, et huit sur dix à moins de cinq kilomètres. Les voitures de métro et de train acceptent les bicyclettes, sauf aux heures de pointe (entre 6 h 30 et 9 h et entre 16 h et 18 h 30), et sans restriction l’été.

Surtout, la société de chemin de fer Nederlandse Spoorwegen (NS) propose dans plus de 300 stations des vélos en location, une manière encore plus pratique d’assurer le déplacement intermodal. Ici aussi, beaucoup de gares de métro, du REM ou des trains de banlieue sont liés à des stations de Bixi. Seulement, le modèle néerlandais généralise et massifie cette option en offrant des centaines de vélos en
libre-service dans certaines gares.

Le système OV-fiets déployé partout loue les vélos 4,5 euros par jour. Il existe une version à assistance électrique. Cette offre évite le transport de vélos encombrants, peut-être malpropres, tout en favorisant l’intermodalité, y compris aux heures de pointe. L’intermodalité avec un vélo garé au départ du train et un autre emprunté à l’arrivée, qui dit mieux ?

S. B.

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L’ennui des supports à vélo est le temps d’embarquement et de fixation du vélo sur le support (plus le temps pour débarquer le vélo + monter ou baisser le support quand il n’y a plus de vélo dessus, etc…) qui met presque systématiquement le bus en très en retard. Ça a un gros impact sur les temps de parcours, ça se brise, c’est limité à 2 vélos…

Ensuite, l’installation et la désinstallation des supports sur les bus en début et fin de saison qui impose une contrainte supplémentaire pour la disponibilité des véhicules.

L’avantage de Montréal par rapport aux autres villes, c’est que les Bixi ont une excellente couverture et permettent de pallier à l’absence de supports à vélo, et tout ça sans impact négatif sur le service de bus.

Je ne pense pas que les supports à vélo soient pertinents sur les lignes de la STM, à part peut être pour certaines lignes express très longues où le Bixi n’est pas une alternative. Sinon ça ralentit le service pour l’ensemble des usagers pour transporter juste 2 vélos à la fois.

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Une autre truc c’est que je vois pas trop l’intérêt. La majorité des lignes de bus sont tellement lentes qu’un vélo est facilement plus rapide que le bus, et c’est sans compter le temps d’attente. Je vois plus le besoin sur des lignes de bus de longe distance utilisant l’autoroute, mais généralement ces bus exos élevés ne sont pas compatibles avec une rack à vélo (même s’il serait possible en principe de mettre un vélo dans la soute)

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Les vélos conventionnels devraient être interdits en tout temps sur la grande majorité des lignes de bus, sauf quelques rares exception comme la 444 Express Cégep Marie-Victorin, la 96 Super Express, ou la 200 Express Repentigny. Personnellement j’enlèverai tout les supports sur les lignes de la STM qui en ont présentement, absolument low value, et ajouterai bien plus d’abris à accès contrôlé.

Avec toutes les options de vélo pliants et de micromobilité, en plus de BIXI, l’état de l’intermodalité n’est pas si problématique que le présente le Devoir et Vélo Québec.

Ça devrait être possible d’installer des supports.

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Bien que cycliste moi-même et partisan de la démocratisation de ce mode de transport, je partage parfaitement votre avis!

Diminuer l’attractivité des bus pour offrir un gain marginal aux vélos n’est pas la voie à privilégier. Il y a effectivement l’option du Bixi sur une bonne partie du territoire, ou des vélos pliables pour les inconditionnels!

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J’ai publié mon message presque au même moment, désolé si ça semble répétitif!

Bien d’accord les support à vélo de la STM sont un négatif, mais je ne dirais pas que la situation intermodale est tant bien que ça, les bixis ne sont pas parfait dans toutes les situations, surtout dans les quartiers peu desservis, et les vélos pliables sont très rares à Mtl.
S’il y a bien une chose qui manque selon moi c’est des parking à vélos sécurisés, on a pas besoin d’en mettre autant que les hollandais grâce aux bixis, mais ça aiderait beaucoup d’en avoir un minimum un peu partout sur le réseau du métro (et encore plus pour le rem)

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D’accord, mais ça ne tient pas tant de politiques des OPTC, mais d’un choix des usagés. Il existe toute une fourchette de modèles abordables et performants, et ils sont bien mobiles même pliés et sont permis en tout temps sur le réseau. Bien sûr, plusieurs personnes vont s’en tenir à un vélo conventionnel, mais c’est comme faire un choix entre un pick-up, une corvette ou une sous-compacte; chacun doit réfléchir à ce qui leur convient le mieux.

Je pense plutôt que c’est une conséquence des terribles routes québecoises, les petites roues des vélos pliables font très mal au cul sur les potholes, et plus des risques de chutes plus élevés.

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Le plus grand gain qu’on pourrait faire pour l’intermodalité est l’intégration tarifaire de Bixi directement dans le système de l’ARTM. Sinon concevoir des pôles d’intermodalité vélo/TEC ailleurs que seulement aux stations de métro, ex. sur le parcours de lignes de bus fréquentes ou des terminus d’autobus, où on se sent en sécurité de barrer son vélo et où il y a des station Bixi.

Emmener son vélo dans le transport en commun devrait selon moi être limité aux trains interurbains et régionaux et dans le métro hors heures de pointe.

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Well, on peut remercier l’ARTM pour ça…

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Il me semble qu’il y avait un abonnement Bixi + STM + Communauto. Ou un rabais quand on avait les trois sertvices
Et qu’on pouvait utiliser notre OPUS pour les trois…

Il y an encore un rabais avec Communauto pour les abonnés Opus à l’année.

2023-09-07

Le marquage pour la nouvelle piste bidirectionnelle sur Bourbonnière a débuté hier ou au courant de la nuit. Photos au coin d’Ontario.

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J’habite sur Bourbonnière juste au nord d’Hochelaga et c’est fait aussi ici! Par contre je suis un peu surpris, ils ont refait l’asphalte plus au sud (entre De Rouen et Ontario notamment) mais pas ici. Aussi, il semble qu’on ait retiré des espaces de stationnement.

Tout dépend de l’état de la chaussée j’imagine.

J’ai relu l’avis donné par la ville, et en fait c’est seulement certains tronçons pour la redirection des bus lors des travaux du SRB!

Par ailleurs j’ai pris quelques photos - j’ai été surpris de la largeur, on voit qu’ils sont allés un peu plus large que l’ancien marquage pour la voie de stationnement. C’est peut-être juste ma perception, mais y’a vraiment pas beaucoup d’espace par exemple au coin De Rouen et au coin Ontario - j’ai vu un bus et une voiture tourner et ça dépassait sur le marquage. J’imagine que ça sera un ajustement, surtout avec les bollards qui s’en viennent et éventuellement l’aménagement permanent en béton.

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