Réseau cyclable montréalais - Discussion générale

Les chiffres viennent de Vélo-Québec.

Ce qui me fatigue en fait c’est qu’on est généralement très critiques envers l’absence de donnés, d’études fiables et rigoureuses pour un projet comme le troisième lien (avec raison!!!) mais pour justifier les infrastructures vélo, qui ne sont pas neutres sur les autres modes de transport, on se base sur des questions de principe, l’idée que build it and they will come, que la demande est là mais ne se matérialise pas sans elles.

J’aimerais voir un peu plus de rigueur, pas juste anecdotique, pour appuyer l’idée que chaque nouvel investissement en infra vélo créé une légion de nouveaux cyclistes autres que de plaisance.

On parle de cet article?

Le compte des passages vient des données ouvertes de la ville de Montréal, et compilé par Rokhada Yade. J’ai l’impression que c’est un poste de journalisme de données, ce nom est crédité spécifiquement pour les données dans plusieurs articles. Je dirais que c’est fiable, mais ce n’est pas difficile d’aller chercher les mêmes chiffres soi-même et un brin d’Excel pour vérifier dans ce cas précis.

Sinon Vélo Québec est un intervenant, ça oui.

Toujours plus de chiffres, c’est toujours mieux, c’est certain. :slight_smile:

Cependant je crois qu’il faut souligner qu’il y a d’autres dimensions que l’achalandage dans une infrastructure. On a des visions urbaines concernant la sécurité, la santé publique, l’environnement, des objectifs communs de changement dans les habitudes de la population, la simple forme urbaine et son impact sur son entourage… Toutes ces choses aussi peuvent se chiffrer d’ailleurs. Mais pas spécifiquement avec la part modale, par exemple.

Personnellement, je ne crois pas que ce qui motive l’utilisation de la piste cyclable influence sa validité cependant. Si les gens utilisaient purement pour le loisir, sans destination, quelque chose comme le REV à 10 000 passages par jour en été, le besoin est là. Le vélo est une activité physique accessible et quasi-universelle en ville, localement. Ça a définitivement son importance, et c’est un “mieux” commun. Certaines configurations routières existent pour accéder presque exclusivement à des loisirs aussi.

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Bien sûr! Mais si on ne voit pas de changements de fréquentation clairs, il faut s’interroger sur les priorités de mobilité et de fluidité. Et aussi considérer les effets sur les autres modes, les besoins des ménages, le commerce…

Je suis pas anti-vélo, avant qu’on me tire des roches :rofl: Je trouve néanmoins qu’on met beaucoup d’efforts pour promouvoir un mode qui reste marginal et dont le potentiel reste marginal aussi mais qui est populaire auprès d’un segment très spécifique.

J’habite un quartier central où il y a plein de segments vélos. La fréquentation est famélique et on ne manque pas une occasion de retirer des cases de stationnement, ou de mettre des vignettes. J’ai des amis qui ne veulent plus venir en ville et même ma conjointe voudrait fuir vers la banlieue. Cette obsession du vélo s’ajoute à tout le reste, c’est comme la cerise sur le sundae. J’ai l’impression que les montréalais qui le restent sont plus nombreux qu’on le pense à songer à ne plus le rester…

Si au moins on pouvait se raccrocher à des données fiables, à l’assurance que ça marche, que le REV crée de nouveaux cyclistes, que de leur payer des pneus à crampons à Ahuntsic génère des centaines de nouveaux cyclistes hivernaux… mais non j’ai l’impression que tout ça c’est de la prêche pour les convertis.

Et quand je marche dans mon quartier l’hiver et que je constate que la piste cyclable à côté est déneigée avant le trottoir mais qu’il n’y a aucun vélo dessus je me dis que les priorités sont toutes croches.

Mais j’aime les cyclistes! Du bien bon monde. Je ne vous en veut pas. Je vous envie un peu en fait.

J’ai entendu que c’est parce qu’il y a très peu de km de pistes cyclables / l’equipment est different. Donc c’est déneigé plus vite. Je doute fortement (pour pas dire que je sais a 100%) que la ville dit de déneiger les pistes cyclables en priorité. Ce serait absurde.

C’est certainement possible! Mais c’est aussi qu’on essaye d’utiliser la même logique pour juger l’utilisation d’une voie entre les voitures et les vélos. Les vélos prennent très peu de place par rapport aux voitures. Ils sont également silencieux et ne s’imposent pas au paysage. Il pourrait y avoir beaucoup plus de vélos que vous ne le pensez. C’est une raison pour laquelle je supporte également plus de données, car je pense que beaucoup de gens seraient surpris de voir à quel point les pistes cyclables sont utilisées

La même chose s’est produit quand la ville a peinturé la voie réservée sur Papineau. La voie pour le TEC semble toujours vide, mais les voitures juste à cote sont toujours pris dans le trafic! En fait, cette ligne de bus est très achalande, mais avec seulement un bus aux ~8 mins, la voie semble pas occupée. Un symptôme d’efficacité en fait

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Mettons les choses en perspective, le vélo comme moyen de transport en mobilité active est encore un phénomène relativement nouveau qui gagne des adeptes avec les années et l’expansion du réseau (REV et autres).

Or, à tous les ans Montréal et d’autres municipalités, apportent des améliorations, font des études et ajustent le tir. Car il faut admettre que le territoire à couvrir est immense et qu’il nécessite d’importants investissements, notamment dans certains secteurs moins développés.

À ce propos il a fallu combien de décennies pour déployer notre réseau routier, qui continue à s’étendre? Et combien d’argent pour l’entretenir compte tenu de son déficit d’entretien? Tout cela pour aboutir à toujours plus de congestion et de pollution.

Pareil pour les transports en commun, dont l’expansion a été longtemps négligée et dont les prolongements sont soumis aux aléas politiques. Ce qui en retardent systématiquement les travaux, pourtant indispensables pour réduire la part modale de l’automobile.

En comparaison le vélo comme moyen de transport, coute beaucoup moins cher à promouvoir en ville, occupe peu d’espace, est silencieux, ne pollue pas et est très économique pour ses adeptes. Tout cela en favorisant l’activité physique et une meilleure santé en bout de ligne. Quant à son efficacité, dans des conditions météo favorables, il est sans pareil pour éviter les retards, en accordant plus de liberté dont des arrêts sur le trajet pour profiter de services en cours de route.

Pour toutes ces bonnes raisons qui militent en faveur des pistes cyclables. Il faut voir le phénomène comme un élément complémentaire à l’ensemble de l’offre de mobilité urbaine.

Il faut donc se donner le temps pour permettre aux mentalités de changer, tout en prenant soin de cette clientèle particulièrement dynamique, dont le choix de mode de transport m’apparait gagnant-gagnant, surtout sur le plan environnemental, le plus grand défi de nos sociétés actuelles.

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Dans le Plateau, la part modale de la voiture était de 23% en 2016 (dernier recensement). Le vélo était à 15%. Mode de transport principal pour l’année, imaginez la part temps partielle. On peut remettre en question littéralement tous les chiffres qu’on voit, qui pointent tous vers une augmentation importante du vélo, sans preuve d’un phénomène contraire, mais on s’entend que ce ne sera définitivement pas plus bas pour le recensement de 2021.

Si le vélo est marginal, l’automobile l’est pratiquement autant. Et pourtant, l’espace public, même dans un quartier qui est motivé depuis plus d’une décennie à changer sa forme urbaine et diminuer la place de l’automobile, est complètement dominé par l’automobile.

La moitié des gens n’ont pas de voitures. Moins du quart des gens l’utilise comme moyen de transport principal. Environ 10% de la clientèle de nos rues commerciales s’y rendent en voiture.

Pendant ce temps, les vélos occupent objectivement une part extrêmement faible de l’espace public ou de nos budgets. Qu’on retire la place de l’automobile pour y installer une piste sécuritaire, c’est une anecdote dans l’ensemble des rues de Montréal. C’est extrêmement rare. Les REV sont une exception, et occupant une chaussée minime.

Même en général en dehors du vélo, le retrait de stationnement qui est effectué pour encourager les autres modes de transport, sécuriser les intersections, ou encore verdir des rues, ça ne représente pas 5% du stationnement disponible en bout de ligne.

Il y a une chose qui nuit à la voiture plus que tout: la voiture. C’est le volume de véhicules qui rend son utilisation problématique. C’est la cause numéro 1 du manque de stationnement (et la raison pourquoi les vignettes existent, qui sont implémentées après des demandes citoyennes), c’est la cause numéro 1 de congestion. C’est la cause numéro 1 du stress général de conduire.

On peut bien dire que conduire ou posséder une voiture à Montréal est difficile. C’est vrai. Mais c’est collectivement la faute aux gens qui conduisent ou possèdent une voiture. Je ne pense pas qu’on doit blâmer les gens pour en avoir une. Plusieurs personnes sont obligées d’en avoir. Ma copine doit en avoir une pour son travail, c’est un prérequis non-négociable à son embauche. Je ne la déteste pas pour ça :stuck_out_tongue: . Mais je crois qu’il faut changer de perspective quand on met le blâme sur les difficultés de l’automobile à Montréal sur les gens qui n’occupent aucun stationnement, ne participe pas à la congestion et aux dizaines d’autres problèmes de l’automobile en ville.

Le premier pas serait d’éliminer un étrange tribalisme face aux cyclistes. Juste les référer comme “les cyclistes”, une sous-catégorie distincte de la société. Pratiquement tout le monde peut utiliser ces infrastructures, ce sont les plus accessibles avec le trottoir. La barre d’entrée est beaucoup plus basse que pour conduire un véhicule motorisé, et ces infrastructures sont même bénéfiques pour les gens à mobilité réduite. On ne remet pas en question la présence d’un trottoir parce que c’est un minimum universel, mais la piste cyclable n’est pas loin derrière, objectivement parlant.

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L’abordabilité des infrastructures vélos est d’ailleurs la raison pour laquelle Copenhague essaie de prioriser leur développement par rapport aux infrastructures routières.

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La Presse a publié quelques statistiques sur les déplacements entre la Rive-Sud et Montréal

Sur 475 000 déplacements en moyenne par jour

  • 2000 déplacements à vélo sur le pont Jacques-Cartier
  • 1600 sur le pont Samuel-De Champlain

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En comparaison aux véhicules motorisés (autos, camions)

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Les passages sur les ponts pourraient sûrement augmenter si l’achat de vélos à assistance électrique était subventionné (comme l’écrit Paul Journet)

Aussi, je crois qu’il reste quelques aménagements cyclables à aménager aux abords du pont de Samuel-De Champlain. La CDPQ Infra est en train d’aménager une piste cyclable la rue Marc-Cantin, mais celle-ci ne semble avoir aucune connexion à l’Est avec le reste du réseau, et du côté Ouest, il manque une tronçon pour rejoindre celle sur Gaétan-Laberge qui a été aménagée dans le cadre de la construction du pont.

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0,75% de part modale :man_shrugging:

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Une chose qui pourrait aussi fortement aider à l’achalandage vélo en provenance de la Rive Sud, c’est un tout petit pont-levis dans ce coin-là (ça a déjà été propopsé en campagne électorale d’ailleurs il me semble):

Non seulement on règle un des problèmes d’accessibilité à la Cité du Havre, mais on crée du même coup un parcours plus rapide et direct jusqu’à St-Lambert tout sur le plat, qui évite donc les grosses pentes des ponts actuels (et le détour forcé par la localisation de Champlain). Il me semble que ça s’inscrirait bien dans les projets de revitalisation du Silo 5 et de tout le secteur.

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Dévoilement du plan vélo 2023-2027 demain!
C’est la 1re fois qu’un plan étalé sur 5 ans sera présenté.

Avis aux médias - Dévoilement de la Vision vélo 2023-2027 de la Ville de Montréal

NOUVELLES FOURNIES PAR

Ville de Montréal - Cabinet de la mairesse et du comité exécutif

Oct 31, 2022, 15:00 ET

MONTRÉAL, le 31 oct. 2022 /CNW Telbec/ - La responsable du transport et de la mobilité au sein du comité exécutif, Sophie Mauzerolle, et la conseillère associée à la mobilité active au sein du comité exécutif, Marianne Giguère, invitent les représentantes et les représentants des médias au dévoilement de la Vision vélo 2023-2027 de la Ville de Montréal.

Dre Mylène Drouin, directrice régionale de santé publique pour la région de Montréal, Sandrine Cabana-Degani, directrice générale de Piétons Québec, et Sarah V. Doyon, directrice générale de Trajectoire Québec, prendront également la parole.

Date : Le mardi 1er novembre 2022
|eure : 11 h
Lieu : Pavillon Henri-Bourassa, 6100, rue Pascal, Montréal-Nord

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Notre réseau de train de banlieue fait vraiment rire si l’achalandage des navette fluviales y est comparable.

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Étant donné l’emplacement sur la carte, j’imagine que ce serait juste le train vers le Mont-Saint-HIiaire

Pareil, ça me semble très peu. Une ligne de train a une capacité monstrueuse comparé à une navette fluviale. À y voir l’achalandage, je crois qu’il faudra revoir (à la hausse) notre manière d’opérer les lignes de trains.

Sur le site d’exo, il est question de 9500 passagers en moyenne par jour (donnée de 2016)

J’imagine que la baisse s’explique par la pandémie la la hausse de popularité du télétravail.

Bien hâte de voir les réactions de tout le monde pour cette annonce.
Pour ma part, je sais que ce qui est planifié m’aidera à aller chez mes parents dans l’ouest de manière sécuritaire! :sunglasses:

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Vision vélo 2023-2027 : La Ville de Montréal se dote d’une planification élaborée pour le développement d’un réseau cyclable sécuritaire et efficace partout sur l’île

1er novembre 2022

Montréal, le 1er novembre 2022 - Forte d’une croissance record de l’utilisation du vélo sur son territoire dans la dernière année, la Ville de Montréal dévoile sa Vision vélo 2023-2027, qui lui permettra d’étendre son réseau cyclable sécuritaire et efficace aux quatre coins de l’île, d’offrir de nouvelles options de mobilité active et de sécuriser le réseau pour l’ensemble des usagers et des usagères de la route.

L’équité territoriale se retrouve au cœur de la Vision vélo 2023-2027. En effet, 17 des 19 arrondissements de Montréal auront droit à de nouvelles voies cyclables ou à des mises à niveau d’infrastructures existantes. Cette planification répond directement à la recommandation de la Santé publique, qui souhaitait voir le réseau cyclable montréalais se développer partout dans la ville, particulièrement dans les quartiers plus excentrés.

En tout, c’est minimalement 200 km de nouvelles voies cyclables sécurisées qui s’ajouteront à Montréal au cours des 5 prochaines années, grâce à 40 projets, dont 10 nouveaux axes du Réseau express vélo (REV), sans compter le développement du réseau local. Uniquement pour cette deuxième phase du REV, 60 km de voies cyclables sont prévues.

« Le succès du REV Saint-Denis a démontré l’importance de développer des voies cyclables sécuritaires, qui profitent autant aux cyclistes, aux piétons, qu’aux commerçants. Nous ne pouvons pas faire de compromis sur la sécurité des enfants et des personnes aînées, qui sont surreprésentées dans les décès enregistrés sur nos routes. Alors que les déplacements cyclables ont augmenté de 20 % en un an à Montréal, la vision que nous présentons aujourd’hui assurera des déplacements efficaces et sécuritaires, tout en nous permettant de connecter des quartiers excentrés qui le demandaient », a déclaré la mairesse de Montréal, Valérie Plante.

« C’est la première fois que la Ville de Montréal dévoile une Vision vélo aussi complète et basée sur les besoins locaux qui ont été exprimés par chacun des arrondissements. Nous en sommes très fiers. Cette Vision vélo nous permettra de profiter d’une meilleure prévisibilité et nous donnera les coudées franches pour planifier le réseau cyclable avec les milieux concernés. Nous le savons, un bon projet est un projet travaillé en amont – avec les arrondissements, les parties prenantes et les riverains –, qui tient compte des particularités des milieux et qui répond aux besoins. C’est ce que prévoit notre Vision vélo », a ajouté Marianne Giguère, conseillère associée aux transports actifs au sein du comité exécutif.

Parmi les projets phares inclus dans la Vision vélo 2023-2027, notons :

  • L’aménagement du REV Jean-Talon;
  • L’aménagement du REV Henri-Bourassa;
  • L’aménagement du REV Lacordaire;
  • La mise à niveau et le prolongement la piste cyclable Côte-Sainte-Catherine, qui permettra de sécuriser l’intersection du Parc et Mont-Royal;
  • Le réaménagement de la piste de la Commune, entre Berri et Saint-Laurent, pour une meilleure cohabitation avec les piétons notamment;
  • La création d’une piste cyclable sur la rue Hochelaga, qui permettra de relier Mercier–Hochelaga-Maisonneuve et Ville-Marie;
  • L’ajout de pistes cyclables sur Prieur et Charleroi, qui permettront de relier Ahuntsic-Cartierville et Montréal-Nord;
  • L’aménagement, dans l’Ouest-de-l’île, de la branche Sainte-Anne-de-Bellevue et de la branche Deux-Montagnes de la véloroute, dans l’axe du REM de l’Ouest.

En étendant son réseau cyclable à tous les arrondissements et en assurant sa connectivité, la Ville de Montréal souhaite inciter la population à choisir le vélo pour ses déplacements quotidiens. L’aménagement d’un réseau cyclable de qualité permettra également de sécuriser les déplacements des autres usagers de la route, puisque les usages seront bien définis, ce qui facilitera les déplacements de toutes et de tous.

« En avril dernier, la Direction régionale de santé publique de Montréal avait déposé une évaluation d’impact du Réseau express vélo (REV). Nous suggérions notamment d’investir davantage dans les quartiers moins bien desservis par le réseau cyclable actuel pour rejoindre des populations plus vulnérables, puis d’améliorer les aménagements routiers pour veiller à la sécurité de toutes et de tous sur la voie publique. La Vision Vélo 2023-2027 annoncée aujourd’hui vient répondre en grande partie aux recommandations de la santé publique en matière d’accessibilité, de sécurité et d’inclusion. C’est un pas important pour l’avenir de la mobilité durable à Montréal !», a déclaré Dre Mylène Drouin, directrice régionale de santé publique de Montréal.

Pour consulter la liste complète des axes cyclables annoncés via la Vision vélo 2023-2027, cliquez ici.

https://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=5798%2C42657625&_dad=portal&_schema=PORTAL&id=34692&ret=http%3A%2F%2Fville.montreal.qc.ca%2Fpls%2Fportal%2Furl%2Fpage%2Fprt_vdm_fr%2Frep_annonces_ville%2Frep_communiques%2Fcommuniques&fbclid=IwAR0s1P3Wsp5wD9PS6Xw4-Ujb127oqfXbf5555H9k3x9kul6SjVs8pn9ld4c

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La carte:

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Le pont vers l’île Bigras et Laval est sur la carte!!!

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