Réseau cyclable montréalais - Discussion générale

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Une coroner recommande à Montréal de sécuriser l’intersection des rues Berri et Ontario


Valerian Mazataud, Archives Le Devoir
]Montréal doit revoir la configuration de l’intersection des rues Berri et Ontario afin d’en améliorer la sécurité.

Jeanne Corriveau
11 h 58

Montréal doit revoir la configuration de l’intersection des rues Berri et Ontario afin d’en améliorer la sécurité, estime la coroner Marilynn Morin dans son rapport sur le décès du cycliste Robert Leblanc, survenu l’an dernier.

Le 7 juin 2021 vers 16 h 30, Robert Leblanc roulait en direction est sur un Bixi, du côté nord de la rue Ontario. Au moment où il tourne à gauche pour emprunter la piste cyclable de la rue Berri vers le nord, l’homme de 62 ans est happé par un autre cycliste qui circule vers le sud et pour qui le feu de circulation est vert. M. Leblanc chute au sol, subit de graves blessures à la tête et est transporté à l’hôpital. Il décède le 23 juin.

Malgré les améliorations apportées à l’intersection des rues Berri et Ontario au fil des années, celle-ci demeure « problématique et dangereuse », estime la coroner qui s’est penchée sur les circonstances du décès de M. Leblanc. En 2016 et 2021, le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) y a d’ailleurs recensé 19 accidents avec blessés.

Dans son rapport, Marilynn Morin recommande à la Ville de Montréal de procéder à une « analyse approfondie » de la configuration de cette intersection et d’y apporter les modifications jugées nécessaires pour en améliorer la sécurité pour les cyclistes.

Elle formule aussi des recommandations concernant les enquêtes collision menées par la SPVM. À l’heure actuelle, une politique du SPVM stipule qu’un signalement au Module enquêtes collisions est requis à la suite de collisions impliquant des vélos, trottinettes ou autre mode de déplacement actif, mais dans lesquelles aucun véhicule routier n’est impliqué. C’est ce module enquêtes collisions qui détermine s’il y a lieu de faire enquête.

Popularité des transports actifs

La coroner recommande plutôt qu’une enquête collision soit menée de façon systématique pour tout accident qui survient sur la voie publique. Selon elle, cette mesure permettrait à la Ville de procéder à une analyse approfondie du dossier et d’apporter les correctifs nécessaires pour rendre ses infrastructures plus sécuritaires. « Depuis plusieurs années, les moyens de transport alternatifs se sont diversifiés et popularisés et leur taux d’utilisation s’est grandement accru. Dans ce contexte, une réflexion sur la gestion des accidents impliquant d’autres types de véhicules devrait être mise à l’avant-plan », note d’ailleurs Marilynn Morin dans son rapport.

La coroner juge aussi que certains termes utilisés, comme « décès ou risque de décès imminent » sont trop restrictifs et que la directive du SPVM devrait inclure les accidents entraînant des « blessures graves ».

Robert Leblanc ne portait pas de casque au moment de l’accident, ce qui fait dire à la coroner que la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) devrait poursuivre et intensifier ses efforts de sensibilisation et d’éducation auprès des cyclistes sur l’importance de porter un casque à vélo.

D’autres détails suivront.

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Montréal envisage de réaménager la piste cyclable de la rue Berri


Marie-France Coallier Le Devoir
Le 7 juin 2021, au moment où Robert Leblanc a tourné à gauche pour emprunter la piste cyclable de la rue Berri vers le nord, l’homme de 62 ans a été happé par un autre cycliste qui circulait vers le sud et pour qui le feu de circulation était vert.

Jeanne Corriveau
6 septembre 2022

Dans la foulée d’un rapport de la coroner Marilynn Morin, Montréal promet de sécuriser l’intersection des rues Berri et Ontario où une collision entre deux cyclistes a causé le décès de Robert Leblanc en juin 2021. Et la Ville n’écarte pas la possibilité de réaménager la piste cyclable de la rue Berri afin d’implanter deux voies unidirectionnelles de part et d’autre de l’artère.

Le 7 juin 2021, vers 16 h 30, Robert Leblanc roule en direction est sur un Bixi, du côté nord de la rue Ontario. Au moment où il tourne à gauche pour emprunter la piste cyclable de la rue Berri vers le nord, l’homme de 62 ans est happé par un autre cycliste qui circulait vers le sud et pour qui le feu de circulation est vert. M. Leblanc chute au sol et subit de graves blessures à la tête. Il est transporté à l’hôpital et décédera le 23 juin suivant.

Malgré les améliorations apportées à l’intersection des rues Berri et Ontario au fil des années, celle-ci demeure « problématique et dangereuse », estime la coroner qui s’est penchée sur les circonstances du décès de M. Leblanc. Entre 2016 et 2021, le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) y a d’ailleurs recensé 19 accidents avec blessés.

Dans son rapport, Marilynn Morin recommande donc à la Ville de Montréal de procéder à une « analyse approfondie » de la configuration de cette intersection et d’y apporter les modifications jugées nécessaires pour améliorer la sécurité des cyclistes.

Refléter la popularité des transports actifs

La coroner formule aussi des recommandations quant aux enquêtes sur les collisions menées par le SPVM.

À l’heure actuelle, une politique du SPVM stipule qu’un signalement au Module enquêtes collisions est requis à la suite d’accidents « avec décès ou risque de décès imminent » impliquant des vélos, trottinettes ou autre mode de déplacement actif, même si aucun véhicule routier n’est impliqué. Ce module détermine ensuite s’il y a lieu de se pencher sur la situation.

La coroner recommande plutôt qu’une enquête soit menée de façon systématique pour tout accident qui survient sur la voie publique. Selon elle, cette mesure permettrait à la Ville de procéder à une analyse approfondie du dossier et de rendre ses infrastructures plus sécuritaires. « Depuis plusieurs années, les moyens de transport alternatifs se sont diversifiés et popularisés et leur taux d’utilisation s’est grandement accru. Dans ce contexte, une réflexion sur la gestion des accidents impliquant d’autres types de véhicules devrait être mise à l’avant-plan », note d’ailleurs Marilynn Morin dans son rapport.

La coroner juge aussi que certains termes utilisés, comme « décès ou risque de décès imminent », sont trop restrictifs et que la directive du SPVM devrait inclure les accidents entraînant des « blessures graves ».

Robert Leblanc ne portait pas de casque de vélo au moment de l’accident, ce qui fait dire à la coroner que la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) devrait poursuivre et intensifier ses efforts de sensibilisation et d’éducation sur la question auprès des cyclistes.

Repenser la piste Berri

Faut-il aussi reconfigurer la piste bidirectionnelle de la rue Berri ? Vélo Québec croit que oui. L’organisme estime qu’à l’instar du Réseau express vélo (REV) de la rue Saint-Denis, la piste Berri devrait comporter des voies unidirectionnelles pour vélos de part et d’autre de l’artère. « En plus, on a un facteur aggravant qui est la vitesse, en raison de la descente », note Magali Bebronne, directrice des programmes à Vélo Québec.

Les voies étant étroites, des face-à-face entre cyclistes surviennent aussi à l’occasion lors de manoeuvres de dépassement ou lorsqu’un vélo dévie de sa route, signale-t-elle. « Les conséquences peuvent être graves . »

Reste qu’aménager des pistes unidirectionnelles de chaque côté de la rue pourrait être complexe compte tenu de la présence de la gare d’autocars au sud de la côte Berri, reconnaît Mme Bebronne.

De son côté, la Ville promet d’intervenir pour sécuriser les déplacements de « l’ensemble des usagers » dans l’axe de la rue Berri. Un sas pour les vélos a déjà été aménagé à l’intersection, mais un plan plus étoffé est en cours de planification, indique Alicia Dufour, attachée de presse au cabinet de la mairesse Plante. « Tous les scénarios sont envisagés, incluant des [pistes] unidirectionnelles », précise Mme Dufour.

La Ville doit cependant attendre que la Société de transport de Montréal (STM) ait terminé ses travaux liés à la réfection de la membrane d’étanchéité de la station Berri-UQAM avant d’apporter des modifications aux aménagements.

Des enquêtes systématiques

Vélo Québec salue aussi la recommandation de la coroner en faveur d’enquêtes systématiques sur les collisions. « Il faut se rendre à l’évidence : les collisions qui n’impliquent pas de véhicules motorisés, on dirait que ça n’intéresse personne, comme si ces victimes-là ne méritaient pas la même attention que les autres », explique Magali Bebronne.

Elle souligne d’ailleurs qu’au printemps, lors de la commission parlementaire sur le projet de loi modifiant la Loi sur l’assurance automobile, Vélo Québec a demandé à la SAAQ d’élargir l’indemnisation des victimes de la route pour inclure les piétons et les cyclistes blessés dans des collisions qui n’impliquent pas de véhicules à moteur.

Le SPVM dit accueillir « avec ouverture » les propositions de la coroner, mais signale que les collisions entre cyclistes entraînant un décès sont rares. Après le tragique accident de M. Leblanc, le SPVM a toutefois ajusté sa politique pour que ce type de collision sans véhicule routier soit pris en charge par les enquêteurs.

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C’est une piste protégée sur Ontario qui est nécessaire aussi.

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Est-ce que ce serait possible de rapidement rendre la piste de Berri unidirectionnelle et prolonger le REV Saint-Denis jusqu’à la rue Notre-Dame?

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Je passe à cet endroit tout les soirs, arrivant de l’ouest sur Ontario, le virage vers le nord sur Berri est assez problématique, même avec le SAS vélo.

Le temps de laisser passer tout ceux qui attendent sur Berri une fois la lumière verte, il faut se glisser dans le flot avec une visibilité quasi nulle sur les gens qui descende Berri vers le sud, c’est vraiment problématique.

Juste de mettre la monté du coté nord sur ce court tronçon aiderais probablement. De plus, une grande partie des gens qui remonte Berri poursuivent leurs chemin vers l’est, la traversée serait donc sur Ontario au lieu de Cherrier.

Dans l’immédiat, un second SAS devrait être installé DEVANT la ligne d’arrêt de la piste sur Berri en direction nord, ce serais un endroit beaucoup plus sécuritaire pour attendre et éviterais le virage en aveugle vers Berri Nord depuis Ontario.

Pour info, le matin j’arrive du Nord, et je préfére continuer sur St-Denis une fois à Roy, plutôt que d’aller chercher Berri pour descendre jusqu’à Ontario.

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Je pense que la ville optera plutôt pour consolider un lien cyclable unidirectionnel protégé sur Cherrier ou Roy pour que Berri devienne la prolongation sud de l’axe REV St-Denis, jusqu’à De La Commune. Il est très improbable que le REV emprunte St-Denis au sud de Sherbrooke en raison de la piétonnisation de St-Denis l’été dans cette zone, avec les festivals qui s’y déroulent.

Pour l’intersection, pour ma part j’emprunte Ontario vers l’ouest de Papineau jusqu’à la place des arts tous les jours et il y a un flot de cyclistes assez impressionnant sur Ontario. La piste cyclable bidirectionnelle aménagée au Sud de Ontario entre Berri et Bleury est très populaire. Par contre, puisqu’elle commence à Berri, les cyclistes direction ouest sont forcés de traverser Ontario au complet pour aller l’emprunter, puisqu’à l’Est, ils suivent le trafic du côté nord de l’avenue. C’est une manoeuvre peu sécuritaire.

(Sur Ontario, je serais enclin à ce qu’il y ait une piste bidirectionnelle d’une largeur supérieure et protégée située côté sud - du viaduc ferroviaire jusqu’à Président-Kennedy / Mansfield - plutôt que bidirectionnelle, puisque le côté sud se prête mieux au trafic cyclable que le côté nord, pour plusieurs raisons contextuelles, notamment les débarcadères autobus de la station Place-Des-Arts au long du complexe des sciences de l’UQAM; les intersections en T de plusieurs rues buttant sur les habitations Jeanne-Mance et entre Bercy et Lespérance; la présence de stations services et d’une caserne de pompiers côté Nord; la frontière naturelle de la Promenade des artistes…)

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Historiquement, cette piste sur President-Kennedy (surtout au niveau de PdA) était toujours temporaire l’été, puisque la piste sur Maisonneuve est bloqué par les festivals. Par contre, j’ai toujours préféré le passage via la piste President-Kennedy/Ontario, la piste sur Maisonneuve est bien belle, mais trop de piétons l’utilise comme prolongation du trottoir!

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Le REV Saint-Denis doit déjà rejoindre l’équivalent de REV sur l’avenue des Pins. Une belle occasion de le prolonger jusqu’à Cherrier, où il pourrait bifurquer vers l’est pour aller rejoindre Berri et ensuite continuer vers le sud jusqu’à la rue de la Commune.

Croyez-vous que ce serait préférable qu’il bifurque vers Berri, ou plutôt qu’il continue sur Saint-Denis (qui devient Bonsecours) jusqu’à de la Commune?

Sur Berri, il faudra cohabiter avec l’entrée de la gare d’autocars, mais sur Saint-Denis, il faudrait cohabiter avec le CHUM, dont on connaît la position fortement anti-REV. J’aime bien imaginer leur réaction si on annonçait qu’ils seraient ceinturés par le REV au sud et à l’est…

Est-ce qu’un aménagement différent serait intéressant pour Berri? Je suis toujours septique par rapport aux pistes au centre de la rue, mais est-ce que ce serait une option à considérer pour un REV Berri en direction nord? Je crois qu’un aménagement intelligent comme pour ce qui est proposé pour l’entrée d’ambulances sur Viger serait préférable, mais j’ai hâte de voir ce qui sera proposé!

J’ai tendance à croire que la ville va pérenniser l’axe Président-Kennedy. La piste Maisonneuve dans ce secteur est trop souvent fermée.

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Le REV St-Denis serait vraisemblablement prolongé vers le sud au delà de Des Pins, et aurait en effet un lien consacré vers Berri par Cherrier, il me semble.

Cependant, la présence des festivals sur St-Denis dans le Quartier Latin rend impossible d’emprunter cet axe au sud de Sherbrooke, jusqu’à Ste-Catherine. St-Denis n’aura fort probablement jamais de REV au sud de Sherbrooke. C’est Berri qui est le lien tout indiqué.

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Une proposition intéressante! Je me demandais justement si un REV est-ouest dans cet axe devrait être envisagé. Vos arguments contextuels me font poser la question: serait-il intéressant de créer une piste bidirectionnelle où chaque direction est séparée par un mail de béton? En ayant des voies de largeur comparable au REV permettant les dépassements, et une séparation physique empêchant d’empiéter dans la direction inverse, on pourrait avoir l’essentiel des avantages du REV il me semble.

Serait-ce une option à considérer pour Berri? Par rapport à une voie en direction nord au centre de la route? Ou un REV unidirectionnel classique qui entrerait possiblement en conflit avec la gare d’autocars?

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J’utilise cette piste cyclable presque tous les jours, et je pense vraiment qu’ils devraient juste séparer les deux directions, au moins à travers cette zone. Voici quelque chose que je viens de faire, il y a encore quelques problèmes (en particulier autour du terminal de bus), mais cela pourrait éventuellement fonctionner :

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Pour ma part, ce serait contre-productif de doubler le mail. Le mail de béton est pour protéger des véhicules, pas pour aligner la circulation. Au sein d’une piste, l’espace plus large permet les dépassements. Une bidirectionnelle n’a pas nécessairement besoin de la largeur d’un REV unidirectionnel X 2 pour permettre une circulation agréable et permettre les dépassements. Justement, un des seuls arguments positifs pour implanter une bi est que la somme des deux directions est moins large lorsque rassemblées que lorsque séparées, même avec des standards contemporains (on n’en n’est plus aux étroitesses de Boyer ou Maisonneuve). Peut-être qu’un marquage d’une zone au centre plutôt que d’une ligne pointillée simple serait intéressant pour suggérer un “buffer”.

En général, je suis contre les bidirectionnelles et je prône l’implantation d’unidirectionnelles protégées, mais quelque fois, des axes ont une asymétrie contextuelle ou une réalité artérielle ou une largeur complexe à gérer qui font en sorte que la bidirectionnelle protégée est quand même mieux que rien du tout.

Par exemple, je considère que Maisonneuve devrait être unidirectionnelle protégée. Il n’y a aucune raison pour justifier la bidirectionnalité de cet axe, si ce n’est l’époque de sa construction, surtout que c’est un sens unique.

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Donc Berri serait vraiment l’option la moins complexe… et pour la gare d’autocar, une chicane et des signaux d’avertissement, comme ce qui a déjà été proposé pour le CHUM.

La seule différence que j’appliquerais : Nul besoin d’être uni-directionnel séparé au nord de Cherrier, surtout si sur Cherrier on redirige vers St-Denis pour se brancher au REV à cet endroit!

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Oui ! Aussi, laisserait les gens utiliser l’avenue du Pins sans avoir besoin d’aller à la rue Roy puis de revenir

Ce ne serait effectivement pas essentiel avec le REV Saint-Denis à côté. On n’est pas encore rendu à avoir des REV qui se dupliquent!

L’exception que je considèrerais serait d’avoir un REV à la fois sur Cherrier et sur Roy entre Berri et Saint-Denis. Ça permettrait aux utilisateurs du REV sur des Pins de rejoindre l’axe Berri peut importe s’ils se dirigent vers le sud ou le nord. Et on parle d’un quadrilatère avec surtout un stationnement qui serait ceinturé, pas de quoi monter aux barricades!

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Je me demande si une option unidirectionnelle vers le nord devrais être disponible entre St-Urbain et Berri justement.

Je vois difficilement un axe simple par contre. Idéalement on voudrais une rue avec une lumière sur Sherbrooke pour facilité la traversé et permettre d’aller rejoindre Des Pins pour se brancher au REV. Au nord de Sherbrooke, tout les axes me semble trop étroit pour permettre ce genre de transit. Peut-être que la solution se trouve un peu à l’ouest de St-Urbain? Mais à ce niveau là, c’est sans doute University et prolonger jusqu’à Des Pins (si l’aménagement en pistes cyclables se rend jusque là un jour)

En fait, peut-être que Jeane-Mance pourrait servir à cet axe, et être l’équivalent de St-Urbain vers le nord, au moins jusqu’à Des Pins.

Saint-Laurent serait idéal pour un axe de REV! L’expérience piétonne et cycliste sur Saint-Laurent en serait grandement bonifiée. Saint-Urbain pourrait être une alternative, mais moins intéressante à mon avis.

J’emprunte souvent la piste sur l’avenue du Parc et elle me semble encore acceptable (excepté l’absence de trottoir dédié pour les piétons dans la portion nord du parc Jeanne-Mance); peut-être qu’elle méritera d’être bonifiée (ex: unidirectionnelle) dans le futur si le trafic le justifie. On pourrait améliorer son prolongement sur Hutchison, quoiqu’il s’agit d’une petite rue résidentielle peu passante donc je vois moins l’urgence d’y créer une voie cyclable protégée.

La piste bidirectionnelle sur University pourrait effectivement être convertie en pistes unidirectionnelles, et je la prolongerait jusqu’à des Pins, potentiellement pour y rejoindre un prolongement du REV sur des Pins (à l’ouest de l’avenue du Parc). On offrirait ainsi un bien meilleur accès au campus de l’université McGill et à la nouvelle entrée prévue pour le parc du Mont-Royal. Un REV sur University/Robert-Bourassa offrirait également un excellent axe nord-sud au centre-ville (rejoignant le REV Viger/Saint-Antoine au sud).

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Il y a quelques jours, le bureau du coroner du Québec a publié son rapport sur une collision mortelle survenue entre deux cyclistes à l’intersection des rues Berri et Ontario. La coroner Marilynn Morin recommande que la Ville effectue une réfection de l’intersection et que les policiers déclenchent systématiquement une enquête après un accident grave impliquant ou non un véhicule motorisé.

Des mesures transitoires ont été mises en place et la Ville n’écarte pas l’aménagement de pistes cyclables unidirectionnelles des deux côtés de la rue. D’importants travaux de la Société de transport de Montréal (STM) ont actuellement lieu à la hauteur de l’intersection. Ces derniers doivent se terminer à la fin de l’année 2024, repoussant de possibles réaménagements en 2025.