Réseau cyclable montréalais - Discussion générale

Aie, raison de plus de construire de l’infrastructure je suppose ?

Montreal cyclists worried about growing presence of e-scooters on bike paths

Illegal to drive electric scooters on bike paths, Transports Québec says

CBC News · Posted: Aug 04, 2022 4:00 AM ET | Last Updated: 5 hours ago

With more electric scooters and e-bikes travelling Montreal’s bike paths, some cyclists and pedestrians in the city are worried for their safety.

“It’s a little bit scary,” said Mariana Diez, a Montrealer who often goes out for walks pushing her baby on a stroller.

“They pass by really fast and sometimes it’s not only one, there are two of them or three… You feel that someone is going to run into you at some point.”

In Quebec, bicycles and kick scooters are allowed on bike paths. Electric bicycles are also allowed as long as they have a maximum power of 500 watts and don’t go over 32 kilometre per hour, according to Transports Québec spokesperson Louis-André Bertrand.

“It’s a question of safety,” he said. Bertrand also said the rules are clear and it’s up to local police to enforce them.

A man is smiling.
Louis-André Bertrand, a spokesperson for Transports Québec, says not allowing electric scooters on bike paths is a question of safety. (Alex Leduc/CBC)

Shadab Vhora, a delivery driver, uses his electric scooter for work and admits he sometimes hops onto a bike path, even though he’s pretty sure it’s not allowed.

“Sometimes I see kids on the bike path, and it’s not safe for kids to be on the bike path when there’s fast-driven vehicles there,” he said. “I do sometimes when I have to, I wouldn’t lie about it, but I usually don’t prefer that.”

A man stands in a motorized vehicle dealership.
Jean-François Papineau, the owner of Mecamoto, said motorized vehicles have grown in popularity in recent years. (Alex Leduc/CBC)

Since 2018, the Quebec automobile insurance board — known by its acronym, the SAAQ — has been overseeing a pilot project to evaluate how electric scooters can be better integrated into the province’s roadways. The project, initially slated to end in the fall of 2021, has been extended until September of next year.

Jean-François Papineau, who owns Mecamoto/Vespa Montreal, said more and more people are coming to his store to buy electric vehicles, with business nearly doubling in the last three years. He said many customers are asking him if they can ride their new toy on a bike path.

“They ask us if they can drive it over there but it has a plate, you need to have a helmet, so it’s a street vehicle,” Papineau said.

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Shadab Vhora, a delivery driver, uses his electric scooter for work and admits he sometimes hops onto a bike path, even though he’s pretty sure it’s not allowed.

“Sometimes I see kids on the bike path, and it’s not safe for kids to be on the bike path when there’s fast-driven vehicles there,” he said. “I do sometimes when I have to, I wouldn’t lie about it, but I usually don’t prefer that.”

Ça me fait penser aux automobilistes sur la rue Saint-Michel, à Longueuil.

“Je reconnais que mon comportement est dangereux/illégal/anti-social, mais j’ai le droit de rouler vite ok!”

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Ou les vélos qui passent tout droit sur les lumières rouges ou les arrêts. Ça prendrait davantage de surveillance de la part des autorités dans tout les cas pour assurer le respect de la réglementation.

Ça prendrait surtout une réglementation adaptée à la réalité des différents modes de transport et à leur dangerosité.

On doit réglementer davantage un camion-citerne avec matériaux inflammables qu’une automobile, de la même façon qu’on doit réglementer davantage une automobile qu’une bicyclette (ou qu’on doit mieux encadrer une bicyclette qu’un piéton). La hiérarchie de la dangerosité et de la vulnérabilité doit être prise en comptes dans les règlements et les sanctions.

Une voiture, c’est massif, peu agile, et coupé de son environnement visuel et sonore (angles morts, insonorisation, etc), contrairement à un vélo. Pourtant, il est permis de conduire une voiture insonorisée avec les fenêtres fermées et de la musique, alors qu’il est interdit de rouler à vélo avec des écouteurs (qui sont pourtant bien moins efficaces à couper les sons de l’environnement). Je considère qu’il est plus sécuritaire de rouler sans écouteurs, mais au final la sécurité du cycliste est sa propre affaire (il peut aussi rouler sans casque à ses risques), et le rôle des règlements est surtout d’assurer la sécurité d’autrui.

Pour les exemples que vous soulevez, il s’agit là de parfaits exemples de règlements adaptés aux voitures qui font peu de cas de la réalité cycliste.

Le “stop Idaho” est une alternative beaucoup plus adaptée et qui a invariablement réduit les collisions en Idaho et au Delaware là où ils ont été adoptés et étudiés. Le concept est simple et très intuitif (puisque c’est généralement le comportement spontanément adopté par les cyclistes!): les panneaux de stop sont considérés comme des cédez le passage, et les lumières comme des stops.

Le cycliste peut donc évaluer la situation et s’adapter en conséquence. Ça vient éliminer une part importante d’ambiguïté, ce qui rend les comportements de chacun plus prévisibles. Et on évite au cycliste de perdre toute son inertie à chaque intersection déserte qu’il rencontre. Arrêter et accélérer en voiture ne demande pour effort qu’une légère flexion et extension de la cheville (heureusement que l’habitacle est climatisé après pareille activité physique…). En vélo, les arrêts et départs sont beaucoup moins efficaces, et ce n’est pas tout le monde qui a la possibilité de prendre une douche en arrivant au travail!

Finalement, s’en prendre aux cyclistes qui appliquent le stop Idaho malgré l’absence de règlement le permettant, c’est être très à cheval sur la règlementation, et pour être cohérent il faudrait proposer de systématiquement donner des contraventions à tous les automobilistes qui n’immobilisent par leurs quatre roues durant minimum 3 secondes avant la ligne d’arrêt ou qui roulent 1km/h au-dessus de la vitesse permise…

Il y a une distinction importante entre un règlement et une loi. La loi, c’est blanc ou noir, et un policier ne peut pas exercer son jugement et l’interpréter (ex: si un policier arrête un chauffard en état d’ébriété, il doit l’arrêter, peu importe les circonstances). Un règlement, c’est davantage une ligne de conduite, et le policier peut exercer son jugement et l’interpréter (ex: si un policier est témoin d’un automobiliste qui conduit de façon sécuritaire à 118km/h sur l’autoroute, bien que ça enfreigne le règlement, il peut décider de ne pas donner de contravention).

Désolé de la longue réponse, mais j’entends constamment ce genre de discours trop souvent simpliste et peu constructif.

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Quelqu’un pourrait indiquer le lien vers le plus récent bilan des parts modales des déplacements vers le travail svp?

Est-ce que le vélo est toujours autour de 3% comme on peut le lire dans La Presse de ce matin?

Merci

Il me semble que 3% c’est pour l’ensemble de l’île. Dans les arrondissements centraux comme le Plateau et Rosemont il est autour de 15%. On parlait déjà de 2.5% pour la ville et 10% sur le Plateau en 2016…

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Merci mais je cherche les rapports source. Il se dit bien des choses mais j’aimerais bien consulter les données.

Il y a ceci sur le site de Vélo Québec, étude de 2020

On peut comparer avec l’analyse de 2015 StackPath

Vélo Québec publie cette analyse à tous les 5 ans, voir les données détaillées de 2020 ici : StackPath

Pistes cyclables Montréal sévira davantage contre les véhicules stationnés illégalement

PHOTO MORGANE CHOQUER, ARCHIVES LA PRESSE

En plus de remettre un constat d’infraction aux automobilistes stationnés sur les pistes cyclables, les agents de l’Agence de mobilité durable pourront faire remorquer les véhicules garés illégalement.

Montréal intensifie sa surveillance à l’endroit des automobilistes qui se garent illégalement dans les pistes cyclables. Après le Réseau express vélo (REV) Saint-Denis, des agents circuleront maintenant sur sept axes achalandés pour remettre des constats d’infraction. Et bientôt, ils pourront aussi remorquer les voitures bloquant le passage.

Publié à 5h00

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Henri Ouellette-Vézina

Henri Ouellette-Vézina La Presse

« C’est illégal de se garer sur une piste cyclable, et on veut que ça se sache », résume la responsable du transport et de la mobilité au comité exécutif montréalais, Sophie Mauzerolle, en entretien avec La Presse.

Fin mai, quand elle a annoncé son programme vélo 2022, l’administration Plante avait révélé que le REV Saint-Denis ferait l’objet d’un projet pilote de surveillance continue afin de sévir contre les véhicules garés sur des pistes cyclables, un phénomène « de plus en plus signalé » aux autorités municipales. Ce sont des agents de l’Agence de mobilité durable (AMD) qui y sont affectés.

Depuis peu, sept axes ont été ajoutés à ce projet pilote : la rue Peel, entre les rues Smith et Ottawa, l’avenue Laurier, entre le boulevard Saint-Laurent et l’avenue Papineau, la rue McGill, entre les rues Saint-Jacques et de la Commune, la rue de Verdun, la rue Adam, dans Mercier–Hochelaga-Maisonneuve, l’axe Prieur-Sauriol, dans Ahuntsic, et l’axe du REV Viger/Saint-Antoine, dans Ville-Marie et le Sud-Ouest.

Sur la rue Peel, notamment, « on se fait particulièrement interpeller pour des problématiques délétères », assure Mme Mauzerolle.

PHOTO MARCO CAMPANOZZI, ARCHIVES LA PRESSE

Sophie Mauzerolle, responsable du transport et de la mobilité au comité exécutif de Montréal

Nos agents vont non seulement remettre des constats, mais dans les prochaines semaines, ils pourront aussi remorquer les véhicules sur-le-champ. C’est majeur comme geste.

Sophie Mauzerolle, responsable du transport et de la mobilité au comité exécutif de Montréal

Entre le 1er juin et le 1er août derniers — soit les deux premiers mois du projet pilote, dont un où le REV Saint-Denis était le seul axe surveillé –, la Ville affirme avoir remis plus de 400 constats d’infraction à des automobilistes illégalement stationnés dans une piste cyclable, l’équivalent de sept par jour. L’amende est de 173 $.

PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, LA PRESSE

La piste cyclable de la rue Peel, entre les rues Smith et Ottawa, est l’un des axes qui feront l’objet d’une surveillance de l’Agence de mobilité durable.

« Notre volonté reste d’étendre ça à tout le territoire éventuellement, mais on y va graduellement. L’AMD va identifier entre-temps des secteurs où il semble y avoir plus de délinquance, affirme Sophie Mauzerolle. L’idée, en commençant avec le REV Saint-Denis, c’était de voir le degré d’intervention que ça nécessiterait et le nombre d’agents nécessaires. C’est aussi un axe avec des secteurs plus commerciaux, d’autres plus habités, donc ça donne une idée d’où se situent les principales problématiques. »

La sécurité d’abord

Chez Vélo Québec, le président et directeur général, Jean-François Rheault, applaudit l’initiative. « On est surtout heureux de voir que la Ville s’ajuste rapidement, à la suite d’un projet pilote, en cours d’année. Le REV Saint-Denis n’est pas l’axe où il y a le plus de problèmes. Ajouter McGill et Verdun, ça sera particulièrement utile. C’était ceux qu’on avait nommés pour le futur », réagit-il.

Quant au remorquage des véhicules bloquant le passage, M. Rheault rappelle qu’une telle pratique est déjà utilisée dans plusieurs villes, certaines le faisant même dans les voies réservées. « C’est certain que ça aide à régler le problème de sécurité, et de manière instantanée. Ça participe aussi à l’éducation, au changement des comportements. Quand ça nous arrive, on s’en souvient et on fait attention », croit le PDG.

Il appelle la Ville à « continuer de collecter des données » sur l’évolution du réseau cyclable, pour « s’ajuster constamment » et ajouter encore plus de surveillance sur plus d’axes, au fur et à mesure que le nombre de passages quotidiens augmente.

Souvent, quand ça arrive, un véhicule stationné dans une piste cyclable, la façon de le dénoncer est d’appeler le 911. Mais ce n’est vraiment pas le meilleur outil. Avoir une escouade dédiée, on pense que ça va vraiment améliorer la sécurité des cyclistes, qui sont déjà plus vulnérables.

Jean-François Rheault, PDG de Vélo Québec

Le tout survient alors que le Québec a connu une hausse marquée du nombre de cyclistes hospitalisés durant la pandémie, un phénomène complètement opposé à la tendance dans le reste de la population. Selon des données publiées mardi par l’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS), le nombre d’hospitalisations dues à une blessure à vélo a augmenté de 20 % pour la période du 1er avril 2020 au 31 mars 2021. Quelque 1199 cyclistes se sont ainsi retrouvés aux urgences durant cette période, contre 1001 pour la même période l’année précédente.

Pendant ce temps, alors que les Québécois étaient invités à rester chez eux en raison de la pandémie, le nombre d’hospitalisations a connu une chute marquée, passant de 67 374 à 60 792 par rapport à l’année précédente, soit une diminution d’environ 10 %.

L’hypothèse de l’ICIS pour expliquer ces statistiques est toute simple : le nombre de cyclistes a été décuplé durant la pandémie, faute d’autres options sportives disponibles.

Avec la collaboration de Vincent Larin, La Presse

Appel à tous

Avez-vous été témoin de véhicules stationnés sur une piste cyclable ? Quelles mesures privilégier pour favoriser la cohabitation automobilistes-cyclistes ?

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Super, merci! C’est sur ces chiffres qu’on base la politique vélo?

Il faut noter qu’on définit le “cyclisme utilitaire” ainsi

au moins
une fois par semaine entre mai et septembre

C’est un sondage Léger qui en est la source. On ne divulgue pas la méthodologie du sondage, ni l’échantillon.

Pour la part modale ça reste marginal sans tendance à la hausse claire. On ne sera jamais à 15%.

J’espère que d’autres données appuient ces investissements sinon ça ressemble un peu au 3ème lien.

C’est correct qu’on veuille sécuriser la pratique du vélo. Il faut rester prudent cependant sur son potentiel réalisable. Le TC en a certainement davantage.

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Ça reste quand même une donnée plus précise que celles qu’on recueille dans les enquête Origine-Destination, avec leur sondage. Dans ces sondages, on demande aux gens de préciser leur moyen de transport pour se rendre au travail par exemple, mais soit on le demande pour une semaine très précise ou soit on le demande en général sans laisser l’opportunité de mettre plus qu’un moyen de transport. Pour le cycliste moyen qui utilise son vélo l’été et le métro le reste du temps, on se retrouve avec un portrait nécessairement faux.

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Place aux lecteurs Comment favoriser la cohabitation entre automobilistes et cyclistes ?

PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, ARCHIVES LA PRESSE

Piste cyclable sur la rue Peel, à Montréal

Avez-vous vu de nombreux véhicules stationnés sur les pistes cyclables à Montréal ? Appuyez-vous l’initiative de la Ville de sévir davantage contre ces automobilistes qui utilisent l’espace public illégalement ? Les lecteurs de La Presse réagissent à l’actualité.

Publié à 5h00

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Henri Ouellette-Vézina

Henri Ouellette-Vézina La Presse

Les deux côtés de la médaille

Oui, j’ai vu des contrevenants qui occupaient complètement la piste cyclable, sur le REV Saint-Denis. La grande majorité du temps, il s’agissait de travailleurs de la construction et de terrassement qui stationnaient leur immense camion et machinerie et semblaient installés pour la journée. La seule voie possible était de poursuivre ma route en vélo dans la rue. Par contre, j’ai pratiquement cessé d’utiliser le REV à cause d’une partie importante de cyclistes qui roulent très vite avec des dépassements dans des coins de rues dangereux.

Marcel Laberge

Sur la Rive-Nord

J’habite Sainte-Rose, à Laval, et il n’est pas rare que des véhicules d’entreprises qui font de l’entretien paysager ou des automobiles de travailleurs de la construction se stationnent directement dans les pistes cyclables, alors qu’il y a des places de parking de l’autre côté de la rue. C’est vraiment fâchant. Je crois que ce qui aide est de mettre des poteaux, mais encore là, ce n’est pas magique. Une piste cyclable surélevée par rapport à la rue aide beaucoup aussi.

Geneviève Côté

Du stationnement plus accessible ?

Peut-être que si on pensait à rendre le stationnement plus accessible, donc plus possible, il y aurait moins de véhicules stationnés au mauvais endroit.

Sylvie St-Amant

Marquage et signalisation réclamés

Afin de sécuriser l’accès et de le limiter aux cyclistes, des bornes et balises flexibles ainsi qu’un marquage sur la chaussée indiquant « Pour vélos seulement » seraient fortement appréciés des usagers. La piste cyclable de la rue Peel n’offre aucune protection pour les cyclistes. De plus, le relief de celle-ci en rapport avec la rue et le trottoir est minime. Il n’est pas surprenant que l’on retrouve des voitures stationnées.

Diane Duhaime

S’inspirer d’ailleurs

Les pays comme le Danemark ou les Pays-Bas créent de véritables réseaux de pistes cyclables, distincts des voies automobiles. En ville, cela veut dire des passerelles aux intersections, etc. Il ne faut pas que les voitures et les vélos cohabitent sur la même voie. Le reste, c’est juste des patchs temporaires.

Laurent de Moussac

Des règles pour tous

C’est bien de responsabiliser les automobilistes. Mais il est important que les cyclistes suivent aussi des règles : ne pas circuler à contre-courant, ne pas dépasser par la droite les voitures qui indiquent tourner à droite, ne pas se planter au milieu de la voie et empêcher un depassement sécuritaire.

Yvan Béïque

Proposer des solutions

Dans la presque totalité des cas, il s’agit de contracteurs, plombiers, etc., qui profitent des pistes pour se stationner près de leur chantier. Si j’essaie de me mettre à leur place, sans excuser leur manque de respect pour les cyclistes, je peux comprendre leurs besoins. Le stationnement est rare, et se stationner loin de leur chantier leur complique considérablement la tâche. Il faudrait les sensibiliser au danger qu’ils créent, intervenir sévèrement, mais aussi leur proposer des solutions. Dans le jour, les zones réservées aux détenteurs de vignette sont presque vides : pourquoi pas une vignette spéciale qui permettrait aux ouvriers de la construction de les utiliser ?

Catherine Pelchat

Et les axes plus locaux ?

Il n’y a pas que les véhicules stationnés, mais aussi ceux qui circulent sur les pistes cyclables. On se focalise sur les grands axes, c’est bien, mais peu sur les pistes non protégées (peinturées), qui, elles, représentent un plus grand danger pour les utilisateurs lorsque des véhicules y sont garés ou qui les utilisent comme voies. Venez faire un tour à Saint-Laurent sur l’avenue Sainte-Croix, de l’Église ou Decelles pour comprendre.

Jean-François Labelle

Cohabitation pour toutes et tous

Avec l’augmentation de la popularité du vélo, je trouve que l’on devrait se pencher davantage aussi sur les questions entourant les enjeux de cohabitation de tous les utilisateurs. De mon point de vue, il y a actuellement un manque d’encadrement des pratiques sur certains tronçons de pistes cyclables, et cela peut entraîner des enjeux de sécurité pour les utilisateurs si rien n’est fait. Je vis et je vois régulièrement des situations qui, à 2 secondes près ou à 5 km/h de plus, auraient pu être plus dramatiques.

Mélanie Routhier

Le pouvoir de la dissuasion

J’habite Rosemont. Tous les matins, je me rends au travail à BIXI ou à pied. Je dirais que 80 % du temps, je vois des autos, mais aussi souvent des camions de livraison stationnés dans les bandes et pistes cyclables. Il est temps que la Ville agisse avec plus de fermeté, car il en va de la sécurité des cyclistes. Remorquer les véhicules est une excellente idée, doubler le montant des amendes serait également dissuasif.

Jean-Marc Migeotte

Du sens de la responsabilité civique

Il y a une limite pour les contrevenants, soit à vélo, à moto ou en voiture. Malheureusement, dans notre belle province, le non-respect des simples consignes devient de plus en plus un comportement indésirable que l’on nous impose sans qu’il y ait de conséquences. Il est grand temps de retrouver une forme de responsabilité et de respect.

Michel Damphousse

Un véhicule dans la piste cyclable? Il pourrait être remorqué


Une remorque de construction stationnée dans la piste cyclable de la rue Sauriol. | Photo: Gracieuseté - Samuel Milette-Lacombe

Journal Métro | MONTRÉAL | 12 août 2022 à 5h00 | Éric Martel

La Ville de Montréal planche sur un projet pilote pour remorquer certains véhicules stationnés illégalement dans les pistes cyclables. D’ici à son aboutissement, un plus grand nombre d’agents circuleront sur huit axes cyclables de Montréal pour intercepter les véhicules stationnés illégalement.

En partenariat avec l’Agence de mobilité durable (AMD), Montréal établira dans les prochaines semaines les critères menant au remorquage des véhicules contrevenants. Depuis mai, un projet pilote est mené sur le Réseau express vélo (REV) de la rue Saint-Denis. Les habitudes des automobilistes y sont évaluées.

Pour Projet Montréal, le remorquage potentiel des véhicules obstruant les pistes cyclables constitue «un changement majeur de paradigme». «À partir du moment où tu es stationné dans une piste cyclable, il n’est pas impossible que tu sois remorqué», résume la responsable du transport et de la mobilité au comité exécutif montréalais, Sophie Mauzerolle. «Il faudra s’ajuster, parce que la plupart du temps, les véhicules sont sur les clignotants et leurs conducteurs reviennent rapidement. Tandis que l’arrivée du remorqueur peut prendre un certain moment.»

Plus d’amendes

Dans la foulée du projet pilote sur le REV Saint-Denis, un plus grand nombre d’agents de l’AMD ont été déployés pour intercepter les automobilistes fautifs. Résultat: entre le 1er juin et le 1er août, 414 constats infractions ont été remis. L’amende imposée s’élève présentement à 173 $. Mais la note pourrait augmenter à l’issue du projet, indique Mme Mauzerolle.

«On est super contents des résultats, mentionne l’élue. On espère attirer un changement de comportement, pour s’assurer qu’il n’y ait plus de blessés ni de décès. C’est un enjeu important de santé publique.»

Les axes ciblés sont la rue Saint-Denis, la rue Peel entre les rues Smith et Ottawa, l’avenue Laurier entre le boulevard Saint-Laurent et l’avenue Papineau, la rue McGill entre les rues Saint-Jacques et de la Commune, la rue de Verdun, la rue Adam dans Mercier–Hochelaga-Maisonneuve, l’axe Prieur-Sauriol dans Ahuntsic, et l’axe du REV Viger/Saint-Antoine dans Ville-Marie et le Sud-Ouest.

L’initiative s’étendra ensuite à l’ensemble de la ville.

Sécurité d’abord

«Toute mesure qui visera à améliorer la sécurité des usagers et la fluidité des transports» est positive, réagit l’organisme Montréal Centre-Ville, un des gros joueurs dans le développement commercial de la métropole.

«On suit de près ce qui se fait ailleurs. Ce sont des choses qu’on voit dans les autres grosses villes comme Toronto, Vancouver et New York. Ce n’est qu’une bonne nouvelle qu’on encadre mieux ce qui se passe sur les pistes cyclables», soutient le directeur général de l’organisme, Glenn Castanheira.

Tout ce qui est bon pour les consommateurs l’est aussi pour les commerçants. Et la sécurité des clients en fait partie.

Glenn Castanheira, directeur général de Montréal Centre-Ville

L’organisme insiste toutefois sur le fait que la création de zones de livraison et d’espaces de stationnement est un «enjeu réel» au centre-ville. Montréal Centre-Ville compte se pencher sur ce dossier avec l’administration Plante.

Enjeu de mobilité

Sur les réseaux sociaux, le mot-clic #dansmapiste a été créé pour critiquer les automobilistes qui se stationnent dans les pistes cyclables. Le problème a récemment été soulevé dans Ahuntsic-Cartierville, alors qu’une remorque de construction bloquait une piste. Elle est demeurée en place même après avoir reçu un constat de la police.

«Les écoliers se rendaient à l’école seuls ou avec leurs parents sur la piste cyclable et devaient dévier dans la rue. C’est une situation qui n’est vraiment pas idéale. On met des pistes cyclables justement pour sécuriser les trajets des enfants», déplorait M. Milette-Lacombe, co-porte-parole de l’Association mobilité active Ahuntsic-Cartierville (AMAAC).

Le mot d’ordre au sein du SPVM est de remettre des constats d’infraction aux contrevenants. Sur le terrain, des organismes pour la mobilité déplorent toutefois qu’il soit rare que les policiers se déplacent pour ce type d’enjeu.

Avec la collaboration d’Isabelle Chénier

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Aménagement autour des stations du REM, assumé par la Ville et l’Agglomération

La Ville vise notamment, dans le cadre de ce projet, à « relier chacun des secteurs de part et d’autre du tracé » du projet de train léger, qui comptera 19 stations sur l’île de Montréal, en y offrant des options de déplacements à pied et à vélo. Une partie de la somme de 150,3 millions prévue par la Ville et l’agglomération servira ainsi à concevoir de « nouvelles pistes cyclables » le long du tracé du REM, parmi plusieurs autres travaux. La ville-centre assume environ le tiers de ces dépenses, le reste de la facture étant assumé par l’agglomération de Montréal.

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Ça n’est pas exactement le bon fil mais tant pis je partage quand même: pour n’avoir jamais osé mettre mon vélo sur un bus par crainte de ralentir tout le monde je trouvais cette idée franchement sympathique.


https://www.octranspo.com/fr/nouvelles/article/nouveau-support-velo-bus-pour-apprentissage-a-la-station-hurdman/

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Une nouvelle piste cyclable à venir sur la 1re Avenue dans VSP

Publié le 23 août 2022 à 13 h 54

Mis à jour le 23 août 2022 à 13 h 54

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L’arrondissement de Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension modifiera et prolongera la piste cyclable sur la 1re Avenue, de la rue Tillemont à la rue Bélanger au courant des prochaines semaines.

Accessible quatre saisons, cette piste permettra d’accéder encore plus facilement au parc Frédéric-Back, à la TOHU et à la Cité des arts du cirque. Elle offrira également aux cyclistes un axe nord-sud sécuritaire pour traverser l’autoroute 40.
En plus, ces changements permettront d’apaiser la circulation dans votre secteur, notamment par l’ajout d’arrêts, de dos d’âne et de traverses piétonnes ainsi que par le changement de sens de circulation de certaines rues.

Modification de la piste existante

  • Dans les prochaines semaines, la configuration de la piste cyclable déjà en place sur la 1re Avenue, entre la rue Tillemont et la rue L.-O.-David sera modifiée.

  • Une piste cyclable bidirectionnelle protégée par des bollards sera implantée sur le côté est.

Prolongement de la piste cyclable jusqu’à la rue Bélanger

  • Nouvelle piste bidirectionnelle, implantée du côté est de la 1re Avenue entre les rues L.-O.-David et de Beaujeu
  • Nouvelle piste unidirectionnelle vers le nord, implantée du côté est de la 1re Avenue entre les rues de Beaujeu et Bélanger et chaussée désignée direction sud
  • Protection par des bollards
  • Maintien du stationnement des deux côtés sur la 1re Avenue, entre les rues De Beaujeu et Bélanger
  • Retrait du stationnement du côté est entre les rues L.-O.-David et De Beaujeu sur la 1re Avenue
  • Retrait du stationnement du côté nord de la rue De Beaujeu entre la 2e Avenue et la rue Molson
  • Maintien de l’accès aux entrées de garage privées

Les changements à venir

En même temps que cette nouvelle piste cyclable sera déployée, des modifications aux modalités de circulation entreront en vigueur afin de sécuriser la piste cyclable, de minimiser l’impact sur le stationnement et de sécuriser les déplacements sur la rue De Beaujeu :

  • Panneaux avisant des changements de sens de circulation implantés 30 jours avant la mise en vigueur des nouveaux sens
  • Marquage et ajout de bollards pour protéger la piste cyclable de la voie automobile
  • Ajout d’arrêts et de traverses piétonnes aux intersections de la 1re Avenue et la rue Bélair, de la
    1re Avenue et la rue Bélanger, et de la 1re Avenue et la rue De Beaujeu
  • Mise aux normes du feu de circulation de l’intersection de la 1re Avenue et de la rue Jean-Talon Est.

Changements à venir près de la rue De Beaujeu

Nouvelle configuration des sens de circulation de la rue De Beaujeu et de la 1re Avenue - Consultez la carte

  • La 1re Avenue sera à sens unique vers le sud, entre la rue De Beaujeu et la rue Bélanger.
  • La rue De Beaujeu sera à sens unique vers l’est, entre la 1re et la 2e Avenue.
  • La rue De Beaujeu sera maintenue à double sens à l’ouest de la 1re Avenue.

Une présentation publique virtuelle sur les pistes cyclables Villeray, Sagard et 1re Avenue est disponible en rediffusion sur montreal.ca/vsp. Recherchez Prolongement de la voie cyclable sur la rue Villeray.

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Les gens derrière la chaîne YouTube Oh The Urbanity! explique pourquoi certaines personnes à vélo n’utilisent pas les voies cyclables

They Told Us Cyclists Don’t Actually Use Bike Lanes

We hear this surprisingly often: “My city built bike lanes, but cyclists don’t actually use them. They just ride on the road or the sidewalk instead.” For this video we decided to get out our clipboards, put on our research hats, and go collect some data on how commonly cyclists ignore bike lanes and why they do it.

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Rouler à vélo sur la rue de Verdun : toute une aventure asymétrique avec la nouvelle voie cyclable et les travaux

23 août 2022
Davide Buscemi, Journaliste de l’IJL

Circuler à vélo sur la rue de Verdun est un exercice curieusement asymétrique.

L’aménagement du côté des numéros impairs est changeant et pas toujours sécuritaire, surtout entre Riverview et Argyle pendant les travaux d’installation d’un nouveau système d’éclairage plus vert.

En descendant la rue de Verdun vers le sud

Quand on roule à vélo sur la rue de Verdun en direction de Godin, on passe par toutes les émotions et les configurations.

Des travaux de réfection des installations électriques compliquent la circulation sur la rue de Verdun à partir de l’angle de la rue Argyle. À cet endroit, l’espace cyclable se restreint considérablement tout comme celui du piéton quand des ouvriers sont affairés sur le trottoir. Jusqu’à l’angle de Verdun et Godin, la cohabitation véhicule-vélo-piéton n’est ni des plus simples ni des plus sécuritaires.

Les commerces en pâtissent aussi, au moins d’un point de vue esthétique. Le restaurant Bagel St-Lo s’en tire à bon compte cependant puisqu’il n’a pas connu de baisse de fréquentation. « Les ouvriers étaient censés défaire notre terrasse. Finalement, notre terrasse reste fonctionnelle et nous avons un stationnement à l’arrière pour notre clientèle qui compense la perte des deux places du stationnement à l’avant », explique la gérante du restaurant, Amy Hellers.

En remontant Verdun : une voie cyclable entre le trottoir et le stationnement sur rue

Sur le chemin du retour, le côté des numéros pairs de la rue de Verdun est sécuritaire et confortable. La bande cyclable est juste à côté du trottoir. Une rangée de voitures stationnées fait barrière entre la circulation automobile et la voie cyclable en place du 1er avril au 30 novembre. Une disposition idéale, foi de cycliste urbain !

« C’est une nouvelle configuration que nous testons cette année ; nous croyons qu’en isolant les cyclistes de la circulation automobile, elle les protège davantage », réagit le conseiller d’arrondissement de Verdun en charge de ce dossier, Benoît Gratton.

Bagel St-Lo sur la rue Verdun avec les travaux
Bagel St-Lo avec les travaux

Voie cyclable de la rue Verdun avec les travaux
Pas facile pour les piétons et les cyclistes

Voie cyclable de la rue Verdun près de Desmarchais
Près de Desmarchais : attention aux portes!


Voie cyclable de la rue Verdun avec les travaux près d’Argyle – Crédit pour l’essai-photos : Davide Buscemi

Une asymétrie qui sème la confusion

Le problème, c’est l’asymétrie entre les deux côtés de la rue

Garé devant le restaurant Bagel St-Lo, Yann Hentzen, cycliste verdunois et jeune père de famille, est agacé par l’aménagement changeant, l’asymétrie et l’aspect peu sécuritaire accru par les travaux.

Roulant sur la voie cyclable entre le trottoir et les voitures stationnées, une cycliste verdunoise confirme qu’elle évite toujours de circuler dans l’autre sens qui est dangereux lorsque l’on a moins de réflexes face aux obstacles. Quelques instants plus tard, un très jeune cycliste remonte, lui, la bande cyclable en contresens pour éviter la proximité des voitures et des travaux.

Un sondage jusqu’au 19 septembre

L’arrondissement de Verdun est conscient des problèmes posés par l’asymétrie des voies cyclables sur Verdun et entend le traiter. Il vient juste de lancer un sondage en ligne de 16 questions qu’il est possible de compléter jusqu’au 19 septembre pour donner votre avis sur ces bandes cyclables.

« Une fois le test de cette année complété, nous prendrons une décision, mais effectivement une harmonisation et des améliorations aux bandes cyclables sont prévues à court-moyen terme », conclut M. Gratton, également membre de la commission permanente de la Ville de Montréal dans le domaine Transport et travaux publics.

La photo en haut de cet article a été prise sur la rue de Verdun en août 2022 par Davide Buscemi.

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reportage hier à l’émission radio Le 15-18
Il est mentionné à la fin du reportage qu’il y aura une annonce de la Ville mercredi

Rapport de la coroner sur la mort du cycliste Robert Leblanc : René Saint-Louis

Revoir l’intersection Berri et Ontario après une collision mortelle entre deux cyclistes


La collision a eu lieu à l’intersection des rues Berri et Ontario.PHOTO : Radio-Canada / Kolya Hubacek-Guilbault

Le 15-18
Publié le 5 septembre 2022

Le Bureau du coroner du Québec a publié son rapport après une collision mortelle entre deux cyclistes l’an dernier. Parmi les recommandations se trouvent la reconfiguration de l’intersection Berri et Ontario, où la collision s’est produite, un endroit bien connu pour sa dangerosité. La coroner qui signe le rapport, Marilynn Morin, recommande aussi à la Ville de Montréal d’exiger de ses policiers qu’une enquête soit déclenchée systématiquement après un accident du genre, même si aucun véhicule à moteur n’est impliqué.

Le journaliste René Saint-Louis s’est penché sur le dossier.


Quebec coroner recommends police investigate fatal bike crashes even if there’s no car involved

Vélo Quebec says investigations would allow for improving safety

CBC News · Posted: Sep 06, 2022 5:41 AM ET | Last Updated: 5 hours ago


Where Berri Street slopes down to Ontario Street, cyclists can get a lot of speed. A 62-year-old cyclist died after colliding with another cyclist there in 2021. (CBC)

A Quebec coroner is recommending the city of Montreal do more to investigate fatal bike accidents, especially when a car is not involved.

Coroner Marilynn Morin investigated the 2021 death of a 62-year-old cyclist who crashed downtown at the corner of Berri and Ontario streets.

There’s a sloping bike path on Berri down into Ontario where the two streets meet at a busy intersection often crowded with pedestrians, cyclists, cars and trucks.

Morin’s report says Robert Leblanc was travelling on a Bixi in the eastbound lane on Ontario when he turned to go up Berri.

At the same time, a cyclist was coming down this hill and collided with Leblanc. The report states that the cyclist had the green light in his favour.

However, because the incident involved two cyclists and not an automobile, the Montreal police service’s collision squad did not investigate.

And with no investigation, there are no photos, measurements or data on the collision.

The coroner is recommending the city mandate collision investigators look into all fatal or serious collisions involving bikes.

The coroner is also recommending that the city reworks the Berri and Ontario intersection to make it safer.

Vélo Quebec says more should be done

Magali Bebronne, program director with the cyclist advocacy group Vélo Quebec, agrees the intersection should be reworked.

“We should really rethink that intersection and put the priority on people, whatever their mode of transportation,” she said.

Wider paths better accommodate the different speeds of cyclists, she said. At Berri, it would make more sense to have unidirectional bike lanes on either side of the street, she said.


Magali Bebronne is the program director for the cyclist advocacy group Vélo Quebec. (CBC)

“The bidirectional bike path is an old design that dates back to the 80s,” said Bebronne. She says it doesn’t work in a city with so much bicycle traffic.

Bebronne also agrees that such collisions should be investigated.

“These collisions don’t get the attention they deserve and if they don’t get the attention they deserve, no measures are being put in place so they don’t happen again,” she said.

Bebronne said her organization has also been lobbying the Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) to cover victims of road crashes where no motor vehicle was involved.

A Montreal spokesperson said the city is looking into the coroner’s report.

with files from Elias Abboud

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