Réseau cyclable montréalais - Discussion générale

Super, merci! C’est sur ces chiffres qu’on base la politique vélo?

Il faut noter qu’on définit le “cyclisme utilitaire” ainsi

au moins
une fois par semaine entre mai et septembre

C’est un sondage Léger qui en est la source. On ne divulgue pas la méthodologie du sondage, ni l’échantillon.

Pour la part modale ça reste marginal sans tendance à la hausse claire. On ne sera jamais à 15%.

J’espère que d’autres données appuient ces investissements sinon ça ressemble un peu au 3ème lien.

C’est correct qu’on veuille sécuriser la pratique du vélo. Il faut rester prudent cependant sur son potentiel réalisable. Le TC en a certainement davantage.

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Ça reste quand même une donnée plus précise que celles qu’on recueille dans les enquête Origine-Destination, avec leur sondage. Dans ces sondages, on demande aux gens de préciser leur moyen de transport pour se rendre au travail par exemple, mais soit on le demande pour une semaine très précise ou soit on le demande en général sans laisser l’opportunité de mettre plus qu’un moyen de transport. Pour le cycliste moyen qui utilise son vélo l’été et le métro le reste du temps, on se retrouve avec un portrait nécessairement faux.

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Place aux lecteurs Comment favoriser la cohabitation entre automobilistes et cyclistes ?

PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, ARCHIVES LA PRESSE

Piste cyclable sur la rue Peel, à Montréal

Avez-vous vu de nombreux véhicules stationnés sur les pistes cyclables à Montréal ? Appuyez-vous l’initiative de la Ville de sévir davantage contre ces automobilistes qui utilisent l’espace public illégalement ? Les lecteurs de La Presse réagissent à l’actualité.

Publié à 5h00

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Henri Ouellette-Vézina

Henri Ouellette-Vézina La Presse

Les deux côtés de la médaille

Oui, j’ai vu des contrevenants qui occupaient complètement la piste cyclable, sur le REV Saint-Denis. La grande majorité du temps, il s’agissait de travailleurs de la construction et de terrassement qui stationnaient leur immense camion et machinerie et semblaient installés pour la journée. La seule voie possible était de poursuivre ma route en vélo dans la rue. Par contre, j’ai pratiquement cessé d’utiliser le REV à cause d’une partie importante de cyclistes qui roulent très vite avec des dépassements dans des coins de rues dangereux.

Marcel Laberge

Sur la Rive-Nord

J’habite Sainte-Rose, à Laval, et il n’est pas rare que des véhicules d’entreprises qui font de l’entretien paysager ou des automobiles de travailleurs de la construction se stationnent directement dans les pistes cyclables, alors qu’il y a des places de parking de l’autre côté de la rue. C’est vraiment fâchant. Je crois que ce qui aide est de mettre des poteaux, mais encore là, ce n’est pas magique. Une piste cyclable surélevée par rapport à la rue aide beaucoup aussi.

Geneviève Côté

Du stationnement plus accessible ?

Peut-être que si on pensait à rendre le stationnement plus accessible, donc plus possible, il y aurait moins de véhicules stationnés au mauvais endroit.

Sylvie St-Amant

Marquage et signalisation réclamés

Afin de sécuriser l’accès et de le limiter aux cyclistes, des bornes et balises flexibles ainsi qu’un marquage sur la chaussée indiquant « Pour vélos seulement » seraient fortement appréciés des usagers. La piste cyclable de la rue Peel n’offre aucune protection pour les cyclistes. De plus, le relief de celle-ci en rapport avec la rue et le trottoir est minime. Il n’est pas surprenant que l’on retrouve des voitures stationnées.

Diane Duhaime

S’inspirer d’ailleurs

Les pays comme le Danemark ou les Pays-Bas créent de véritables réseaux de pistes cyclables, distincts des voies automobiles. En ville, cela veut dire des passerelles aux intersections, etc. Il ne faut pas que les voitures et les vélos cohabitent sur la même voie. Le reste, c’est juste des patchs temporaires.

Laurent de Moussac

Des règles pour tous

C’est bien de responsabiliser les automobilistes. Mais il est important que les cyclistes suivent aussi des règles : ne pas circuler à contre-courant, ne pas dépasser par la droite les voitures qui indiquent tourner à droite, ne pas se planter au milieu de la voie et empêcher un depassement sécuritaire.

Yvan Béïque

Proposer des solutions

Dans la presque totalité des cas, il s’agit de contracteurs, plombiers, etc., qui profitent des pistes pour se stationner près de leur chantier. Si j’essaie de me mettre à leur place, sans excuser leur manque de respect pour les cyclistes, je peux comprendre leurs besoins. Le stationnement est rare, et se stationner loin de leur chantier leur complique considérablement la tâche. Il faudrait les sensibiliser au danger qu’ils créent, intervenir sévèrement, mais aussi leur proposer des solutions. Dans le jour, les zones réservées aux détenteurs de vignette sont presque vides : pourquoi pas une vignette spéciale qui permettrait aux ouvriers de la construction de les utiliser ?

Catherine Pelchat

Et les axes plus locaux ?

Il n’y a pas que les véhicules stationnés, mais aussi ceux qui circulent sur les pistes cyclables. On se focalise sur les grands axes, c’est bien, mais peu sur les pistes non protégées (peinturées), qui, elles, représentent un plus grand danger pour les utilisateurs lorsque des véhicules y sont garés ou qui les utilisent comme voies. Venez faire un tour à Saint-Laurent sur l’avenue Sainte-Croix, de l’Église ou Decelles pour comprendre.

Jean-François Labelle

Cohabitation pour toutes et tous

Avec l’augmentation de la popularité du vélo, je trouve que l’on devrait se pencher davantage aussi sur les questions entourant les enjeux de cohabitation de tous les utilisateurs. De mon point de vue, il y a actuellement un manque d’encadrement des pratiques sur certains tronçons de pistes cyclables, et cela peut entraîner des enjeux de sécurité pour les utilisateurs si rien n’est fait. Je vis et je vois régulièrement des situations qui, à 2 secondes près ou à 5 km/h de plus, auraient pu être plus dramatiques.

Mélanie Routhier

Le pouvoir de la dissuasion

J’habite Rosemont. Tous les matins, je me rends au travail à BIXI ou à pied. Je dirais que 80 % du temps, je vois des autos, mais aussi souvent des camions de livraison stationnés dans les bandes et pistes cyclables. Il est temps que la Ville agisse avec plus de fermeté, car il en va de la sécurité des cyclistes. Remorquer les véhicules est une excellente idée, doubler le montant des amendes serait également dissuasif.

Jean-Marc Migeotte

Du sens de la responsabilité civique

Il y a une limite pour les contrevenants, soit à vélo, à moto ou en voiture. Malheureusement, dans notre belle province, le non-respect des simples consignes devient de plus en plus un comportement indésirable que l’on nous impose sans qu’il y ait de conséquences. Il est grand temps de retrouver une forme de responsabilité et de respect.

Michel Damphousse

Un véhicule dans la piste cyclable? Il pourrait être remorqué


Une remorque de construction stationnée dans la piste cyclable de la rue Sauriol. | Photo: Gracieuseté - Samuel Milette-Lacombe

Journal Métro | MONTRÉAL | 12 août 2022 à 5h00 | Éric Martel

La Ville de Montréal planche sur un projet pilote pour remorquer certains véhicules stationnés illégalement dans les pistes cyclables. D’ici à son aboutissement, un plus grand nombre d’agents circuleront sur huit axes cyclables de Montréal pour intercepter les véhicules stationnés illégalement.

En partenariat avec l’Agence de mobilité durable (AMD), Montréal établira dans les prochaines semaines les critères menant au remorquage des véhicules contrevenants. Depuis mai, un projet pilote est mené sur le Réseau express vélo (REV) de la rue Saint-Denis. Les habitudes des automobilistes y sont évaluées.

Pour Projet Montréal, le remorquage potentiel des véhicules obstruant les pistes cyclables constitue «un changement majeur de paradigme». «À partir du moment où tu es stationné dans une piste cyclable, il n’est pas impossible que tu sois remorqué», résume la responsable du transport et de la mobilité au comité exécutif montréalais, Sophie Mauzerolle. «Il faudra s’ajuster, parce que la plupart du temps, les véhicules sont sur les clignotants et leurs conducteurs reviennent rapidement. Tandis que l’arrivée du remorqueur peut prendre un certain moment.»

Plus d’amendes

Dans la foulée du projet pilote sur le REV Saint-Denis, un plus grand nombre d’agents de l’AMD ont été déployés pour intercepter les automobilistes fautifs. Résultat: entre le 1er juin et le 1er août, 414 constats infractions ont été remis. L’amende imposée s’élève présentement à 173 $. Mais la note pourrait augmenter à l’issue du projet, indique Mme Mauzerolle.

«On est super contents des résultats, mentionne l’élue. On espère attirer un changement de comportement, pour s’assurer qu’il n’y ait plus de blessés ni de décès. C’est un enjeu important de santé publique.»

Les axes ciblés sont la rue Saint-Denis, la rue Peel entre les rues Smith et Ottawa, l’avenue Laurier entre le boulevard Saint-Laurent et l’avenue Papineau, la rue McGill entre les rues Saint-Jacques et de la Commune, la rue de Verdun, la rue Adam dans Mercier–Hochelaga-Maisonneuve, l’axe Prieur-Sauriol dans Ahuntsic, et l’axe du REV Viger/Saint-Antoine dans Ville-Marie et le Sud-Ouest.

L’initiative s’étendra ensuite à l’ensemble de la ville.

Sécurité d’abord

«Toute mesure qui visera à améliorer la sécurité des usagers et la fluidité des transports» est positive, réagit l’organisme Montréal Centre-Ville, un des gros joueurs dans le développement commercial de la métropole.

«On suit de près ce qui se fait ailleurs. Ce sont des choses qu’on voit dans les autres grosses villes comme Toronto, Vancouver et New York. Ce n’est qu’une bonne nouvelle qu’on encadre mieux ce qui se passe sur les pistes cyclables», soutient le directeur général de l’organisme, Glenn Castanheira.

Tout ce qui est bon pour les consommateurs l’est aussi pour les commerçants. Et la sécurité des clients en fait partie.

Glenn Castanheira, directeur général de Montréal Centre-Ville

L’organisme insiste toutefois sur le fait que la création de zones de livraison et d’espaces de stationnement est un «enjeu réel» au centre-ville. Montréal Centre-Ville compte se pencher sur ce dossier avec l’administration Plante.

Enjeu de mobilité

Sur les réseaux sociaux, le mot-clic #dansmapiste a été créé pour critiquer les automobilistes qui se stationnent dans les pistes cyclables. Le problème a récemment été soulevé dans Ahuntsic-Cartierville, alors qu’une remorque de construction bloquait une piste. Elle est demeurée en place même après avoir reçu un constat de la police.

«Les écoliers se rendaient à l’école seuls ou avec leurs parents sur la piste cyclable et devaient dévier dans la rue. C’est une situation qui n’est vraiment pas idéale. On met des pistes cyclables justement pour sécuriser les trajets des enfants», déplorait M. Milette-Lacombe, co-porte-parole de l’Association mobilité active Ahuntsic-Cartierville (AMAAC).

Le mot d’ordre au sein du SPVM est de remettre des constats d’infraction aux contrevenants. Sur le terrain, des organismes pour la mobilité déplorent toutefois qu’il soit rare que les policiers se déplacent pour ce type d’enjeu.

Avec la collaboration d’Isabelle Chénier

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Aménagement autour des stations du REM, assumé par la Ville et l’Agglomération

La Ville vise notamment, dans le cadre de ce projet, à « relier chacun des secteurs de part et d’autre du tracé » du projet de train léger, qui comptera 19 stations sur l’île de Montréal, en y offrant des options de déplacements à pied et à vélo. Une partie de la somme de 150,3 millions prévue par la Ville et l’agglomération servira ainsi à concevoir de « nouvelles pistes cyclables » le long du tracé du REM, parmi plusieurs autres travaux. La ville-centre assume environ le tiers de ces dépenses, le reste de la facture étant assumé par l’agglomération de Montréal.

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Ça n’est pas exactement le bon fil mais tant pis je partage quand même: pour n’avoir jamais osé mettre mon vélo sur un bus par crainte de ralentir tout le monde je trouvais cette idée franchement sympathique.


https://www.octranspo.com/fr/nouvelles/article/nouveau-support-velo-bus-pour-apprentissage-a-la-station-hurdman/

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Une nouvelle piste cyclable à venir sur la 1re Avenue dans VSP

Publié le 23 août 2022 à 13 h 54

Mis à jour le 23 août 2022 à 13 h 54

Relié à

L’arrondissement de Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension modifiera et prolongera la piste cyclable sur la 1re Avenue, de la rue Tillemont à la rue Bélanger au courant des prochaines semaines.

Accessible quatre saisons, cette piste permettra d’accéder encore plus facilement au parc Frédéric-Back, à la TOHU et à la Cité des arts du cirque. Elle offrira également aux cyclistes un axe nord-sud sécuritaire pour traverser l’autoroute 40.
En plus, ces changements permettront d’apaiser la circulation dans votre secteur, notamment par l’ajout d’arrêts, de dos d’âne et de traverses piétonnes ainsi que par le changement de sens de circulation de certaines rues.

Modification de la piste existante

  • Dans les prochaines semaines, la configuration de la piste cyclable déjà en place sur la 1re Avenue, entre la rue Tillemont et la rue L.-O.-David sera modifiée.

  • Une piste cyclable bidirectionnelle protégée par des bollards sera implantée sur le côté est.

Prolongement de la piste cyclable jusqu’à la rue Bélanger

  • Nouvelle piste bidirectionnelle, implantée du côté est de la 1re Avenue entre les rues L.-O.-David et de Beaujeu
  • Nouvelle piste unidirectionnelle vers le nord, implantée du côté est de la 1re Avenue entre les rues de Beaujeu et Bélanger et chaussée désignée direction sud
  • Protection par des bollards
  • Maintien du stationnement des deux côtés sur la 1re Avenue, entre les rues De Beaujeu et Bélanger
  • Retrait du stationnement du côté est entre les rues L.-O.-David et De Beaujeu sur la 1re Avenue
  • Retrait du stationnement du côté nord de la rue De Beaujeu entre la 2e Avenue et la rue Molson
  • Maintien de l’accès aux entrées de garage privées

Les changements à venir

En même temps que cette nouvelle piste cyclable sera déployée, des modifications aux modalités de circulation entreront en vigueur afin de sécuriser la piste cyclable, de minimiser l’impact sur le stationnement et de sécuriser les déplacements sur la rue De Beaujeu :

  • Panneaux avisant des changements de sens de circulation implantés 30 jours avant la mise en vigueur des nouveaux sens
  • Marquage et ajout de bollards pour protéger la piste cyclable de la voie automobile
  • Ajout d’arrêts et de traverses piétonnes aux intersections de la 1re Avenue et la rue Bélair, de la
    1re Avenue et la rue Bélanger, et de la 1re Avenue et la rue De Beaujeu
  • Mise aux normes du feu de circulation de l’intersection de la 1re Avenue et de la rue Jean-Talon Est.

Changements à venir près de la rue De Beaujeu

Nouvelle configuration des sens de circulation de la rue De Beaujeu et de la 1re Avenue - Consultez la carte

  • La 1re Avenue sera à sens unique vers le sud, entre la rue De Beaujeu et la rue Bélanger.
  • La rue De Beaujeu sera à sens unique vers l’est, entre la 1re et la 2e Avenue.
  • La rue De Beaujeu sera maintenue à double sens à l’ouest de la 1re Avenue.

Une présentation publique virtuelle sur les pistes cyclables Villeray, Sagard et 1re Avenue est disponible en rediffusion sur montreal.ca/vsp. Recherchez Prolongement de la voie cyclable sur la rue Villeray.

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Les gens derrière la chaîne YouTube Oh The Urbanity! explique pourquoi certaines personnes à vélo n’utilisent pas les voies cyclables

They Told Us Cyclists Don’t Actually Use Bike Lanes

We hear this surprisingly often: “My city built bike lanes, but cyclists don’t actually use them. They just ride on the road or the sidewalk instead.” For this video we decided to get out our clipboards, put on our research hats, and go collect some data on how commonly cyclists ignore bike lanes and why they do it.

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6 messages ont été fusionnés à un sujet existant : Sécurisation de la rue De Verdun

reportage hier à l’émission radio Le 15-18
Il est mentionné à la fin du reportage qu’il y aura une annonce de la Ville mercredi

Rapport de la coroner sur la mort du cycliste Robert Leblanc : René Saint-Louis

Revoir l’intersection Berri et Ontario après une collision mortelle entre deux cyclistes


La collision a eu lieu à l’intersection des rues Berri et Ontario.PHOTO : Radio-Canada / Kolya Hubacek-Guilbault

Le 15-18
Publié le 5 septembre 2022

Le Bureau du coroner du Québec a publié son rapport après une collision mortelle entre deux cyclistes l’an dernier. Parmi les recommandations se trouvent la reconfiguration de l’intersection Berri et Ontario, où la collision s’est produite, un endroit bien connu pour sa dangerosité. La coroner qui signe le rapport, Marilynn Morin, recommande aussi à la Ville de Montréal d’exiger de ses policiers qu’une enquête soit déclenchée systématiquement après un accident du genre, même si aucun véhicule à moteur n’est impliqué.

Le journaliste René Saint-Louis s’est penché sur le dossier.


Quebec coroner recommends police investigate fatal bike crashes even if there’s no car involved

Vélo Quebec says investigations would allow for improving safety

CBC News · Posted: Sep 06, 2022 5:41 AM ET | Last Updated: 5 hours ago


Where Berri Street slopes down to Ontario Street, cyclists can get a lot of speed. A 62-year-old cyclist died after colliding with another cyclist there in 2021. (CBC)

A Quebec coroner is recommending the city of Montreal do more to investigate fatal bike accidents, especially when a car is not involved.

Coroner Marilynn Morin investigated the 2021 death of a 62-year-old cyclist who crashed downtown at the corner of Berri and Ontario streets.

There’s a sloping bike path on Berri down into Ontario where the two streets meet at a busy intersection often crowded with pedestrians, cyclists, cars and trucks.

Morin’s report says Robert Leblanc was travelling on a Bixi in the eastbound lane on Ontario when he turned to go up Berri.

At the same time, a cyclist was coming down this hill and collided with Leblanc. The report states that the cyclist had the green light in his favour.

However, because the incident involved two cyclists and not an automobile, the Montreal police service’s collision squad did not investigate.

And with no investigation, there are no photos, measurements or data on the collision.

The coroner is recommending the city mandate collision investigators look into all fatal or serious collisions involving bikes.

The coroner is also recommending that the city reworks the Berri and Ontario intersection to make it safer.

Vélo Quebec says more should be done

Magali Bebronne, program director with the cyclist advocacy group Vélo Quebec, agrees the intersection should be reworked.

“We should really rethink that intersection and put the priority on people, whatever their mode of transportation,” she said.

Wider paths better accommodate the different speeds of cyclists, she said. At Berri, it would make more sense to have unidirectional bike lanes on either side of the street, she said.


Magali Bebronne is the program director for the cyclist advocacy group Vélo Quebec. (CBC)

“The bidirectional bike path is an old design that dates back to the 80s,” said Bebronne. She says it doesn’t work in a city with so much bicycle traffic.

Bebronne also agrees that such collisions should be investigated.

“These collisions don’t get the attention they deserve and if they don’t get the attention they deserve, no measures are being put in place so they don’t happen again,” she said.

Bebronne said her organization has also been lobbying the Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) to cover victims of road crashes where no motor vehicle was involved.

A Montreal spokesperson said the city is looking into the coroner’s report.

with files from Elias Abboud

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La nouvelle a été reprise par le Devoir

Une coroner recommande à Montréal de sécuriser l’intersection des rues Berri et Ontario


Valerian Mazataud, Archives Le Devoir
]Montréal doit revoir la configuration de l’intersection des rues Berri et Ontario afin d’en améliorer la sécurité.

Jeanne Corriveau
11 h 58

Montréal doit revoir la configuration de l’intersection des rues Berri et Ontario afin d’en améliorer la sécurité, estime la coroner Marilynn Morin dans son rapport sur le décès du cycliste Robert Leblanc, survenu l’an dernier.

Le 7 juin 2021 vers 16 h 30, Robert Leblanc roulait en direction est sur un Bixi, du côté nord de la rue Ontario. Au moment où il tourne à gauche pour emprunter la piste cyclable de la rue Berri vers le nord, l’homme de 62 ans est happé par un autre cycliste qui circule vers le sud et pour qui le feu de circulation est vert. M. Leblanc chute au sol, subit de graves blessures à la tête et est transporté à l’hôpital. Il décède le 23 juin.

Malgré les améliorations apportées à l’intersection des rues Berri et Ontario au fil des années, celle-ci demeure « problématique et dangereuse », estime la coroner qui s’est penchée sur les circonstances du décès de M. Leblanc. En 2016 et 2021, le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) y a d’ailleurs recensé 19 accidents avec blessés.

Dans son rapport, Marilynn Morin recommande à la Ville de Montréal de procéder à une « analyse approfondie » de la configuration de cette intersection et d’y apporter les modifications jugées nécessaires pour en améliorer la sécurité pour les cyclistes.

Elle formule aussi des recommandations concernant les enquêtes collision menées par la SPVM. À l’heure actuelle, une politique du SPVM stipule qu’un signalement au Module enquêtes collisions est requis à la suite de collisions impliquant des vélos, trottinettes ou autre mode de déplacement actif, mais dans lesquelles aucun véhicule routier n’est impliqué. C’est ce module enquêtes collisions qui détermine s’il y a lieu de faire enquête.

Popularité des transports actifs

La coroner recommande plutôt qu’une enquête collision soit menée de façon systématique pour tout accident qui survient sur la voie publique. Selon elle, cette mesure permettrait à la Ville de procéder à une analyse approfondie du dossier et d’apporter les correctifs nécessaires pour rendre ses infrastructures plus sécuritaires. « Depuis plusieurs années, les moyens de transport alternatifs se sont diversifiés et popularisés et leur taux d’utilisation s’est grandement accru. Dans ce contexte, une réflexion sur la gestion des accidents impliquant d’autres types de véhicules devrait être mise à l’avant-plan », note d’ailleurs Marilynn Morin dans son rapport.

La coroner juge aussi que certains termes utilisés, comme « décès ou risque de décès imminent » sont trop restrictifs et que la directive du SPVM devrait inclure les accidents entraînant des « blessures graves ».

Robert Leblanc ne portait pas de casque au moment de l’accident, ce qui fait dire à la coroner que la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) devrait poursuivre et intensifier ses efforts de sensibilisation et d’éducation auprès des cyclistes sur l’importance de porter un casque à vélo.

D’autres détails suivront.

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L’article précédent a été modifié

Montréal envisage de réaménager la piste cyclable de la rue Berri


Marie-France Coallier Le Devoir
Le 7 juin 2021, au moment où Robert Leblanc a tourné à gauche pour emprunter la piste cyclable de la rue Berri vers le nord, l’homme de 62 ans a été happé par un autre cycliste qui circulait vers le sud et pour qui le feu de circulation était vert.

Jeanne Corriveau
6 septembre 2022

Dans la foulée d’un rapport de la coroner Marilynn Morin, Montréal promet de sécuriser l’intersection des rues Berri et Ontario où une collision entre deux cyclistes a causé le décès de Robert Leblanc en juin 2021. Et la Ville n’écarte pas la possibilité de réaménager la piste cyclable de la rue Berri afin d’implanter deux voies unidirectionnelles de part et d’autre de l’artère.

Le 7 juin 2021, vers 16 h 30, Robert Leblanc roule en direction est sur un Bixi, du côté nord de la rue Ontario. Au moment où il tourne à gauche pour emprunter la piste cyclable de la rue Berri vers le nord, l’homme de 62 ans est happé par un autre cycliste qui circulait vers le sud et pour qui le feu de circulation est vert. M. Leblanc chute au sol et subit de graves blessures à la tête. Il est transporté à l’hôpital et décédera le 23 juin suivant.

Malgré les améliorations apportées à l’intersection des rues Berri et Ontario au fil des années, celle-ci demeure « problématique et dangereuse », estime la coroner qui s’est penchée sur les circonstances du décès de M. Leblanc. Entre 2016 et 2021, le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) y a d’ailleurs recensé 19 accidents avec blessés.

Dans son rapport, Marilynn Morin recommande donc à la Ville de Montréal de procéder à une « analyse approfondie » de la configuration de cette intersection et d’y apporter les modifications jugées nécessaires pour améliorer la sécurité des cyclistes.

Refléter la popularité des transports actifs

La coroner formule aussi des recommandations quant aux enquêtes sur les collisions menées par le SPVM.

À l’heure actuelle, une politique du SPVM stipule qu’un signalement au Module enquêtes collisions est requis à la suite d’accidents « avec décès ou risque de décès imminent » impliquant des vélos, trottinettes ou autre mode de déplacement actif, même si aucun véhicule routier n’est impliqué. Ce module détermine ensuite s’il y a lieu de se pencher sur la situation.

La coroner recommande plutôt qu’une enquête soit menée de façon systématique pour tout accident qui survient sur la voie publique. Selon elle, cette mesure permettrait à la Ville de procéder à une analyse approfondie du dossier et de rendre ses infrastructures plus sécuritaires. « Depuis plusieurs années, les moyens de transport alternatifs se sont diversifiés et popularisés et leur taux d’utilisation s’est grandement accru. Dans ce contexte, une réflexion sur la gestion des accidents impliquant d’autres types de véhicules devrait être mise à l’avant-plan », note d’ailleurs Marilynn Morin dans son rapport.

La coroner juge aussi que certains termes utilisés, comme « décès ou risque de décès imminent », sont trop restrictifs et que la directive du SPVM devrait inclure les accidents entraînant des « blessures graves ».

Robert Leblanc ne portait pas de casque de vélo au moment de l’accident, ce qui fait dire à la coroner que la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) devrait poursuivre et intensifier ses efforts de sensibilisation et d’éducation sur la question auprès des cyclistes.

Repenser la piste Berri

Faut-il aussi reconfigurer la piste bidirectionnelle de la rue Berri ? Vélo Québec croit que oui. L’organisme estime qu’à l’instar du Réseau express vélo (REV) de la rue Saint-Denis, la piste Berri devrait comporter des voies unidirectionnelles pour vélos de part et d’autre de l’artère. « En plus, on a un facteur aggravant qui est la vitesse, en raison de la descente », note Magali Bebronne, directrice des programmes à Vélo Québec.

Les voies étant étroites, des face-à-face entre cyclistes surviennent aussi à l’occasion lors de manoeuvres de dépassement ou lorsqu’un vélo dévie de sa route, signale-t-elle. « Les conséquences peuvent être graves . »

Reste qu’aménager des pistes unidirectionnelles de chaque côté de la rue pourrait être complexe compte tenu de la présence de la gare d’autocars au sud de la côte Berri, reconnaît Mme Bebronne.

De son côté, la Ville promet d’intervenir pour sécuriser les déplacements de « l’ensemble des usagers » dans l’axe de la rue Berri. Un sas pour les vélos a déjà été aménagé à l’intersection, mais un plan plus étoffé est en cours de planification, indique Alicia Dufour, attachée de presse au cabinet de la mairesse Plante. « Tous les scénarios sont envisagés, incluant des [pistes] unidirectionnelles », précise Mme Dufour.

La Ville doit cependant attendre que la Société de transport de Montréal (STM) ait terminé ses travaux liés à la réfection de la membrane d’étanchéité de la station Berri-UQAM avant d’apporter des modifications aux aménagements.

Des enquêtes systématiques

Vélo Québec salue aussi la recommandation de la coroner en faveur d’enquêtes systématiques sur les collisions. « Il faut se rendre à l’évidence : les collisions qui n’impliquent pas de véhicules motorisés, on dirait que ça n’intéresse personne, comme si ces victimes-là ne méritaient pas la même attention que les autres », explique Magali Bebronne.

Elle souligne d’ailleurs qu’au printemps, lors de la commission parlementaire sur le projet de loi modifiant la Loi sur l’assurance automobile, Vélo Québec a demandé à la SAAQ d’élargir l’indemnisation des victimes de la route pour inclure les piétons et les cyclistes blessés dans des collisions qui n’impliquent pas de véhicules à moteur.

Le SPVM dit accueillir « avec ouverture » les propositions de la coroner, mais signale que les collisions entre cyclistes entraînant un décès sont rares. Après le tragique accident de M. Leblanc, le SPVM a toutefois ajusté sa politique pour que ce type de collision sans véhicule routier soit pris en charge par les enquêteurs.

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C’est une piste protégée sur Ontario qui est nécessaire aussi.

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Est-ce que ce serait possible de rapidement rendre la piste de Berri unidirectionnelle et prolonger le REV Saint-Denis jusqu’à la rue Notre-Dame?

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Je passe à cet endroit tout les soirs, arrivant de l’ouest sur Ontario, le virage vers le nord sur Berri est assez problématique, même avec le SAS vélo.

Le temps de laisser passer tout ceux qui attendent sur Berri une fois la lumière verte, il faut se glisser dans le flot avec une visibilité quasi nulle sur les gens qui descende Berri vers le sud, c’est vraiment problématique.

Juste de mettre la monté du coté nord sur ce court tronçon aiderais probablement. De plus, une grande partie des gens qui remonte Berri poursuivent leurs chemin vers l’est, la traversée serait donc sur Ontario au lieu de Cherrier.

Dans l’immédiat, un second SAS devrait être installé DEVANT la ligne d’arrêt de la piste sur Berri en direction nord, ce serais un endroit beaucoup plus sécuritaire pour attendre et éviterais le virage en aveugle vers Berri Nord depuis Ontario.

Pour info, le matin j’arrive du Nord, et je préfére continuer sur St-Denis une fois à Roy, plutôt que d’aller chercher Berri pour descendre jusqu’à Ontario.

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Je pense que la ville optera plutôt pour consolider un lien cyclable unidirectionnel protégé sur Cherrier ou Roy pour que Berri devienne la prolongation sud de l’axe REV St-Denis, jusqu’à De La Commune. Il est très improbable que le REV emprunte St-Denis au sud de Sherbrooke en raison de la piétonnisation de St-Denis l’été dans cette zone, avec les festivals qui s’y déroulent.

Pour l’intersection, pour ma part j’emprunte Ontario vers l’ouest de Papineau jusqu’à la place des arts tous les jours et il y a un flot de cyclistes assez impressionnant sur Ontario. La piste cyclable bidirectionnelle aménagée au Sud de Ontario entre Berri et Bleury est très populaire. Par contre, puisqu’elle commence à Berri, les cyclistes direction ouest sont forcés de traverser Ontario au complet pour aller l’emprunter, puisqu’à l’Est, ils suivent le trafic du côté nord de l’avenue. C’est une manoeuvre peu sécuritaire.

(Sur Ontario, je serais enclin à ce qu’il y ait une piste bidirectionnelle d’une largeur supérieure et protégée située côté sud - du viaduc ferroviaire jusqu’à Président-Kennedy / Mansfield - plutôt que bidirectionnelle, puisque le côté sud se prête mieux au trafic cyclable que le côté nord, pour plusieurs raisons contextuelles, notamment les débarcadères autobus de la station Place-Des-Arts au long du complexe des sciences de l’UQAM; les intersections en T de plusieurs rues buttant sur les habitations Jeanne-Mance et entre Bercy et Lespérance; la présence de stations services et d’une caserne de pompiers côté Nord; la frontière naturelle de la Promenade des artistes…)

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Historiquement, cette piste sur President-Kennedy (surtout au niveau de PdA) était toujours temporaire l’été, puisque la piste sur Maisonneuve est bloqué par les festivals. Par contre, j’ai toujours préféré le passage via la piste President-Kennedy/Ontario, la piste sur Maisonneuve est bien belle, mais trop de piétons l’utilise comme prolongation du trottoir!

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Le REV Saint-Denis doit déjà rejoindre l’équivalent de REV sur l’avenue des Pins. Une belle occasion de le prolonger jusqu’à Cherrier, où il pourrait bifurquer vers l’est pour aller rejoindre Berri et ensuite continuer vers le sud jusqu’à la rue de la Commune.

Croyez-vous que ce serait préférable qu’il bifurque vers Berri, ou plutôt qu’il continue sur Saint-Denis (qui devient Bonsecours) jusqu’à de la Commune?

Sur Berri, il faudra cohabiter avec l’entrée de la gare d’autocars, mais sur Saint-Denis, il faudrait cohabiter avec le CHUM, dont on connaît la position fortement anti-REV. J’aime bien imaginer leur réaction si on annonçait qu’ils seraient ceinturés par le REV au sud et à l’est…

Est-ce qu’un aménagement différent serait intéressant pour Berri? Je suis toujours septique par rapport aux pistes au centre de la rue, mais est-ce que ce serait une option à considérer pour un REV Berri en direction nord? Je crois qu’un aménagement intelligent comme pour ce qui est proposé pour l’entrée d’ambulances sur Viger serait préférable, mais j’ai hâte de voir ce qui sera proposé!

J’ai tendance à croire que la ville va pérenniser l’axe Président-Kennedy. La piste Maisonneuve dans ce secteur est trop souvent fermée.

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Le REV St-Denis serait vraisemblablement prolongé vers le sud au delà de Des Pins, et aurait en effet un lien consacré vers Berri par Cherrier, il me semble.

Cependant, la présence des festivals sur St-Denis dans le Quartier Latin rend impossible d’emprunter cet axe au sud de Sherbrooke, jusqu’à Ste-Catherine. St-Denis n’aura fort probablement jamais de REV au sud de Sherbrooke. C’est Berri qui est le lien tout indiqué.

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