Réseau cyclable montréalais - Discussion générale

En tout cas, la piste Villeray est vraiment le bienvenue - j’aurais souhaité qu’elle existe quand je revenais de l’école et j’ai eu une collision avec une van coin Villeray/Michel-Ange! :sweat_smile:

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Le bleu pour la Métropolitaine… c’est une piste?

Je crois que c’est juste pour indiquer que c’est une autoroute qui est dans les limites de l’arrondissement, c’est la même couleur que l’icône d’autoroute

La carte en gros format https://res.cloudinary.com/villemontreal/image/upload/v1653581465/portail/hcgh3cqzd0gvu8jffvc5.jpg

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La piste sur la Villeray fera un grand bien. Saint-Michel a un serieux déficit d’infrastructure vélo. Vivement un lien nord-sud sur la 24e pour relier tout le quartier nord-est enclavé à la rue Villeray.

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effectivement, cette partie de VSP était très mal desservie. L’école de mes enfants y est et c’est compliqué de s’y rendre en sécurité. Avec les pistes Villeray et Sagard ça va vraiment améliorer notre quotidien

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C’est effectivement décevant. On se serait attendu à plus provenant de la ville. Le REV, c’est bien, mais il existe tout plein d’autres axes qui mériteraient des voies cyclables.

Joseph-François-Perrault?

Saint-Barthélemy, pavillon Sagard, sur la rue Sagard. La piste longera l’école :heart_eyes:

En ce moment on arrive de l’ouest par Bellechasse et pour aller au nord doit prend des Érables, avec des traversées de Bélanger et surtout Jean-Talon très périlleuses.
Pendant le covid on arrivait de l’ouest par Villeray avec la piste temporaire, puis on descendait doucement sur des Érables, sans traffic ni croisement compliqué

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le budget vélo a été coupé… :frowning:
bcp des tronçons dans la liste sont pris en charge par d’autres projets d’infrastructure

ex. : le bout de piste sur Wellington entre Bridge et le Canal, c’est la CDPQ infra qui va aménager la piste cyclable quand elle va remettre en état la chaussée de la rue Wellington après les travaux de la sous-station électrique…

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Montréal investira plus de 17 M$ dans son réseau cyclable en 2022


Le Réseau express vélo (REV), sur la rue Saint-Denis, fera l’objet d’un projet pilote de surveillance et de retrait des entraves dans les voies réservées aux cyclistes (Archives).
PHOTO : RADIO-CANADA

Radio-Canada
14 h 34 | Mis à jour à 14 h 42

La Ville de Montréal a annoncé jeudi qu’elle va investir près de 17 millions de dollars en 2022 pour augmenter, consolider et sécuriser son réseau cyclable. Au total, 41 nouveaux projets vont permettre à la Ville de créer ou de mettre à niveau 35,8 kilomètres de voies pour les cyclistes, et ce, dans 17 arrondissements et villes liées, a annoncé le cabinet de la mairesse et du comité exécutif dans un communiqué diffusé jeudi.

L’objectif poursuivi par la Ville de Montréal est de permettre à davantage de Montréalais de pouvoir se déplacer à vélo en consolidant et en sécurisant son réseau de pistes cyclables, et ce, quel que soit l’arrondissement dans lequel ils circulent.

Le thème choisi par la Ville est l’équité territoriale, et il devrait permettre de créer des voies cyclables dans des arrondissements excentrés. Aussi, des interventions auront lieu dans l’ensemble de l’agglomération montréalaise – et pas seulement dans les quartiers centraux.

Divers aménagements seront amorcés ou achevés en 2022. Il y aura notamment un Réseau express vélo (REV) sur Henri-Bourassa, dont le premier tronçon sera construit dans l’arrondissement de Saint-Laurent entre les rues Pitfield et Félix-Leclerc.

Le REVRéseau express vélo sera aussi développé sur l’axe Viger–Saint-Antoine–Saint-Jacques. La rue De Champlain sera aussi réaménagée entre les rues Sherbrooke Est et La Fontaine – une voie cyclable protégée y sera aménagée.

L’axe cyclable de la rue Villeray sera quant à lui prolongé jusqu’à la 24e avenue. Ainsi, les cyclistes pourront traverser l’arrondissement d’est en ouest sur une voie protégée de plus de 5 kilomètres.

Enfin, à Sainte-Anne-de-Bellevue, la piste Grenier devrait permettre de relier quatre grands parcs : les parcs-nature du Bois-de-Saraguay, du Bois-de-Liesse, de L’Anse-à-l’Orme et le Grand parc de l’Ouest.


41 nouveaux projets permettront à la Ville de Montréal de créer ou de mettre à niveau 35,8 kilomètres de voies pour les cyclistes.
PHOTO : RADIO-CANADA / IVANOH DEMERS

Vision zéro

Dans l’objectif d’assurer l’équité territoriale du réseau cyclable, ces nouveaux projets vont permettre d’encourager encore plus de Montréalaises et de Montréalais à opter pour la mobilité active, a expliqué la conseillère associée aux transports actifs au comité exécutif de la Ville de Montréal, Marianne Giguère.

Selon elle, ces projets viendront bonifier le réseau cyclable montréalais, mais ils amélioreront aussi la connectivité entre les différents axes cyclables de différents secteurs […], ces améliorations au réseau existant rendront nos rues encore plus sécuritaires pour les usagers de la route, et contribueront à la santé publique et à la lutte contre les changements climatiques.

« En plus d’ajouter des kilomètres au réseau cyclable, nous permettons à plus d’usagers situés dans des secteurs excentrés de circuler en toute sécurité à travers la ville. »

— Une citation de Sophie Mauzerolle, responsable du transport et de la mobilité au comité exécutif de la Ville de Montréal

Dans le cadre de Vision Zéro, nous nous sommes donné comme objectif d’avoir un bilan de zéro mort et blessé grave sur notre réseau d’ici 2040. Ces projets sont donc un pas de plus dans la bonne direction et permettent d’améliorer la mobilité sur nos routes, a affirmé Mme Mauzerolle.

Le comité vélo reprend du service

La Ville de Montréal a aussi annoncé qu’elle va mettre sur pied un comité vélo qui va l’aider à planifier le réseau cyclable à plus long terme pour atteindre ses objectifs de transfert modal, ainsi que de répondre au besoin d’équité territoriale. Ce comité va réunir entre autres la Direction régionale de santé publique, Vélo Québec et Cyclo Nord-Sud.

De son côté, le président-directeur général de Vélo Québec, Jean-François Rheault, croit que l’élection de 2021 a montré que la volonté citoyenne est là et le retour du comité vélo est une main tendue […] pour favoriser une vision inclusive dans le développement des infrastructures cyclables accessibles à toutes et à tous.

Dans le communiqué, le Dr David Kaiser de la Direction régionale de santé publique a quant à lui rappelé l’importance d’avoir des axes séparés physiquement de la circulation pour améliorer la sécurité des citoyens sur les grands axes routiers. L’annonce des investissements de la Ville dans des axes cyclables protégés est donc bienvenue.

La Ville entend également collaborer en ce sens avec l’Agence de mobilité durable. Un projet pilote va permettre de surveiller les entraves sur les voies réservées aux cyclistes sur le REV Saint-Denis, de manière à déterminer s’il serait souhaitable de l’étendre aux autres axes cyclables.


Sur un autre sujet

Chronique sur l’histoire du vélo par la professeur Catherine Tourangeau à l’émission radio Pénélope

Super intéressante. Ce serait à cause du lobby cycliste que les routes ont été pavées. Elle parle aussi des liens entre le vélo et la libération des femmes…

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Je comprends. C’est dommage :frowning:

Je suis vraiment content de voir une mise à niveau de plusieurs corridors cyclables. Je ne prends plus Viger et Saint-Antoine à l’est de Saint-Denis parce que la bande cyclable n’offre aucune protection, les cratères la rendent dangereuse, les vitesses sont trop élevées et les camions passent trop proches. C’est pourtant l’un des seuls axes qui relient Centre-Sud et le Vieux-Montréal.

J’aurais cependant aimé voir plus d’axes Nord-Sud. Présentement, si on veut rejoindre Rosemont à partir du centre-ville en empruntant des axes sécurisés, on a seulement le choix entre Robert-Bourassa—Hutchinson—Parc, Berri—Saint-Denis et Fullum—Masson. Sherbrooke présente une quantité choquante d’intersections en T qui la rende difficile à traverser à partir des rues locales. C’est sans compter l’A-40 qui reste une barrière infranchissable dans l’ouest de l’île et l’est de l’île. Ça devient heureusement beaucoup plus simple entre de Lorimier et Pie-IX et on aura bientôt la piste Champlain, mais la connectivité reste à travailler. On devrait minimalement avoir des pistes direction nord sur Clark/Saint-Laurent Atateken/Wolfe pour relier le centre-ville et Centre-Sud avec le plateau puis quelque part entre Christophe-Colomb et la première avenue pour relier le plateau et Rosemont.

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Je propose de créer une nouvelle publication uniquement dédiée au REV Henri-Bourassa.

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Reportage au Téléjournal 18h

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Ça vaut ce que ça vaut, mais Marianne Giguère semble dire que d’autres annonces sont prévues cette année concernant le vélo.
67 Likes, 3 Comments - Projet Montréal (@projetmontreal) on Instagram: "@marianne_gig, conseillère associée à la mobilité active au comité exécutif, nous parle de la programmation vélo 2022 de la ville de Montréal! 🚴‍♀️🤩 Pour plus de détails,...

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Elle est responsable des transports actifs donc c’est probablement une bonne chose :slight_smile:

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Oh oui, je sais. Mais quand je dis que ça vaut ce que ça vaut, c’est plutôt par rapport à pourquoi ce n’est pas annoncé tout de suite?
J’imagine que ça peut être par rapport à la phase 2 du REV qui pour l’instant se résume à HB.

Sinon, voici une carte avec tous les projets de l’annonce. Je n’ai pas une meilleure résolution, mais Sylvain Ouellet explique dans le fil pourquoi.

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Voici la carte en question dans le tweet de Sylvain Ouellet: :blush:

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Le Festival Go vélo Montréal de retour dès dimanche


PHOTO D’ARCHIVES AGENCE QMI

LE JOURNAL DE MONTRÉAL | FÉLIX LACERTE-GAUTHIER | Vendredi, 27 mai 2022 10:40

À partir de dimanche, les cyclistes du Grand Montréal pourront prendre part au Festival Go vélo, dont font partie le Tour la Nuit ainsi que le Tour de l’Île.

Les activités se dérouleront du 29 mai au 5 juin. Le gouvernement a annoncé un financement de 441 500 $ pour soutenir l’organisation de l’événement.

«Si Montréal peut se targuer d’être parmi les plus grandes villes cyclables au monde, c’est entre autres grâce au Festival Go vélo et au dévouement des gens de Vélo Québec. Les cyclistes de tous les âges et de tous les calibres sont appelés encore une fois à enfourcher leur vélo pour sillonner les rues de la région métropolitaine», a déclaré, par communiqué, Chantal Rouleau, ministre responsable de la région de Montréal.

Premier des événements prévus, le Défi métropolitain donnera son coup de départ dimanche matin. Il propose des parcours non chronométrés allant de 47 à 144 km, dont les points de départ et d’arrivées sont à Pointe-Calumet.

En soirée, le vendredi 3 juin, les cyclistes pourront prendre part au Tour la Nuit, qui traversera quatre arrondissements de l’est de Montréal dans une boucle de 22 kilomètres. Deux points de départ sont proposés, aux parcs La Fontaine et Maisonneuve.

La programmation se terminera le 5 juin par Tour de l’Île de Montréal, qui propose un parcours de 36 kilomètres. Trois points de départ sont proposés, aux parcs La Fontaine, MacDonald et Angrignon.

À Montréal, les artères traversées par les événements seront fermées à la circulation automobile.

https://www.journaldemontreal.com/2022/05/27/le-festival-go-velo-montreal-de-retour-des-dimanche


Plus de détails ici: :point_down:

https://www.velo.qc.ca/categorie-evenement/festival-go-velo-mtl/

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Une entrevue avec Stein van Oostere, auteur du livre Pourquoi pas le vélo ? . Il est à Montréal cette semaine pour participer aux activités du Festival Go Vélo. Il donne plusieurs conférences dont une avec Vélo Québec et une autre à Longueuil

La révolution vélo


Photo: Valérian Mazataud,Le Devoir — «Toutes les études démontrent que le vélo contribue à rendre les rues plus attractives, socialement et commercialement», souligne le porte-parole du Collectif Vélo Île-de-France, Stein van Oosteren.

Jeanne Corriveau
30 mai 2022

« Plus vous semez des pistes cyclables, plus vous récoltez de cyclistes. » Voici, résumée en quelques mots, la méthode la plus simple pour augmenter la part modale du vélo et rendre les villes plus attrayantes, résilientes et améliorer la santé de ceux qui les habitent.

Cette citation est tirée de Pourquoi pas le vélo ?, un essai écrit par Stein van Oosteren et publié l’an dernier chez Écosociété. Elle n’est pas sans rappeler l’expression « If you build it, they will come », inspirée d’un film américain et que le monde du vélo s’est appropriée.

En entrevue au Devoir, Stein van Oosteren est intarissable quand il parle du vélo. Ce mode de transport économique, fiable et efficace est en voie de transformer plusieurs villes dans le monde, après des décennies de règne automobile.

Français d’adoption et porte-parole du Collectif Vélo Île-de-France, Stein van Oosteren est né aux Pays-Bas, le « paradis du vélo ». Si, aujourd’hui, rouler à bicyclette est ancré dans les mœurs aux Pays-Bas, ce ne fut pas toujours le cas. L’essor de l’automobile dans les années 1930 a fait chuter la pratique du vélo là-bas, tout comme en France, rappelle-t-il. Dans les années 1970 cependant, l’insécurité routière et le choc pétrolier de 1973 ont incité le gouvernement néerlandais à relancer le développement du vélo à l’échelle nationale.

Le même phénomène est en train de se réaliser en France, dans la foulée de la crise énergétique de 2018 et d’une mobilisation citoyenne soutenue. Cette année-là, le premier ministre Édouard Philippe annonce la mise en œuvre d’un plan vélo national. La pandémie a accéléré la transition. Du jour au lendemain, des aménagements temporaires pour faciliter la distanciation sociale ont propulsé la pratique du vélo. « Aujourd’hui, c’est devenu politiquement incorrect d’être contre le vélo », explique Stein van Oosteren.

Selon lui, le vélo n’est pas une question culturelle. « Ce n’est pas la culture vélo qui rend une ville cyclable, c’est l’inverse. Ce sont les pistes cyclables qui rendent une ville cyclable et permettent à la culture vélo d’émerger. »

Visite à Montréal

Stein van Oosteren sera à Montréal cette semaine pour prononcer jeudi une conférence à la Maison du développement durable à l’invitation de Vélo Québec. Il compte bien profiter de son séjour pour participer au Tour de l’île (5 juin) et au Tour de nuit (3 juin), et prendre le pouls du Montréal vélo.

Selon lui, l’achalandage observé sur le Réseau express vélo (REV) de la rue Saint-Denis n’est pas anodin. « Il y a eu un million de cyclistes rue Saint-Denis en un an alors qu’avant, c’était juste les personnes téméraires qui étaient là, malgré l’absence d’une infrastructure cyclable. Je peux vous promettre que ça va cartonner ! » lance-t-il.

La controverse qui a précédé l’implantation du REV Saint-Denis ne l’étonne pas. Les exemples similaires dans le monde sont nombreux. L’être humain craint le changement, et l’idée selon laquelle le vélo tue le commerce est tenace. « Mais toutes les études démontrent que le vélo contribue à rendre les rues plus attractives, socialement et commercialement, dit-il. L’esprit humain n’est pas fabriqué pour se projeter dans le monde nouveau. »

Ce sera sa première visite à Montréal, mais il a bien pris soin de se préparer pour son périple en sol nord-américain. « J’espère rencontrer Valérie Plante pour faire connaître sa politique vélo parce que je pense que cette politique n’est pas assez connue et mérite vraiment d’être diffusée. C’est un très bel exemple, unique à ma connaissance, en Amérique du Nord. »

Aller plus vite

Jean-François Rheault tempère un peu son enthousiasme. Le p.-d.g. de Vélo Québec ne cache pas sa déception à la suite de l’annonce faite jeudi dernier par l’administration Plante. En 2022, Montréal consacrera 17 millions de dollars afin de développer et de mettre à niveau 35,8 kilomètres de voies cyclables. « À ce rythme-là, c’est 40 ans que ça prendra pour achever le Plan vélo. Il y a quelque chose qui est incompatible avec les cibles du Plan climat de la Ville de Montréal, qui veut réduire de 25 % les déplacements en auto solo d’ici 2030 et les cibles de part modale du vélo. La Ville doit trouver des solutions pour aller plus vite », croit-il.

À l’heure actuelle, déplore-t-il, le développement du réseau cyclable se fait essentiellement de façon « opportuniste » en s’arrimant au calendrier des chantiers d’infrastructures souterraines. Selon lui, la Ville devrait faire des aménagements transitoires dans l’attente d’infrastructures permanentes.

Il salue tout de même la volonté de l’administration d’instaurer une équité territoriale afin de développer le réseau cyclable dans les quartiers excentrés et d’attirer de nouveaux adeptes jusqu’ici réticents à enfourcher leur vélo.

La conseillère responsable des transports actifs au comité exécutif, Marianne Giguère, assure que d’autres annonces seront faites à l’automne concernant le plan vélo. Elle insiste aussi sur le rôle que jouera dans les prochains mois le comité vélo chargé d’épauler la Ville dans le développement du réseau. Un certain nombre d’organismes, comme la Direction régionale de santé publique, Cyclo Nord-Sud et Vélo fantôme, se sont joints à ce comité pour intégrer une vision plus inclusive de la pratique du vélo, fait-elle valoir.

L’élue souligne que la Ville compte privilégier des aménagements cyclables sécuritaires, séparés de la circulation automobile, plutôt que de simples lignes peintes au sol. Elle cite le cas de la bande cyclable particulièrement dangereuse de la rue Saint-Urbain, que la Ville compte mettre à niveau dès que possible. « On n’aménagerait jamais quelque chose comme ça aujourd’hui », signale Mme Giguère. « Les cyclistes sont vraiment dans la circulation. Saint-Urbain, tu vas là quand tu as envie d’un petit coup d’adrénaline, mais ce n’est pas tout le monde qui aime ça. »

Et qu’en est-il de la pratique du vélo à l’extérieur de Montréal ? Jean-François Rheault fonde beaucoup d’espoir sur l’arrivée d’une nouvelle génération d’élus municipaux dans plusieurs villes québécoises. « Je pense à la conseillère Marjolaine Mercier, à Longueuil, qui incarne une belle vision de transport actif, à la mairesse de Chambly [Alexandra Labbé] qui comprend vraiment bien les défis de mobilité, et au maire de Québec, Bruno Marchand, qui a probablement la vision la plus complète du rôle du vélo dans une ville. »

CE QUE STEIN VAN OOSTEREN A DIT :

Sur le casque de vélo « Une ville où les cyclistes portent un casque, ça veut dire que c’est une ville où les autorités publiques ont encore failli à leur mission de livrer un espace public sécurisé. »

Sur les vélos électriques « C’est fantastique. Le vélo électrique augmente beaucoup la portée des déplacements parce que vous pouvez faire facilement de 15 à 25 kilomètres sans problème, et même plus. Ça élimine le relief. »

Sur les VUS dont les ventes sont en hausse « Je pense que c’est un problème extrêmement grave parce que ce type de véhicule est une déclaration de guerre à la ville. »

Sur les stationnements « Chez vous, le stationnement est tellement bon marché que les gens en profitent. C’est un peu comme si vous alliez dans la rue et que vous distribuiez des frites gratuitement : les gens vont manger des frites. »

Pour la conférence avec Vélo Québec : https://www.velo.qc.ca/evenement/festival-go-velo-mtl/velo-boulot/pourquoi-pas-le-velo/

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