Réseau cyclable montréalais - Discussion générale

Je trouve l’angle prospérité/vélo super intéressant. J’ai des collègues africains et antillais qui ne sont pas très favorables aux infras vélo; l’auto est vraiment un grand marqueur d’aisance financière, et le modèle est hyper important. Mais, étrangement pour beaucoup d’entre eux le vélo l’est aussi. L’explication qu’on m’a donné est qu’il faut une liberté financière et professionnelle pour en faire une option sérieuse; les gens normaux n’auraient pas vraiment le choix de l’auto et le vélo comme loisir et transport ce serai plus pour les gens avec beaucoup de revenus et de temps disponible (décris comme “moune riche”).

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J’ai de la misère à comprendre cet aspect quand une automobile coûte plusieurs ordres de magnitude plus cher et dans plusieurs cas est à peine compétitive avec le vélo.

Pour mes commutes ça se résume :

Vers le bureau
50min vélo, 45min en TEC, 40min en char
un gros 10 minutes de différence et 25$ de stationnement

Vers l’udem
45min vélo, 45min en TEC, 35min en char + le temps pour trouver du stationnement ou payer cher.

Je sais pas en quoi l’aisance financière serait nécessaire pour se déplacer en vélo. Ça me semble plus un problème de perception. Après, il y a certainement un lien à faire avec l’urbanisme. Les populations qui vivent dans les arrondissements périphériques font face à plus de défi pour la mobilité active. Et les populations immigrantes ont tendance à être excentrées (mtl nord, Rdp, PaT).

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Pour avoir regardé certains conseils municipaux de CDN-NDG, les conseillers d’Ensemble Montréal ne me parraissaient pas particulièrement anti-réseau cyclable, mais ce n’était pas non plus un sujet qu’ils promouvaient. J’ai beaucoup plus de souvenirs de les avoir entendu parler de sécurisation des piétons à certains endroits problématiques de l’arrondissement.

Ceci étant dit, je dirais que c’est sûrement une question de temps avant que la piste cyclable sur Terrebonne disparaisse. Je ne vois tout simplement pas Ensemble Montréal défendre le projet comme a dû le faire la mairesse Gracia Kasoki Katahwa à absolument toutes les séances de conseil d’arrondissement.

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Je vais vous partager aussi mon avis et expérience d’immigrant.

Oui, l’auto pour moi était un symbole de réussite. Dès que j’ai eu mon diplôme, j’ai accouru chez Ford pour profiter du 500$ qu’on donnait aux finissants de Polytechnique! (Volvo avaient refusé mon crédit, mais tant mieux, ça m’aurait sinon ruiné).

Mais aussi dans ma tête (et mon inconscient), les activités comme le camping, le vélo, le hicking étaient réservées aux gens d’ici. c’était “next level” pour moi en temps que réussite d’intégration et non pas un signe de pauvreté.

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Je doute que SMF les laisse enlever la piste. Ça risque de brasser.

Cette piste n’est pas dangeureuse et maintient un bon taux de stationnement. Qui plus est, une firme externe a fait toute une étude et analyse sur le stationnement et la circulation pour confirmer que c’est le bon projet (ça a coûté 160 kCAD juste pour cette étude).

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Il faidrait que quelqu’un leur demande clairement:

« Qui ici va prendre responsabilité lorsqu’un cycliste, un enfant peut-être, sera blessé ou pire, et que ce sera dû au retrait de la piste? »

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100% d’accord. “Êtes-vous prêts, par votre décision de xyz, d’assumer les conséquences abc?”

Mais encore, je pense que l’angle de jurisprudence serait fort intéressant, avec ce que la cour a tranché en Ontario.

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Je dois trouver un autre chemin pour me rendre au travaille, parce que si je continue sur Notre-Dame après le changement de l’heure je vais être tué·e par un camion…

Si la réaménagement d’Hochelaga était fini jusqu’à Bourbonnière, j’aurais de choix.

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La famille à revenu faible-moyen habitant Chomedey ou Fabreville (car pas les moyens d’habiter sur l’Île) dont le père travaille dans une zone industrielle de Dorval ou Saint Laurent n’a pas l’option du vélo (ni de l’autobus d’ailleurs) et doit se trouver une vielle Corolla… ce n’est pas tout le monde qui habite dans les quartiers centraux et travaillant au centre ville qui peut se permettre de vivre sans auto…

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Oui mais ce n’est une raison pour bloquer le développement d’alternatives ce statu-quo.

Il est vrai que le vélo ne pourra pas tout remplacer pour les déplacements domicile-travail, en particulier pour les banlieues, pour cela le développement du transport en commun est essentiel.

Par contre, avoir des infrastructures cyclables déjà fait sera extrêmement puissant, que ça soit en banlieue ou à Montréal pour le problème du dernier kilomètre ou les déplacements locaux amenant l’abandon possible d’au moins une voitures pour les ménages.

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Avec la grève de la STM, il y a de 9000 passages vélo hier sur cette portion du REV Saint Denis pour un record pour une journée de Novembre!

Il semble y avoir un problème avec le compteur Saint Denis/Des Carrières. Ça semble compter qu’une seule direction:

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Comment tu as fait pour obtenir l’achalandage par direction avec la nouvelle page web de la Ville pour les compteurs. J’arrive plus à l’Avoir depuis le temps qu’ils ont mis à jour l’interface.

Je l’ai trouvé en regardant des vielles publications sur le REV Saint Denis dans ce Forum. (Mai 2022)

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Tu es un King! :-))

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Oui… ok… est-ce quelqu’un a dit le contraire dans la conversation? Le commentaire de @binou était en réponse à mon commentaire sur mes collègues neo-quebecois habitant à Montréal et travaillant dans un bureau à Montréal … son commentaire note aussi que c’est différent pour les gens selon où ils habitent et l’urbanisme des lieux…

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Peut-être que dans le futur ils vont avoir l’option! La ville de Laval est en train de mettre des pistes cyclables un peu partout et on peut se croiser les doigts pour plus de service de la STL!

Aussi, par exemple, j’habite très loin dans les Laurentides, donc le vélo n’est absolument pas un moyen de transport viable pour se rendre à l’UdeM pour moi. Malgré tout, je pense que les aménagements je pourront jamais profiter à tout le monde, mais je ne m’attendais pas à avoir 10 autoroutes parce que moi je dois me déplacer principalement en voiture. Il y a, je crois un équilibre à trouver.

Quand je me déplace dans Montréal, par contre, j’apprécie avoir l’éventail de choix que les locaux ont. J’espère que de plus en plus de gens auront accès à cet éventail et je crois qu’avec les maires élus en banlieue c’est possible! (Il faudrait juste que le gouvernement québecois se déniaise et nous finance des trains de banlieue efficaces et des beaux SRB banlieusards)

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Pas tout le monde habite à Fabreville et travail à Dorval, énormément de gens habite les quartiers centraux, travail au centre ville et traîne seulement un laptop. Eux aussi on le droit d’avoir des infrastructures, ils sont aussi importants.

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C’est une raison de plus de défendre des aménagements de meilleure qualités et une meilleure desserte de transport en commun.

On peut comprendre la situation de ceux qui n’ont littéralement pas d’autre choix, mais comme je l’ai mentionné dans mon commentaire, ça varie d’un quartier à l’autre. Ce n’est pas tout le monde qui vit dans la banlieue au milieu de nulle part. Au contraire, je vois beaucoup de résistance aux vélos dans les quartiers périphériques de l’île, où le vélo serait un moyen de transport viable si le minimum d’effort était mis par l’arrondissement (RdP, Saint-Léonard, PàT, Parc-Ex, CdN).

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Je pense qu’on interprète mal les propos de @FredCote . Sa publication était pour dire pourquoi des gens qui n’ont pas les moyens, doivent quand même s’acheter une auto.

“Je ne suis pas assez riche pour ne PAS posséder d’auto” est ce que l’on apprend en économie urbaine. La raison? Tu n’as pas les moyens de te loger dans une centralité urbaine, donc tu habites loin et tu te ramasses à posséder une auto. Pour rappel, plus très proche du centre, plus le pied-carré est cher.

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Ceux qui doivent absolument s’acheter une auto pour traverser la ville pour aller au travail sont les premiers bénéficiaires de la réduction de la congestion grâce à de la mobilité douce.

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