Réseau cyclable montréalais - Discussion générale

Je partage l’avis qu’une piste cyclable mi-hauteur est moins préférable que les pistes à pleine hauteur ou séparé par une bordure en béton (jʼinclus également banquette).

Je pense que la Ville a effectué des tests dʼamenagement, et aujourd’hui je pense même eux vont abandonner la mi-hauteur éventuellement. Déjà Christophe-Colomb sʼapproche d’être une piste à pleine hauteur et Pierre-de-Coubertin prouve quʼune aménagement avec un surface identique pour la piste et pour le trottoir sʼavère moins efficace, à cause des piétons qui trébuchent dû au changement de niveau pour le mi-hauteur.

Justement, la seule raison pour construire du mi-hauteur cʼest pour les personnes non-voyantes, pour quʼils peuvent différencier la piste du trottoir. Cependant, cette séparation peut se faire également avec des matériaux différentes pour la piste cyclable et le trottoir, ainsi quʼune revêtement en pavé uni, pour que ces personnes peuvent reconnaître la différence entre trottoir versus piste cyclable.

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Cette piste est terrible et dépassée. On espère qu’elle sera sécurisée dans le cadre du REV Notre-Dame/René-Lévesque promis par Luc Rabouin.

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Heureusement, tout cela va être réglé avec l’audit de Soraya sur les pistes dangereuses. Plus de piste, plus de danger. /s

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Avec l’aide de l’intelligence artificielle!

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Le pire c’est que l’IA (Copilot) m’a donné ceci comme réponse à la question ‘‘À quelle proportion faudrait-il inclure des pistes cyclables sur les routes dans une ville comme Montréal?’’:

Pour répondre à la demande réelle de mobilité urbaine, il faudrait que les pistes cyclables représentent au moins 10 à 20 % de l’espace routier dans une ville densément peuplée. Actuellement, certaines villes comme Montréal n’en consacrent que 2 %, ce qui est largement insuffisant.

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La réponse à la même question mot pour mot, par ChatGPT:

Mon estimation : quelle proportion
viser si j’étais chargé de proposer un objectif pour Montréal, je proposerais quelque chose comme :

• À l’échelle de la ville entière : viser ~5-8 % de
l’espace routier dédié de manière sécurisée aux
vélos (pistes protégées, bandes cyclables
séparées), dans un horizon décennal.

• Dans les quartiers très cyclables ou à potentiel
élevé : viser ~10-15 % de l’espace routier.

• Et avoir un réseau cyclable continu, avec une
connectivité élevée: que la majorité des
trajets cyclables puissent être faits en grande
partie (> 50-60 %) sur des infrastructures
cyclables protégées ou au moins clairement
séparées du trafic de véhicules

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Le problème avec le pourcentage est qu’il peut y avoir 30% à un endroit et 0% ailleurs, c’est pour ça que je propose un indicateur différent (voir publication plus haut).

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J’approuve ton sarcasme à 100% :sweat_smile:

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“Good bot!”

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Plus de mariages, plus de divorces! Problem sovled! :-)))

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Les récents débats télévisés liés à l’élection municipale, particulièrement sur le sujet des pistes cyclables, m’ont amené à une profonde réflexion sur l’état du discours entourant leur présence à Montréal.

Certains opposants (ou modérés) aux pistes cyclables ont introduit une nouvelle « mobilité inclusive » à Montréal. Et j’insiste sur les gros guillemets, car ce qu’ils encouragent est tout sauf inclusif.

Pendant des décennies, quand les cyclistes demandaient des infrastructures sécuritaires, on leur répondait inlassablement : « La rue, c’est pour les voitures. » Peu importe combien on insistait sur la nécessité de penser à tous les usagers (piétons, cyclistes, familles, personnes âgées) c’était toujours une arrière-pensée. Le vélo était toléré, jamais intégré.

Aujourd’hui, alors que Montréal commence à peine à construire un réseau cyclable cohérent, encore loin d’être bien connecté, voilà que le ton change. Des candidats comme Soraya Martinez Ferrada nous parlent soudainement de :

« mobilité fluide et inclusive »
« aménagement partagé pour tous »
« respect de l’ensemble de la mobilité »

Et en ligne, on lit des commentaires du genre : « Je n’ai rien contre les vélos… mais on a exagéré. Les rues, c’est pour tout le monde. »

Ah tiens! Maintenant que le vélo occupe 2 à 3 % de l’espace routier, on découvre soudainement l’importance de l’équité. Maintenant qu’il commence à exister, on exige qu’il ne prenne pas trop de place. L’ironie est si forte que j’ai envie de pleurer et rire en même temps.

Ce discours de « partage » n’était pas là quand les cyclistes risquaient leur vie à chaque coin de rue. Il n’était pas là quand les piétons devaient zigzaguer entre les voitures stationnées sur les trottoirs. Il n’était pas là quand les enfants n’avaient aucun endroit sécuritaire pour apprendre à pédaler.

Alors, pourquoi maintenant?

Parce que le vélo commence à exister. Tant que le vélo était marginal, il ne menaçait rien. Mais dès qu’il commence à occuper un peu d’espace, souvent des voies de circulation ou du stationnement, il devient un enjeu politique. Ce n’est pas sa présence qui dérange, c’est le fait qu’il oblige à repenser l’usage de l’espace public, historiquement accaparé par la voiture.

Parce que ce discours d’« inclusivité » est devenu un outil de blocage. Autrefois, on disait « la rue, c’est pour les voitures ». Aujourd’hui, on dit « la rue, c’est pour tout le monde », mais souvent pour refuser de développer davantage le réseau cyclable. Cette nouvelle ‘‘inclusivité’’ qu’ils essaient fort de pousser devient un prétexte pour ne rien changer, ou pour ralentir les transformations. On invoque le « vivre ensemble » pour protéger le statu quo, pas pour corriger les déséquilibres.

Parce que les privilèges sont défendus sous couvert d’équité. Quand une infrastructure favorise historiquement un groupe, dans ce cas-ci ici, les automobilistes, toute tentative de rééquilibrage est perçue comme une injustice. Ce n’est pas que les cyclistes prennent trop de place, c’est que la voiture en avait trop. Mais dans l’imaginaire collectif, ce déséquilibre était devenu la norme. Alors, dès qu’on corrige un peu le tir, certains crient au favoritisme.

Imaginons un enfant qui, pendant des années, a eu toute la salle de jeux pour lui tout seul. Il pouvait étaler ses jouets partout, courir sans contrainte, décider des règles. C’était son royaume. Puis un jour, un petit frère ou une petite sœur arrive. Et là, on lui dit : « Il faut partager. »

Mais partager, ça veut dire quoi pour lui? Ça veut dire renoncer à une partie de l’espace qu’il considérait comme acquis. Ça veut dire changer ses habitudes, faire de la place, parfois même attendre son tour. Et même si on lui explique que c’est normal, que c’est juste, il ressent ça comme une injustice. « Pourquoi maintenant? Pourquoi moi? »

C’est exactement ce qui se passe avec l’automobile dans nos villes. Pendant des décennies, la voiture a été l’enfant-roi de l’aménagement urbain. Elle a eu les voies, les stationnements, les budgets, les priorités. Et maintenant que le vélo (ce petit frère longtemps ignoré) commence à réclamer un peu d’espace, on entend : « Il faut que ce soit équitable. Il faut penser à tout le monde. »

Mais cette équité n’était pas une priorité quand le grand frère avait tout. Elle devient urgente seulement quand il doit céder une partie de ses privilèges.

Il faut se méfier de ces politiciens qui brandissent des mots comme « inclusif » et « partagé » pour justifier leur opposition au développement du réseau cyclable. Derrière ces termes séduisants se cachent souvent des idées qui ne sont ni inclusives, ni favorables au véritable partage de l’espace public.

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Merci pour ce beau texte! Tellement sur la cible!

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Dans le contexte des échanges sur la place des pistes cyclables j’avais, comme vous, trouvé que c’est prendre les gens pour des c–aves. La vraie mobilité fluide et inclusive c’est le TeC accessible et rapide.

Les pistes cyclables, parallèlement, sont nécessaires pour sécuriser les nombreux déplacements qui peuvent se faire à vélo, et ce dans un contexte où les chars sont de plus en plus grands et plus silencieux et les chauffeurs de plus en plus distraits et impatients.

Il y en aura assez quand il n’y aura plus de victimes.

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Piste cyclable du Pont de la Concorde.

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En 2025 et 2026, l’arrondissement de Verdun effectuera divers travaux sur la rue Jacques-Le Ber, entre le chemin de la Pointe-Nord et le boulevard René-Lévesque, afin de sécuriser les déplacements de tous les usagers et usagères de la route.

Le chantier se déroulera en deux phases :

Phase I - Automne 2025

  • Sécurisation des trottoirs en face des condominiums MYX avec un revêtement en enrobé bitumineux :
    aménagement temporaire visant à faciliter les déplacements et le déneigement.
  • Commande de matériaux : bordures de granit et pavés unis de béton.

Phase II - Printemps-été 2026

  • Aménagement de trottoirs en béton et en pavé-uni avec bordures en granit.
  • Construction d’une nouvelle voie cyclable protégée de 165 mètres, délimitée par une bordure en granit.
  • Reconstruction de la chaussée (860 mètres carrés).
  • Réhabilitation de chaussée par planage-revêtement (570 mètres carrés).
  • Remplacement et ajout de puisards.
  • Implantation d’une station de vélos à assistance électrique (BIXI).
  • Construction de 14 nouvelles fosses et plantation de 19 arbres.
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Un vrai chainon manquant !

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Un message a été fusionné à un sujet existant : Corridor de mobilité durable Henri-Bourassa

La piste cyclable divise dans le District Central

Quelques heures après le sondage Léger sur l’impact de la piste cyclable nord-sud sur les entreprises de la Société de développement commercial (SDC) District Central, des voix discordantes se font entendre.

Dans une lettre qu’il a adressée au Journal des voisins (JDV), Pier-Luc St-Germain, propriétaire de St-Germain Fabrique, et un groupe de signataires prennent le contrepied des résultats du sondage.

« Le retrait des pistes qui ont vu le jour, dans les dernières années, serait un véritable retour en arrière pour un quartier d’innovation », écrit Pier-Luc, membre du Comité mobilité de la SDC District Central.

Adoucir le ton

Joint par le JDV, Pier-Luc déplore « une position très forte de la SDC. Elle semble être, en ce moment, en défaveur des pistes cyclables dans le quartier. »

Résidant, également dans le quartier St-Simon, il n’approuve pas l’idée du retrait des bornes de stationnement. « Dans l’équation de la mobilité durable (piste cyclable), l’on entend plus les voix qui soulèvent l’impact négatif que le positif », poursuit-il.

Partialité

Il estime que ce sondage ne reflète pas l’opinion de la majorité des entreprises de la SDC District Central.

« Ils ont plus consulté les entreprises qui sont sur le tracé. Ce qui ne représente pas une vue globale des impacts et donc de l’impact positif sur la mobilité dans le quartier », souligne-t-il. Ce sondage ne prend pas en compte l’opinion des 2100 entreprises, ni même des résidents, fait-il remarquer. Cependant, il admet l’existence d’enjeux logistiques.

Vision

« Les pistes cyclables et leurs tracés peuvent évoluer et s’ajuster avec le temps — comme ce fut le cas ailleurs à Montréal — mais le retrait souhaité de ces pistes par la direction du district Central serait une erreur majeure », indique-t-il. Pier-Luc soutient son assertion pour les projets immobiliers qui devraient dynamiser davantage le quartier.

[…]

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literally every building on that street has off-street parking

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Oui, mais ça nécessite alors des chantiers plus long, plus coûteux, avec plus d’impacts sur les residents. Ce n’est vraiment pas des choses qu’on peut spammer pour chaque rues. L’ajout d’éléments plus durables dépend beaucoup de la possibilité de jumeler avec d’autres travaux.

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