Réseau cyclable montréalais - Discussion générale

Des citoyens veulent une piste cyclable plus tôt sur Gouin


La promesse a été approuvée durant la séance ordinaire du comité exécutif de la Ville de Montréal, le mercredi 22 septembre.Photo: Archives

Anouk Lebel
8 mars 2022 à 17h20 - Mis à jour 8 mars 2022 à 17h21 2 minutes de lecture

L’Association pour la mobilité sécuritaire de Montréal-Nord se mobilise pour que la piste cyclable sur le boulevard Gouin soit mise en place plus tôt cette année.

Le porte-parole, Jean-François Gagné, déplore que le traçage ait été fait tard dans la saison au cours des dernières années, à la mi-juillet.

«On voudrait qu’ils [les bollards] soient installés plus tôt dès le début de la saison, quand la neige fond, que ce soit sécuritaire pour les piétons, les cyclistes et les automobilistes», a-t-il expliqué, en entrevue à Métro.

Lors du conseil d’arrondissement du 7 mars, M. Gagné a demandé à quel moment le traçage serait fait et les bollards, installés.

«On n’a pas encore de date précise pour le marquage. C’est conditionnel à la température», a répondu Jérôme Vaillancourt , directeur de l’aménagement et des services aux entreprises à l’arrondissement de Montréal-Nord.

L’an dernier, la piste cyclable avait été élargie d’une trentaine de centimètres par rapport aux années précédentes. Ce sera encore le cas cette année, a indiqué M. Vaillancourt.

L’an dernier, la piste cyclable avait été élargie de 2,4 mètres à 2,9 mètres. Ce sera encore le cas cette année pour la portion allant du boulevard Sainte-Gertrude au boulevard Langelier. La portion allant du boulevard Langelier à l’avenue Ozias-Leduc sera limitée à 2,4 mètres ne pas perturber les trajets des autobus de la Société de transport de Montréal.

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L’autre problème sur Gouin sont les autos stationnées dans les segments 4 saisons. J’espère que la situation sera différente avec le REV.

J’aimerais bien voir cette etude!

Le journaliste René Saint-Louis a tweeté des photos
Je les ai recopiées dans le fil de l’antenne Deux-Montagnes

LE PLATEAU-MONT-ROYAL

Des remorques à vélo pour économiser en roulant «vert»


A droite, la remorque à vélo de LocoMotion Plateau.
Photo: Gracieuseté, LocoMotion Plateau

Clément Bolano
5 avril 2022 à 5h00 - Mis à jour 5 avril 2022 à 7h17 2 minutes de lecture

Suzanne et Paul, ce sont les noms des deux premières remorques à vélo de LocoMotion Plateau. Le projet pilote a été lancé le 20 mars au Centre du Plateau. L’ambition de l’organisme «est d’offrir de nouvelles options de déplacement aux résidents du Plateau Mont-Royal», explique Claudine Sauvadet, gestionnaire de projets chez Desjardins et membre de LocoMotion.

Suzanne et Paul seront bientôt rejointes par Dorice, Octave «et bien d’autres remorques et vélos-cargos qui s’ajouteront à la flotte existante», ajoute l’organisme dans un communiqué.

Ces moyens de transport peuvent avoir plusieurs usages: magasinage, transport des enfants, déménagement… «Cette proposition arrive à point nommé face à la hausse du coût de la vie», vante l’organisme.

Surtout, elle permet de passer à la mobilité active et de réduire son empreinte environnementale.

Un projet engagé

LocoMotion Plateau veut aller plus loin que l’usage de remorques et vélo-cargos. L’initiative citoyenne veut aussi encourager le partage d’automobiles entre voisins. Un nouveau projet qui devrait voir le jour dans les prochains mois.

L’initiative citoyenne a d’ailleurs reçu une aide financière de la Caisse Desjardins du Plateau-Mont-Royal et de la Caisse d’économie solidaire. Mais elle est surtout le fruit de l’engagement de ses membres.

La plupart de cette poignée de citoyens fait également partie d’autres «organisations œuvrant dans la mobilité active et le renforcement des liens sociaux». Parmi elles: Cyclistes Solidaires, À nous le Plateau!, l’Association des piétons et cyclistes du Plateau Mont-Royal et la Coalition Mobilité active Montréal.

Les citoyens intéressés peuvent déjà réserver une remorque sur la plateforme Locomotion.app.

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Reportage radio à l’émission Le 15-18 sur a mobilisation actuelle des groupes qui réclament l’aménagement de pistes cyclables.

À noter que la programmation vélo de la Ville des années précédentes a été publiée en mai/juin avant les festivités du Tour de l’île.

On peut entendre @jacouzi dans le reportage :slight_smile:

Grogne chez les cyclistes envers Projet Montréal


Manifestation de cyclistes dans les rues de Montréal à la fin mars
PHOTO : Zvi Leve

L’impatience grandit chez de nombreux cyclistes montréalais et elle s’est manifestée à diverses occasions au cours des dernières semaines, que ce soit dans les rues, dans les médias ou dans les conseils d’arrondissements. Ils reprochent à la Ville de Montréal de mettre trop de temps pour implanter de nouvelles pistes cyclables sur son territoire. De son côté, l’administration municipale affirme qu’elle veut bien faire les choses en consultant la population avant de lancer de nouveaux chantiers. Le journaliste René Saint-Louis explique quelles sont, plus précisément, les doléances des cyclistes.

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J’aimerai bien voir le SRB Sauvé et exo5 remplacés par un métro léger ou un tram le long des voies du CN, et que Sauvé/Côte-Vertu soit REV-vivifier.

Plus de vélo à Ahuntsic-Cartierville, réclame l’AMAAC

L’Association mobilité active d’Ahuntsic-Cartierville (AMAAC), qui a publié un document de 70 pages rempli de propositions et de solutions pour encourager l’usage du vélo dans l’arrondissement.

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«Les stratégies permettant aux villes établies de réaliser d’importantes économies d’émissions de GES comprennent […] le soutien aux transports non motorisés (par exemple, la marche, le vélo) et les transports en commun», peut-on lire dans le rapport du GIEC.

Dans son Plan local de déplacements (PLD) rendu officiel en 2019, l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville promettait d’ailleurs de développer les aménagements pour cyclistes.

Des propositions pour la mobilité active

Au cours des prochaines semaines, Métro se rendra sur le terrain aux côtés de l’AMAAC pour parler des aménagements présentés dans le plan de l’organisme.

Le document sert notamment à «faire une proposition intégrée pour l’ensemble de l’arrondissement», explique Cynthia Falaise, porte-parole du mouvement. Les différents aménagements ont pour but de rendre la circulation aisée et sécuritaire pour les piétons et les cyclistes.

L’AMAAC s’est penchée sur les rues commerciales comme Fleury, ou des axes importants comme Saint-Hubert. «Ça concerne aussi les accès aux stations du REM qui vont être construites dans les prochaines années», indique Cynthia.

Un constat et des solutions

L’association se félicite du travail déjà fait par l’arrondissement. «Ce sont des bons débuts, comme sur Sauriol et Prieur, mais c’est loin d’être parfait», juge la porte-parole de l’AMAAC.

«Il y a des problèmes avec la sécurisation pour éviter le stationnement illégal. Tous les jours, on voit des camions et des voitures sur les pistes.» Un problème créé par le manque de bollards, de déliminateurs ou de béton pour séparer la piste de la route.

«Un des grands problèmes, c’est aussi la continuité», indique la porte-parole. Sauriol n’est par exemple pas relié au parc des Hirondelles. «Un projet toujours retardé pour compléter la piste cyclable», ajoute-t-elle.

Enfin, elle constate «le manque de pistes cyclables protégées», renforcé par le manque de signalisation relative à l’usage du vélo dans Ahuntsic-Cartierville.

Une rencontre encourageante avec les élus

Fin mars, l’AMAAC a rencontré l’ensemble des élus d’Ahuntsic-Cartierville. Pendant deux heures, l’Association a développé son cahier de propositions.

«Les propositions ont été entendues de manière attentive. On sent que ç’a eu un écho», affirme la cycliste engagée.

La relation est bonne, mais l’organisation attend maintenant que «ça se traduise en actions concrètes».

L’intersection de la rue Prieur et de la rue Christophe-Colomb, où les conflits sont réguliers entre cyclistes et automobilistes, selon Frédéric Bataille, membre de l’AMAAC.

Prochaine étape la semaine prochaine: l’AMAAC rencontrera à nouveau l’arrondissement. Elle ne s’arrête pas là et continue sa mobilisation, par exemple avec des activités à pied et à vélo avec d’autres citoyens.

«On a envie d’augmenter la pression et de voir se réaliser ce que l’on propose», confie la porte-parole.

«Ça prend du temps»

Émilie Thuillier, mairesse de l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville, est bien consciente des enjeux de la mobilité active.

«La volonté politique est là, on s’est doté de ressources humaines pour cela. Il y a cinq personnes de plus qui travaillent là-dessus par rapport à la précédente administration», affirme-t-elle.

Cependant, l’élue explique que «ça prend du temps pour bien faire des pistes cyclables», notamment parce que c’est la compétence de la Ville de Montréal, qui peut éventuellement déléguer aux arrondissements. Un mécanisme qui prend du temps, et des ressources.

Ce sur quoi s’entendent l’AMAAC et Émilie Thuillier: le manque de sécurisation de certaines pistes. Mais la mise en place de pistes cyclables dédiées est «beaucoup plus compliqué» que d’installer «des bandes cyclables accompagnées de zones hachurées», selon l’élue.

«L’enjeu, c’est la capacité. On ne peut pas construire des pistes cyclables sur toutes les voies. On n’a pas les ressources humains suffisantes», précise la mairesse. Elle garantit cependant que la «volonté est forte». Il s’agit surtout, pour l’arrondissement, de «fixer des priorités pour les projets».

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Mobilité durable: l’AMAAC présente un rapport sur la mobilité active à l’arrondissement

Publié le 20 avril 2022
François Robert-Durand, Rédacteur en chef adjoint et journaliste multimédia


Une cycliste au coin des rues Berri et Crémazie (Photo: François Robert-Durand, archives jdv)

L’Association pour la mobilité active d’Ahuntsic-Cartierville (AMAAC) a présenté à l’arrondissement un rapport, suivi de recommandations, pour favoriser la mobilité active, en mars dernier. Du côté de Bordeaux-Cartierville, l’AMAAC préconise un grand ménage, alors que du côté ahuntsicois, elle propose une cure de modernité. Le JDV vous présente les grandes lignes de ce rapport de 32 pages (80 avec les annexes).

Table rase dans Bordeaux-Cartierville

Avec les futures stations du REM (Bois-Franc et Du Ruisseau) qui seront prêtes entre 2023 et 2027, c’est une occasion en or, selon les auteurs, de transformer les infrastructures afin de faciliter le transport actif vers ses deux principaux pôles: l’Hôpital du Sacré-Coeur et le futur Centre communautaire et culturel de Cartierville.

Là où le bât blesse, toujours selon les auteurs du rapport: la culture du tout-à-la-voiture dans ce coin montréalais.

«Dans Bordeaux-Cartierville, tout est à faire. Ça inclut la culture cycliste et la culture de la marche à pied», selon Jacques Lebleu, l’un des auteurs du rapport.

Outre l’autobus 69, il n’existe pratiquement aucune façon de se rendre à Sacré-Coeur sans voiture. Et la piste cyclable qui longe le boulevard Gouin n’est pas perçue comme étant adaptée aux besoins d’aujourd’hui.

«On est dans la logique des années 80 où le vélo est un loisir et où on faisait ça dimanche, en famille. On veut que ça soit efficace, pas juste ludique», affirme Cynthia Falaise, une autre auteure du rapport.

Créer des habitudes dans Bordeaux-Cartierville

Pour les auteurs de ce rapport, il est important que ces infrastructures soient érigées avant l’arrivée des deux stations du REM pour que les habitudes de déplacement des usagers soient bien implantées.

«Pour les gens qui travaillent à Sacré-Coeur, ils prendront le REM, un Bixi et pourront le déposer à l’hôpital. On a là un trajet parfait», Selon Cynthia Falaise.

Pour sa part, Jacques Lebleu est plutôt pessimiste quant à la réalisation de ce projet dans les délais prescrits par l’AMAAC, i.e. avant l’arrivée des stations du REM.

« La Ville est extrêmement lente, ajoute à cela l’arrondissement, le CN et le CIUSSS, on a là quatre dinosaures qui marchent dans des directions opposées.»

Et du côté ahuntsicois?

C’est le même son de cloche du côté ahuntsicois, avec une attention toute particulière sur le pourtour du Collège Ahuntsic. Avec sa population de 9000 à 10 000 personnes, Cynthia Falaise estime que cet établissement a les atouts nécessaire au développement d’infrastructures davantage axées sur le transport durable.

«On se rend compte que les gens viennent de proche, plus de 50% des étudiants et des employés habitent à moins de dix kilomètres. On a aussi une très forte proportion de gens qui y vivent à moins de cinq kilomètres, donc le potentiel vers le vélo est grand. C’est aussi une population qui est jeune, sans oublier l’écoquartier Louvain qui s’en vient.»

Bien que le Collège soit bordé par le REV à l’ouest et la piste cyclable de l’avenue Christophe-Colomb à l’est, Mme Falaise souligne que ces deux pistes cyclables sont insuffisantes. D’où l’importance de moderniser la piste cyclable sur Saint-Hubert, c’est-à-dire la rue qui mène au Collège Ahuntsic.

«Le Collège Ahuntsic est le plus grand générateur de déplacements dans l’arrondissement. Il y a juste deux petites bandes cyclables peinturées au sol (NDLR: sur la rue Saint-Hubert.»

Pour accéder au rapport complet: cliquez ici

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Je confirme. Du temps où j’habitais à Ahuntsic, c’était toujours difficile de se déplacer vers l’ouest à VSL, Cartierville et DDO parce que seule piste cyclable était sur Gouin et elle à souvent tendance à disparaître pendant quelques blocs.

J’ai habité longtemps à RDP. La mobilité entre les deux quartiers a toujours été difficile, sauf en voiture :expressionless:

RDP-PAT: difficile de circuler à vélo entre les deux quartiers


*François Girard emprunte le trajet sur Saint-Jean-Baptiste régulièrement. *
Photo: Coralie Hodgson / Métro

Coralie Hodgson
27 avril 2022 à 5h00 - Mis à jour 27 avril 2022 à 9h57 5 minutes de lecture

Bien que plusieurs aménagements cyclables aient vu le jour à Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles dans les dernières années, il y a toujours peu d’options permettant de passer sécuritairement à vélo d’un secteur à l’autre dans l’arrondissement. La mairesse d’arrondissement, Caroline Bourgeois, affirme chercher des solutions à ce problème.

Séparés notamment par l’autoroute 40, les quartiers de Rivière-des-Prairies et de Pointe-aux-Trembles offrent peu d’axes nord-sud permettant de franchir les limites des deux quartiers à vélo.

Bien que le boulevard Saint-Jean-Baptiste soit bordé de pistes cyclables, celles-ci s’arrêtent dans le tronçon entre le boulevard Maurice-Duplessis et la rue Sherbrooke. Par ailleurs, aucun feu de circulation ou aménagement ne sécurise les entrées et sorties d’autoroute sur le pont d’étagement surplombant l’autoroute.

Ce problème a été remis de l’avant lors de la dernière assemblée du conseil d’arrondissement. Une Prairivoise a affirmé que c’est avec regret qu’elle va travailler en voiture, l’artère étant à ses yeux trop dangereuse pour être empruntée à vélo.

D’autres cyclistes consultés par Métro effectuent ce trajet, même s’ils ne le jugent pas suffisamment sécuritaire.

C’est le cas du Pointelier François Girard, qui souligne emprunter régulièrement l’artère pour le loisir. «Je roule dans la voie de droite sur Saint-Jean-Baptiste, mais des gens se mettent derrière moi et klaxonnent. Il faut vraiment être prudent», explique-t-il.

Malgré le fait qu’il soit un cycliste aguerri, il «remettrait en question» ce trajet s’il devait l’emprunter à l’heure de pointe.

D’autres cyclistes consultés ont indiqué qu’ils avaient quant à eux cessé de circuler entre les deux quartiers en passant par le parc de la Pointe-aux-Prairies, un sentier dans une portion du parc n’étant plus accessible depuis 2016. Un viaduc piéton permet toutefois de traverser au-dessus de l’autoroute 40.

La solution de rechange pour certains cyclistes est de transiter par le bout de l’île pour passer d’un quartier à l’autre. Une option qu’ils jugent plus sécuritaire, mais qui représente souvent un détour.

«Aller de PAT à RDP est faisable, mais il faut prévoir beaucoup de temps en passant par Gouin. […] Si on veut faire vite […], Saint-Jean-Baptiste n’est pas trop sécuritaire», résume la Pointelière Sophie Tremblay.

Des actions concrètes

La mairesse Caroline Bourgeois assure que des actions pour trouver une solution de remplacement au passage dans le parc de la Pointe-aux-Prairies ont été entamées. Des démarches auprès de propriétaires de terrains privés et du Service des grands parcs seraient en cours. L’option d’utiliser des terrains d’Hydro-Québec serait aussi considérée.

«Le plan idéal aurait été [de trouver une solution] cet été. Au plus tard, je veux avoir réglé ça d’ici l’année prochaine», assure la mairesse.

Or, la solution au transit cyclable sur Saint-Jean-Baptiste pourra à son avis être trouvée seulement plus «à long terme», notamment en raison de la conception des entrées et sorties d’autoroute n’étant pas sécurisées.

«Ce pont d’étagement qui relève du ministère des Transports du Québec (MTQ) a été refait en 2010. C’est assez frustrant qu’on se retrouve avec un projet qui n’a pas du tout intégré une mobilité active pour sécuriser les déplacements», a déploré la mairesse lors du dernier conseil d’arrondissement.

Certains cyclistes consultés, comme Michelle Pelletier, réclament une piste cyclable ou un marquage au sol sur cet axe. Or, Mme Bourgeois explique qu’il n’est pas envisageable de faire ce type d’aménagement s’il n’est pas assuré que le trajet en question sera sécuritaire pour tous.

Améliorer les déplacements

Le président-directeur général de Vélo Québec, Jean-François Rheault, voit d’un bon œil que la mairesse se soit donné une fenêtre d’un an pour régler le problème. S’il concède que les axes autoroutiers sont des obstacles majeurs sur tout le territoire, il croit toutefois qu’il faut travailler à trouver plus d’une solution permettant des déplacements actifs «rapides, efficaces et confortables». Selon lui, il s’agit d’une condition pour inciter plus de citoyens de l’arrondissement à adopter le transport actif.

Le PDG croit d’ailleurs qu’il y a une «certaine hypocrisie» à ce que des pistes cyclables sur Saint-Jean-Baptiste s’arrêtent à la hauteur de Sherbrooke et de Maurice-Duplessis.

«On sait très bien que c’est une ligne de désir, mais parce que d’un point de vue d’aménagement, c’est compliqué, on arrête. […] Il est possible de faire quelque chose. Il faut que la Ville de Montréal ou le MTQ travaille à trouver des solutions.»

À titre d’exemple, il souligne que la Ville de Laval a fait beaucoup d’efforts sur le plan de l’aménagement de ses bretelles d’autoroute, en collaboration avec le MTQ.

«L’an dernier, un des plus beaux projets qui a été fait à Montréal est le développement de la friche ferroviaire. Les problèmes ne sont pas simples. Mais au-delà d’une volonté, il faut aussi une détermination», conclut-il.

Le MTQ n’avait pas répondu à nos questions au moment de publier ce texte.

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Ce n’est pas juste la pointe de l’île où c’est problématique, à part le centre, les déplacements nord-sud sont assez difficiles, particulièrement à l’approche de la 40. Tout de même, il y a eu d’énormes progrès au niveau des deux quartiers pour leurs réseau local et les liens est-ouest.

La 40 est impossible à traverser dans l’ouest de l’île. Je l’ai appris il y a quelques années en essayant d’aller à l’île Perrot à vélo à partir de DDO avec une amie. On a fini par marcher à côté de nos vélo sur le viaduc des sources parce qu’on se faisait coller au cul par des 18 roues.

C’est particulièrement choquant quand on compare avec la quantité de passerelles et de tunnels piétons au bord de la 20.

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Je suis passé sur st-Charles plus d’une fois en vélo est c’est un environnement totalement hostile au vélo.

La dernière fois je prévoyais poursuivre et traverser l’autoroute 20 via cette passerelle, mais la ville de Pointe-Claire l’a condamné. Ça m’a fait un beau gros détour via Dorval.

Bref il fait pas bon se déplacer à vélo dans l’ouest, hormis sur lakeshore

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En effet!

A bien y penser…le Rem 1 dans l’ouest sur 13 km…aurait fait une belle piste cyclable en hauteur si on avait fait le tablier 2 mètres plus larges. Lol

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bref, si on avait eu un projet intégré et non pas bulldozé

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Qui a pensé que ce serait une bonne idée ? Les cyclistes arrivent sur du pont Mill à toute allure et coupent les piétons… pas fort comme aménagement

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J’ai parfois l’impression que la ville a rien à foutre dans tout ce secteur. On vient de réaménager l’intersection McGill/de la Commune, ce qui est bien, mais pendant ce temps là tous les bollards de la bande cyclable de la rue McGill ont été retirés et la voie est constamment bloquée par les livreurs et des autos garées de façon illégale. J’imagine que le problème est avec la fonction publique car les aménagements cyclables sont déficients dans tout l’arrondissent de Ville-Marie.

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Ok, aujourd’hui on a enfin remis les bollards sur la rue McGill. Ça fait du bien.

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En ce moment, il n’y a même pas de trottoir sur ce tronçon de Gouin Ouest :woman_shrugging:t2:

Only one sidewalk: Residents angry over Gouin Blvd. redo that favours bike path

City’s redesign sacrifices pedestrian safety along a narrow, dangerous stretch of the artery in Ahuntsic-Cartierville, they say.

Linda Gyulai • Montreal Gazette
May 05, 2022 • 11 minutes ago • 5 minute read


“On such a busy boulevard, the sidewalk on the south side is not a luxury, it is a necessity,” says Bachir Azzi, seen standing on the sidewalk curve that will be removed, along with several feet of his property, on the corner of Gouin Blvd. PHOTO BY JOHN MAHONEY /Montreal Gazette

The city of Montreal has begun a long-awaited redesign of a narrow, treacherous stretch of Gouin Blvd. in Ahuntsic-Cartierville, but some residents contend the city is sacrificing pedestrian safety to accommodate a bike path in the project.

The residents’ beef is with the city’s decision to alter a 40-year promise to lay sidewalks on Gouin W. through the Bois-de-Saraguay Nature Park. The project that is forging ahead will see one sidewalk built on the north side, while the sidewalk on the south side was dropped to make room for a protected two-way bike path.

“On such a busy boulevard, the sidewalk on the south side is not a luxury, it is a necessity,” said Bachir Azzi, who lives on a side street at the corner of Gouin in the 1.7-kilometre stretch that will be redone. A bike path exists one street south, on Jean-Bourdon Ave.

The stretch of Gouin to be rebuilt, between Toupin Blvd. and Martin Ave., is heavily travelled by cars and public transit buses in both directions. But it has only narrow shoulders along most of it. Neighbours on Gouin say they’ve witnessed numerous traffic accidents. The Société de transport de Montréal says the 68 bus and the 468 express bus that run on Gouin each averaged 3,000 passenger boardings a day before the pandemic.

The $30-million redesign involves burying the Hydro-Québec power lines on the north side. The sidewalk will be built in the corridor where the Hydro poles are removed. The city also anticipates having to cut 75 mature trees on each side of the road, 150 in all, because the traffic lanes will be shifted south to build the bike path next to the sidewalk. The city will also pour a concrete pad at each bus stop on the south side since there’s no sidewalk.

Azzi said he and several neighbours were angered when they learned that Mayor Valérie Plante and her Projet Montréal administration had decided to drop the second sidewalk so the city can relocate the Jean-Bourdon bike path to Gouin.

“The city is breaking its own promise and its own planning,” said Elie Kassissia, a Gouin resident. “The city is saying, ‘You’ll have a sidewalk.’ No, a sidewalk on a major artery means a sidewalk on each side.”

Jean-Bourdon is wider than Gouin and already accommodates two-way traffic, car parking on both sides, the existing bike path and two sidewalks, he said.

Kassissia added that he supports cycling, but said he feels the city is making walking and public transit subordinate to cycling.

However, borough mayor Émilie Thuillier said the city is trying to make Gouin safe for all users.

“It’s not one in relation to the other,” she said of cyclists and pedestrians. “It’s about making sure that everyone has the right to a safe straight-line route.”

Jean-Bourdon feeds into Gouin, so cyclists end up on Gouin, she noted.

A compromise was necessary because Gouin is too narrow for two sidewalks and a bike path, said Thuillier, who is also responsible for infrastructure work on the city executive committee. A century-old stone wall along the north side can’t be moved, which limits how much the artery can be widened on that side, she said.


Bachir Azzi shows the stone wall on the north side of Gouin Blvd. in the Bois-de-Saraguay Nature Park. The wall cannot be moved to expand the roadway to add a second sidewalk. PHOTO BY JOHN MAHONEY /Montreal Gazette

“Of course it would have been more interesting to build two sidewalks plus a bike path,” Thuillier said.

However, that would have required cutting more trees and expropriating an additional two metres of property from homeowners on the south side who are already giving up a band of land for the redesign, she said.

An existing stretch of sidewalk on the south side of Gouin between Toupin and Albert-Prévost Ave., where the road happens to be wide, will be rebuilt, she said. However, a short length of sidewalk just west of Albert-Prévost, where Gouin narrows, will go.

Thuillier said the proposal to move the bike path from Jean-Bourdon to Gouin and to build one sidewalk was the better of two options that were presented at a city public consultation in 2020.

The second option, allowing two sidewalks on Gouin, would have involved removing street parking on both sides of Jean-Bourdon to install a dedicated, unidirectional bike path on both sides of the street, she said. The current path is just painted lines.

“Everyone agreed with the proposition to put it (the bike path) on Gouin, except several residents on Gouin,” Thuillier said of the public consultation. “We can’t do projects in 2022 that create unanimity. That’s rare.”

However, Azzi and Kassissia contend the city divided residents at the 2020 consultation by threatening to remove all street parking on Jean-Bourdon.

Residents have always seen the absence of sidewalks as a temporary problem since the city kept promising to build them, Azzi said. But one sidewalk is also dangerous, he said, and now it will be permanent.

Only a handful of houses are on the north side of Gouin. So anyone catching an eastbound bus will be coming from the south and will have to cross twice in front of vehicles and bike traffic, Azzi said. They’ll have to cross the street to get to the sidewalk on the north side and then they’ll have to cross back once they reach their stop, he said.


Artist’s conception of redesigned Gouin Blvd., with integrated bike path and one sidewalk on its north side, at Joseph-Saucier Ave. PHOTO BY CITY OF MONTREAL

“To visit your neighbour, you’ll have to cross the street, cross the bike path, walk on the sidewalk on the north side and then cross back to the south side,” he said.

Moving the traffic lanes closer to the south side of Gouin is another irritant, Kassissia said, because it will bring trucks, buses and cars closer to houses.

Still, Sylvia Oljemark, a member of the Green Coalition, said something had to be done to improve safety on Gouin.

“This is a very old and very narrow section of Gouin Blvd. through the Saraguay Forest that is particularly dangerous for cyclists and pedestrians,” she said, adding that the Hydro-Québec poles “disfigure the place.”

Once the wires are buried, she said, “that will provide a good deal of the required space for a pedestrian walkway and segregated bicycle path, we understand. Our best hopes are that a very minimum number of trees will be sacrificed in the endeavour.”

Oljemark fought to save Bois-de-Saraguay from development in 1977 as a member of the Saraguay Citizens Group. Oljemark said she hopes the project to redo Gouin will lead the city to finally open the waterfront portions of the park on the north side.

The redesign is expected to be completed in 2023. However, the debate over sidewalks and bike paths probably isn’t over. The city has also long promised to build sidewalks farther west on Gouin.

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Et le réaménagement ajoute un trottoir. Est-ce que les résident de Saraguay seraient ouvert à ce qu’on empiète sur leur terrain, question d’avoir l’acceptabilité sociale pour les véhicules motorisés ET toutes les formes de mobilité active?