Mais la station sur la rue Peel se remplie assez rapidement le matin (souvent pleine de VAE avec les gens qui montent la côte!)
Je l’ai vu ce matin en allant au bureau, je me suis demandé si c’était vraiment le meilleure emplacement… Les cols bleus n’aiment pas les stations en plein milieu d’un espace vert, le gazon se fait abîmer par les camions de Bixi utilisés pour déplacer les vélos…
Le Devoir a repris la nouvelle sur l’étude de l’équipe de recherche de McGill
Lorsqu’elles sont annoncées, les nouvelles pistes cyclables à Montréal ne manquent pas de susciter des levées de boucliers de la part de citoyens qui craignent la perte d’espace pour les voitures. Mais, dans les faits, ces infrastructures de micromobilité occupent une part très réduite de la chaussée, soulignent des chercheurs de l’Université McGill dans une étude rendue publique lundi.
Doubler l’ampleur de ces infrastructures aurait donc peu d’effet sur l’espace alloué aux automobilistes, avancent-ils.
À Montréal, l’espace de chaussée consacré aux voitures fait 42,8 km², soit 98 % du total, contre un peu plus d’un kilomètre carré pour les infrastructures de micromobilité, ou 2 %. Les vélos, les trottinettes et les autres modes de transport légers sont pourtant utilisés pour 5 % des déplacements, selon des données notamment basées sur l’Enquête origine-destination de 2018. Et l’écart entre l’utilisation du vélo et l’espace qui lui est voué est encore plus grand dans certains arrondissements : Le Plateau-Mont-Royal arrive en tête (22 % des déplacements qui y sont effectués sont faits en micromobilité), puis suivent Rosemont–La Petite-Patrie (9,97 %) et Outremont (9,48 %).
À partir de ces données, les chercheurs ont élaboré un outil de mesure — l’indice d’allocation équitable des infrastructures (Equal Infrastructure Allocation, EIA) — qui permet de comparer l’espace alloué par utilisateur des différents modes de transport.
Par ailleurs, puisque seules les données de l’Enquête origine-destination de 2018 étaient disponibles au moment de l’étude, il est possible que le nombre d’utilisateurs de modes de transport légers évoqué dans l’étude soit sous-estimé. « La situation est possiblement pire pour les cyclistes que ce qu’indique l’étude », soutient M. Romm.
Je ne suis plus capable d’entendre les gens comparer l’espace physique avec la part modale. C’est vraiment une erreur que beaucoup de gens font. Il y a un facteur différenciateur majeur : la taille du véhicule. Un vélo a besoin de beaucoup moins d’espace en termes de surface.
Can Montreal have more bike paths without impacting drivers? This McGill study says yes
McGill University researchers say cycling infrastructure in the city isn’t meeting demand. They created a new measurement tool to calculate how much street space is available to different kinds of commuters.
Allez rouler à l’heure de pointe sur le REV Saint-Denis, rue Rachel, boulevard De Maisonneuve ou le long du canal de Lachine et vous le constaterez : c’est dense et ça joue dur.
C’est d’autant plus vrai que des engins électriques zigzaguent maintenant entre les cyclistes non motorisés. La solution à cela n’est pas de retirer des pistes, mais de continuer à étendre le réseau pour répondre à la demande et améliorer le bien-être et la sécurité des usagers. Un ménage des véhicules autorisés à y circuler pourrait aussi être envisagé. Mais cela, Soraya Martinez Ferrada n’en parle pas.
Vous voulez mon avis ? Si la proposition de Soraya Martinez Ferrada comporte autant de trous, c’est qu’elle ne vise pas à améliorer le bien-être de qui que ce soit, mais plutôt à remuer le vieux sentiment anti-vélo pour des raisons partisanes.
En proposant un audit sur les pistes cyclables, mais pas sur les routes ou les trottoirs, Mme Martinez Ferrada envoie un message : les pistes cyclables représentent un problème.
J’aime bien qu’il y ait justement aucune voiture sur la rue et aucun piéton sur le trottoir derrière lui pendant l’entièreté de sa vidéo (c’est juste une minute et il y a un cut-away… mais bon, it still counts).
Les auteurs de l’étude ont calculé pour chaque arrondissement un indice de « répartition équitable des infrastructures (REI) », afin d’évaluer les secteurs de la métropole où les besoins pour des infrastructures cyclables sont les plus importants.
Dans les dernières années, le développement du réseau cyclable à Montréal a suscité la grogne de nombreux résidents qui dénoncent notamment la perte d’espaces de stationnement et le ralentissement des déplacements en voiture.
Les auteurs de l’étude notent par ailleurs que Montréal pourrait doubler l’espace consacré à ses infrastructures cyclables sans affecter substantiellement celui destiné aux voitures.
« La proportion de l’espace pour les automobiles ne descendrait en-dessous de 90 % dans aucun arrondissement », peut-on lire dans l’étude.
C’est quand même 240 passages par jour pour le couloir Ouest et 263 pour l’Est…(répartis sur 365j)…y’a des rues avec du traffic automobile plus bas que ça…
Il faut rajouter minimum +25% à ces chiffres car Telraam rate beaucoup de passages vélos et ne compte que s’il fait jour…il est très précis pour le comptage automobile par contre.
J’ai été faire un tour sur la piste « dangereuse » Tolhurst / Port-Royal / Meilleur. Aucune interaction avec des camions et il y avait du stationnement sur rue disponible sur les rues perpendiculaires à Port-Royal.
Un séparateur en béton est en cours d’installation au coin Meilleur / Chabanel.
Quelqu’un sait pourquoi le terre-plein est aussi large alors que le trottoir est étroit? Il me semble que c’est de l’espace un peu mal utilisé, mais il y a peut-être une raison
Est-ce qu’il y aurait eu une différence de largeur si le terre-plein avait été verdi? En effet, ça aurait été beaucoup plus joli, et plus en phase avec l’ambiance du boulevard. Ils semblent avoir continué le même design que le reste de la piste, plutôt que de l’améliorer, mais il y avait peut-être des contraintes particulières?
Et est-ce que quelqu’un sait on parle de quel genre de différence de coûts (différence mineure vs double…)? Ça nécessiterait moins de béton, qui doit être plus dispendieux que de la terre, mais un peu plus complexe à coffrer et couler potentiellement?
Dans tous les cas, une belle amélioration pour le secteur! Je ne sais pas si ça va amener une augmentation notable de la fréquentation du sentier partagé dans le parc Jeanne-Mance, mais j’espère vraiment qu’à terme ils prévoient séparer les cyclistes et les piétons pour diminuer les conflits.
