Et il ne faut pas avoir peur de dénoncer publiquement ces choses publiquement pour ce qu’elles sont: criminelles et stupides. Nos élus devraient s’en assurer, sinon les idées derrière de tels gestes peuvent et vont se répandre.
C’est une chose d’avoir à sans cesse convaincre des gens du bienfait du transport actif avec les faits et la science d’une grande rigueur, il faut aussi tracer une ligne sur ce qui est acceptable dans l’opposition aux pistes, et ne pas simplement se fier au gros bon sens commun, qui prend parfois le bord (malheureusement).
Un ambitieux chantier de modernisation de la piste cyclable du pont Jacques-Cartier, entre Montréal et Longueuil, a fait l’objet d’études exhaustives, qui se sont échelonnées sur trois ans. Selon ce que Le Devoir a appris, un consortium privé a proposé 13 scénarios visant à bonifier les transports actifs sur cette structure presque centenaire — dont l’élargissement de la piste multifonctionnelle ou du trottoir, la construction d’une piste sous le tablier du pont et même le retrait d’une des cinq voies de circulation motorisée pour faire rouler les vélos.
La société d’État responsable du pont Jacques-Cartier a retenu 3 de ces 13 scénarios, pour les étudier plus attentivement, dans l’espoir d’inaugurer la nouvelle piste à temps pour les 100 ans de cet ouvrage emblématique, en 2030. Le projet a toutefois été mis sur pause pour des raisons financières.
Très intéressant! Malheureusement nous devrons attendre encore longtemps avant de voir quoique ce soit se passer.
J’ai un peu ris au passage suivant:
L’idée d’éliminer une des cinq voies de circulation motorisée du pont pour faire passer les vélos a été étudiée. Cette hypothèse est écartée pour le moment, pour des raisons « d’acceptabilité sociale », même si une étude de circulation a conclu que les effets seraient minimes pour les automobilistes.´
La fameuse acceptabilité sociale, celle qui nous évite les gens pas contents sur Facebook et aux conseils d’arrondissements.
Enlever les piétons de la piste cyclable actuelle aiderait beaucoup déjà ! Tout ce qu’on a besoin c’est de mieux indiquer qu’il y a un trottoir du côté est., avec un passage sous le tablier du pont pour rejoindre le parc.
Les pistes cyclables montréalaises débordent de plus en plus d’usagers. Et plus elles se remplissent, plus les frictions augmentent.
Sur la piste du pont Jacques‑Cartier, cyclistes, piétons et trottinettes se frôlent souvent de très près. François Démontagne, un cycliste qui effectue le trajet entre Montréal et Longueuil trois à quatre fois par semaine, a été témoin il y a trois semaines d’un énième dépassement dangereux effectué à vélo électrique.
« La présence de vélos électriques est problématique », estime-t-il.
Même son de cloche du côté de Jude Faf‑Larose, une cycliste. Les tensions viennent surtout des manœuvres risquées, remarque-t-elle.
« Il m’arrive souvent d’être confrontée à des dépassements dangereux de cyclistes très rapides ou d’utilisateurs de trottinettes et gyroroues [monocycles électriques], même lorsqu’un autre usager arrive en sens inverse, raconte-t-elle. Un espace censé être sûr se transforme en lieu de tensions. »
Est-ce qu’on sait pourquoi plusieurs pistes cyclables sur rue n’ont toujours pas de logo vélo sur le bitume afin de bien les identifier, malgré qu’on soit rendu à la mi-août? On a fait les lignes droites, mais aucun logo vélo dans les pistes, ce qui met en danger les cyclistes car le couloir est peu identifié sur la rue. La même équipe peinture ne pouvait pas faire les lignes droites et les pochoirs vélo? Ça prend deux équipes distinctes à intervalle de plusieurs mois? Ici, rue William et rue Prince.
Peut-être que les lignes ont été faites très récemment et que les logos vélo sont prévus bientôt? Je ne connais pas la raison exacte, mais c’est vrai que c’est surprenant rendu à ce stade de l’été. Peut-être que ça vaudrait la peine de contacter la Ville ou le 311 pour en savoir plus.
Le corridor cyclable de la rue de Terrebonne dans NDG, semble assez achalandé selon les deux compteurs Telraam installés l’un à l’est et l’autre quelques centaines de mètres plus à l’ouest. On y enregistre régulièrement plusieurs centaines de
passages de vélos par jour: