Faut passer des messages parfois…
J’ai envie d’en faire une qui les mène à mon blog.
Je laisse ça ici.
Un typique ramassis d’arguments maintes fois expliqués. Je trouve particulièrement ironique ce passage :
Oui, il faut réduire la place de la voiture en ville — mais intelligemment, avec planification, avec des solutions alternatives, avec équité
Sur le Plateau, les personnes travaillant dans un quartier central ne sont-ils pas aussi nombreux à se déplacer en vélo qu’en auto? Où est l’équité? Favoriser les vélos, les piétons et les autobus, ce n’est pas offrir des solutions alternatives à l’auto justemment ??
Pareil pour son commentaire que sa famille des banlieues ne viendrait pas le visiter en vélo, le métro et les bus existent et ce quartier est super bien désservi. D’ailleurs, il chiale qu’on accorde pas assez d’importance au tranport en commun, mais le réaménagement de Saint-Urbain favorise justement le bus, pourtant jamais mentionné dans l’article. Bref, du jdm à son meilleur.
Sa famille peut parfaitement venir en voiture sur le Plateau de toute façon. Le quartier est loin d’avoir banni la voiture d’une façon extrémiste. L’aménagement sur Saint-Urbain laisse encore tout l’accès à l’automobile, circulation et stationnements.
Si la voiture doit céder un peu de place, on discute toujours comme si elle cédait toute la place. C’est simplement de la mauvaise foi.
Et le commentaire sur le nombre de familles dans le quartier est mensonger. Le départ des familles du quartier s’est inversé depuis les mesures de l’administration Ferrandez, j’ai souvent montré ces chiffres au fil des années. Instrumentaliser les familles de la sorte pour son petit nombril, c’est juste triste (tout comme les personnes âgées, à mobilité réduite… Étonnant comme ce ne sont jamais eux qui font ces commentaires). Les familles veulent un quartier urbain sécuritaire et agréable. Si une famille veut juste du parking dans sa vie, elle ne va pas faire sa vie dans le Plateau à la base. C’est un désir d’urbanité.
Un autre torchon. Mais bon, ça commençait à me manquer le chialage sur le Plateau, comme Obélix qui est déçu quand les Romains ne veulent plus se battre!
Remplacez piste cyclable par trottoirs. Je vais faire l’exercice pour le fun.
Il faudrait préciser que c’est un texte d’opinion et non un article journalistique… malgré que les journalistes de QMI manquent souvent de rigueur quand ils écrivent sur le réseau cyclable de Montréal… ![]()
J’aime particulièrement le passage qu’il dit qu’il est cycliste. Ça légitimise de remettre en question les infrastructures cyclables sécuritaires. Sté c’est le nouveau, j’pas raciste.
À force de parler du soi disant manque de stationnement, on fini par donner l’impression qu’à Montréal c’est IMPOSSIBLE de se stationner. Ma famille qui habitent à 5 h de Montréal est rendu stressé de venir me visiter. Pas parce qu’il manque de stationnement, mais parce qu’elle pense qu’il n’y en n’a pas… Grosse différence.
En rappel: « Il y aurait entre 475 000 et 515 000 places de stationnement sur l’ensemble du territoire. » Source: https://www.24heures.ca/2023/10/26/une-guerre-a-lauto-voici-combien-de-places-de-stationnement-ont-ete-retirees-a-montreal-depuis-2018
Voilà, enjoy!
(texte modifié en remplaçant le vélo par la marche et pistes cyclables parr trottoirs)
PIERRE-LUC BRILLANT, COMÉDIEN ET MUSICIEN
Mercredi, 2 juillet 2025 00:00
MISE À JOUR Mercredi, 2 juillet 2025 00:00
La Ville de Montréal s’apprête à investir des millions dans un trottoir protégé sur la rue Saint-Urbain. Pourtant, sur environ un kilomètre — entre Bernard et Laurier —, un double trottoir continue, déneigée l’hiver (souvent même avant les rues ), existe déjà sur la rue Clark, à une seule rue parallèle. Autrement dit, on crée un doublon inutile pour un tronçon déjà desservi.
Ce projet entraînera la suppression de centaines de places de stationnement essentielles aux résidents, aux familles, aux travailleurs — ceux-là mêmes qui paient déjà très cher leur vignette (environ 300 $/an), sans aucune garantie d’espace. Pourquoi? Les décideurs municipaux invoqueront sans doute des principes louables: sécurité des piétons, cohérence du réseau, réduction des GES. Mais appliqués sans nuances, ces principes virent au dogmatisme et finissent par exclure ceux qu’ils prétendent inclure.
Quant à l’argument souvent répété selon lequel la Ville agit pour le bien du plus grand nombre, il ne résiste pas à l’épreuve de l’hiver: alors que Montréal enregistre 3,3 millions de déplacements à pied l’été, ils chutent à 190 000 en hiver. Une réalité bien éloignée du récit officiel. Difficile, dans ce contexte, de justifier la suppression massive de stationnement pour une infrastructure déjà existante à quelques mètres.
Luxe bourgeois
Une chose est certaine: posséder une voiture est désormais perçu comme un luxe bourgeois. Dans la vraie vie, c’est souvent un mal nécessaire. Quand on a des enfants — en bas âge, de surcroît —, qu’on ne fait pas que du télétravail, qu’on doit transporter l’épicerie, des instruments ou des outils; quand les horaires atypiques ou les activités parascolaires s’étalent loin des lignes d’autobus, une voiture, ce n’est pas un caprice. C’est une condition de base pour gagner sa vie… et pour continuer à payer les taxes toujours plus élevées de cette ville.
Et que dire des personnes âgées ou à mobilité réduite? Pour elles, marcher plusieurs coins de rue pour atteindre un véhicule n’est pas toujours possible. Supprimer le stationnement, c’est aussi les isoler davantage. Même chose pour les proches qui voudraient leur rendre visite: avec la disparition progressive du stationnement, accueillir famille, amis ou professionnels de la santé ou de tout acabit devient un casse-tête. Le Plateau devient un arrondissement où l’on ne peut plus recevoir personne — sauf à pied.
Sauf… que mon père de 85 ans ne viendra pas de la Rive-Sud me voir à pied. Ni ma belle-sœur de la Rive-Nord avec ses deux jeunes enfants…
Dans certains arrondissements de Montréal, l’automobile n’est plus un mode de transport: c’est devenu une faute morale. Peu importe que des familles, des aînés ou des travailleurs en dépendent. Oui, il faut réduire la place de la voiture en ville — mais intelligemment, avec planification, avec des solutions alternatives, avec équité. Sinon, on ne fait que déplacer le problème, en rendant la ville moins accessible à celles et ceux dont la vie ne correspond pas aux standards de mobilité dominants.
Transformation du quartier
Je suis arrivé sur le Plateau en 1995. Outre une anglicisation fulgurante, une indéniable coquetterie s’y est installée… au même rythme que la fermeture de plusieurs petits commerces de proximité, remplacés par des bannières froides du commerce éphémère états-unien et des boutiques chics. La plupart de mes amis qui y vivaient ont fini par partir. Les bénéfices sociaux de vivre dans un quartier où cohabitaient toutes les tranches de la société se sont effondrés. On a troqué la mixité sociale contre une orthodoxie idéologique trop pressée.
Le Plateau compte aujourd’hui près de 80 % de ménages sans enfants, contre 63 % dans le Grand Montréal — un écart qui en dit long sur la transformation sociale du quartier.
Et pendant ce temps, on conçoit la ville comme si elle n’était habitée que par des gens en santé, ou n’ayant besoin que d’une mobilité légère — en oubliant tous ceux dont la vie repose sur d’autres réalités: une diversité enracinée et vivante qu’on devrait tout faire pour retenir ici.
Je privilégie toujours la marche pour mes déplacements à Montréal, et je n’ai jamais eu à me plaindre du réseau de trottoirs : je peux me rendre partout facilement, surtout avec les très efficaces souliers. Ce n’est malheureusement pas toujours le cas du transport collectif, au-delà de quelques voies réservées. À titre d’exemple: il faut souvent une heure pour se rendre à Pointe-aux-Trembles (18 km) ou à Dorval (14 km)…
On dit souvent que la «gentrification» est inévitable. Peut-être. Mais est-ce à la politique municipale de lui dérouler le tapis rouge, en multipliant les doublons d’infrastructures coûteux pour les citoyens — et qui accélèrent l’exode des familles et des plus vulnérables?
Pierre-Luc Brillant
Résident de Montréal
Comédien et musicien
Ça ne couvre même pas le frais d’entretien de ces places. Un stationnement privéec’est 200-300$ par mois!
C’est le candidat EM pour le Plateau ? /s
Il essaie de se plugguer partout, mais personne ne veut de lui apparemment…
Une raison pourquoi la Ville fait des aménagements cyclables sécuritaires comme le REV
Ma fille qui fait maintenant 2.7 km de vélo pour se rendre à son camp de jour avec un gros sac à dos
Possible grâce aux pistes cyclables protégées merci.
#rev
C’est ma raison principale de mon implication pour les aménagements cyclables : pour les futurs usagers surtout, pas juste les actuels.
Mon parking intérieur me coûte 475$ par année via les frais de condos. Je ne sais pas d’où vous sortez ce chiffre.
Quelles données sont disponibles? Ici, les plus récentes données sont de 2016, et mentionnent une diminution du nombre de famille avec enfants sur le plateau: Ville de Montréal - Montréal en statistiques - Le Plateau-Mont-Royal
Pour mon stationnement intérieur, c’est 40-50 $/ mois pour l’entretien (le montant est séparé des frais de condos), j’ai une borne de recharge + le prix d’achat de 33 000 $ + tx lors de l’achat de mon condo directement au promoteur… je crois que des voisins revendent leurs places pour minimum 60 000 maintenent, plus élevé s’il y a une borne de recharge
Sinon, pour les personnes qui louent une place à d’autres proprio dans mon immeuble c’est environ 250 $/mois… ce qui est le prix mensuel minimum des stationnements Indigo Safeway ou autre dans le quartier
Moi C’est 600$ par année. Mais la procession du stationnement n’est pas gratuite, donc il faut ajouter le % du prix des paiement de l’ hypothèque et le même % dans le paiement des taxes municipale.
Mais ca reste plus facile de comaprer au cout de location de stationement qui varie entre 200-350 / mois dans les quartier centraux.
Ok c’est parce que vous faisiez mention de l’entretien, d’où mon commentaire.
Oui on le paie dans notre hypothèque mais comme indiqué par Scarletcoral leur value a fortement augmenté dans le temps. Et c’est aussi la qualité de vie pas avoir à tourner en rond pour trouver un espace ou bien devoir constamment changer son auto de bord de rue, bref ça vaut le coût!
Je crois que tu regardes le mauvais chiffre. Ce document pointe une augmentation de 5% des familles avec enfant(s) depuis 2011.
D’accord avec toi! mais la différence de cout est énorme (~10x) donc 300/an ce n’est pas très aussi cher que l’auteur de l’article laisse présager
Moi c’est 50 $/ mois pour l’entretien , 45 000 $+tx lors de l’achat de mon condo en 2016, mais aussi on a payer des frais de cotisations speciale pour les traveau correctif de la dalle de beton.