REM Rive Sud Taschereau / Roland-Therrien (2024)

Pour ce qui est de passer le REM de brossard à sainte-julie par exemple, j’imagine le REM suivrait simplement l’autoroute 30 donc je vois pas vraiment d’impact au niveau des champs agricoles (quoique si on regarde la “gare” de brossard, c’est quand même imposant un minimum).

Ensuite de ça, la Rive-Sud fait parti de la Communauté métropolitaine de Montréal, ce qui par définition, implique que beaucoup de gens qui y habitent, vont travailler à Montréal.

Pour ce qui est du seuil “critique”, on verra bien ce que cdpq infra décidera. La population de Saint-Jean sur Richelieu c’est quand même 100 000 habitants, ajoute à cela Chambly (30k) juste à côté ET tous les gens qui viennent de plus loin sur la 10 (Richelieu, Granby, Marieville), ça en fait quand même beaucoup du monde au final.

La population de Brossard c’est 85 000 habitants, donc on voit qu’il y a quand même un intérêt à connecter les secteurs moins densément peuplés.

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Le REM va passer sur Taschereau, pas la 30. Ça ne servirait à rien de passer un métro au milieu d’une autoroute qui borde une banlieue de faible densité d’un côté et des champs et boisés de l’autre.

Sainte-Julie est déconnectée de l’axe Taschereau et rien ne justifie qu’un REM aille jusqu’à cette petite municipalité. Des bus sont amplement suffisants.

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Bienvenue sur le forum! Je vais me permettre d’étoffer un peu ma pensée par rapport à ce post de l’an passé, et prendre un peu de recul:

  1. D’où le transport en commun tient-il son efficacité?

Le transport en commun tient son efficacité des économies d’échelle: en regroupant des trajets ensemble dans le même véhicule, on économise de l’espace, de l’énergie, des véhicules, et du temps de service (1 chauffeur pour X personnes). Le transport en commun regroupe les personnes de deux manières:

  • Regroupement temporel: En ayant un véhicule toutes les 20 minutes, disons, on est capables de regouper tous les gens ayant des moments de départ (ou d’arrivée) se retrouvant à l’intérieur de cette plage de 20 minutes au sein du même véhicule.
  • Regroupement spatial: En regroupant ensemble des déplacements ayant des origines et des destinations différentes au sein du même véhicule, on obtient des économies.

On remarque déjà un conflit central à la nature du transport en commun: pour diminuer les coûts, il est désirable de regrouper les trajets autant que possible, en offrant de faibles fréquences (maximiser le regroupement temporel) et en offrant peu de circuits et des arrêts très espacés (regroupement spatial). Mais plus on regroupe des trajets disparates au sein du même véhicule, le plus la qualité en souffre: les usagers s’attendent à avoir des arrêts disponibles à proximité de leur origine et de leur destination pour minimiser la marche, à avoir aussi peu de transferts à faire que possible, et à avoir des services rapides (regroupement spatial), et aussi à avoir de fortes fréquences à tout moment de la journée (peu de regroupement temporel).

Du point de vue de la conception d’un réseau de transport en commun, l’objectif est donc d’équilibrer le regroupement des trajets (dicté par les contraintes budgétaires) avec la qualité des services offerts aux usagers. On notera qu’en pratique, le plus gros coût provient de la main d’oeuvre. On peut donc utiliser comme règle générale que le coût d’un service de transport en commun est proportionnel au temps total de service commercial.

  1. En quoi un milieu urbain diffère-t-il d’un milieu suburbain (plus spécifiquement dans le Grand Montréal)?

Les milieux ne sont pas tous créés égaux: en contrôlant la façon dont nos villes sont bâties, on peut faire en sorte que la quantité de regroupement spatial et temporel requis soit minimisé. L’une des façons clé de faire ça, c’est en rapprochant les origines et les destinations les unes des autres. On fait ça en augmentant la densité et la mixité des usages. De la même façon, on peut diminuer la quantité de regroupement spatial à faire en créant des corridors linéaires où le transport en commun peut être offert, et en offrant un environnement où la marche vers les arrêts/stations peut se faire rapidement et confortablement.

Un milieu urbain est justement caractérisé par une forte densité (je vais laisser le soin aux experts de déclarer un seuil), une forte mixité des usages (donc des bureaux, des commerces, des industries regroupées au sein des milieux résidentiels), ainsi qu’une trame de rue amenable à la marche et à l’offre de transport en commun.

Les milieux suburbains, par contraste, offrent une grande hétérogénéité des usages (grands quartiers uniqement résidentiels, commerciaux, industriels, parcs de bureaux, …), une forte hiérarchisation des niveaux de route (contraste clair entre les autoroutes, les artères, le collectrices et les rues locales), des trames de rue discontinues et sinueuses, ainsi qu’une faible densité. Ces facteurs découragent l’offre de transport en commun de quailté, car les trajets typiques sont pendulaires (d’une zone à une autre), fortement dispersés dans l’espace (car peu de densité), sinueux (manque de rues droites à distance de marche des origines/destinations), et peu fréquents (à cause des autres facteurs).

  1. Les couronnes sont-elles une cause perdue? Peut-on améliorer leur sort en leur offrant des infrastructures de TC lourdes, comme le REM?

Ces problèmes sont inscrits dans la façon dont ces milieux sont construits. Puisqu’on n’est plus dans les années 60 et que faire table rase sur un quartier n’est plus acceptable (dieu merci!), on doit accepter que ces caractéristiques font que les milieux suburbains seront toujours extrêmement dispendieux à desservir en transport en commun, puisqu’ils n’ont pas les caractéristiques des milieux urbains.

On peut bien sûr prendre des mesures pour améliorer la donne, mais il faut accepter que chaque dollar investi en transport en commun de banlieue pourrait servir 3 à 4 fois plus de gens en milieu urbain, et leur apporter beacoup plus de bénéfices. Ça ne veut pas dire que les milieux suburbains ne devraient pas recevoir de financement en transport en commun, mais plutôt il faut confronter le fait que le transport en commun ne pourra jamais devenir plus qu’accesoire dans ces milieux.

Dans ton exemple, tu cites un exemple particulier où les couronnes sont capable d’obtenir une desserte relativement efficace. Il s’agit de desservir les déplacements vers le centre-ville, en heure de pointe, et dans la direction de l’heure de pointe. Or, les milieux urbains sont capables d’obtenir les économies d’échelle nécessaires pour couvrir pratiquement tous les trajets de leurs citoyens. Un système de trasport en commun en milieu suburbain ne pourra jamais devenir plus qu’un accessoire – un moyen de déplacement pour des besoins précis (le 9-5 au centre-ville, par exemple). Par contraste, les systèmes de transport en commun urbain couvrent le travail le magasinage, les loisirs, peu importe l’origine et la destination. C’est la différence entre un accessoire, un atout, et un morceau d’infrastructure aussi essentiel que les aqueducs.

J’aimerais terminer en notant que c’est malheureusement facile de tomber dans le piège d’évaluer la couverture d’un système lourd de transport en commun en regardant une carte. Mais il faut toujours garder en tête que par leur nature, les milieux peu denses vont toujours occuper une importance disproportionnée sur une carte. Le Plateau Mont-Royal (100k) a plus de monde que Brossard (80k), et Parc-Extension a autant de monde que Chambly (30k). Quand on garde les proprtions en tête, il est beaucoup plus évident qu’on a un gros trou de TC à l’est de Montréal que dans des petites villes de couronne, même si les deux occupent un espace similaire sur les cartes.

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Grace à l’outil trouvé par ScarletCoral, j’ai mis différent exemple d’un REM sur Taschereau à la hauteur du boulevard Rome.


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:thinking:

Prolongement du REM jusqu’à Boucherville : l’étude… toujours à l’étude

La Relève | Le 1 février 2022 | François Laramée, de l’Initiative de journalisme local


(Photo : JF-Savaria)

Il y aura bientôt un an (en février 2021), le gouvernement du Québec causait une onde de choc sur la Rive-Sud en annonçant qu’un mandat avait été confié à la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) pour l’étude d’un projet de prolongement du Réseau express métropolitain (REM) sur la Rive-Sud. Le nouveau tracé passerait sur le boulevard Taschereau, mais il serait également étendu de Châteauguay à l’ouest jusqu’à Boucherville, à l’est.

En principe, la CDPQ devait déposer les conclusions de son étude au gouvernement Legault à la fin de l’automne 2021, mais pour l’heure, en ce début de 2022, une année électorale pour le gouvernement provincial, rien n’a encore transpiré des conclusions de l’étude.

Est-ce que le REM entrera en gare à Boucherville dans quelques années?
Questionnée la semaine dernière par La Relève, l’équipe des communications de la Caisse de dépôt et placement du Québec n’avait que ce commentaire laconique à offrir en réponse :

« Tous les efforts de nos équipes sont déployés en vue de la mise en service du projet du REM, dont une première mise en service est prévue en 2022 sur la Rive-Sud (à l’automne 2022, selon les dernières informations).
Quant aux études pour un projet de mobilité structurant dans l’axe du boulevard Taschereau, celles-ci se poursuivent et nous vous tiendrons informé de tous développements à cet égard », a précisé à La Relève Emmanuelle Rouillard-Moreau de la CDPQ.

Cela dit, il faut aussi rappeler qu’en mai dernier, le président de la Caisse de dépôt et placement du Québec, Charles Émond, avait quelque peu refroidi les ardeurs de ceux qui souhaitent la réalisation de tous les projets de prolongement du Réseau express métropolitain, notamment celui qui traverserait la Rive-Sud.
En commission parlementaire à Québec, monsieur Émond avait déclaré que « ce n’est pas parce qu’un projet est évalué que la Caisse est nécessairement intéressée ».

Le suspense demeure donc entier jusqu’à ce que le gouvernement Legault décide de dévoiler les conclusions de la fameuse étude qui serait donc toujours à l’étude. De plus, il faudra aussi sûrement ajouter à l’équation et à l’évaluation, la chute de près de 50 % de l’achalandage dans les autobus du Réseau de transport de la Rive-Sud depuis le début de la pandémie et rien n’indique, à court ou moyen terme, un retour à l’achalandage d’avant 2020.

Plusieurs décideurs de la Rive-Sud estiment que le gouvernement pourrait profiter de la campagne électorale prévue en octobre prochain pour procéder à certaines annonces. En ce sens, un autre scénario circule aussi actuellement, soit que le gouvernement Legault devance les élections générales au printemps 2022, ce qui précipiterait certaines annonces ou promesses.

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Pour l’heure, les conclusions de l’étude du prolongement du REM jusqu’à Boucherville ne sont toujours pas connues. Ici, la_station Panama, à Brossard.

Si c’était l’ARTM et le RTL qui étaient encore pilotes aujourd’hui, on en saurait beaucoup plus, malgré leurs moyens peu élevés à cause de la pandémie. Par contre, CDPQi en a sûrement les mains pleines avec les deux REM déjà connus. Ils ne voudront pas se lancer dans un autre projet tant que le REM de l’Est soit commencé (construction) et que le REM soit partiellement en service. Donc 2023.

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Et ça ne communique pas avec les municipalités (sans surprise). Le projet de réaménagement de la 132 avance bien, avec plusieurs acteurs de plusieure milieux qui collaborent ensemble mais ils apprennent la volonté de la Caisse d’y faire passer un REM par les journaux.

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Ah oui c’est certain. Tout comme le projet de tramway à Lachine j’imagine? :slight_smile:

Remarque ça aurait été intéressant de voir comme le RTL se serait débrouillé avec un tel projet d’envergure. En même temps il me semble que l’une des raisons pour lesquelles c’est rendu la Caisse qui gère ça, c’est que les gens du RTL ont eux-mêmes réalisés qu’ils avaient pas l’expertise pour gérer un tel projet d’envergure.

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Pourtant c’était l’une des raisons pour lesquelles on a créé l’ARTM.

Si seulement on leur avait donné le temps de se mettre sur pied…

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C’est la STM qui pilote le dossier de la ligne bleue, alors que dans l’ancien modèle, c’était l’AMT qui avait livré complètement l’extension de la ligne orange. Donc je sais pas si vraiment c’est le mandat de l’ARTM de livrer des projets ou si elle se contente simplement de planifier et étudier des opportunités potentielles.

Euh, avez-vous entendu parler des élections générales à date fixe?

J’avoue avoir également été surpris par cette affirmation dans cet article. Je doute que le PM peut véritablement changer (/devancer) la date des prochaines élections au printemps.

Je présume que les derniers sondages (quoi que son parti est encore largement en tête…) l’ont fait réfléchir… :thinking:

Mais là… on diverge plutôt de la discussion principale de ce fil… :wink:

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Un article sur le REM de la Rive-Sud ce matin

Legault et Fournier discuteront d’un prolongement du REM


PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE
Le système de caténaires entre les stations du REM nommées Panama et Du Quartier, à Brossard

(Québec) La Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) mène des études « préliminaires » concernant un prolongement du Réseau express métropolitain (REM) sur la Rive-Sud, un dossier qui fera partie des discussions lors d’une rencontre entre le premier ministre François Legault et la mairesse de Longueuil, Catherine Fournier, ce lundi.

Publié à 5h00
TOMMY CHOUINARD
LA PRESSE

Au cours des dernières semaines, le gouvernement Legault a signalé à différents représentants de la Rive-Sud que l’intérêt de la CDPQ à ajouter un tronçon sur le territoire est très sérieux et que ses études vont dans le bon sens, selon nos informations.

Pour le moment, CDPQ Infra, la filiale de la Caisse qui pilote le REM, confirme que des études « préliminaires » sont en cours et qu’elle « sera en mesure au cours de l’année » d’en dire davantage. La construction du REM de l’Ouest et la conception du prolongement dans l’est de Montréal l’occupent beaucoup pour le moment.

« On étudie » un nouveau tronçon sur la Rive-Sud, mais « honnêtement, on n’est pas avancé suffisamment pour être capable de communiquer » de plus amples informations, a affirmé son directeur principal, stratégies de transport, Denis Andlauer, lors d’un entretien avec La Presse vendredi.

Il a ajouté que la filiale travaille sur cet éventuel prolongement avec la Ville et le Réseau de transport de Longueuil.

Or, il n’existe pas de comité de travail auquel participent ces deux acteurs, selon des témoignages recueillis au cours des derniers jours.

À Montréal, la mairesse Valérie Plante a déploré au cours des derniers jours que la Ville n’ait pas voix au chapitre concernant le projet de REM de l’Est. Elle réclame un comité « décisionnel ». François Legault lui a offert de créer un groupe de travail réunissant la Ville, la Caisse et le gouvernement pour « discuter des améliorations possibles au tracé actuel et du projet dans son ensemble », comme l’indiquait La Presse samedi.


INFOGRAPHIE LA PRESSE

De Brossard à Boucherville

En octobre 2020, le gouvernement Legault a donné le mandat à la CDPQ d’étudier un prolongement du REM dans les axes est-ouest de la Rive-Sud et du boulevard Taschereau. Le premier ministre disait en entrevue à La Presse, il y a un an, que la société d’État était « très intéressée » à un tronçon entre Châteauguay et Boucherville. Il attendait un rapport d’ici la fin de 2021, mais l’échéancier a été repoussé.

CDPQ Infra travaillerait sur un tronçon dans l’axe du boulevard Taschereau, à partir de la future station Panama du REM de l’Ouest à Brossard vers la station de métro Longueuil–Université-de-Sherbrooke et le cégep Édouard-Montpetit. Le prolongement se rendrait jusqu’à Boucherville, selon ce que le gouvernement a confié à différents acteurs de la Rive-Sud.

La Coalition avenir Québec a promis en campagne électorale un prolongement du REM sur la Rive-Sud. L’un des tronçons qu’il voulait ajouter, entre Brossard et Chambly–Saint-Jean-sur-Richelieu, a toutefois été rejeté par la Caisse.

Inquiétudes

Lundi, François Legault et Catherine Fournier discuteront, entre autres, de transport collectif et d’un éventuel tronçon du REM à Longueuil. Mme Fournier a déjà fait part de ses inquiétudes quant à l’intégration urbaine du train électrique de la Caisse – sans toutefois s’opposer à un possible prolongement du REM. Elle craint une structure aérienne qui « défigurerait » le Vieux-Longueuil, comme elle le disait lorsqu’elle était députée de Marie-Victorin à l’Assemblée nationale.

François Legault n’a toujours pas annoncé la date de l’élection partielle dans cette circonscription de Longueuil. Le dossier du REM sera de toute évidence parmi les enjeux de la campagne.

De son côté, le maire de Boucherville, Jean Martel, a déjà fait savoir qu’il est réfractaire au REM.

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Ou bedon M. Legault parle à travers son chapeau
Ou bedon le REM v3.0 sera a batterie, hydrogène ou autre.
Ou bedon CPDQ+ nous a mené en bateau

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Sur Taschereau ce ne sont pas les câbles aériens qui causeraient le plus de tords, ce serait une lourde structure peu invitante.

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À une rue à quoi, 40-50m minimum, et d’immense retraits, l’intégration se gère mieux non?

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Sérieux, mononcle Legault peut-il arrêter de faire des promesses clairement juste électorale et laisser les professionnels faire leur travaille. Si une technologie a caténaire est mieux adaptée, so be it. Qu’on arrête de promettre des choses à des gens moyennement informés sur des sujets précis… juste pour du capital politique.

J’ai l’impression que la CAQ essaye de promettre un REM à son électorat quand ça lui fait plaisir, mais quand vient le temps de critiquer ‘‘leur projet’’ c’est un affront…

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La mairesse de Longueuil, Catherine Fournier, en entrevue à l’émission Le 15-18 après sa rencontre avec le PM.

Vision pour le développement du transport en commun : Catherine Fournier https://ici.radio-canada.ca/ohdio/premiere/emissions/le-15-18/episodes/606133/rattrapage-du-lundi-14-fevrier-2022/9

Et dans ce texte de Radio-Canada :

Le REM à Longueuil

Le Réseau express métropolitain à Longueuil

L’autre sujet à l’ordre du jour qui retenait l’attention lors de la rencontre était le prolongement du Réseau express métropolitain (REM) entre Brossard et Longueuil dans l’axe du boulevard Taschereau.

Selon le quotidien La Presse, le maître d’œuvre du Réseau express métropolitainREM, CDPQ Infra, projette à terme de construire un tronçon qui relierait Châteauguay et Boucherville, et un autre entre Montréal et Brossard via le pont Samuel-De Champlain.

Sans s’étendre outre mesure sur le projet, François Legault a cependant confirmé que des pourparlers sont en cours avec la Ville de Longueuil pour déterminer le meilleur tracé du futur REM à Longueuil.

De son côté, Catherine Fournier a reconnu que l’intégration d’une structure ferroviaire aérienne pose en effet certains enjeux relativement aux projets de développement et de verdissement des quartiers traversés par le boulevard Taschereau.

Le passage du futur REM dans le quartier patrimonial du Vieux-Longueuil préoccupe aussi la mairesse qui reconnaît cependant l’ouverture de Québec et de CDPQ Infra afin de trouver des solutions techniques et esthétiques acceptables.

« C’est certain qu’une structure aérienne venait poser plusieurs enjeux sur le plan de l’intégration urbaine. On a de bonnes discussions sur ce plan-là pour voir de quelle façon on peut développer le REM, mais au sol pour que ça puisse être beaucoup plus harmonieux. »

— Une citation de Catherine Fournier, mairesse de Longueuil

Ou bedon les choses évoluent.

#TJ18h

Les rails du REM se tournent vers Longueuil

14 février 2022

- Radio-Canada Info

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