REM Rive Sud Taschereau / Roland-Therrien (2024)

« À ses côtés, le premier ministre Legault a commencé par dire qu’il était possible de peindre les structures élevées en blanc “pour que ce soit beau”, puis il a ajouté cette mise au point tout à fait inattendue : “Maintenant, il y a des solutions aussi pour ce qui est du filage. Je ne veux pas devancer une présentation de la Caisse de dépôt qui, on l’espère, viendra bientôt, mais pour moi le REM de la Rive-Sud, il va être très beau et très bien intégré à l’architecture des différents endroits où ça va passer.” »

Je pense que c’était juste l’interprétation de l’auteur et que le titreur a décidé de rouler avec. D’après moi, la solution retenue pourrait tout aussi bien être un portique de caténaires comme ceux du pont-bâtiment du CN avant ou, selon les contraintes techniques, une caténaire rigide. (Je ne sais pas quelles sont les limites de vitesse qu’elles permettent). Ou encore, ça se peut qu’on se retrouve avec du matériel roulant hybride batterie-caténaire et que seul le Vieux-Longueuil se retrouve sans infrastructure électrique.

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Tbh, this would improve much of Taschereau. :wink:

L’article du REM date de décembre 2021… donc si tout d’un coup un 3eme rail c’est bien correcte, c’est que les choses auront évoluées très rapidement.

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C’est quand même cool que la mairesse de Longueuil soit impliquée dans les projets en avance!

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Ceci démontre clairement que les politiciens, lorsqu’ils parlent ou font des promesses, ils ne savent simplement pas de quoi ils parlent.

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L’article a été renommé de
Legault laisse entendre que le REM de la Rive-Sud n’aura pas de câbles aériens
à
Legault promet un « très beau » prolongement du REM sur la Rive-Sud

Visiblement quelqu’un (un attaché de presse de Legault?) a tenté de rectifier le tir

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La mairesse est également en faveur de ce projet, qui favorisait une certaine attractivité sur son territoire par sa connection à la station Panama du REM 1.0.
→ Clips audio dans le lien de l’article.

Possible prolongation du REM à Brossard : Doreen Assaad soutient l’idée

Possible prolongation du REM à Brossard : Doreen Assaad soutient l’idée
Doreen Assaad prévoit travailler avec les citoyens quant aux inquiétudes et aux opinions de ces derniers sur le futur projet. Photo: Archives

Journaliste - FM103,3 | Publié le 16 février 2022 à 12h02 | Collaboration; Sandrine Blanchette

La mairesse de Brossard, Doreen Assaad, se dit partante face à l’idée d’un prolongement du REM sur le Boulevard Taschereau.

Elle fait cette remarque lors du conseil de ville de février.

C’est aussi à la suite des annonces du premier ministre, François Legault, cette semaine.

M. Legault a parlé, lors de son arrêt à Longueuil, d’un REM 2.0 et d’une possibilité que le tracé soit prolongé jusqu’à Boucherville.

Mme Assaad souligne que ce projet irait main dans la main avec l’objectif du conseil de revitaliser cette artère importante pour Brossard.

La mairesse affirme que Brossard, détenant déjà l’expérience avec les premières stations du REM, est prête à faire face aux défis de ce projet.

Doreen Assaad prévoit travailler avec les citoyens quant aux inquiétudes et aux opinions de ces derniers sur le futur projet.

La mairesse Assaad affirme qu’elle pense qu’une annonce positive du gouvernement est imminente à ce sujet.

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Je continue de penser que l’ARTM aurait dû continuer de piloter ce projet, ne serait-ce que pour avoir au moins un organisme public régional avec l’expertise et l’expérience dans la planification de la mobilité régionale. À ma connaissance, les seuls projets à sa charge sont le tramway vers Lachine, le SRB Pie-IX et le prolongement de la ligne bleue. Une fois qu’elle a définie le niveau de service désiré, le budget et autres grandes orientations du projet, rien ne l’aurait empêché de déléguer la réalisation à la CDPQi comme elle le fait avec la STM pour la ligne bleue et le SRB.

JE pense que c’est d’autant plus pertinent que la CDPQi arrime beaucoup plus ses projets sur une réduction des coûts d’opération que le niveau de service offert. Les deux objectifs allaient sensiblement dans le même sens pour les deux REM de Montréal, mais la topologie de du boulevard Taschereau est telle que j’ai l’impression que le train pourrait rester performant même s’il était au niveau de la rue pour autant qu’il soit sur une voie dédiée et une priorité de trafic.

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Est-ce que le projet LÉEO est complètement évacué?
On dirait que l’histoire se répète… Présentation d’un projet de tramway sur Notre-Dame scrappé au profit du REM…

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Peut être que François Legault aime juste pas le mot “tramway”

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Le professeur d’urbanisme Gérard Beaudet a écrit un texte d’opinion dans La Presse ce matin

REM de Longueuil

Une fuite en avant irresponsable


PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE
« Tout se passe comme si les performances, les retombées économiques et les vertus environnementales autoproclamées du REM justifiaient les stigmates infligés au paysage urbain et aux environnements bâtis de proximité », écrit l’auteur de cette lettre.

Après l’ouest et l’est de Montréal, c’est au tour de la Rive-Sud de se faire imposer un REM. La méthode est éprouvée. On laisse sur la touche l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM), on demande à CDPQ Infra de décider si, sur le seul critère du retour généreux sur investissement, le projet l’intéresse et, si c’est le cas, on annonce un projet dont le mode − un train léger aérien − est d’emblée retenu, sans qu’aucune étude de pertinence n’ait été réalisée, et ce, peu importe les besoins et la nature des milieux où il sera implanté.

Publié à 10h00
GÉRARD BEAUDETURBANISTE ÉMÉRITE, PROFESSEUR TITULAIRE, ÉCOLE D’URBANISME ET D’ARCHITECTURE DE PAYSAGE, UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL

Ici, pas de mise en concurrence, pas même au stade des études préparatoires. L’hypothèse d’un tramway sur laquelle on travaillait depuis quelques années est simplement balayée du revers de la main. Puis, pour faire passer cette rebuffade, on se montre beau joueur : la Ville de Longueuil sera invitée à la table des partenaires. Mais, qu’on se le dise, les jeux sont faits. Ce sera le REM 2,0 ou rien.

La gouvernance autoritaire privilégiée par Québec dans ce dossier permet − encore une fois − de forcer le jeu et, en court-circuitant les modalités et les étapes usuelles de planification de projets de cette envergure, d’occulter le fait qu’on – et en particulier les élus municipaux – ne sait toujours pas ce que coûtera réellement le REM de l’Ouest et encore moins le REM de l’Est, tant en ce qui concerne les immobilisations que les coûts récurrents.

On demande donc aux élus de la Rive-Sud de manifester une confiance aveugle envers un organisme qui a cultivé, sous couvert de secret industriel, l’opacité des processus décisionnels depuis le début de la saga du REM.

Mais, en annonçant de manière précipitée cette annonce, dont la portée électoraliste est par trop évidente, le premier ministre entend faire diversion. Il lui faut faire oublier, ou du moins banaliser, la remontrance infligée à CDPQ Infra par l’ARTM et la Société de transport de Montréal (STM), ainsi que les charges à bride abattue menées par sa ministre de la métropole contre les deux organismes. Mais il fait également le pari que les Longueuillois et leurs élus accepteront plus volontiers de livrer en pâture le Vieux-Longueuil et d’autres quartiers sensibles à CDPQ Infra. Il pourrait dès lors faire la leçon à la mairesse de Montréal et à ceux qui s’opposent au REM de l’Est.

D’autant que le premier ministre s’est fait rassurant en suggérant qu’il suffirait de peindre en blanc les piliers de l’infrastructure pour en garantir l’intégration. Cela en dit long sur le sérieux avec lequel ce dernier accueille les craintes légitimes des citoyens et les mises en garde sévères des experts. Mais, cela montre aussi que les ténors du gouvernement et les responsables du projet chez CDPQ Infra font preuve, dans ce dossier, d’une insensibilité inadmissible au regard des dimensions architecturales et urbanistiques du projet. Que rien, dans ce qui est désormais observable sur le terrain dans le cas du REM de l’Ouest, n’ébranle les certitudes des uns et des autres est tout simplement hallucinant.

Tout se passe comme si les performances, les retombées économiques et les vertus environnementales autoproclamées du REM justifiaient les stigmates infligés au paysage urbain et aux environnements bâtis de proximité.

Le gouvernement Legault est en train d’ériger le pire legs infrastructurel qu’aura connu le Québec depuis la construction, dans les années 1960 et 1970, des autoroutes, qui ont détruit en partie et défiguré les quartiers centraux de Montréal, Québec et Gatineau et dont les impacts sévères doivent aujourd’hui être corrigés à grands frais, si tant est qu’il est possible de le faire. Or, contrairement à ce qui s’est généralement passé à l’époque, il n’est pas admissible aujourd’hui de plaider l’ignorance. Les critiques formulées au cours des trois dernières années par de nombreux spécialistes en transports et professionnels de l’aménagement ne laissent aucun doute. L’impact négatif sur les milieux bâtis sera considérable et irréversible, signature architecturale ou pas.

Il est encore temps d’éviter l’irréparable. Mais, pour cela, il faut faire preuve d’humilité et reconnaître qu’on s’est trompé. D’autres l’ont fait dans le passé. Cela a permis d’éviter, au début des années 1960, la construction d’une autoroute surélevée dans l’emprise de la rue de la Commune, et l’érection, dans les années 1980, d’un ensemble immobilier dont l’implantation dans l’axe de McGill College aurait détruit la percée visuelle sur le mont Royal. Sans compter, le rejet par les autorités du Vieux-Port, à la suite de mobilisations citoyennes, des projets immobiliers dont la construction nous aurait privés d’un réaménagement portuaire dont on reconnaît internationalement les mérites.

Tirons parti de ces expériences. Accordons-nous les moyens d’une réelle réussite en redonnant aux villes et à l’ARTM la responsabilité de penser l’aménagement de la métropole et de son système de transport collectif.

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Mais quel ramassis de n’importe quoi. “Le pire legs infrastructurel du Québec”, seigneur.

Pis y parle de protéger le paysage urbain de la rive sud? Quel paysage urbain?? Le superbe boulevard tashereau? Les banlieues à perte de vue? Seigneur qu’il y a des vieilles mentalité qu’on est tous impatient de voir mourir.

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Pour ce point je pense qu’il s’agit surtout de ne pas enlaidir un milieu. Ce n’est pas parce que Taschereau n’est pas les Champs-Élysées que ça justifie d’empirer la situation ou de faire quelque chose de banal. Surtout avec le commentaire de simplement “peindre en blanc”, c’est justifié de s’inquiéter.

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Il y a des nuances importantes à faire. On sera pris avec ces infrastructures pour longtemps alors vaut mieux bien le faire la première fois.

C’est vrai que le boulevard taschereau fait dure et qu’il ny a pas grande beauté à conserver, mais il ne faut pas non plus se lancer dans un projet sans réfléchir aux alternatives. Que ce soit un tamway ou un rem souterrain.

Ce n’est pas parce que le boulevard est laid présentement qu’il le sera toujours. Je pense même que ce sera une bonne opportunité pour crée un boulevard emblématique, dans un centre-ville émergeant.

Personellement, j’aimerais voir un REM souterrain, justement parce que ça mise sur le future. Ça nous donnerait un transport en commun de grand volume et un artère signature qui va avec. On pourrait faire du cut and cover pour avoir un tunnel relativement abordable. Le segment sur Rolland Therrien serait surélevé concidérant qu’il est dans un secteur plus marginal.

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On se fout complètement de ce à quoi ressemble le boulevard Taschereau, vous passez à côté de la question.
L’enjeu est plutôt: à quoi pourrait-il aspirer?

Un véritable milieu de vie ou un chapelet de projets éparpillés sans qualités?
Le mode de transport choisi a un impact direct sur cette question.

C’est plutôt l’attitude de «Vite, construisons n’importe quoi sans réfléchir en autant qu’on développe pour développer» qui est une veille mentalité qu’on a hâte de voir mourir selon moi.
Je ne vois pas ce qu’il y a de mal à réfléchir et se questionner.

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Dans tous ces débats il y a quelque chose que je n’arrive pas à comprendre. On semble être la seule ville au monde où il soit inacceptable de bâtir des métros de surface ou aériens.

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Ce que je trouve le plus marrant c’est que plusieurs (notamment Ferrandez) qui sont pro-tramway, critiquent le REM à cause de ses caténaires. Ironie quand tu nous tiens.


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Streetcars (with trolley poles in the case of these TTC Flexity Outlook cars) aren’t exactly tramways en site propre. Two things to note in those pics: depth of field shortened by a telephoto lens causes it to look more cluttered, and both pics are at streetcar switches and crossings, much more cluttered than a straight segment with no switches.

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Dans le cas de Toronto c’est un peu l’exemple le plus extrême on a un mix de caténaire, de trolley wires et de switch. Toutefois il est possible d’avoir un tram avec une caténaire et de bien l’intégrer comme par exemple à Amsterdam.

ou à Paris

Pour ce qui est du REM vu que celui ci circule à plus haute vitesse, on doit maintenir une tension dans la caténaire. Le système est donc plus complexe et crée plus de pollution visuelle.

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Quand je pense à tramway, j’ai plus en tête celui de Bordeaux

Les caténaires sont quand même plus discrets. En me promenant dans les rues de la ville, j’ai n’ai pas vraiment eu l’impression d’être envahies de fils aériens.

Il me semble que Taschereau est assez large pour accueillir ce genre d’infrastructure

Rappelons la vidéo de l’annonce de LÉEO

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