REM - Discussion générale

En raison du retard, juste curieux quand les gens pensent que le REM pourrait ouvrir, si c’est encore un vendredi :

  • 23 juin
  • 30 juin
  • 7 juillet
  • 14 juillet
  • 21 juillet ou plus tard

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C’est incroyable de voir à quel point les chroniqueurs de La Presse s’en donnent à coeur joie pour critiquer sans arrêt CDPQ et le projet du REM. La Caisse a historiquement investi dans plusieurs projets d’infrastructures publiques, notamment pour la Canada Line à Vancouver. Abandonner le premier projet majeur qu’ils ont entièrement réalisé seulement quelques années après sa mise en service serait catastrophique s’ils souhaitent que leur division Infra obtienne de futurs contrats, pas exemple pour le projet de TGF/TGV entre Québec et Toronto. Il mentionne aussi que le REM a retiré le seul lien ferroviaire vers le centre-ville, mais il oublie que la gare Lucien-L’Allier se situe également au centre-ville. Le TGF/TGV serait d’ailleurs une excellente opportunité de réaménager entièrement cette gare et d’en faire un vrai pôle de transport.

Michel Auger a fait de sa lutte contre le REM un de ses thèmes chouchous dans les dernières années. C’est dommage de voir qu’il considère que ce projet, le plus ambitieux en 50 ans au Québec, reste encore une erreur. Si seulement il s’acharnait un peu plus sur nos politiciens qui refusent de financer adéquatement nos sociétés de transport et de poursuivre l’acquisition des emprises ferroviaires comme Metrolinx a pu faire à Toronto dans les 15 dernières années.

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I ARE HERE


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I have plenty of thoughts to share but it may be a while because, we’ll, I’m visiting a huge city.:smile:

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Ok a quick one: I’m neither delighted nor disappointed. These are very cheaply built vehicles and it shows.

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Honnêtement, je commence à être sérieusement tannée de l’ensemble des médias montréalais qui n’en ont que pout critiquer quoi que ce soit à Montréal. Cela ne reflète aucunement ce que je vois sur le terrain. On dirait deux mondes. Car dans la rue de tous les jours il y a une effervescence et une vitalité que l’on ne trouve pas dans les médias.

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Stéphane Baillargeon pour Le Devoir affirme que l’ouverture est poussée à la fin 2023 :thinking:


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Me demande vraiment c est quoi ca source. Ca ressemble à une affirmation sortie de nulle part.

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I think they might be talking about commissioning of the artwork? We already know that the art is coming after opening

Selon le ton de cette information dans l’article ca me semble être plus une faute que une affirmation. Sinon il aurait utilisé le terme “selon une source” ou il aurait met plus l’emphase sur cette information vu son importance.

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The project with Concordia is a temporary art work and it will be installed at Place des Aiguilleurs in Griffintown after NouvLR fix the promenage Smith. The installation will be somewhere in the end of July.

Le REM et les apprentis du 1%


*Graham Hughes La Presse canadienne *
L’Université Concordia inaugure un cours d’initiation à l’intégration des oeuvres d’art au Réseau express métropolitain.

Stéphane Baillargeon
22 mai 2023
Culture

L’initiation à la compétition commence maintenant. Ce mardi, l’Université Concordia commence un cours estival dont l’objectif est de « former la prochaine génération d’artistes à l’élaboration de propositions d’art public ». Les étudiants vont travailler concrètement à partir de l’exemple du Réseau express métropolitain (REM) dont la mise en service est retardée à la fin de l’année.

Au cours des prochaines semaines, la classe sera subdivisée en quatre équipes qui devront imaginer des oeuvres intégrées de manière temporaire dans une partie du circuit de transport en commun sur rail. Les apprentis du 1 % devront respecter des contraintes précises liées au site choisi (la place des aiguilleurs dans le sud-ouest de Montréal), aux matériaux et à l’adoption de pratiques respectueuses de l’environnement. Le cours s’intitule Public Art and Sustainability.

Les étudiants sélectionnés sont issus des programmes d’arts, d’architecture ou de design des quatre universités montréalaises. Le cours sera répété (mais probablement avec d’autres thèmes) au cours des prochaines années à l’UdeM, à McGill et à l’UQAM. Cette initiative originale est financée par la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ). Les institutions d’enseignement se partageront 500 000 $.

« Cela fait au moins cinq ans qu’on travaille sur ce cours avec la Caisse de dépôt », explique Annie Gérin, doyenne de la faculté des beaux-arts de Concordia, en précisant avoir immédiatement proposé son université pour le premier volet de cette expérimentation. « C’est une opportunité extraordinaire de collaborer avec les trois autres institutions de Montréal. À chaque fois, le cours va se déplacer et à chaque fois des étudiants des quatre universités vont y participer. Cela va mixer des couleurs différentes. »

Critique éphémère

Le programme d’art du REM bénéficie d’une enveloppe de 7,8 millions au total. La Caisse a bonifié de 3 millions le budget dudit 1 % de 4,8 millions imposé légalement par la Politique d’intégration des arts à l’architecture et à l’environnement. L’ajout volontaire va aussi servir à enrichir le legs culturel du nouveau réseau métropolitain avec des concours sur invitation.

« Il y a quelques années, je suis allée rencontrer la ministre de la Culture, Nathalie Roy à l’époque, pour lui demander d’extraire 500 000 $ pour faire de l’art temporaire, pour concevoir et installer des oeuvres qui resteront dans l’espace public de façon éphémère », explique Marie-Justine Snider, conservatrice de la CDPQ. « On voulait prendre une distance par rapport à la permanence d’art public et encourager des pratiques très actuelles, peut-être plus audacieuses », ajoute la conservatrice.

Cette idée piquant la curiosité comme un cactus lui est venue d’une conversation avec un professeur d’art qui réfléchissait déjà sur des sujets connexes dans ses cours et de l’exemple de la Canada Line à Vancouver qui expose temporairement des oeuvres d’étudiants de la Emily Carr University of Art + Design.

Mme Snider a conçu et dirigé le programme d’intégration au réseau, un des plus importants chantiers de transport en commun dans le monde actuellement. Trois concours artistiques ont déjà été tenus (la première installation devrait être visible cette année) et sept autres devraient suivre dans les prochaines années. Le plan n’exclut pas d’installer des oeuvres à l’extérieur des 25 stations du réseau.

Les vingt-deux étudiants sélectionnés (au moins deux fois plus voulaient une place) ne vont pas non plus explorer « créativement » autour d’une station. Les trois enseignants choisis pour diriger le cours sont eux-mêmes des artistes ayant déjà participé à des concours du 1 %.

« Le défi de réaliser des oeuvres temporaires avec le souci de l’écoresponsabilité correspond à mes propres préoccupations comme artiste », explique la professeure Kelly Jazvac qui a réalisé des oeuvres de cette nature en Ontario et au Québec. « L’art public, c’est toujours un défi, même pour un artiste bien établi. Il faut tenir compte du site, de sa signification, de son histoire, des matériaux. Il faut concevoir une oeuvre durable et sécuritaire. Le cours va offrir aux étudiants une chance unique de se familiariser avec ces contraintes. »

À mi-parcours, le groupe se transportera à New York, notamment pour voir l’intégration des oeuvres à la Highline. « C’est un projet phare reconnu sur le plan international, avec des oeuvres écoresponsables », note le professeur artiste Yann Pocreau qui complète le trio de titulaires avec son collègue Juan Ortiz-Apuy. « On veut voir ce modèle et voir ce qui fonctionne bien ailleurs, même si Montréal, avec son programme d’intégration du 1 % dans le métro, n’a pas nécessairement à envier le reste de la planète. »

L’écoresponsabilité, c’est déjà une position sociopolitique. D’autres pourraient-elles émerger ? D’autant plus que les théories critiques ne manquent pas dans les universités. Après tout, le REM a subi de nombreux reproches depuis son développement, par exemple pour son côté brutaliste et bruyant. Comment réagiront les tenants du programme si un Hans Haacke en herbe se présente ?

« Les artistes sont habitués à poser des questions, répond Mme Jazvac. Le but est de produire du bon art. Si quelqu’un arrive avec une proposition très critique, on va probablement l’encourager à la complexifier. Mais nous sommes ouverts aux idées, c’est la base du cours. »

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Le Journal des voisins obtient des mesures de 90db, ce qui est loin de ce que j’ai observé :thinking:

Bruit: le REM va-t-il gâcher la qualité de vie dans Cartierville?

Stéphane Desjardins


La gare Bois-Franc, dans Saint-Laurent. (Photo: François Robert-Durand, JDV)

Les gens qui habitent tout près du Réseau express métropolitain (REM) se plaignent du bruit. Or, la future antenne nord du REM longera Cartierville sur toute sa frontière sud.

CPDQ Infra, la filiale de la Caisse de dépôt et placement du Québec qui pilote le projet du Réseau express métropolitain (REM), mène actuellement des tests de fiabilité sur l’antenne sud (entre la Gare Centrale et Brossard) de son futur réseau. L’ouverture de ce tronçon, prévue initialement pour décembre dernier, a été reportée deux fois jusqu’à une date indéterminée, cet été.

Or, depuis quelques semaines, des riverains se plaignent du bruit généré par le passage des trains du REM, dans les quartiers de L’Île-des-Sœurs, Pointe-Saint-Charles et Griffintown. Rappelons que le concept du REM repose sur un service aux 2 minutes 30 aux heures de pointe et aux 5 minutes hors pointe, 20 heures par jour.

L’antenne nord, qui comprend aussi celle desservant l’aéroport Trudeau, longera le territoire de l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville sur l’ancien train de banlieue de Deux-Montagnes, entre les autoroutes 13 et 15. Il passera donc à proximité des quartiers de Saraguay et de Cartierville et comportera deux stations desservant notre territoire, sur le boulevard Henri-Bourassa Ouest, à la limite de l’arrondissement de Saint-Laurent: Bois-Franc (à la hauteur du boulevard Marcel-Laurin) et Du Ruisseau(entre la rue Dutrisac et le boulevard Jules-Poitras).

À certains endroits, les résidences se trouvent à seulement quelques mètres des voies.

Chantier du REM le 25 août 2022, station Du Ruisseau. (Photo: courtoisie REM/NouvLR)

Du bruit

Le 15 mai, le JDV a effectué quelques relevés dans Griffintown, à l’angle des rues Ann et Wellington, à une dizaine de mètres des voies du REM.

À cet endroit, le murmure de la ville se situait autour de 60 décibels A ou dB (A). Chaque passage du REM générait un bruit se situant entre 80 et 90 dB (A).

«Le murmure à 60 dB (A), c’est normal», explique Annie Ross, directrice du Laboratoire d’analyse vibratoire et acoustique (LAVA) de Polytechnique Montréal. «Le niveau de 90 dB( A) est comparable à un trafic routier normal.» En somme, rien de remarquable en matière de bruit dans un environnement urbain.

Mme Ross ajoute qu’une lecture effectuée à une dizaine de mètres des voies est appropriée. Mais il aurait fallu effectuer des relevés à l’intérieur des habitations ou sur les terrasses des condos environnants, ce que le JDV n’a pas pu réaliser.

Mme Ross ajoute que le niveau de bruit n’est pas le seul critère en ce qui a trait aux nuisances sonores. «Un bruit strident ou agressif est plus intolérable qu’un bruit sourd et continuel, insiste-t-elle. La fréquence est également importante, ainsi que le moment dans la journée.»

Le bruit produit par le REM n’est pas strident, mais il est fréquent. CPDQ Infra affirme sur son site Internet qu’elle mitige le bruit en utilisant des rails graissés (pour éviter le crissement des roues dans les courbes) et soudés (pour éviter le bruit de chocs aux joints), ainsi que des supports de caoutchouc sous la voie et des roues spécifiquement traitées. Les moteurs électriques sont également moins bruyants que ceux des locomotives conventionnelles, au diesel.

Sonomètre pour mesurer les décibels. (Photo: MAGstd, courtoisie de pixabay.com)

Le règlement

Le règlement sur le bruit, adopté en mars 2023 par l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville, précise que le niveau sonore maximal, entre 7 h et 22 h, doit être de 45 dB (A) dans une chambre à coucher (40 dB (A) de 22 h à 7 h), 50 dB (A) dans les autres pièces (45 dB (A) durant la nuit) et 55 dB (A) sur un balcon ou dans une cour arrière (48 dB (A) durant la nuit).

Ces endroits sont normalement situés à une plus grande distance que celle où le JDV a effectué ses relevés. Or, plus on s’éloigne, plus le bruit diminue.

Toutefois, les résidants qui habitent près du REM insistent sur le fait que le bruit généré par le nouveau réseau de transport affecte profondément leur qualité de vie. Et que ce bruit est plus envahissant que celui généré par les autoroutes, boulevards et voies ferrées à proximité (ce qui sera le cas à Saraguay et Cartierville).

En réponse à nos questions, CPDQ Infra nous confirmait vendredi (19 mai) qu’elle avait procédé à une modélisation sonore cumulative du passage des voitures du REM pour une période de 24 heures pour toutes les zones sensibles du tracé (terrains résidentiels, récréatifs et institutionnels).

Politique sur le bruit routier. (Photo: image tirée du document du ministère des Transports du Québec)

«L’analyse de cette modélisation a permis d’identifier les cas où le passage futur de la voiture du REM aurait un impact significatif sur le milieu, selon la grille d’analyse de la Politique sur le bruit routier du ministère des Transports du Québec. Dans ces cas, nous avons procédé à la mise en œuvre de mesures d’atténuation, telles que l’installation de murs antibruit», a répondu une porte-parole de l’organisme au Journal des voisins.

Cette dernière nous a aussi écrit qu’une fois que le REM sera en service: «Un programme de suivi sonore sera mis en place pour s’assurer que les mesures d’atténuation sont performantes et que les niveaux sonores correspondent bien à la modélisation. Si le suivi relève des impacts significatifs supplémentaires, des mesures additionnelles seront mises en place.»

Une fois complété, le REM comptera 26 stations et 67 km de voies. Le coût du projet est estimé à 7 milliards de dollars. Selon CPDQ Infra, l’antenne nord sera mise en service à la fin de 2024.

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Si les gens de Cartierville autour du REM n’apprécient pas le bruit des trains, ils peuvent toujours déménager ailleurs. Je ne sais pas si cela causera une dévaluation sur l’immobilier en question, sauf que d’avoir le privilège d’une station du REM non loin va balancer la valeur foncière.

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Good news:
The status lights were on all night until about 5:30, which falls in part with the scheduled service start time

At 5:41 a train arrived at IDS station

Total trip time from Brossard to GC is 18 minutes

With a scheduled start time of 5:30 at Brossard, and IDS being 7 minutes from GC, the scheduled arrival falls perfectly at 5:41.

They’re running according to schedule.

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As-tu un contact à l’interne pour savoir tout ça ?

The leaked REM website had the schedules and travel times

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C’est pas vraiment nouveaux qu’il y ait des trains qui circulent dans ce corridor… On est encore dans un cas de “déménager à côté d’un chemin de fer et se plaindre que des trains y passent”.

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Retard du REM | CDPQ Infra doit « rendre des comptes », dit Plante


PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE
Mercredi dernier, La Presse a révélé que le lancement du premier tronçon du REM n’aurait pas lieu d’ici la fin du printemps, tel que répété par l’état-major de CDPQ Infra depuis plusieurs mois.

La mairesse de Montréal a affirmé mardi que CDPQ Infra doit « rendre des comptes » quant aux reports répétés de l’inauguration du REM.

Publié à 10h45 Mis à jour à 10h45
Philippe Teisceira-Lessard
LA PRESSE

Valérie Plante a indiqué que l’organisation était proactive et transparente au sujet des problèmes de bruit générés par son réseau, mais qu’elle devait faire de même avec le retard grandissant de son lancement.

« Pendant longtemps, on a vanté le modèle de la CDPQ en disant qu’il n’y aurait pas de retard et qu’il n’y aurait pas de dépassement de coûts », a affirmé Valérie Plante. « Si c’était la STM ou une société d’État, on devrait rendre des comptes. La CDPQ doit en faire tout autant. »

« Je veux que la CDPQ continue à donner les réponses dont on a besoin », a-t-elle aussi déclaré.

Valérie Plante s’exprimait en marge d’une rencontre des maires du Grand Montréal au palais des congrès.

Mercredi dernier, La Presse a révélé que le lancement du premier tronçon du REM n’aurait pas lieu d’ici la fin du printemps, tel que répété par l’état-major de CDPQ Infra depuis plusieurs mois. Les tests préalables n’ont pas encore été complétés et l’étape ultime avant l’inauguration-la marche à blanc-n’a même pas commencé.

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https://www.tvanouvelles.ca/2023/05/23/possible-report-du-rem-la-cdpq-infra-doit-rendre-des-comptes-plaide-valerie-plante