REM - Discussion générale

Hé bien. Il semble que le message a été entendu par l’équipe du REM. Du ménage a été fait au niveau des caméras Devisubox.

Il y en reste maintenant 10 :

“Adieu” à la vue donnant sur le chantier du Nobel… et sur le quai direction “Montréal” de la station Du Quartier à Brossard, ainsi qu’à celle sur l’extérieur du chantier de forage du tunnel direction “Aéroport” dans le Technoparc à Saint-Laurent. :upside_down_face:

Il ne reste qu’un court tronçon de la structure aérienne dans PSC derrière le Costco…

… ainsi que la jonction longeant la rue Smith à compléter. :sunglasses:

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Du Quartier sera alors pour du trainspotting!

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Nouvelle vidéo explicative du projet.
Rien de très nouveau comme information, mais un belle update d’images et un bon résumé pour les néophytes.

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Hausse du télétravail Les prévisions de fréquentation du REM ne changent pas


PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE | Intérieur d’une voiture du Réseau express métropolitain

La fréquentation des transports en commun demeure en berne au Québec et notamment à Montréal, avec des millions perdus pour les opérateurs, mais le Réseau express métropolitain (REM) compte toujours remplir ses rames.

Publié le 1er mai 2021 à 9h00 | PHILIPPE TEISCEIRA-LESSARD | LA PRESSE

Jean-Marc Arbaud, grand patron de CDPQ Infra, a affirmé vendredi que ses équipes maintenaient leurs prévisions prépandémiques d’utilisation du REM, dont le premier tronçon sera inauguré à l’été 2022.

Le télétravail est là pour de bon, mais le développement rapide de projets immobiliers autour du tracé compensera, croit le gestionnaire.

« Sur le long terme, on ne prévoit aucune baisse d’achalandage », a dit M. Arbaud, qui s’exprimait dans le cadre d’une causerie de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM).

Le choix de certains travailleurs de rester à la maison pourrait avoir un impact « d’environ 10 % à court terme » en baisse d’achalandage, a-t-il calculé. Mais, a-t-il continué, « il s’est fait pour presque 5 milliards d’investissements autour des stations du projet REM alors qu’il n’est pas encore en service ». « C’est quasiment comme si on avait fait en 3 ans une grande partie de ce qui était prévu sur 10 ou 20 ans. Ça va avoir un impact sur l’achalandage qu’on évalue à plus 10 %, plus 20 %. »

Résultat des courses : « Oui, il y a aura un impact […], mais il sera sur le court terme. »

L’inauguration du premier tronçon du REM de l’Ouest – qui relie l’agglomération de Longueuil au centre-ville – a été reportée de six mois en raison de la pandémie et de la découverte de vieux explosifs autour du tunnel sous le mont Royal. « L’année dernière, ç’a été une année difficile », a dit M. Arbaud, qui évoque une « tempête presque parfaite ». Il n’a pas voulu s’avancer sur une date exacte de mise en service, entre le début et la fin de l’été.

Baisse draconienne de la fréquentation

Si Jean-Marc Arbaud garde confiance, d’autres opérateurs de réseau de transports en commun doivent fonctionner au ralenti.

L’Autorité régionale de transport de Montréal (ARTM) a indiqué jeudi que ses réseaux étaient actuellement utilisés à environ 35 % de leur achalandage habituel et que ce sont les pouvoirs publics qui compensent les pertes financières importantes.

Le plus important transporteur du Grand Montréal, la Société de transport de Montréal (STM), a confirmé la tendance vendredi en révélant que le nombre de passagers dans son réseau en mars 2021 était en baisse de 64 % par rapport à mars 2020, une période déjà touchée par la COVID-19.

Toujours vendredi, Statistique Canada a calculé que l’impact était encore plus grand à l’échelle de la région Québec-Ontario, avec une baisse d’utilisation de 75 % des transports en commun au cours de la dernière année.

Je suis pas inquiet en ce qui concerne l’achalandage du REM. Pré-pandémie, les voitures auraient sûrement été en surcapacité de passagers. Post-pandémie, les voitures seront quand même remplies: le REM A passe à plusieurs endroits ayant une bonne densité commerciale et résidentielle.

N’oublions pas aussi que l’impression qu’on a que le télé-travail est là pour rester est extrêmement surfaite aussi. Tout le monde semblent s’enligner pour entrer en mode hybride 2-3 jours télé-travail, 2-3 jours en présentiel. Le monde vont être en présentiel le mardi-mercredi-jeudi et en flex le lundi-vendredi… L’achalandage va donc être bien normal dans tous les transports vers le centre-ville la majorité de la semaine.

D’autant que les niveaux de circulation sont déjà presque tous revenus à des niveaux pré-pandémie (sauf dans les transports en commun)

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Not going to put this in a separate topic, but overnight there was a tragic failure of elevated Line 12 of the México DF Metro, with the death toll currently at 23. It remains to be seen what caused it, but should be noted that Mexico City is in a very active seismological zone, and the growth of the city and subsequent draining of the water table has caused very unstable sub-soil conditions. All that said, mass rapid transit remains one of the safest forms of transport.

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Ce sont exactement ces deux poutres d’acier qui ont cassé en plein milieu (on peut voir les dessins sur la colonne et l’enseigne de l’autre côté de la rue). Assez incroyable. On remarque aussi que cette section est le début d’une transition de deux à trois voies.

Google Maps

La section en détail où il y a eu défaillance. Le train circulait au dessus de la colonne en haut de l’image, du côté du McDonald’s

Google Maps

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Merci pour ces précisions. Seigneur que ça semble sous-conçu.

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Je serais extrêmement surpris que la défaillance vienne de la poutre d’acier. D’après moi il s’agit plus d’un bris de la section bétonnée ou s’appuie la poutre.

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Sur l’image de la Presse que j’ai partagée, on voit bien que la poutre est cassée au milieu et que l’autre partie est au sol :man_shrugging:

Avec le wagon du train, ça forme un V presque parfait. Il est bien possible que les poutres se soient fracassées après qu’un bout soit tombé au sol…

Trouvé sur youtube, le moment où la structure s’effondre : ça casse vraiment en plein milieu

Cette ligne a été construite en 2012!!! C’est complètement inacceptable pour le deuxième système de métro en Amérique du Nord. Et il y a régulièrement des incidents, le plus récent datant de janvier! Après on chiale sur la STM…

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De ce que j’ai entendu, la structure aurait été affaiblie par un tremblement de terre depuis.

Une petite vidéo de Montréal dans ta pipe

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I lived in Mexico City while this line was getting built (I used to work two blocks away from one of the “new” stations). There was news all the time of issues with the construction back then (2009 to 2012). Some people also believe the collapse could be partially caused by the change from Bombardier trains to CAF trains that are heavier without reviewing the specifications of the structure.

IMO it’s unlikely that switching trains weakened the structure so much that it collapsed, but it could be an aggravating factor combined with other things (earthquake, poor construction and design).

Agreed. It will be one of the things that the opposition parties would like to be investigated. Sadly, I don’t think the ruling party will allow it.

Parlant de séismes, sait-on s’il y a des dispositifs d’arrêt automatique en cas de tremblement de terre sur le REM?

REM : Québec paierait 3 fois l’investissement de la Caisse, selon une étude

La facture de la première phase du Réseau express métropolitain totaliserait près de 9 milliards de dollars en y incluant les contributions de tous les partenaires, selon l’Institut de recherche en économie contemporaine.


La facture officielle de la première phase du Réseau express métropolitain s’élèverait à 6,5 milliards de dollars.
PHOTO : RADIO-CANADA / JEAN-CLAUDE TALIANA

Mathieu Dion
à 4 h 00

En marge des séances d’information sur le Réseau express métropolitain de l’Est cette semaine, l’Institut de recherche en économie contemporaine (IREC) publie un regard inédit sur la facture réelle de la première phase. L’État québécois rembourserait plus de trois fois l’investissement de la Caisse de dépôt et placement du Québec sur la durée de l’entente de 99 ans.

L’auteur du rapport, Michel Beaulé, a fait carrière dans la fonction publique québécoise, aux ministères des Affaires municipales et des Transports notamment.

Selon l’entente signée en 2018, le gouvernement devrait bon an mal an verser une contribution annuelle de 238 millions de dollars à l’Autorité régionale de transport métropolitain. Ce montant, qui correspond à 85 % du coût additionnel lié à la mise en service, servira ensuite à l’exploitation du REM et à générer un rendement de 8 % à la Caisse.

Normalement, cette somme, ça paye l’investissement de CDPQ Infra, fait remarquer Florence Junca-Adenot à la lumière de l’étude. La professeure à l’UQAM et directrice du Forum URBA 2015 soutient que, dans un projet normal, au bout de 20 à 25 ans, l’autoroute ou le métro est payé et on récupère une marge pour financer d’autres projets d’infrastructures.

L’étude postule que le montant de 238 millions de dollars dépasse de 10 à 20 millions de dollars le coût annuel de remboursement d’emprunts que le gouvernement aurait effectué en l’absence de la contribution de CDPQ Infra, soit 3,18 milliards de dollars, pendant une vingtaine d’années.

Compte tenu que c’est pour la durée de 99 ans, explique Mme Junca-Adenot, on va payer au fond trois fois ce qu’on paierait une seule fois en empruntant sur les marchés publics pour financer un prolongement d’autoroute, un entretien majeur ou un prolongement de métro.

« Réseau Express Métropolitain : Un autre regard sur son financement »(Nouvelle fenêtre), une étude de l’IRECInstitut de recherche en économie contemporaine

Une contribution appelée à augmenter?

Ce déficit lié à la mise en service du REM était en plus basé sur des prévisions d’achalandage estimées avant la pandémie. Le président de la Caisse, Charles Emond, nous apprenait récemment que l’arrivée du télétravail pourrait réduire l’achalandage de 10 %.

Il n’y a rien dans les simulations démontrant quel achalandage il faudrait avoir sur le réseau pour arriver à ce qu’il n’y ait plus de déficit.

**Une citation de :**Florence Junca-Adenot, professeure associée au Département d’études urbaines et touristiques de l’UQAM et directrice du Forum URBA 2015

L’IRECInstitut de recherche en économie contemporaine rappelle, cela dit, que CDPQ Infra assume les risques liés à la maîtrise des coûts de conception-construction et des coûts d’exploitation et le risque lié à l’achalandage du REM étant donné que sa rémunération pour le financement du projet est basée sur l’achalandage.

Un ensemble de contributions évaluées à 9 milliards de dollars

Si la facture du REM de l’Ouest a été révisée à 6,5 milliards de dollars fin 2019, l’étude de l’IRECInstitut de recherche en économie contemporaine calcule qu’elle est maintenant dans les faits de 8,96 milliards de dollars en tenant compte des contributions de l’ensemble des partenaires.

Par exemple, les 600 millions de dollars pour bâtir la station à l’Aéroport international Pierre-Elliott-Trudeau ne sont pas compris dans la facture officielle. Il en va de même pour les 338 millions en infrastructures électriques d’Hydro-Québec ou les 800 millions de dollars du gouvernement canadien pour les deux voies centrales du pont Samuel-de-Champlain sur lesquelles circuleront les trains du REM.

Il y a une directive du Conseil du Trésor exigeant que les projets publics présentent tous les coûts qui permettent de réaliser le projet, souligne pourtant Florence Junca-Adenot.

On vient de situer 9 milliards de dollars, mais ça va sans doute être dépassé parce que le projet n’est pas terminé.

**Une citation de :**Florence Junca-Adenot

Dans ce contexte, le coût officiel de 10 milliards de dollars pour le REM de l’Est serait largement sous-estimé. Déjà, le quotidien La Presse révélait la semaine dernière que les aménagements périphériques au projet pourraient s’élever jusqu’à 800 millions de dollars pour la Ville de Montréal.

Aux dires de Mme Junca-Adenot, le montage financier pour cette seconde phase pourrait aussi être une occasion pour mieux équilibrer les contributions récurrentes annuelles du gouvernement du Québec.

Le REM accélère déjà l’embourgeoisement du quartier Cartierville


PHOTO MARTIN TREMBLAY, ARCHIVES LA PRESSE
Environ 11 000 personnes habitent ce secteur densément développé, qui compte une majorité d’immeubles à appartements.

Le chantier du Réseau express métropolitain (REM) inspire les propriétaires d’immeubles. L’embourgeoisement est en marche, dit le Comité logement Ahuntsic-Cartierville (CLAC).

Publié le 14 mai 2021 à 15h39
STÉPHANE DESJARDINS, INITIATIVE DE JOURNALISME LOCAL
JOURNAL DES VOISINS

Le chantier de la gare Bois-Franc du REM et le prolongement éventuel de la ligne orange vers cette gare entraînent déjà l’embourgeoisement d’un des quartiers les plus pauvres de la métropole, le sud de Cartierville, selon le CLAC.

Pour M. Dinel, l’immobilier a commencé à chauffer dans le quartier et les propriétaires voient la manne arriver.

Rappelons que la RUI, ou zone de Revitalisation urbaine intégrée, est un territoire d’environ un kilomètre carré qui s’étend du chemin de fer du REM jusqu’au boulevard Gouin, et de la rue Lachapelle jusqu’à l’avenue O’Brien. Environ 11 000 personnes habitent ce secteur densément développé, qui compte une majorité d’immeubles à appartements, dont une bonne part est dans un très mauvais état. Quelques-uns pourraient être qualifiés de taudis.

Quelques mois plus tard, le logement sera loué pour plusieurs centaines de dollars de plus, après avoir subi des rénovations souvent cosmétiques.

Journaldesvoisins.com suit le dossier de l’embourgeoisement de ce quartier depuis des années. Ailleurs à Montréal ou en banlieue, l’expansion du métro ou l’arrivée du REM s’est traduit par la construction de nombreux projets de copropriétés ou d’appartements locatifs, souvent hors de portée des locataires actuels. L’effervescence immobilière aux abords de la gare Montmorency de la ligne orange du métro à Laval, ou de la gare du REM du Quartier DIX30, à Brossard, en sont des exemples spectaculaires.

Le phénomène est amplifié par le fait que les projets de transport en commun se financent désormais en partie par l’imposition aux promoteurs de contributions aux réseaux de transport, lorsqu’ils construisent des immeubles à proximité des gares.

Plus de logement social

Pour la mairesse d’Ahuntsic-Cartierville, Émilie Thuillier, le fait que le REM s’en vient dans le secteur n’empêche nullement le développement de projets de logements sociaux, qui n’ont pas à verser de telles contributions.

Le RMM

La mairesse Thuillier ajoute que pour combattre l’embourgeoisement, l’administration Plante a adopté le Règlement pour une métropole mixte (RMM), en vertu duquel les promoteurs doivent inclure des logements sociaux dans leurs projets, ou contribuer à un projet de logement social à moins de deux kilomètres du leur.

Mme Thuillier reconnaît que construire ou convertir des logements sociaux n’est pas simple.

Elle avance aussi que l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville s’est doté de moyens afin d’encadrer le développement dans les environs de la gare Bois-Franc, en collaboration avec l’arrondissement de Saint-Laurent, par un règlement particulier d’urbanisme qui aboutira éventuellement à un Plan particulier d’urbanisme (PPU). Ce plan prévoira du logement social dans le secteur.

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